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Bien gérer…

Conseil municipal du 6 février 2020

Intervention relative à la délibération n°3 relative au budget, que notre groupe n’a pas voté.

Monsieur le Maire, Chers collègues,

Lors du dernier conseil municipal le 23 janvier, nous ne sommes pas intervenus puisqu’en fait il n’y a pas eu de débat. Et nous avons vu dès le lendemain dans quel désarroi cela vous plongeait, comme en a témoigné un tweet de notre premier adjoint. Comme si nous étions la seule source de propositions dans cette assemblée ! Ne voulant pas vous décevoir plus longtemps, nous allons pour ce dernier conseil de la mandature, revenir sur ce que nous inspire ce budget et plus généralement la gestion qui fut la vôtre depuis maintenant 12 ans, et proposer quelques pistes de réflexion.

La ville croule sous les médailles distinguant son auto-proclamée « bonne gestion »

Médailles dont aucun d’entre nous n’avait d’ailleurs entendu parler auparavant.

Qu’est-ce qui caractérise la gestion municipale actuelle ?

Certainement pas la stratégie ou la vision que vous portez pour notre ville à horizon de 5 ou 10 ans, nous n’en avons jamais entendu parler.

Cette gestion se caractérise en creux, par ses manques et par ses insuffisances :

  • On dépense moins que prévu car les effectifs ne sont pas pourvus à 100%, faute d’attractivité de la ville : entre autres, il est cher de s’y loger pour le personnel communal.
  • On s’y prend mal : 15% de logement sociaux alors que la loi en demande 25%. Si la Ville n’avait pas dû s’acquitter de 5,7 millions d’euros en 2019 et de 6 millions d’euros en 2020 au titre de la pénalité SRU, nous disposerions de 12 Millions d’Euros de plus.
  • On a sous-investi ou dépensé mal à propos
    • 300000 € pour une fusion avec Issy-les-Moulineaux, un projet sorti du chapeau et abandonné au bout de quelques mois
    • Le château de Benais est en sursis : on continue à payer, nos enfants ne peuvent plus en bénéficier
    • Fermeture du TOP, des bains-douches, du CDIFF, on vient d’en parler.

Et quand on passe à l’action, que voit-on ?

Un stade pharaonique de 70 M€, alors que notre ville compte des gymnases vétustes, sans gradins pour les parents, autant d’équipements qui ne demandent qu’à être rénovés.

On va dépenser 1,15 million € par an pour une équipe de basket à Levallois alors que la subvention allouée à l’ACBB, toutes sections confondues, est de 2,4 millions €. Cette subvention pourrait donc être augmentée de 50%, pour le bénéfice de tous nos concitoyens et de tous les sports.

Vous vous lamentez que l’État vous prend votre argent mais vous ne dépensez même pas le budget voté par votre propre majorité.

Alors, « Bien gérer » à nos yeux, c’est dépenser ce qui doit l’être, quand ça doit l’être et où ça doit l’être, dans l’intérêt général, dans l’intérêt du plus grand nombre et pas seulement de celui d’une clientèle électorale.

Pour nous, une bonne gestion, une gestion non frileuse, ce serait une gestion qui dépasserait la vision comptable pour faire vivre un projet soutenu par un budget :

  • durable et ambitieux, comme à Lille par exemple (40% sur l’éducation, le social et le sportif, 30% sur le cadre urbain, 17% sur la culture et l’économie…)
  • sincèrement participatif comme à Paris, et cela va bien au-delà des stand-ups et des faux étonnements en réunion de quartier

Certes cela bouge un peu en fin de mandat mais surtout, on peut faire plus (et sans augmenter les impôts) ! Il y a un excédent de 21 millions d’euros à fin 2019 et la dette est faible. S’il l’on ajoute l’amende SRU cela fait 33 millions.

La ville pourrait faire bien plus si elle ne se lance pas dans la construction du stade et si elle n’a plus à payer d’amende pour défaut de logement sociaux :

  • Pourquoi n’embauche-t-on pas plus d’animateurs ?
  • Pourquoi des gens attendent-ils un logement social pendant des années ?
  • Pourquoi ne pas mettre le paquet sur le bio dans les cantines ?
  • Pourquoi les jeunes parents doivent ils franchir un véritable parcours du combattant pour disposer d’une place en crèche ?
  • Pourquoi ne pas rénover les gymnases ou ne pas construire de deuxième piscine ?
  • Pourquoi ne pas prendre plus de mesures pour limiter les embouteillages, la pollution ?
  • Pourquoi vouloir abattre les arbres du cimetière alors que nous manquons cruellement d’espaces verts ?
  • Pourquoi le SUBB n’est-il toujours pas électrifié ?
  • Pourquoi retarder sans cesse la construction de vraies pistes cyclables connectées entre elles ou de zones piétonnes ?
  • Pourquoi ne dispose-t-on pas de plus de lieux de rencontre et de travail pour les associations ?
  • Pourquoi ne pas rénove pas le TOP, en faire un véritable lieu de culture populaire ?
  • Pourquoi laisser le château de Benais plus longtemps à l’abandon
  • Pourquoi ne pas déployer dans toute la ville, dans chaque quartier, une approche par projets, permettant à tous ceux qui le souhaitent de s’impliquer dans la vie et dans le développement de leur cité ?

