Archives de l’auteur : Vincent Guibert

Le courage, c’est maintenant !

D’indéniables avancées montrent que le changement est bien en marche, ne les oublions pas : emplois sauvés, développement des PME, éducation, emploi des jeunes, logement, mariage pour tous etc. et surtout, un Président dont l’attitude demeure digne et respectueuse, en toutes circonstances. Un Président qui n’agresse pas en retour tout journaliste lui posant une question dérangeante. Un Président qui ne recherche pas le clivage et la stigmatisation en parlant « islam », « récidive », « identité nationale », « assistanat », « 35 heures », « si y’en a des qui croivent que? eh ben j’vais vous dire hein alors moi? ch’suis pas là pour ? » .

Sachons nous en souvenir, et nous en féliciter : Un homme dont nous n’avons pas honte qu’il soit Président de la République Française.

Mais aussi, et à 30% de popularité dans les sondages, lorsqu’on repense au programme présidentiel, nous n’avons pas le droit d’ignorer des écarts, des oublis ou des renoncements qui inquiètent. Car le contexte économique n’a pas changé et ce qui était valable il y a un an le demeure aujourd’hui.

Aujourd’hui, au lendemain de l’entretien télévisé de François Hollande sur France 2, au retour d’une distribution de tracts « la Gauche agit » dans des quartiers Billancourt, la tentation serait grande d’écrire : « le renoncement, c’est maintenant », voire « la consternation, c’est maintenant ». Mais notre devoir est d’y résister et de tenir, encore et encore.

Ce n’est pas tant d’un choc de simplification dont nous avons besoin, que d’un choc de courage.

Le courage, c’est maintenant !

Aussi, en regard de la situation économique et sociale, il est plus que jamais nécessaire que soient entreprises des réformes essentielles et emblématiques, par exemple :

  • Le non-cumul des mandats (promesse 58) : les barons locaux rechignent, les militants grognent, les dirigeants du PS parlent peu. On a dénombré une soixantaine de députés-maires cumulards, préférant parait-il leur mandat local, ce qui constituerait un vrai risque pour la gauche de perdre sa majorité à l’assemblée nationale en cas de multiples législatives partielles. Dont acte. Comme l'a écrit Paul, il suffit d’une loi organique visant à changer le statut des suppléants, pour que cette épineuse question soit réglée. Exigeons cette loi, et avec elle le non-cumul des mandats dès 2014.
  • Le droit de vote pour les citoyens étrangers (promesse 50) : suffit-il qu’un ministre dise que ce n’est pas le moment pour qu’on y renonce ? Il est difficile de trouver une majorité de 60% au congrès pour voter ce doit de vote. Exigeons que tout soit entrepris pour y parvenir.
  • La réforme fiscale (promesses 3, 9, 14, 15) : fusion IRPP/CSG, suppression des niches fiscales, modulation de l’IS en fonction de la taille de l’entreprise, taxation des ?uvres d’art ou des plus-values de cession : les « pigeons » ont crotté partout, les atermoiements et reculades sont nombreux et inquiétants. Selon l’ex-ministre du budget sur France 2 en janvier dernier, « la réforme fiscale, elle est faite ». Nous savons qu’il n’en est rien. Le sentiment d’improvisation et de bricolage doit laisser la place à la reprise des travaux. Exigeons cette réforme.
  • La réforme du système bancaire (promesse 7) : 1% de l’activité bancaire logé dans des structures séparées : une moquerie, une insulte au changement. Rien sur les stock-options ni sur les paradis fiscaux. Ne pratiquons pas la langue de bois en nous satisfaisant de cette réforme a minima. Le capitalisme financier demeure notre adversaire. Retrouvons « l'esprit du Bourget »
  • Le protectionnisme européen, rebaptisé « juste échange » puis « réciprocité » (promesse 13) : au-delà de la réaffirmation publique de positions de principe, quelles exigences ont été formulées, envers qui et sous quelle forme ? Qu’en est-il des négociations intra-européennes visant à établir une position commune en regard des importations issues des pays à faibles exigences sociales ou environnementales ? Remettons la démondialisation à l’ordre du jour !

