Indicateur Global d’Avancement du Changement IGAC Evaluation #05 – Mars 2013

 

L’IGAC, Indicateur Global d’Avancement du Changement, publié par l’Observatoire du Changement, mesure l’avancement de chacune des 195 promesses élémentaires constituant les 60 engagements du programme de François Hollande lors de l’élection présidentielle de 2012.

Pour contribuer à l’Observatoire du Changement, c’est simple, c’est gratuit… et c’est bénévole : Il suffit d’envoyer un mail non anonyme (précisant nom, ville, téléphone) à observactions@neuf.fr en indiquant les engagements de FH sur lesquels vous souhaitez exercer une surveillance particulière.  

  

7 niveaux d’évaluation de chaque promesse élémentaire ont été définis. A un niveau donné correspond un score. Le niveau global d’avancement est calculé comme la somme des évaluations élémentaires pondérées selon ces scores.

igac_legende2.jpg

 

igac05bis_mars2013.jpg

 

En cette fin mars, nous en serions à …

… 31% d’avancement global.


 JAUGESN4 201303

L’impatience est grande, les inquiétudes immenses, les résultats se font attendre, le chômage et les déficits persistent, des renoncements spectaculaires occultent ce qui a déja été accompli car pourtant, déja 25 points en place et plus de 50 autres entrepris.

A noter : une évolution dans la représentaiton des indicateurs, avec dorénavant 5 icônes au lieu de 4.

igac legende baro avr2013

 

L’évaluation complète est accessible en cliquant ici

 

Parmi les sources de satisfaction :

* des annonces sur la réforme du système hospitalier

* la confirmation des investissements sur le Grand Paris

 

Parmi les sources d’i
nquiétude :

* le grand nombre de points sur lesquels manquent des informations

* les réformes financières (système bancaire, fiscalité) qui semblent en panne

* le non-cumul des mandats et le vote des étrangers qui ne progressent pas

* l’annonce d’une timide réforme consitutionnelle ne parlant pas de laïcité

* retard sur le facteur 4 en CO2, et urgence d'une réorientation suite à l'expérience allemande qui tourne mal

 

Commentaires, correctifs, précisions ou propositions seront les bienvenus ! 

Le courage, c’est maintenant !

D’indéniables avancées montrent que le changement est bien en marche, ne les oublions pas : emplois sauvés, développement des PME, éducation, emploi des jeunes, logement, mariage pour tous etc. et surtout, un Président dont l’attitude demeure digne et respectueuse, en toutes circonstances. Un Président qui n’agresse pas en retour tout journaliste lui posant une question dérangeante. Un Président qui ne recherche pas le clivage et la stigmatisation en parlant « islam », « récidive », « identité nationale », « assistanat », « 35 heures », « si y’en a des qui croivent que? eh ben j’vais vous dire hein alors moi? ch’suis pas là pour ? » .

Sachons nous en souvenir, et nous en féliciter : Un homme dont nous n’avons pas honte qu’il soit Président de la République Française.

Mais aussi, et à 30% de popularité dans les sondages, lorsqu’on repense au programme présidentiel, nous n’avons pas le droit d’ignorer des écarts, des oublis ou des renoncements qui inquiètent. Car le contexte économique n’a pas changé et ce qui était valable il y a un an le demeure aujourd’hui.

Aujourd’hui, au lendemain de l’entretien télévisé de François Hollande sur France 2, au retour d’une distribution de tracts « la Gauche agit » dans des quartiers Billancourt, la tentation serait grande d’écrire : « le renoncement, c’est maintenant », voire « la consternation, c’est maintenant ». Mais notre devoir est d’y résister et de tenir, encore et encore.

Ce n’est pas tant d’un choc de simplification dont nous avons besoin, que d’un choc de courage.

Le courage, c’est maintenant !

