* pour que ne rien ne soit oublié dans les semaines qui viennent, nous republions régulièrement les premières chroniques, 3 ans après, telles qu’elles furent écrites depuis mai 2007 *
En route donc pour le merveilleux pays de la Sarkozye triomphante, où classe, exemplarité et efficacité se conjuguent au service du « Tout possible ».
Première semaine de janvier 2009, trois fois rien…
- Report sine die de la loi liberant-les-energies-creatrices-de-la-France-en-permettant-à-chacun-de-travailler-le-dimlanche, ou à peu près. Deuxième recul du gouvernement, après celui de décembre sur la réforme des lycées
- Vent de fronde au sénat (!) qui n’admet pas de devoir voter la loi sur l’audio-visuel public alors que la suppression de la pub est déjà effective. A suivre …
- Discours d’enfer du chef de l’état devant Angela Merkel et Tony Blair: « On doit moraliser le capitalisme et pas le détruire (…) il ne faut pas rompre avec le capitalisme, il faut le refonder », a insisté le chef de l’Etat, accusant ceux qui refusent cette « refondation » de « faire le lit de ceux qui veulent détruire la capitalisme ». Le président de la République s’est prononcé une nouvelle fois pour un capitalisme « d’entrepreneurs » que l’Etat devrait « animer, entraîner ». « Il faut rééquilibrer les rôles respectifs de l’Etat et du marché ». Une fois de plus on a envie de dire «Chiche!». Mais pendant ce temps-là, aucune pression réelle sur les banques pour qu’elles desserrent le crédit, aucun retour en arrière sur la loi TEPA, aucun budget supplémentaire pour les lycées ou les hôpitaux.
- Première diversion de l’année, avec l’annonce surprise par Sarko de la suppression des juges d’instructions alors que, rappelons-le, la réforme post-Outreau qui institue une forme collégiale d’instruction est tout juste en voie d’application