Rôle de la BCE et cours de l’Euro, Budget européen, constitutionnalisation de la laïcité, notation sociale des entreprises : il est bien d’autres sujets sur lesquels pourraient porter nos exigences réformistes. Mais sachons être patients, concrets et pragmatiques, en nous focalisant pour l’instant sur ces cinq points.

Cinq points : le non-cumul des mandats, le vote des étrangers, la réforme fiscale, la réforme du système bancaire, le « juste échange ». Cinq points représentant 8 des promesses les plus marquantes du candidat Hollande, il y a moins d’un an.

Sur ce, très bonnes fêtes de Pâques à toutes et à tous !

Transport électrique : la révolution est à notre portée en France, lançons nous !

La France s'égare en important massivement des énergies dont elle n'a pas les moyens et qui ruinent la santé des français.

 

Vu les progrès techniques très récents des hybrides plug-in et des véhicules électriques rechargeables, une occasion unique se présente à nous : investir massivement dans la filière française pour améliorer une grande partie de notre parc (gros rouleurs quotidiens sur des distances raisonnables, flottes professionnelles, etc?).

 

La gauche va-t-elle s'en saisir afin d'agir structurellement en restaurant l'état stratège qui lui avait tant réussi, tout en investissant en parallèle vers la décentralisation quand c'est nécessaire ?

 

Encore faut il se convaincre de son opportunité réelle et urgente : sureté, bilan écologique, approvisionnement et distribution électrique, acceptabilité et surtout rentabilité.

 

Le rapport d'experts du PS 92 est publié en ce 15 mars 2013 : on peut le télécharger ici en exclusivité.

 

Le rédacteurs sont des ingénieurs et économistes de la branche automobile.

 

Il sera versé au DNTE du 23 mars 2013.

 

Arnaud Montebourg : mettre la commande publique au service de la réindustrialisation

399 entreprises soutenues, 59.961 emplois préservés sur 70.909 concernés : c’est le nouveau bilan du redressement productif présenté par Arnaud Montebourg, le 8 mars, devant les 22 commissaires au redressement productif réunis à Bercy. Des commissaires invités à se rapprocher des collectivités pour promouvoir le « made in France » dans les marchés publics.

 