Voilà M Le Maire, chers collègues, quelques exemples de ce qui, à nos yeux, aurait caractérisé une bonne gestion, et qui vaudrait toutes les médailles du monde.

Et enfin, puisque c’est la dernière fois que je prends la parole dans cette assemblée, et que je ne siégerai plus dans l’opposition après les prochaines élections, permettez-moi Monsieur le Maire, chers collègues de rendre hommage à votre écoute et aux rapports la plupart du temps cordiaux que nous avons entretenus au cours de ces six dernières années. J’en garderai un excellent souvenir.

Je vous remercie.

Intervention relative au « Rapport 2018 sur la situation en matière de développement durable »

INTERVENTION EN CONSEIL MUNICIPAL DU 21 FEVRIER 2019

Délibération n° 5 : Rapport 2018 sur la situation en matière de développement durable

Monsieur Le Maire, cher collègue

Cela fait je crois la 3° année que j’interviens pour souligner la faiblesse du rapport qui nous est présenté.

Nous avons déjà mentionné son caractère fourre-tout, résultat d’une démarche assez besogneuse de collecte de tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à du développement durable, pour qui n’y connait rien.

En premier, ce qui saute aux yeux, comme l’évoquais mon collègue François Thellier à l’instant, c’est l’absence quasi-totale d’indicateurs, que ce soit sur les émissions de GES, des consommations énergétiques, des consommations papiers, le pourcentage de bio dans les cantines, des km de pistes cyclables aménagées, les voies piétonnes etc. etc. A l’exception de deux graphiques page 15 sur les consommations d’énergie et la moindre émission de CO2.

« Mais où va-t-il chercher tout ça ? » allez-vous penser …

Les sources sont nombreuses. Cela pourrait être la référence mondiale, à savoir le norme ISO 26000 et les indicateurs du GRI (Global Reporting Initiative), et il y a aussi pléthore de très bons rapports disponibles sur Internet.

Mais n’allons pas si loin.

Je vous recommande de lire et de vous inspirer d’un excellent document, qui est celui d’une collectivité territoriale, à savoir le département des Hauts de Seine. On y trouve à la fin 6 ou 7 pages d’indicateurs qui illustrent et explicitent, sur plusieurs années, la situation et les avancées en matière de DD. http://my.hauts-de-seine.fr/rapportDD/

Comment se fait-il M Le Maire que, en tant que 3° VP du département, vous puissiez approuver ce document tout en étant aussi peu exigeant au sein de votre commune ?

En second, et je m’en tiendrai là, je vous invite à relire les « perspectives 2018 » qui figuraient en conclusion du rapport 2017, page 37.

  • Mettre en place un PDA (plan de déplacement de l’Administration)… : dans le rapport 2018 : rien, pas une référence à un PDA,
  • Poursuivre les efforts quant à l’augmentation des produits locaux et biologiques dans la restauration scolaire : mention d’un objectif de 15% page 49, mais on ne sait pas ce qu’il en est dans la réalité
  • Etudier la rénovation du bâti municipal : quelques réalisations page 15, mais qui répondent bien faiblement à la promesse de « Etudier la rénovation du bâti municipal », dont on attendrait qu’elle se traduise par un schéma directeur et un plan multi-annuel
  • Développer la place de l’agriculture urbaine : rien vu
  • Expérimenter le tri, le recyclage et la valorisation des déchets organiques : rien vu

Et enfin, je vous invite à ouvrir le rapport 2018 page 51/52  et à les comparer avec les « perspectives 2018 ». et là, que trouve-t-on ?

  • Mettre en place un PDA (plan de déplacement de l’Administration)…
  • Poursuivre les efforts quant à l’augmentation des produits locaux et biologiques …

C’est exactement la même chose, c’est un copier-coller, vous vous moquez du monde !

Je regrette le manque de respect ainsi affiché en regard des questions environnementales. Cela montre à quel point, au-delà des mots et du minimum obligatoire, cette municipalité est insensible et indifférente à la préservation de l’environnement. Et cela au bout de presque deux mandatures, 11 années d’exercice du pourvoir. Quel triste constat.

