Meilleurs voeux pour 2018 !

En ce lendemain de fêtes j’adresse à chacun d’entre vous, ainsi qu’à vos proches, mes vœux les plus sincères de santé, de bonheur et de réussite.

Que souhaiter d’autre en cette nouvelle année ?  Que cessent les désordres qui n’ont que trop duré : la corruption, la cupidité et le populisme qui font des ravages dans le monde entier, des peuples qui en souffrent et cherchent à fuir leur pays, des dirigeants crétins qui jouent à qui aura le plus gros bouton.

Notre pays a connu une année politique inédite en 2017, les partis traditionnellement aux responsabilités depuis 60 ans ayant été balayés par En Marche.

Le Président de la République, son Premier Ministre et son Ministre de l’Economie semblent déterminés à réformer certains aspects du fonctionnement de l’Union Européenne, par de nouvelles règles portant sur les travailleurs détachés ou sur l’importation de produits provenant de pays à moindre exigence sociale, fiscale ou environnementale. En d’autre temps, nous parlions d’un « protectionnisme européen raisonné »…

A l’heure où se profile une nouvelle loi « entreprise », il serait question, selon des propos tenus par le Premier Ministre en décembre dernier, de « faire évoluer l’objet social des entreprises, qui ne peut plus être le simple profit, sans considération aucune pour les hommes et les femmes qui y travaillent, sans regard sur les dégâts environnementaux ».

Il est également à l’ordre du jour de simplifier le « millefeuille territorial » pour lequel chacun s’accorde à reconnaître que certains des 5 échelons (commune, territoire, département, métropole, région) pourraient être fusionnés ou supprimés.

On ne peut que s’en féliciter et souhaiter que de telles réformes voient rapidement le jour.

Et en même temps, il y a tout lieu d’être inquiet et de demeurer vigilant à l’écoute de certaines déclarations à l’emporte-pièce ou à l’examen de certaines mesures au bien-fondé économique discutable et à l’impact social incertain. La barémisation des indemnités pour licenciement abusif semble avoir pour effet une recrudescence des licenciements prétendus « pour faute grave », et la suppression des trois-quarts de l’ISF, au-delà du message idéologique qu’elle véhicule, va indirectement pénaliser le financement des jeunes entreprises par la réduction de fait de l’ISF-PME. Et tout parlementaire a toujours la possibilité d’octroyer un emploi fictif à quiconque n’est pas de sa famille.

Certaines autres réformes (transferts de financement par accroissement de la CSG, fusion des Instances Représentatives du Personnel, assouplissement du dialogue social) étaient proposées ces dix dernières années par le Parti Socialiste ou par l’UMP/LR. Ils n’ont pas été capables de les réaliser lorsqu’ils en avaient la possibilité et aujourd’hui ils les critiquent. Cette attitude d’opposition est sans doute leur seule façon d’exister mais je ne peux m’y reconnaître et encore moins la soutenir.

Dans ce contexte, quel sens et quelle forme donner à une action politique ?

Dans notre ville seuls semblent compter les ratios et les rivalités. Pourtant, des projets tels que l’accueil des migrants, la construction de zones piétonnes et de pistes cyclables, la résorption du chômage de masse (par exemple via « Territoires Zéro Chômage Longue Durée www.tzcld.org » ) devraient naturellement mobiliser l’ensemble des acteurs politiques locaux et des citoyens. A nous d’y œuvrer ensemble tout au long de cette année.

A très bientôt !

Vincent