La suite sur www.localtis.info

Appel des cent

TRIBUNE – Le JDD publie l’appel de cent parlementaires socialistes qui soutiennent la réforme du travail voulue par l’exécutif et engagée par les partenaires sociaux. L’accord sur l’emploi conclu le 11 janvier entre les partenaires sociaux marque une nouvelle ère pour le dialogue social en France. Grâce à cette méthode, la démocratie s’enrichit de la participation des acteurs sociaux à notre objectif commun de lutte contre le chômage. Parlementaires de la majorité, nous soutenons cette méthode parce qu’elle donne enfin une chance à la démocratie sociale dans notre pays. De quelle méthode s’agit-il? François Hollande, alors candidat, en avait dessiné les grands traits dès son discours « Pour une nouvelle donne sociale » en janvier 2011. Sous l’autorité du président de la République, elle est mise en oeuvre par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Hier, l' »acte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi » a placé les entreprises devant leurs responsabilités pour qu’elles réinvestissent le crédit d’impôt dans l’innovation et la recherche, aujourd’hui un pas de plus est franchi. Car cette méthode repose sur le dialogue, la concertation et la responsabilité. Nous sommes convaincus que c’est ainsi que peut être mise en mouvement la société toute entière. La culture du dialogue Aucune réforme économique ne peut s’inscrire dans la durée sans un dialogue social permanent. Nous l’avons déjà compris dans nos régions où nous le pratiquons depuis plusieurs années parce que, pour nous, la qualité de ce dialogue est un élément essentiel de la compétitivité du pays. La méthode revendiquée de la négociation pose, certes, sans arrêt les questions sur le rythme des réformes et sur les concessions accordées ou les arbitrages rendus, mais elle permet de mobiliser toutes les forces et les énergies du pays pour ancrer le changement dans la durée. La culture du dialogue favorise l’accord, elle permet à chaque représentant, syndical ou patronal, de prendre ses responsabilités et de trouver des compromis. La différence avec la majorité précédente est évidente : depuis 5 ans, la convocation des partenaires sociaux ou des représentants de la société civile ne servait qu’à des sommets-spectacles au service de la communication de Nicolas Sarkozy. Le seul enjeu était de faire une belle photo puisque, peu importait ce qui était négocié, tout avait été décidé avant. D’ailleurs les masques sont tombés quand l’éternel candidat a fondé sa campagne électorale sur le rejet des corps intermédiaires et des syndicats. Des rôles complémentaires Nous avons fait le choix de la démocratie sociale. Nous ne renonçons pas pour autant à notre pouvoir de parlementaires. Notre pouvoir, c’est d’abord celui de respecter la voie choisie par les partenaires sociaux en transcrivant dans la Loi, sans en modifier l’équilibre, l’accord qu’ils ont conclu. Les partenaires sociaux, qu’ils aient ou non signé l’accord final, se sont impliqués totalement et leurs contributions ont été déterminantes tout au long des débats. Au-delà, certaines organisations, n’ayant pas pu participer aux discussions, affirment leur soutien à l’accord conclu. Notre pouvoir de parlementaires, ce sera aussi, dans les semaines qui viennent, d’encadrer les négociations à venir en application de l’accord pour peser dans le rapport de forces et rappeler au patronat les légitimes exigences de justice sociale. Nous continuerons aussi à légiférer. Comme les partenaires sociaux, nous saurons prendre nos responsabilités. À ce titre, ce sera bien au Parlement de débattre sur la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ou encore sur les règles de reprise d’entreprises viables pour garantir la poursuite des activités. La gauche en action Cet accord marque la naissance d’un nouveau modèle social. Nous devons dépasser les débats du 20ème siècle entre lutte des classes et compromis réformiste. Après des années de pression libérale et de défiance à l’égard du dialogue social, l’Europe sort exsangue de quatre années de crise. Pour retrouver sa place dans la mondialisation, elle doit inventer un nouveau modèle fondé sur la coopération. La coopération entre les forces productives, entre chercheurs, salariés, entrepreneurs, ne signifie pas la disparition des contradictions, des conflits et des rapports de force. Mais dans la mondialisation, l’Europe porte un modèle fondé sur la puissance publique et les solidarités. C’est en valorisant cette spécificité qu’elle pourra défendre son modèle. Souplesse d’adaptation des entreprises et sécurisation des parcours professionnels des salariés peuvent se traduire par l’innovation, la mobilisation réactive et la valorisation des ressources humaines dont nous avons besoin, par une réflexion stratégique permanente au sein de nos entreprises. Ce virage n’est pas sans risques sociaux et politiques. Notre pays est-il prêt pour un tel changement? François Hollande et Jean-Marc Ayrault l’ont rendu possible. Les partenaires sociaux en ont fait le pari. Ils méritent notre soutien pour aller de l’avant. Premiers signataires de cette tribune Patricia Adam, présidente de la commission de la Défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale; Patrick Bloche, président de la commission des Affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale ; François Brottes, président de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale ; Christophe Castaner, député des Alpes-de-Haute-Provence, Rapporteur spécial des budgets du travail et de l’emploi ; Jean-Paul Chanteguet, président de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale ; Marie-Françoise Clergeau, questeure de l’Assemblée nationale ; Sébastien Denaja, député de l’Hérault ; Christian Eckert, rapporteur général de la commission des Finances ; Olivier Faure, député de Seine-et-Marne ; Matthias Fekl, député de Lot-et-Garonne ; Elisabeth Guigou, présidente de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale ; Henri Jibrayel, député des Bouches-du-Rhône ; Catherine Lemorton, présidente de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale ; Jean-Jacques Urvoas, président de la commission des Lois de l’Assemblée nationale. Les autres co-signataires : François André, Michèle André, Sylvie Andrieux, Nathalie Appéré, Avi Assouly, Jean-Paul Bacquet, Frédéric Barbier, Serge Bardy, Luc Belot, Philippe Bies, Yves Blein, Florent Boudié, Marie-Odile Bouillé, Emeric Bréhier, Jean-Louis Bricout, Sylviane Bulteau, Jean-Claude Busine, Christophe Caresche, Martine Carillon-Couvreur, Luc Carvounas, Jean-Jacques Cottel, Yves Daniel, Guy Delcourt, Carole Delga, Françoise Descamps-Crosnier, Michel Destot, Claude Domeizel, Jean-Luc Drapeau, Françoise Dumas, William Dumas, Sophie Errante, Philippe Esnol, Alain Fauré, Vincent Feltesse, Jean-Pierre Fougerat, Hugues Fourage, Michèle Fournier-Armand, Jean-Louis Gagnaire, Yann Galut, Yves Goasdoué, Pascale Got, Marc Goua, Laurent Grandguillaume, Joëlle Huillier, Monique Iborra, Michel Issindou, Armand Jung, Ronan Kerdraon, Bernadette Laclais, Pierre-Yves Le Borgn’, Anne-Yvonne Le Dain, Jean-Yves Le Déaut, Jean-Marie Le Guen, Annie Le Houerou, Annick Le Loch, Jean-Pierre Le Roch, Pierre Léautey, Michel Lefait, Dominique Lefebvre, Arnaud Leroy, Jean-René Marsac, Martine Martinel, Sandrine Mazetier, Michel Ménard, Patrick Mennucci, Michelle Meunier, Jean-Pierre Michel, Pierre-Alain Muet, Monique Orphé, Luce Pane, Sylvie Pichot, Philippe Plisson, Dominique Raimbourg, Yves Rome, Gwendal Rouillard, Odile Saugues, Gilbert Sauvan, Patricia Schillinger, Sylvie Tolmont, André Vallini, Yannick Vaugrenard, Olivier Véran, Fabrice Verdier, Jean-Michel Villaumé.