Conseil Municipal du 1er février 2018 – Question Orale

Ville de Boulogne-Billancourt – Conseil Municipal du 1er février 2018

 

Question Orale posée par M. Vincent Guibert

Conseiller Municipal du Groupe « La Ville Citoyenne »

 

Monsieur le Maire, chers collègues,

Notre ville compte de l’ordre de 6500 demandeurs d’emploi, inscrits à Pôle Emploi en catégories A ou B, à savoir ne travaillant pas ou bien travaillant à temps très partiel. Parmi eux, environ 40 % sont privés d’emploi emploi depuis plus d’un an, soit de l’ordre de 2500 personnes. S’y ajoutent celles et ceux, sans doute aussi nombreux, qui ont renoncé à retrouver une activité professionnelle et qui donc ne sont pas comptabilisés pas dans les statistiques.

Le projet « Territoire Zéro Chômage Longue durée » (TZCLD, en abrégé TZ) a pour ambition d’éradiquer ce fléau et ainsi de permettre à tout chômeur qui le souhaite de reprendre une vie sociale digne et normale via un retour à l’emploi. Une expérimentation est en cours depuis janvier 2017 sur 10 territoires habilités par la loi n° 2016-231, du 29 février 2016 (dont le rapporteur était Laurent Grandguillaume, à l’époque député de la Côte d’Or). Les territoires visés par la loi ont été autorisés à créer des « Entreprises à But d’Emploi (EBE) » ayant pour vocation d’embaucher l’exhaustivité des chômeurs longue durée du territoire. La loi a créé un fonds d’expérimentation (co-présidé par Louis Gallois et Michel de Virville) dont l’objet est de subventionner une partie du démarrage de l’activité des EBE, par dérogation exceptionnelle aux lois françaises ou européennes relatives à la concurrence. En un an, 800 chômeurs de longue durée ont ainsi retrouvé un emploi en CDI. Les media en font d’ailleurs de plus en plus largement écho, comme l’ont montré les reportages diffusés ces jours-ci suite aux journées portes ouvertes du 25 janvier dernier.

Une deuxième loi est en préparation pour l’année 2019. Cette loi habilitera une nouvelle série de plusieurs dizaines de territoires d’expérimentation ou généralisera le dispositif. A terme, le fonds serait remplacé par l’affectation directe au soutien financier des EBE de sommes actuellement allouées à l’indemnisation du chômage. A titre personnel, j’y vois une option bien plus valorisante et bien plus efficace que celle consistant à mettre en place un revenu universel inconditionnel.

Depuis plusieurs mois Monsieur le Maire, j’ai tenté d’attirer votre attention sur le projet TZCLD en vue pour notre ville de se porter candidate dans le cadre de cette deuxième expérimentation :

  • Je vous en ai parlé lorsque nous nous sommes croisés en septembre lors du forum des associations, et vous ai remis le dépliant présentant le projet. Nous sommes alors convenus d’un rendez-vous de principe pour approfondir le sujet.
  • De septembre à novembre, deux courriels et deux appels téléphoniques à votre cabinet m’ont indiqué que le rendez-vous allait se tenir incessamment ; je n’ai pas insisté davantage, par courtoisie d’une part, mais aussi en raison du deuil qui a frappé nos services à cette même période et qui justifiait tout à fait un certain report de ce rendez-vous.
  • Nous en avons reparlé de façon informelle en marge de la réunion des commissions précédent le conseil municipal du 28 septembre dernier, puis à nouveau en fin de conseil municipal le 7 décembre dernier. Avant les commissions du 4 décembre, un membre de votre cabinet m’a confirmé que le rendez-vous aurait bien lieu. Tout cela est resté sans suite.
  • Entre temps, et je l’en remercie, Madame Marie-Laure Godin, Maire adjointe aux Ressources humaines, à la Vie associative et à la Politique de la Ville, également 4e Vice-présidente du Conseil départemental des Hauts-de-Seine (en charge des Affaires sociales, solidarités et insertion), avait bien voulu me recevoir. Elle a manifesté un intérêt certain pour ce projet, en m’indiquant que localement une décision d’engagement relèverait du territoire, territoire GPSO, faut-il le rappeler, dont vous êtes Président, Monsieur le Maire. Au niveau départemental, dont vous êtes également Vice-Président, la situation est incertaine tant que les réformes relatives à la Métropole du Grand Paris et à a disparition éventuelle des départements ne sont pas finalisées, ce que nous comprenons tout à fait.
  • Le projet a été présenté succinctement le 12 décembre lors de la conférence organisée par l’association InVivo dont le thème était « Le travail à l’ère numérique : progrès ou régression ? » et lors de laquelle Laurent Grandguillaume, président de l’association TZCLD était notre invité.
  • La question a été abordée en commission territoriale « Développement économique, politique de la ville » le 13 décembre dernier, à l’initiative d’un représentant de votre majorité municipale, et je l’en remercie. La suggestion a été formulée, de proposer que le projet TZ soit présent au prochain forum emploi organisé par notre ville sous l’égide de Seine Ouest Entreprise et Emploi, agence de développement économique du territoire GPSO dont les compétences et l’efficacités sont, à juste titre, reconnues. Relevant semble-t-il de votre arbitrage et relayée à vos services, cette demande est restée à ce jour sans effet.
  • Enfin Monsieur le Maire, je vous ai laissé un message téléphonique le mercredi 24 janvier dernier, vous demandant de me rappeler ou de me recevoir afin d’évoquer ce projet et sa présence éventuelle au Forum de l’emploi du 15 février. Il n’en a rien été.
  • Je tiens à préciser que cette démarche a le support entier de l’association nationale et qu’il n’en coutera rien d’autre à la ville que de mettre une table et deux chaises à notre disposition dans l’Espace Bernard Palissy où se tient cette manifestation, et d’indiquer dans la mesure de ce qui est encore possible à deux semaines de l’évènement, que l’association TZCLD y participe.

