Une proposition pour favoriser l’investissement, l’innovation, l’emploi et la croissance dans les PME & TPE.

Il existe une multitude de contrats aidés sensés faciliter le retour à l’emploi tout en proposant des allégements de charge pour l’employeur.

Dans la pratique, ces contrats sont difficiles à mettre en ?uvre dans une TPE (< 50 personnes), pourquoi ?

1/ l’accès à l’information et le décryptage des différentes formules proposées est difficile : CIE, CAE, CI-RMA, CTP, Contrats d’avenir, entreprises « gazelles », etc. tous susceptibles de changer à partir de juin 2009 avec l’avènement du RSA

2/ leur mise en place suppose la signature de conventions bi ou tripartites, paperasserie chronophage que le dirigeant de PME abhorre en général.

3/ des conditions d’applicabilités portant sur le secteur économique, le profil de l’entreprise recruteuse le profil et la situation sociale du collaborateur recruté, le type de contrat proposé telles que bien souvent l’entrepreneur constate qu’il ne pourra bénéficier de rien, et  au final renonce.

4/ en supposant que l’on parvienne à identifier une formule applicable, les allègements correspondants représentent en général une fraction du SMIC pour des contrats plus ou moins précaires, largement insuffisant pour compenser le coût d’un emploi très qualifié ou d’un jeune ingénieur.

Bref, pas grand-chose d’incitatif.

Une proposition pour favoriser l’investissement, l’innovation, l’emploi et la croissance dans les PME & TPE.

Les activités de services (aux entreprises + aux particuliers) représentent environ 20% de la valeur ajoutée et 25% de l’emploi en France (6,5 millions de personnes).

Que peut bien signifier « investir » dans le monde des services ? Comment s’y matérialise un investissement ? Grosso modo, un investissement, c’est une dépense visant à assurer la croissance et la profitabilité future de l’entreprise. On investit pour vendre plus, ou pour dépenser moins en vendant autant, ou les deux.

Cas simple : comment vendre plus (sans croissance externe c’est-à-dire sans acquérir une autre société) ?

Pour vendre plus, il faut embaucher du monde, les former aux démarches ou aux produits de l’entreprise, les accompagner dans les premiers temps. Cela a un coût, celui du temps à y consacrer.

Pour être efficace dans cette approche de recrutement/formation/accompagnement, pour être plus efficace aussi en clientèle, mieux vaut disposer de supports papiers ou informatiques qui vont par exemple exprimer les étapes clés d’une démarche, constituer des supports de présentation, d’entretiens, de formations. L’élaboration de ces supports demande pas mal de travail de prise de recul, de réflexion, de synthèse, d’écriture. Et cela prend du temps, également. Et pendant ce temps là, on ne vend pas, on ne produit pas.

Donc, en résumé, investir pour une société de services c’est consacrer du temps homme à

1/ capitaliser son savoir-faire

2/ le transmettre à des nouveaux arrivants, qu’il faut recruter, afin de se démultiplier

3/ prospecter, chercher de nouveaux clients


Pour financer cela, pas d’emprunt possible à la banque en général. Pas d’achat de matériel (non soumis à la taxe professionnelle !), ce qui signifie que les nouvelles mesures Sarko ne servent à rien dans le monde des services.

Reste l’augmentation de capital mais pas facile de se résoudre à être dilué s’il s’agit d’actionnaires extérieurs.

Pourtant, une solution en auto-financement serait envisageable.

Prenons le cas simple d’une TPE se services de 10 personnes pour un CA annuel de 1 200 000 Euros. Sa contribution aux ASSEDIC sera de l’ordre de 45 à 50 000 ? par an, soit environ 4 000 ? par mois.

Cette somme représente à peu près le cout chargé d’une personne à temps plein, qui pourrait se consacrer à ces tâches de documentation, ou de prospection, évoquées plus haut. Bref il s’agit d’un capital humain consacré à du développement et à de la croissance.

Si donc une telle TPE pouvait déduire, soit de ses cotisations ASSEDIC, soit de son Impôt, les sommes consacrées à ces activités « de développement », eh bien tout d’abord elle créerait un emploi, puis elle créerait de la croissance. CQFD

C’est vertigineux de signer chaque mois ou chaque trimestre un chèque de plusieurs milliers d’euros, de ce dire qu’il part dans un puits (sans fond ?) nommé UNEDIC/ANPE et bientôt « Pôle emploi », alors qu’il y aurait tant de choses à faire tout de suite.

Le problème est bien là. L’idée, pas nouvelle, serait de pouvoir mobiliser directement la trésorerie disponible pour créer de la valeur au lieu de payer des charges.

Quelques mesures, simples en apparence, inciteraient les PME à créer ces emplois « de croissance ».


L’idée serait d’étendre la notion de crédit impôt-recherche à toute activité d’étude, de capitalisation, de développement, de promotion initiale de produits ou de prestations dits « de service ».

Par exemple, pouvoir déduire de l’IS ou des charges ASSEDIC une somme correspondant à cet investissement en capital humain. Ce pourraient être les 6 premiers mois de salaire brut chargé, finançant ainsi l’effort décrit précédemment.

Pour éviter tout abus il est toutefois indispensable de réguler un tel dispositif, de bien en définir ses limites, son assiette de clacul, et de conserver une dimension de risque pour l’entreprise. Par exemple cela pourrait être plafonné à 3 ou 4 fois le plafond de la sécurité sociale, être applicable à  un accroissement de l’effectif de 10% (soit 1 nouvel emploi pour 10 existants), être remboursable toutalement ou partiellement, si le nouvel employé quitte l’entreprise trop rapidement (1 an ?) sans être remplacé, etc…


Trop simple, trop terrain pour mériter un effet d’annonce ?

Sévérité ou Vérité

L'on est beaucoup trop sévère avec l'extrême-gauche; ce n'est pas vrai qu'elle rate tout ce qu'elle fait. Par exemple, elle a réussi, par le bras armé d'une jeune fille de bonne famille de Neuilly et de sa complice à abattre très courageusement, en pleine rue, le fils d'un modeste employé des PTT, Georges BESSE, qui à force de travail et de talent, était parvenu à réussir le concours ?X-Mines? et au cours de sa brillante mais trop brève carrière, à redresser Pechiney et la Régie RENAULT, où il avait été nommé par le gouvernement socialiste.
Ce n'est pas le sort de ce pauvre assassiné, ni de sa famille, qui intéresse les esprits forts; c'est le confort psychologique, physique, financier, et pourquoi pas ?moral? tant qu'on y est, de ce ?quarteron? de drogués à l'idéologie, dont il convient de prévenir les caprices, de dissiper les ?embarras?, d'ausculter les états d'âme et d'aplanir toute douleur et tout stress qui seraient bien sûr intolérables.
Mr ROUILLAN refuse d'exprimer des regrets pour les crimes commis et pour lesquels les membres de la bande ont été condamnés à perpétuité. La LCR déclare ?qu'il a bien le droit à l'engagement politique?. Voilà qui me paraît très ?tendance? et du meilleur goût.

Continuons le combat!