Une loi sur le non cumul des mandats – Paul Allies dans Mediapart

Comme prévisible, la révision constitutionnelle prend l’eau de tout part. A force de la vouloir consensuelle et d’en faire un fourre-tout, des réformes simples et populaires risquent d’en faire les frais alors qu’elle ne coûtent pas un Euro. C’est le cas avec le non cumul des mandats. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? On pouvait penser que les candidats socialistes aux Législatives de 2012 qui avaient signé un document par lequel ils s’engageaient à abandonner leur mandat exécutif local s’ils étaient élus, s’exécuteraient sans problème (plusieurs l’ont déjà fait). Que nenni. De rapides sondages auprès des nombreux élus cumulards renouvelables ont fait apparaître leur préférence pour le mandat local. En d’autres termes, s’ils étaient obligés de choisir lors des prochaines Municipales en mars 2014, ils garderaient leur mandat de maire et abandonneraient celui de député. En l’état actuel du droit, leurs suppléants à l’Assemblée Nationale ne pourraient pas les remplacer et il faudrait procéder à des élections partielles. Celles-ci pourraient se compter par dizaines (on a donné le chiffre d’une soixantaine). L’idée est alors venue à Claude Bartolone de modifier le régime des suppléants des députés avant le vote d’un texte sur le non-cumul. L’idée n’est pas saugrenue: pour éviter ce qui pourrait tourner à une élection législative à mi-mandat, le président de l’Assemblée Nationale fait de la réforme de la fonction des suppléants, un préalable; mais pour dire aussitôt qu’elle nécessiterait une modification de la Constitution. D’où la diversion: une loi serait bien votée avant cet été mais ne s’appliquerait qu’après les Municipales, plus précisément en 2016 puisqu’un an avant des élections législatives il n’y a pas lieu à élection partielle. En réalité, il est parfaitement possible de changer la règle sur les suppléants sans forfaiture ni enlisement constitutionnels. L’article 25, alinéa 3 de la Constitution est limpide: une loi organique (article 46) suffit pour cela. Autrement dit une majorité absolue des députés composant l’Assemblée (et pas seulement des présents en séance) doit voter le texte quand bien même le Sénat s’y opposerait (les sénateurs étant eux aussi concernés). Seuls des délais spécifiques plus longs que d’ordinaire, s’imposeraient (six semaines après le dépôt du texte devant l’Assemblée, quatre après sa transmission au Sénat). Mais le recours à la « procédure accélérée » pourrait les raccourcir. Il est donc parfaitement clair, dès lors que la Constitution renvoie expressément à une loi organique comme c’est le cas ici, qu’un accord entre la majorité et le gouvernement suffit pour le voir adopter. La Gauche et les socialistes en particulier ne peuvent différer encore une fois l’interdiction du cumul des mandats. Les adhérents du PS ont voté à une écrasante majorité, lors d’un référendum militant le 1° octobre 2009, puis dans une convention nationale le 3 juillet 2010, le principe et les règles détaillées du non-cumul d’un mandat de parlementaire avec un exécutif local. Les nouveaux statuts du parti adoptés le 11 octobre 2012 intègrent (art. 1.4.3) ces dispositions « y compris dans le temps, soit trois mandats consécutifs maximum ». Le rapport rendu par la commission Jospin en novembre dernier en a repris tous les dispositifs (si bien qu’on peut penser que six mois ont été perdus à y réfléchir en lieu et place des militants et des députés). La marche vers le mandat législatif unique est partie intégrante d’une restauration laborieuse de la confiance des Français dans leur système et personnel politiques. Le système est délabré. Le personnel n’en a que plus de responsabilités. Un manquement dans cette entreprise économe de moyens et populaire, ne lui serait pas pardonné.