 

Dernière précision : plusieurs parlementaires des Hauts-de-Seine et de multiples associations ou institutions locales œuvrant dans le domaine de la réinsertion sont informés de notre démarche, m’ont affirmé leur soutien et sont disposés à nous aider dans sa mise en œuvre.

D’où ma question Monsieur le Maire : Quelle attention accordez-vous aux milliers de chômeurs de longue durée, mais aussi ceux de plus courte durée, jeunes comme seniors, qui résident à Boulogne-Billancourt ? Comment envisagez-vous apporter un soutien au projet TZCLD ? Etes-vous disposé à envisager une étude préalable à une éventuelle candidature lors de la deuxième expérimentation en 2019 ?

Et plus généralement : est-il permis d’avoir des idées ou de suggérer des initiatives allant dans le sens du bien commun et d’une meilleure qualité de la vie pour nos concitoyens lorsque l’on siège dans votre opposition municipale ?

 

Je vous remercie.

VG


Extrait du PROCES VERBAL DE LA SEANCE DU CONSEIL MUNICIPAL DU 1er FÉVRIER 2018

 Réponse de Monsieur Pierre-Christophe BAGUET, Maire

M. BAGUET : Merci, Monsieur GUIBERT, pour l’amabilité de votre propos. Je vous remercie surtout d’avoir évoqué les très nombreuses occasions d’échanges entre nous. Vous évoquez même notre échange téléphonique sur mon téléphone portable. Or, je ne suis pas certain que tout le monde possède mon numéro. Je prends même cela comme un hommage à ma grande disponibilité vis-à-vis des Boulonnais et de leurs élus. Merci donc d’avoir rappelé tout cela dans le détail.

 

Je ne suis pas certain qu’il soit très convenable de rappeler tous ces éléments dans une séance publique. Ceci dit, c’est votre choix et vous l’assumez. J’aimerais quand même vous dire quelque chose Monsieur GUIBERT. Connaissez-vous la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013, relative à la transparence de la vie publique ? Celle-ci a adopté une obligation générale d’abstention et de déport dans toutes les situations de conflits d’intérêts. Une situation de conflit d’intérêts est constituée dès lors qu’il existe une interférence d’intensité suffisante entre l’intérêt public qu’est chargé de défendre un élu, et des intérêts publics ou privés de nature à influencer l’exercice indépendant, impartial et objectif de son mandat. Je pose donc la question suivante : Monsieur GUIBERT, est-ce le conseiller municipal qui parle, est-ce le président d’ACDE Conseil, est-ce le membre de l’association RESSEO ou est-ce le militant socialiste ? Je crois, Monsieur GUIBERT, qu’il n’est pas raisonnable de tout mélanger et de tout confondre.

 

Sachez que Monsieur GUIBERT s’est présenté à Seine Ouest Entreprise en tant que conseiller, président d’ACDE Conseil, conseiller de RESSEO et conseiller municipal de Boulogne-Billancourt. Il a d’ailleurs comme partenaire l’association RESSEO sur son blog, dans lequel on retrouve des clients qui renouvellent leur confiance. Or, il s’agit comme par hasard des mêmes associations. L’équipe RESSEO est également présentée et l’on s’aperçoit que Monsieur Vincent GUIBERT dirige la société ACDE Conseil, spécialisée dans l’accompagnement des transformations d’entreprises. Enfin, j’ai également un autre document intitulé « Territoire zéro chômeurs, la Ville citoyenne Boulogne–Billancourt-RESSEO », dans lequel Monsieur GUIBERT est encore cité.

 

De plus, lorsque nous avons échangé ensemble, je vous ai dit qu’il fallait patienter jusqu’à l’année prochaine, car vous étiez arrivés une fois le Forum organisé. En effet, je ne voyais pas pourquoi, au nom de l’équité, les anciennes associations et nos anciens partenaires seraient situés au premier étage de l’espace Bernard Palissy, et pourquoi vous vous installeriez au rez-de-chaussée à coté du bureau d’accueil – c’est-à-dire à la meilleure place –, alors que vous étiez arrivés en dernier.