Aussi, en regard de la situation économique et sociale, il est plus que jamais nécessaire que soient entreprises des réformes essentielles et emblématiques, par exemple :

  • Le non-cumul des mandats (promesse 58) : les barons locaux rechignent, les militants grognent, les dirigeants du PS parlent peu. On a dénombré une soixantaine de députés-maires cumulards, préférant parait-il leur mandat local, ce qui constituerait un vrai risque pour la gauche de perdre sa majorité à l’assemblée nationale en cas de multiples législatives partielles. Dont acte. Comme l'a écrit Paul, il suffit d’une loi organique visant à changer le statut des suppléants, pour que cette épineuse question soit réglée. Exigeons cette loi, et avec elle le non-cumul des mandats dès 2014.
  • Le droit de vote pour les citoyens étrangers (promesse 50) : suffit-il qu’un ministre dise que ce n’est pas le moment pour qu’on y renonce ? Il est difficile de trouver une majorité de 60% au congrès pour voter ce doit de vote. Exigeons que tout soit entrepris pour y parvenir.
  • La réforme fiscale (promesses 3, 9, 14, 15) : fusion IRPP/CSG, suppression des niches fiscales, modulation de l’IS en fonction de la taille de l’entreprise, taxation des ?uvres d’art ou des plus-values de cession : les « pigeons » ont crotté partout, les atermoiements et reculades sont nombreux et inquiétants. Selon l’ex-ministre du budget sur France 2 en janvier dernier, « la réforme fiscale, elle est faite ». Nous savons qu’il n’en est rien. Le sentiment d’improvisation et de bricolage doit laisser la place à la reprise des travaux. Exigeons cette réforme.
  • La réforme du système bancaire (promesse 7) : 1% de l’activité bancaire logé dans des structures séparées : une moquerie, une insulte au changement. Rien sur les stock-options ni sur les paradis fiscaux. Ne pratiquons pas la langue de bois en nous satisfaisant de cette réforme a minima. Le capitalisme financier demeure notre adversaire. Retrouvons « l'esprit du Bourget »
  • Le protectionnisme européen, rebaptisé « juste échange » puis « réciprocité » (promesse 13) : au-delà de la réaffirmation publique de positions de principe, quelles exigences ont été formulées, envers qui et sous quelle forme ? Qu’en est-il des négociations intra-européennes visant à établir une position commune en regard des importations issues des pays à faibles exigences sociales ou environnementales ? Remettons la démondialisation à l’ordre du jour !

Rôle de la BCE et cours de l’Euro, Budget européen, constitutionnalisation de la laïcité, notation sociale des entreprises : il est bien d’autres sujets sur lesquels pourraient porter nos exigences réformistes. Mais sachons être patients, concrets et pragmatiques, en nous focalisant pour l’instant sur ces cinq points.

Cinq points : le non-cumul des mandats, le vote des étrangers, la réforme fiscale, la réforme du système bancaire, le « juste échange ». Cinq points représentant 8 des promesses les plus marquantes du candidat Hollande, il y a moins d’un an.

Sur ce, très bonnes fêtes de Pâques à toutes et à tous !

Transport électrique : la révolution est à notre portée en France, lançons nous !

La France s'égare en important massivement des énergies dont elle n'a pas les moyens et qui ruinent la santé des français.

 

Vu les progrès techniques très récents des hybrides plug-in et des véhicules électriques rechargeables, une occasion unique se présente à nous : investir massivement dans la filière française pour améliorer une grande partie de notre parc (gros rouleurs quotidiens sur des distances raisonnables, flottes professionnelles, etc?).

 

La gauche va-t-elle s'en saisir afin d'agir structurellement en restaurant l'état stratège qui lui avait tant réussi, tout en investissant en parallèle vers la décentralisation quand c'est nécessaire ?

 

Encore faut il se convaincre de son opportunité réelle et urgente : sureté, bilan écologique, approvisionnement et distribution électrique, acceptabilité et surtout rentabilité.

 

Le rapport d'experts du PS 92 est publié en ce 15 mars 2013 : on peut le télécharger ici en exclusivité.

 

Le rédacteurs sont des ingénieurs et économistes de la branche automobile.

 

Il sera versé au DNTE du 23 mars 2013.