Indicateur Global d’Avancement du Changement IGAC Evaluation #04 – Jan 2013

L’IGAC, Indicateur Global d’Avancement du Changement, publié par l’Observatoire du Changement, mesure l’avancement de chacune des 195 promesses élémentaires constituant les 60 engagements du programme de François Hollande lors de l’élection présidentielle de 2012.

Tout commentaire, correctif ou précision sera bienvenu. Pour contribuer à l’Observatoire du Changement, c’est simple, c’est gratuit… et c’est bénévole !

Il suffit d’envoyer un mail non anonyme (précisant nom, ville, téléphone) à observactions@neuf.fr en indiquant éventuellement les engagements de FH sur lesquels vous souhaitez exercer une surveillance particulière.  

  

7 niveaux d’évaluation de chaque promesse élémentaire ont été définis. A un niveau donné correspond un score. Le niveau global d’avancement est calculé comme la somme des évaluations élémentaires pondérées selon ces scores.

 

niveau d’avancement

score

1. Pas d’information

0

2. Entrepris selon programme

2

3. Entrepris différemment

1

4. En retard ou suspendu

-1

5. Abandonné

-2

6. En place et conforme

3

7. Effets positifs avérés

5


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En cette fin janvier, nous en serions à … 29% d’avancement.

 

igac legende baro jan2013-copie-1

 

L’évaluation complète est accessible en cliquant ici

 

Parmi les sources de satisfaction :

* l’engagement d’un programme d’aide à la relocalisation des industries

* l’engagement de réformes concernant la dépendance

* l’accord interprofessionnel sur la sécurisation de l’emploi

* l’adoption du contrat de génération par l’Assemblée Nationale

 

Parmi les sources d’inquiétude :

* le grand nombre de points sur lesquels manquent des informations

* la timide réforme du système bancaire, un an après le discours du Bourget

* l’arrêt des réformes fiscales

* n’était-il pas question également d’un nouveau Traité de l’Elysée ?

 

 

Merci de signaler toute erreur, imprécision ou ommission.

Transports franciliens et intempéries : la « pagaille » dénoncée par l'UMP n'a pas eu lieu

Communiqué des élus du groupe socialiste et républicain au Conseil régional d’Île-de-France

Hier, Valérie Pécresse et Jean-François Legaret, deux élus UMP franciliens fustigeaient dans un communiqué la « pagaille dans les transports franciliens » suite aux fortes chutes de neige qui ont touché notre région.

Force est de constater que le réseau de transports francilien et la voirie parisienne sont en parfait état de marche, malgré la poursuite des intempéries.