 

Monsieur GUIBERT, prenez du recul sur ce dossier, et ne nous donnez pas de leçons sur ce que la Ville et GPSO font pour les chômeurs. Ce forum est un véritable succès. Il sera d’ailleurs renouvelé cette année et le sera les années suivantes. Nous l’avons expliqué aux entreprises. Je rappelle également que Seine Ouest Entreprise réalise un travail de fond considérable. Toutes les associations de chômeurs sont les bienvenues, mais je me pose des questions concernant la vôtre, entre votre métier de conseil et votre fonction de conseiller municipal. Bref, je vous invite véritablement à prendre du recul. Merci de votre attention. Je lève cette séance.

 

L’ordre du jour étant épuisé, Monsieur BAGUET lève la séance à 20h50

Conseil municipal du 30 juin 2017 – Question orale portant sur l’air respirable.

Monsieur le Maire, chers collègues,

 

On compte en France 4 millions d’asthmatiques et 4 millions de personnes souffrant d’insuffisance respiratoire. Les maladies respiratoires sont la cause de 48 000 décès en France chaque année, 15 fois plus que les accidents de voiture.

La semaine dernière encore avec la période de canicule, nous avons connu en Ile de France plusieurs pics de pollution.

La loi sur l’air, datant de 1996, reconnaît à chacun le droit de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé. Elle vise à rationaliser l’utilisation de l’énergie et à définir une politique publique intégrant l’air en matière de développement urbain. Cette loi rend obligatoire la surveillance de la qualité de l’air, la définition d’objectifs de qualité et l’information du public.

A tous les niveaux des dispositifs de prévention se mettent en place : circulation alternée ou différentiée, plan canicule, « plan ville respirable en 5 ans ». Ces mesures sont certes nécessaires, mais clairement insuffisantes. En effet, elles visent à atténuer les effets des pics plutôt que d’en résoudre les causes, ou bien leurs bénéfices ne deviendront tangibles qu’à long terme.

Pourtant, cette question requiert une attention immédiate et des actions à plus court terme peuvent être envisagées, nous allons en citer deux :

  • En premier, l’électrification du SUBB. La Ville, via la SPL Val de Seine aménagement, a conclu un partenariat avec le groupe Bolloré pour le rachat de la partie centrale de l’Ile Seguin. Le groupe Bolloré est un des leaders du transport par véhicule électrique, via la fabrication de la BlueCar / Autolib et celle des navettes électriques Bluebus, qui desservent la fondation Vuitton. Une opportunité de partenariat s’offre à nous : la ville peut décarbonner les véhicules du SUBB en les remplaçant par des Bluebus, tout en maintenant leur gratuité.
  • En second, un repérage local de la pollution atmosphérique : Nos concitoyens piétons et cyclistes ont tout intérêt à connaitre les parcours et les lieux les plus pollués afin de les éviter. Pour cela il est nécessaire d’élaborer une carte des zones les plus polluées de notre ville. Cette cartographie pourrait être réalisée à l’aide de capteurs simplifiés accessibles pour un cout unitaire d’environ 1000 €, soit cent fois moins qu’une station Airparif. Ces capteurs permettent de mener des campagnes de mesure très localisées. Ils peuvent être déployés en collaboration avec les habitants des quartiers concernés et avec des partenaires tels que l’association Respire.

 

Notre question Monsieur le Maire : Bluebus, capteurs, quelles mesures la ville pourrait-elle prendre à court terme pour permettre aux Boulonnaises et aux Boulonnais de bénéficier d’un air respirable ?

Je vous remercie.

 

Réponse :

En substance, Monsieur le Maire note la pertinence de nos propositions et indique que leur réalisation dépend :

1/ Pour les Bluebus, du STIF (Syndicat des transports d’Ile de France), qui a toutefois délégué au Territoire GPSO son Autorité d’Organisation des Transports. Le coût du remplacement d’un SUBB diésel par un Bluebus a été évalué, il est de 220 000€. Rappelons, s’il en était besoin, que le Maire de Boulogne-Billancourt est également Président du Territoire GPSO, et qu’il venait d’annoncer durant le conseil municipal un exercice 2016 bénéficiaire de plus de 10 Millions d’Euros.

2/Pour les capteurs, de la Métropole du Grand Paris, opérateur d’Airparif. Sur ce point nous n’avons sans doute pas été suffisamment explicites dans la formulation de notre question. En effet les capteurs évoqués ne dépendent en rien d’Airparif.

Nous y reviendrons.

Conseil municipal du 23 mars 2017

Ce conseil s’est démarqué par une forte affluence et par la présence de plusieurs journalistes venus écouter le maire à propos du nouveau projet de  l’île Seguin annoncé la semaine précédente. Celui-ci s’est félicité de l’heureux dénouement de cette affaire  qui met fin à vingt ans d’incertitudes et aux difficultés qu’elle faisait peser sur les finances de notre commune. Il a en particulier remercié Pierre Gaborit  d’avoir mis son expertise au service de la réussite de cette opération.