 

Arnaud Montebourg : mettre la commande publique au service de la réindustrialisation

399 entreprises soutenues, 59.961 emplois préservés sur 70.909 concernés : c’est le nouveau bilan du redressement productif présenté par Arnaud Montebourg, le 8 mars, devant les 22 commissaires au redressement productif réunis à Bercy. Des commissaires invités à se rapprocher des collectivités pour promouvoir le « made in France » dans les marchés publics.

 

La suite sur www.localtis.info

Appel des cent

TRIBUNE – Le JDD publie l’appel de cent parlementaires socialistes qui soutiennent la réforme du travail voulue par l’exécutif et engagée par les partenaires sociaux. L’accord sur l’emploi conclu le 11 janvier entre les partenaires sociaux marque une nouvelle ère pour le dialogue social en France. Grâce à cette méthode, la démocratie s’enrichit de la participation des acteurs sociaux à notre objectif commun de lutte contre le chômage. Parlementaires de la majorité, nous soutenons cette méthode parce qu’elle donne enfin une chance à la démocratie sociale dans notre pays. De quelle méthode s’agit-il? François Hollande, alors candidat, en avait dessiné les grands traits dès son discours « Pour une nouvelle donne sociale » en janvier 2011. Sous l’autorité du président de la République, elle est mise en oeuvre par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Hier, l' »acte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi » a placé les entreprises devant leurs responsabilités pour qu’elles réinvestissent le crédit d’impôt dans l’innovation et la recherche, aujourd’hui un pas de plus est franchi. Car cette méthode repose sur le dialogue, la concertation et la responsabilité. Nous sommes convaincus que c’est ainsi que peut être mise en mouvement la société toute entière. La culture du dialogue Aucune réforme économique ne peut s’inscrire dans la durée sans un dialogue social permanent. Nous l’avons déjà compris dans nos régions où nous le pratiquons depuis plusieurs années parce que, pour nous, la qualité de ce dialogue est un élément essentiel de la compétitivité du pays. La méthode revendiquée de la négociation pose, certes, sans arrêt les questions sur le rythme des réformes et sur les concessions accordées ou les arbitrages rendus, mais elle permet de mobiliser toutes les forces et les énergies du pays pour ancrer le changement dans la durée. La culture du dialogue favorise l’accord, elle permet à chaque représentant, syndical ou patronal, de prendre ses responsabilités et de trouver des compromis. La différence avec la majorité précédente est évidente : depuis 5 ans, la convocation des partenaires sociaux ou des représentants de la société civile ne servait qu’à des sommets-spectacles au service de la communication de Nicolas Sarkozy. Le seul enjeu était de faire une belle photo puisque, peu importait ce qui était négocié, tout avait été décidé avant. D’ailleurs les masques sont tombés quand l’éternel candidat a fondé sa campagne électorale sur le rejet des corps intermédiaires et des syndicats. Des rôles complémentaires Nous avons fait le choix de la démocratie sociale. Nous ne renonçons pas pour autant à notre pouvoir de parlementaires. Notre pouvoir, c’est d’abord celui de respecter la voie choisie par les partenaires sociaux en transcrivant dans la Loi, sans en modifier l’équilibre, l’accord qu’ils ont conclu. Les partenaires sociaux, qu’ils aient ou non signé l’accord final, se sont impliqués totalement et leurs contributions ont été déterminantes tout au long des débats. Au-delà, certaines organisations, n’ayant pas pu participer aux discussions, affirment leur soutien à l’accord conclu. Notre pouvoir de parlementaires, ce sera aussi, dans les semaines qui viennent, d’encadrer les négociations à venir en application de l’accord pour peser dans le rapport de forces et rappeler au patronat les légitimes exigences de justice sociale. Nous continuerons aussi à légiférer. Comme les partenaires sociaux, nous saurons prendre nos responsabilités. À ce titre, ce sera bien au Parlement de débattre sur