« On connaissait le goût des élus UMP franciliens pour la polémique et la gesticulation, souligne Guillaume Balas, président du groupe socialiste et républicain au Conseil régional d'Île-de-France. On découvre aujourd'hui qu'ils sont de piètres oracles. A croire qu'ils ne souhaitent que du malheur aux Franciliens pour cette nouvelle année. »

Et Corinne Bord, Conseillère régionale, d'ajouter : « Selon Madame Pécresse et Monsieur Legaret, cette « pagaille » fictive était supposée démontrer l'incapacité de la Mairie de Paris et du STIF à gérer la situation. Au regard de la réalité, cette séquence démontre plutôt l'incapacité de l'UMP à  jouer son rôle d'opposition sans sombrer dans le grotesque. Les Franciliens méritent mieux que ces polémiques stériles à répétition. »

Guillaume Balas, président du groupe socialiste au Conseil régional d’Île-de-France

Corinne Bord, Conseillère régionale

 

Accord sur la sécurisation de l'emploi : une avancée majeure pour le monde du travail.

Le Parti Socialiste salue l'accord sur la sécurisation de l'emploi survenu le 11 janvier à l'issue d'un semestre de négociation, ainsi que l'ensemble des partenaires sociaux qui y ont pris part. Cet accord, qui est avant tout un succès du dialogue social voulu par le Président par le République, porte des avancées majeures pour le monde du travail.

Le 9 juillet dernier, ouvrant la Conférence sociale, le Président de la République appelait à « une prise de conscience, mais aussi une prise de responsabilité ». Prise de conscience que la crise n'est pas un simple aléa de la conjoncture, mais un bouleversement du monde qui impose de reconquérir notre souveraineté financière et productive, ainsi que de « faire évoluer notre modèle social pour mieux le garantir ». Prise de responsabilité de l'État et des autres acteurs pour relever ensemble ces défis d'intérêt national : « les sociétés qui connaissent les performances les plus élevées sont celles qui ont su nouer des compromis durables ».

 
Cet accord permet de mieux protéger les salariés contre le chômage en anticipant les mutations économiques et en forgeant de nouveaux droits. La prévention des licenciements économiques et le maintien dans l'emploi dans les périodes de ralentissement d'activité des entreprises seront renforcés par le recours encadré à l'activité partielle.

La précarité au travail sera réduite grâce à la surtaxation des contrats courts, l'encouragement aux CDI au profit d'exonérations de cotisations pour les employeurs, et la lutte contre le temps partiel subi. Les jalons d'une sécurité sociale professionnelle seront posés à travers la création d'un compte personnel à la formation et d'un conseil en évolution professionnelle. La couverture chômage sera renforcée et la complémentaire santé généralisée. Les salariés seront davantage associés aux décisions sur la stratégie de l'entreprise et leurs représentants siégeront dans les conseils d'administration des grandes entreprises avec pouvoirs d'administrateurs et une négociation tri-annuelle sur les plans de formation se déroulera.

Cet accord consolide la mobilisation générale pour l'emploi voulue par le chef de l'Etat et le Gouvernement. La stratégie anti-chômage, à l'heure où celui-ci frappe des millions de ménages dans notre pays, se trouve complétée et consolidée. Au soutien à la croissance au c?ur du pacte européen obtenu par la France, à l'action en faveur de l'investissement qui fonde la politique de compétitivité et la Banque publique d'investissement pour que les entreprises embauchent et innovent, à la politique active de l'emploi que concrétisent les emplois d'avenir, les contrats de génération et les moyens renforcés du Pôle emploi, s'ajoute l'indispensable levier de la sécurisation des parcours professionnels. Protéger les salariés dans la crise, c'est un impératif et une force pour les entreprises.

Enfin, cet accord est un acte de confiance dans la démocratie. La démocratie sociale bien sûr, qui avait besoin d'être encouragée après un quinquennat de stigmatisation des corps intermédiaires. La démocratie politique aussi, car les avancées obtenues traduisent des engagements forts de François Hollande auprès les Français : « je lutterai contre la précarité » (n°24), « je mettrai en place, en concertation avec les partenaires sociaux, la sécurisation des parcours professionnels » (n°35), « je permettrai la présence des représentants des salariés dans les conseils d'administration des grandes entreprise » (n°55).