Toutefois, la façon dont le maire s’est attribué les mérites de ce projet nous paraît excessive étant donné que ce chantier lui avait été légué par l’équipe municipale précédente.  La majorité actuelle, au contraire, ne s’est lancé dans un aucun grand projet novateur et s’est contenté de poursuivre ceux déjà en cours.

A l’occasion de la modification du PLU, Judith Shan a attiré l’attention du conseil sur la situation des habitants du Trident qui se trouvent à proximité des chantiers de la nouvelle passerelle, de la future gare et du réaménagement du 57 Métal. Elle a appelé à la vigilance afin que ces travaux ne contrarient pas leur qualité de vie. Elle a également rappeler le souhait de la Ville Citoyenne de prolonger le tracé de la future BHNS au-delà du T2 jusqu’à la gare de Meudon, qui relie la gare Montparnasse en moins de dix minutes, ce qui serait très bénéficiable aux boulonnais.

Judith Shan a ensuite interpellé le maire au sujet de la vente du Château de Benais et du licenciement de 14 membres de son personnel en août dernier. Ce lieu incontournable, connu de tous les boulonnais, était le seul qui propose des colonies de vacances à prix abordables. Il a permis à de nombreux enfants de maternelle issus de familles modestes de partir en vacances pour la première fois. Selon le maire, ce lieu représente un gouffre financier insoutenable et renvoie au rapport du CESEL à ce sujet. Mais contrairement à ce qu’il affirme, ce rapport n’était pas disponible en ligne au moment du conseil. Est-ce parce qu’il n’allait pas dans le sens du maire et de son catastrophisme financier ?

En tous les cas, cette vente s’inscrit dans le prolongement de précédentes décisions comme la fermeture des bains douches ou la tarification excessive des cantines, qui mettent  à mal par petites touches la politique sociale de la ville.

Lors du vote du budget primitif de 2017, Vincent Guibert a regretté que le Maire fustige encore une fois la baisse des dotations alors que c’est grâce à ces  efforts que le gouvernement a réussi à ramener le déficit de 4.8% en 2012 à 3,4% à la fin du quinquennat.

A propos des taux d’imposition, Judith Shan a réitéré la position de la Ville Citoyenne qui préconise une baisse du niveau actuellement excessif de la taxe d’habitation, ce qui pourrait être financé grâce une hausse de la taxe foncière. Contrairement à ce qu’affirme le Maire, ce lissage aurait peu d’influence sur la récolte des droits de mutation tout en étant plus juste pour les locataires et les propriétaires occupants.

Le conseil s’est conclu par une question orale de Judith Shan qui s’inquiète de la recrudescence des incivilités dans le quartier du pont de Sèvres et déplore que la majorité ne prévoit la réouverture d’aucune antenne de police municipale dans des quartiers où le rôle d’une police de proximité est pourtant essentiel.
Dans sa réponse le maire a tenté d’éviter la question, il n’est pas allé comme Mme Marie Laure-Godin jusqu’à tirer un trait sur toute réouverture possible d’une antenne de police tout en reconnaissant que la situation est préoccupante et qu’il ne faut pas donner l’impression que ces lieux sont délaissés.

CM du 26/01/2017 – Question orale

Monsieur le Maire, chers collègues,

Le foyer pour travailleurs immigrés situé rue de Meudon & rue Nationale à Boulogne-Billancourt a connu, dans la nuit du 15 au 16 décembre dernier, un dramatique incendie. Cet incendie a ravagé principalement l’entrée d’un des deux bâtiments, le feu ayant pris sur les marches d’accès. Le bilan fait état d’une victime et de quatorze blessés sont deux dans un état grave.

Rappelons que ce foyer, construit il y a une quarantaine d’années, héberge des travailleurs immigrés en situation régulière, qui ont travaillé ou travaillent dans l’industrie automobile (historiquement chez Renault à Billancourt), dans le BTP, dans la restauration collective et, pour plusieurs dizaines d’entre eux, dans les services municipaux de Boulogne-Billancourt ou d’autres communes du territoire GPSO. A plusieurs reprises l’opérateur du foyer, COALLIA, a été alerté de la situation de dégradation du foyer et n’a rien entrepris pour y remédier.

La veille de l’incendie, le gérant du foyer a vidé et déménagé son bureau situé au rez-de-chaussée du foyer à deux pas du départ de l’incendie, et l’alimentation en gaz a été coupée. Une sortie habituellement ouverte était, ce soir-là, fermée. Dans les premières heures qui ont suivi l’incendie, la presse a complaisamment relayé l’hypothèse d’un règlement de comptes auquel il est difficile d’accorder du crédit, lorsqu’on connait un tant soit peu le contexte.

Dans la journée du vendredi 16 décembre, à défaut de condoléances adressées à la famille de la victime, M. Traoré, la seule communication officielle issue de la municipalité fut un communiqué de presse demandant la fermeture du foyer. Depuis l’incendie, aucun représentant de la majorité municipale n’a rendu visite au foyer.