la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ou encore sur les règles de reprise d’entreprises viables pour garantir la poursuite des activités. La gauche en action Cet accord marque la naissance d’un nouveau modèle social. Nous devons dépasser les débats du 20ème siècle entre lutte des classes et compromis réformiste. Après des années de pression libérale et de défiance à l’égard du dialogue social, l’Europe sort exsangue de quatre années de crise. Pour retrouver sa place dans la mondialisation, elle doit inventer un nouveau modèle fondé sur la coopération. La coopération entre les forces productives, entre chercheurs, salariés, entrepreneurs, ne signifie pas la disparition des contradictions, des conflits et des rapports de force. Mais dans la mondialisation, l’Europe porte un modèle fondé sur la puissance publique et les solidarités. C’est en valorisant cette spécificité qu’elle pourra défendre son modèle. Souplesse d’adaptation des entreprises et sécurisation des parcours professionnels des salariés peuvent se traduire par l’innovation, la mobilisation réactive et la valorisation des ressources humaines dont nous avons besoin, par une réflexion stratégique permanente au sein de nos entreprises. Ce virage n’est pas sans risques sociaux et politiques. Notre pays est-il prêt pour un tel changement? François Hollande et Jean-Marc Ayrault l’ont rendu possible. Les partenaires sociaux en ont fait le pari. Ils méritent notre soutien pour aller de l’avant. Premiers signataires de cette tribune Patricia Adam, présidente de la commission de la Défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale; Patrick Bloche, président de la commission des Affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale ; François Brottes, président de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale ; Christophe Castaner, député des Alpes-de-Haute-Provence, Rapporteur spécial des budgets du travail et de l’emploi ; Jean-Paul Chanteguet, président de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale ; Marie-Françoise Clergeau, questeure de l’Assemblée nationale ; Sébastien Denaja, député de l’Hérault ; Christian Eckert, rapporteur général de la commission des Finances ; Olivier Faure, député de Seine-et-Marne ; Matthias Fekl, député de Lot-et-Garonne ; Elisabeth Guigou, présidente de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale ; Henri Jibrayel, député des Bouches-du-Rhône ; Catherine Lemorton, présidente de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale ; Jean-Jacques Urvoas, président de la commission des Lois de l’Assemblée nationale. Les autres co-signataires : François André, Michèle André, Sylvie Andrieux, Nathalie Appéré, Avi Assouly, Jean-Paul Bacquet, Frédéric Barbier, Serge Bardy, Luc Belot, Philippe Bies, Yves Blein, Florent Boudié, Marie-Odile Bouillé, Emeric Bréhier, Jean-Louis Bricout, Sylviane Bulteau, Jean-Claude Busine, Christophe Caresche, Martine Carillon-Couvreur, Luc Carvounas, Jean-Jacques Cottel, Yves Daniel, Guy Delcourt, Carole Delga, Françoise Descamps-Crosnier, Michel Destot, Claude Domeizel, Jean-Luc Drapeau, Françoise Dumas, William Dumas, Sophie Errante, Philippe Esnol, Alain Fauré, Vincent Feltesse, Jean-Pierre Fougerat, Hugues Fourage, Michèle Fournier-Armand, Jean-Louis Gagnaire, Yann Galut, Yves Goasdoué, Pascale Got, Marc Goua, Laurent Grandguillaume, Joëlle Huillier, Monique Iborra, Michel Issindou, Armand Jung, Ronan Kerdraon, Bernadette Laclais, Pierre-Yves Le Borgn’, Anne-Yvonne Le Dain, Jean-Yves Le Déaut, Jean-Marie Le Guen, Annie Le Houerou, Annick Le Loch, Jean-Pierre Le Roch, Pierre Léautey, Michel Lefait, Dominique Lefebvre, Arnaud Leroy, Jean-René Marsac, Martine Martinel, Sandrine Mazetier, Michel Ménard, Patrick Mennucci, Michelle Meunier, Jean-Pierre Michel, Pierre-Alain Muet, Monique Orphé, Luce Pane, Sylvie Pichot, Philippe Plisson, Dominique Raimbourg, Yves Rome, Gwendal Rouillard, Odile Saugues, Gilbert Sauvan, Patricia Schillinger, Sylvie Tolmont, André Vallini, Yannick Vaugrenard, Olivier Véran, Fabrice Verdier, Jean-Michel Villaumé.