Conseil Municipal du 10 Novembre 2015 – Question orale relative aux quartiers piétons

 

Monsieur le Maire, chers collègues,

Lors du conseil municipal du 9 octobre 2014, une question orale relative à la piétonisation du centre-ville a été posée en ces termes : « Pourriez-vous envisager la mise à l’étude de la transformation d’une partie du boulevard Jean Jaurès (entre la place Marcel Sembat et la route de la Reine) ainsi que de la Grand-Place en une zone piétonne, dans le respect des accès réservés à l’usage des riverains, des commerçants, des livraisons et des véhicules d’urgence ? »

La réponse qui nous a été apportée a rappelé l’historique et le bien-fondé de ces zones piétonnes en centre-ville, ainsi que le bon accueil réservé à la journée de la mobilité rendant le Boulevard Jean-Jaurès piéton chaque dernier samedi de septembre. A la même époque fut annoncée une deuxième journée piétonne, ce qui fut fait fin juin pour la partie sud du Boulevard Jean-Jaurès et nous vous en sommes gré.

La réponse du premier adjoint concluait par ces termes « En outre, les projets de piétonisation du boulevard Jean Jaurès et d’autres voies de la Ville s’inscrivent dans une démarche globale de réflexion que je souhaite engager sur un meilleur partage de l’espace entre les piétons, les vélos, les voitures et les activités commerciales dans le cadre des États généraux de l’espace public »

De nouveau, la fréquentation du Boulevard Jean-Jaurès redevenu piéton le 20 septembre dernier a connu un vif succès.

De l’avis de bon nombre de nos concitoyens, la circulation et le stationnement anarchique en double file rue Le Corbusier deviennent de plus en plus incommodants et nuisent considérablement à l’agrément de la Grand Place.

 

Nous sommes pleinement conscients que la voirie relève de la compétence de la communauté d’agglomérations GPSO, que le fonctionnement de celle-ci est inéluctablement impacté par son intégration prochaine dans la Métropole du Grand Paris.

Nous sommes également conscients des contraintes budgétaires qui pèsent sur l’ensemble des collectivités territoriales et qui affectent leurs capacités d’investissement, même si nous parlons là de montants qui ne se chiffrent pas en millions d’euros mais plutôt en centaines de milliers d’euros, ce qui demeure significatif, nous n’en disconvenons pas.

Et nous sommes tout aussi conscients que rien ne sera possible sans la volonté de cette assemblée.

En conséquence, et au-delà des multiples obstacles susceptibles d’entraver tout projet ambitieux, il nous importe que vous vous exprimiez publiquement sur un tel aménagement.

D’où notre question aujourd’hui :

Quelles sont vos intentions en matière d’aménagement piéton du centre-ville, à savoir : des rues Le Corbusier et de la rue de la Saussière au centre de la Grand Place, et d’une partie du Boulevard Jean-Jaurès ?

Je vous remercie.

Edition 2016 de l’annuaire du Made in France

L’édition 2016 de l’annuaire du Made in France désormais disponible en PDF !Au sommaire : études, analyses, dossiers thématiques, conseils, annuaire des marques, interviews…9 200 exemplaires de la version papier ont été distribués aux visiteurs du salon MIF Expo les 6, 7 et 8 Novembre 2015. Les 800 exemplaires restants seront offerts aux premiers clients de notre concept store 100% Made in France qui ouvrira ses portes dans le centre de Versailles début 2016. Ce journal de 64 pages a été imprimé en Champagne sur du papier 100% recyclé.Pour ceux qui n’ont pu se procurer le journal sur le salon, la version PDF du journal est désormais disponible en téléchargement gratuit.

Bonne lecture et à très bientôt !

La Bottin du Made in France | PréFRance.fr

 

BBI n° 440 – Réduction de la dépense publique : Halte à la démagogie !

Avec outrance, cynisme et démagogie, la couverture pleine page du dernier numéro de BBI titrait : « L’Etat prend 134 M€ à la Ville jusqu’en 2020 ».

Nous regrettons une telle annonce de la part de la majorité municipale, tant sur le fond que sur la forme, et appelons l’ensemble de nos concitoyens à faire la part des choses. Notre présente tribune tâche d’y contribuer.

Un rappel historique s’impose tout d’abord. Sous la présidence Sarkozy, la dette publique s’est accrue de 600 Milliards €. Elle atteint aujourd’hui le montant faramineux de 2 105 Milliards €, soit près de 98% du PIB.

Une telle situation ne pouvait plus durer, et ce, de l’avis de la plupart des partis politiques. Aussi, dans le cadre de la stratégie « Europe 2020 » pour une croissance économique « intelligente, durable et inclusive », ont été engagés en France le Programme de Stabilité, visant à économiser 50 Milliards € de dépenses publiques sur 3 ans, ainsi que le Pacte de Responsabilité, dont les effets sur les marges des entreprises sont désormais une réalité.

Aucun gouvernement n’avait eu le courage de lancer un tel programme de réformes ces trente dernières années. Enfin, la France commence à se désendetter ! Il est aussi mis fin à l’augmentation des dépenses publiques que l’on pensait être une fatalité. Stabilisée dans un premier temps, la dépense publique recule enfin puisque la part qu’elle représente dans le produit intérieur brut (PIB) diminue pour la première fois depuis des décennies.

Pour réussir, tous les acteurs sont mis à contribution : l’Etat et ses agences (18 Milliards €), la santé et le système social (21 Milliards €), et enfin les collectivités territoriales (11 Milliards €).

Notre ville doit, comme les autres, participer à cet effort national de redressement car l’efficience dans la gestion des deniers publics est une priorité pour assurer la durabilité de notre modèle de développement.

Pour notre part, nous tenons à souligner les efforts des services municipaux et des associations de notre commune qui n’ont eu d’autre choix que de consentir et s’adapter aux exigences posées par la municipalité : maîtrise de l’évolution des charges, baisse des subventions…

Si les leaders de la droite fustigent la dépense publique et n’ont pas de mots assez durs sur l’assistanat ou sur les fonctionnaires devant micros et caméras, nous constatons que le courage les fuit quand il s’agit d’assumer leurs responsabilités devant leurs électeurs.