Notre groupe d’élus vous a immédiatement demandé de proposer des solutions de relogement face à l’urgence mais aussi dans une perspective à plus long terme, en considérant la reconstruction d’un foyer à Boulogne-Billancourt avec des conditions d’habitation alliant dignité, sécurité et collégialité.

Une délégation représentative du foyer a demandé, avec l’appui de notre groupe, à ce que vous la receviez à l’issue de la manifestation pacifique qui s’est tenue le 10 janvier dernier. Notre demande n’a pas connu de réponse, nous avons trouvé portes closes et CRS disposés sur deux rangées sur le perron de l’Hotel de Ville. Cette rencontre aura enfin lieu, le 1er février prochain.

L’indifférence, les CRS, la condescendance : voilà l’impression donnée en guise de réponse, cinq semaines après l’incendie. C’est une attitude qui n’est pas digne d’une ville telle que la nôtre, qui n’honore pas la mémoire de Billancourt et qui ternit l’image de notre commune.

Notre question Monsieur le Maire : quel avenir envisagez-vous pour le foyer de travailleurs immigrés de Boulogne-Billancourt ?

Je vous remercie.

 

En guise de réponse, après avoir énuméré tout ce qu’il avait demandé sans l’obtenir, M. Le Maire n’a pas répondu clairement à la question posée. Il semblerait toutefois que lors de la réunion du 1er février, il ait indiqué son accord de principe sur un projet de reconstruction du foyer à Boulogne-Billancourt

CM du 15/12/2016

Délibération n°15 – Attribution de subventions aux associations et établissements publics au titre de l’exercice 2017 – Reprise d’une subvention versée au titre de l’année 2016 – Versement de subventions complémentaires au titre de l’exercice 2016.

M. GUIBERT : Monsieur le Maire, mes chers collègues. Puisque l’Association Sauvegarde Boulogne-Paris-Les Princes (A.S.B.P.P.) et l’Association Quartier du Parc des Princes (A.P.P.) sont mises en exergue dans le cadre des subventions complémentaires qu’elles reçoivent, je voulais intervenir sur un point autour des travaux de Roland-Garros et de la communication menée au sujet de la prétendue démolition des serres d’Auteuil. Il n’est pas
question que les serres Formigé historiques soient détruites. Cela doit être dit. Une exposition de photos a d’ailleurs lieu en ce moment à Marmottan « en soutien à la préservation de ces magnifiques serres qui risquent d’être détruites ». Tout cela est faux. Il s’agit d’intoxication. Les serres qui seront démolies sont uniquement des serres techniques d’un mètre de haut,rouillées ou en plastique, situées sur un terrain vague, en lieu et place desquels seront construits de nouveaux courts. De plus, quatre nouvelles serres figureront sous les gradins. Elles reprendront les formes architecturales des serres Formigé déjà en place. J’aimerais donc faire une demande, puisque des subventions complémentaires sont octroyées à ces associations. Je souhaite que cette intoxication cesse et
que l’on arrête de faire croire à tout le monde que les serres d’Auteuil seront détruites. Certes, cela ne sera pas une partie de plaisir lorsqu’il s’agira de faire transiter quelques milliers de personnes des installations actuelles de Roland-Garros vers d’autres installations. Il faut donc prendre les dispositions nécessaires pour les protéger. Je vous remercie.

M. BAGUET : Je vous remercie pour cette précision, car seuls les bâtiments voisins seront effectivement détruits.
D’ailleurs, la réunion de préparation de Roland-Garros 2017 laisse entendre que la Fédération Française de Tennis (FFT) souhaitera un seul, voire deux lieux d’accès : l’un situé à la porte de Boulogne au niveau du rond-point des Anciens Combattants, et l’autre du côté de la porte d’Auteuil. Cela signifie que la FFT envisage très sérieusement de faire transiter tous les spectateurs par les serres d’Auteuil. Or, c’est là que les problèmes se posent. Je rappelle que Roland-Garros accueille 400 000 spectateurs sur quinze jours, et que l’objectif de la FFT est de passer à 600 000 personnes. Nous imaginons bien que le passage de 600 000 personnes présente un risque en termes de dégradation du site. Il n’est pas question une seule seconde de démolir les serres de Formigé, architecte aussi connu à son époque que Gustave Eiffel. Ce dernier disait même que Formigé était son maître. J’espère donc que l’on ne touchera pas à ces serres historiques, qui seront tout de même malmenées avec le passage de 600 000 personnes. De plus, cela ne sera pas une partie de plaisir pour le quartier boulonnais en question, entre la piscine Molitor – qui devait d’ailleurs être accessible aux scolaires et ne l’a finalement pas été – et le stade Jean-Bouin. De la même manière, nous savons qu’il existe aujourd’hui un projet sur le stade Géo-André. J’ai même rencontré le Président du Stade français pour valider une subvention, notamment car de nombreux Boulonnais sont adhérents. Je rappelle que l’utilisation de ce stade est en situation précaire et révocable à tout moment et que nous savons ce que cela signifie. Il faut donc rester prudents et appeler la Fédération française ainsi que la Ville de Paris à la raison. Ceci dit, je suis convaincu que ces associations feront bon usage de l’argent public que nous leur transmettons.