Pour les salariés et l'emploi, le Parti socialiste souhaite la traduction de l'accord dans la loi, dans son esprit et dans son texte. Il tiendra toute sa place aux côtés du Gouvernement et des partenaires sociaux dans la bataille pour l'emploi, au service des salariés et de la reconquête productive du pays. Il sera force de propositions, notamment dans les trois chantiers qui ont été engagés il y a une semaine par notre Bureau national : la démocratie dans l'entreprise, la progression professionnelle tout au long de la vie, les conditions et la santé au travail. Il travaillera également à enrichir le texte de nouvelles dispositions sur les reprises de sites viables menacés de fermeture.

Communiqué du BN le 15 janvier 2013

 

Arnaud #MONTEBOURG et Fleur #PELLERIN donnent le coup d'envoi des Assises de l'entrepreneuriat

Paris, le 14 janvier 2013

Arnaud MONTEBOURG, ministre du Redressement productif et Fleur PELLERIN, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Innovation et de l’Economie numérique ont ouvert ce jour, en présence de Pierre MOSCOVICI, ministre de l’Economie et des Finances, Sylvia PINEL, ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme, Jérôme CAHUZAC, ministre délégué chargé du Budget, et Benoit HAMON, ministre délégué chargé de l’Economie sociale et solidaire, les Assises de l'entrepreneuriat, dont l'organisation était prévue par le Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi.

Autour des 18 ministères engagés dans la démarche à la demande du Premier ministre, Fleur PELLERIN a présidé la première séance du comité de pilotage des Assises à laquelle ont assisté les organisations syndicales et patronales, des réseaux d'appui à la création d'entreprises et les 12 entrepreneurs choisis pour piloter les groupes de travail des Assises.

Dès demain, neuf groupes de travail thématiques seront installés et exploreront les principales dimensions de l'entrepreneuriat autour d'une série de problématiques majeures : Comment mieux diffuser l'esprit d'entreprendre auprès des jeunes et mobiliser tous les talents pour la création d'entreprise ? Comment imaginer un cadre fiscal durable pour l'entrepreneur et faire émerger de nouvelles sources de financement ? Quelles voies explorer pour stimuler tous les formes d'innovation dans l'entreprise et offrir à l'entrepreneur un accompagnement davantage personnalisé ? Comment réussir, enfin, la projection anticipée des PME à l'international et promouvoir l'entrepreneuriat « responsable » tout en dessinant les contours de l'entreprise de demain ? Fleur PELLERIN a proposé, à cette occasion, aux entrepreneurs de sceller un véritable pacte de confiance autour de deux objectifs clés : faire de la France un pays plus accueillant pour les entrepreneurs et réconcilier l'impératif de croissance et de compétitivité avec la dimension sociale et humaine de l'entreprise.

Le Gouvernement attend une grande mobilisation pour ces Assises auxquelles prendront part près de 250 personnes dans les groupes de travail, à la tête desquels on note la présence de plusieurs personnalités du monde économique et social telles que Mme Nicole NOTAT, présidente de Vigeo, M. Franck PROVOST, président de Provalliance ou encore M. Christian NIBOUREL, président d'Accenture France. Chacun, entrepreneur, organisation professionnelle ou simplement citoyen, pourra s'exprimer et faire part de ses suggestions puisqu'un site internet (www.assises-entrepreneuriat.gouv.fr) sera mis à disposition tout au long du processus et permettra aux internautes qui le souhaitent de déposer une contribution écrite sur un ou plusieurs thèmes de travail entre le 15 janvier et le 15 février prochain. Les Assises de l'entrepreneuriat seront clôturées courant avril 2013 par une journée de restitution des travaux à l'issue de laquelle le Gouvernement présentera un programme d'action qui devra permettre de doubler le nombre de créations d'entreprises de croissance en cinq ans.