CM du 22/09/2016

Délibération n°3 – Révision générale du Plan Local d’Urbanisme – Débat sur le Projet d’Aménagement et de Développement Durable

 

Monsieur le Maire, Monsieur le Premier-adjoint, mes chers collègues, bonsoir. Merci pour cet exposé très complet, qui, même si nous sommes un peu en avance sur la saison, ressemble quand même à la liste du Père Noël. Monsieur GABORIT y reviendra dans quelques instants. Pour ma part, je me concentrerai sur un seul point. Nous notons, avec une certaine satisfaction, la référence faite aux zones de rencontres. Toutefois, le PADD mentionne page 16 « vouloir interroger la place qu’occupe le stationnement sur l’espace public. Le piéton pourrait davantage trouver sa place. ». Cela signifie donc que le piéton est une alternative au stationnement. Nous sommes heureux de l’apprendre. Or, ce PADD ne fait aucune référence à des zones piétonnes dédiées. Nous ferons d’ailleurs observer que ce n’est pas tant le stationnement qui cause des nuisances atmosphériques ou sonores, mais bien la circulation.
Par conséquent, nous avons une proposition à vous faire, et ce dans un état d’esprit constructif. Nous suggérons de compléter le PADD par un chapitre numéroté 2.4.4, qui s’intitulerait « valoriser l’espace urbain à travers la création de zones piétonnes dédiées ». Le premier alinéa consisterait à étudier la restructuration complète de la place Marcel Sembat – au-delà de ce qui est déjà mentionné sur le point concernant les abords des gares. Le deuxième aliéna viserait à « accroître la sécurisation et l’attractivité du coeur de ville, par la piétonisation intégrale et permanente de la Grand place et de la portion du boulevard Jean Jaurès, située entre la place Marcel Sembat et la route de la Reine ». En effet, la page 17 ne demande qu’à être complétée par ces propositions. Je vous remercie.

Appel à la responsabilité morale des conseillers municipaux de Boulogne-Billancourt

Intervention au conseil municipal exceptionnel du 9 juillet 2016

Monsieur le Maire, mes chers collègues,

En préambule je voulais vous donner acte Monsieur le Maire, de proposer cette phase de concertation, comme vous vous y étiez engagé à l’issu du Conseil Municipal du 7 avril dernier.

Discipline majoritaire ou convictions ?

La question est posée.

Tout élu, tout militant est un jour confronté à de telles circonstances : soutenir ou pas une mesure qui ne figurait pas dans le programme, ou avec laquelle on n’est pas en accord, voire les deux, ou bien s’en remettre au devoir, à la discipline partisane et, en bon soldat, voter comme l’exige le principe de loyauté.

C’est un vrai dilemme, chacune de ces deux attitudes est honorable et légitime en soi, en regard de la logique, des priorités et des ambitions qui animent chacun d’entre nous.

Mes chers collègues toutefois, si vous entériniez un jour ce projet de fusion, chacune, chacun d’entre vous porterait, à jamais la lourde responsabilité de la disparition de la commune à la tête de laquelle il a été élu il y a deux ans. Cette équipe municipale serait celle qui aurait fait disparaître Boulogne-Billancourt. A vos militants, à vos électeurs, à vos voisins, à vos amis, à vos enfants, vous devriez expliquer que « passionnément boulonnais » en 2014, « défendre les boulonnais » au printemps 2015, « j’aime ma commune » à l’automne 2015 cela signifie « devenir isséeno-quelque-chose » en 2018. C’est une tâche ardue !

Certains d’entre vous, en off, nous ont confié le scepticisme qui est le leur en regard de ce projet, et le sentiment de malaise qu’ils ressentent devant cette situation de fait accompli, ayant également appris dans Paris Match la tenue du conseil municipal ce jour.

Quant à nos concitoyens, ils sont tout simplement stupéfaits à l’idée d’une telle perspective.

En conclusion, vous avez le choix : le choix entre, d’une part discipline, docilité, et d’autre part lucidité, courage et fidélité à vos convictions. Les moments qui viennent seront les vôtres, individuellement, ils vous donnent une opportunité de ne pas entrer dans l’histoire communale par un soupirail, sachez- vous en saisir !

Nous encourageons solennellement et en toute sympathie chacune et chacun à être soi-même et, en femme libre ou en homme libre, à se prononcer en son âme et conscience lorsque les circonstances nous en serons données dans les semaines et les mois qui viennent, en commençant par voter en faveur de l’amendement que Judith Shan va vous exposer dans un instant.

Je vous remercie