Archives pour la catégorie En librairie

1699 jours en Sarkozye

Une narration sans concession de la présidence Sarkozy

Boulogne-Billancourt, le 22 février 2012.

Le 6 mai 2007, Nicolas Sarkozy remporte l’élection présidentielle à l’issue d’une campagne électorale magistralement placée sous le signe de la « rupture ». Pourtant, moins de dix-huit mois après la crise des banlieues et du CPE, on se plaisait à penser dans l’opposition d’alors  que c’était une élection « imperdable ».

Le slogan de la campagne électorale était : « La France d’après? ». Les électeurs aurait-ils eu la mémoire courte ? Des promesses hardies, un orateur brillant, une remarquable stratégie  de communication ont permis d’inverser la tendance et de laisser croire que « Tout est possible » ?

Un citoyen, militant de base, ayant activement participé à la campagne de Ségolène Royal, demeure toutefois sceptique sur le réalisme des promesses et les chances de succès du programme vainqueur. Il décide alors d’ouvrir un blog afin de conserver petit à petit la mémoire de cette « rupture » tant annoncée.

Du 7 mai 2007 au 31 décembre 2011, 1699 jours se sont écoulés. Du Fouquet’s à Gandrange en passant par St-Jean de Latran, l’EPAD, les affaires politico-financières et les multiples atermoiements d’un gouvernement tentant d’imposer la fameuse « rupture »,  1699 jours en Sarkozye (Chroniques de la rupture) retrace ces presque 5 années de sarkozysme, semaine après semaine, mois après mois, sous forme d’articles très courts écrits à chaud et publiés au fil de l’eau sur le blog de l’auteur.

 « J’ai voulu bien modestement contribuer à ce que, le jour venu, la mémoire collective ne soit pas une fois encore balayée par de nouveaux discours et d’improbables promesses, mais je dois avouer en toute humilité que je n’en attendais pas tant ….» admet l’auteur, qui ne revendique pas l’objectivité.

1699 jours en Sarkozye est disponible sur le site d’édition à la demande www.lulu.com (192 pages, – 12 €) à l’adresse suivante : 

http://www.lulu.com/shop/vincent-guibert/1699-jours-en-sarkozye/paperback/product-20059967.html

 

Pour une révolution fiscale

Un impôt sur le revenu pour le XXIe siècle

par Camille Landais & Thomas Piketty & Emmanuel Saez

La fiscalité française est asphyxiée par sa complexité, son manque de transparence et l’accumulation de privilèges pour une minorité de contribuables ultra-riches. Mais on en reste trop souvent, en la matière, à des énoncés aussi vagues que stériles. Ce livre innove en proposant une critique d’ensemble du système fiscal français. Il est accompagné d’un site Internet permettant à chacun d’évaluer les propositions des auteurs et de concevoir une réforme alternative : www.revolution-fiscale.fr.


Cet ouvrage démontre scientifiquement, pour la première fois, le caractère régressif de l’impôt dans notre pays (ce qui signifie que, tous prélèvements confondus, les taux d’imposition sont plus élevés pour les ménages les plus modestes et s’abaissent pour les plus riches). Pour cette raison, il fera date. Mais cette analyse au scalpel ne se contente pas de mettre au jour l’injustice du système. Elle plaide pour une révolution fiscale, chiffrée et opérationnelle, fondée sur trois principes : équité, progressivité réelle, démocratie. Ce livre contribue de manière décisive à l’édification d’une nouvelle critique sociale et se pose au centre du débat politique pour les années à venir.

En librairie le 27 janvier 2011.

Camille Landais, Thomas Piketty, Emmanuel Saez, Pour une révolution fiscale. Un impôt sur le revenu pour le XXIe siècle, La République des idées / Seuil, Paris, 01/2011, ISBN 978.2.02.103941.2, 11,50 ?

Des Idées et des rèves

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Presque quinze années à lutter contre un système politique pris dans les cendres d'un bonapartisme exténué ; quinze années à tenter de transformer un système économique destructeur du travail des hommes, devant lequel tant se sont prosternés. Quinze ans dans une vie militante, c'est peu, mais dans une vie normale, c'est beaucoup. Les joies ont été rares et les victoires minces. Les lieux dans notre pays pour échanger des idées et partager quelques rêves n'existent pas assez, mais l'action politique, l'action de décider en commun, a été inventée pour cela. Elle est faite pour transformer le monde, surtout lorsqu'il est, comme aujourd'hui, difficilement respirable.

 

Ce livre conjugue les idées pour lesquelles je me suis engagé, les expériences concrètes, vivantes et actuelles du terrain, les témoignages humains de quelques échecs ou réussites, ainsi que la vision nouvelle des problèmes contemporains que je voudrais porter. Il propose un chemin différent pour la construction de notre futur pays. Ce ne sont là que des rêves de réformateur passionné, modestement assortis de moyens politiques pour les concrétiser. Des rêves éveillés, en quelque sorte.

 

Il présente 100 propositions inspirées par le désir d'innover et d'anticiper dans des domaines trop souvent inexplorés : étendre un nouveau modèle de capitalisme coopératif, mettre la finance au service du bien commun, assurer la mutation écologique de nos modes de vie, organiser le renouveau productif de la France, atténuer les conséquences de la dette, favoriser la démondialisation des économies, réorienter l'Union européenne, lutter contre la ségrégation territoriale, reconnaître et promouvoir la diversité, organiser une politique d'immigration juste et profitable pour tous, établir la VIe République.

 

Arnaud Montebourg

Ce n’est rien…

… qu’un président qui nous fait perdre du temps

livre_cenestreien.jpgEt si Nicolas Sarkozy n'était qu'un Jacques Chirac en sueur ? À mi-mandat, on cherche encore la grande réforme. Au-delà d'une parole effrénée empreinte de volontarisme, on cherche encore la fameuse rupture, la modernité promise, la gouvernance modeste et transparente annoncée.

 

Que sont devenus les marqueurs idéologiques du sarkozysme, le « travailler plus pour gagner plus » (impraticable), « la discrimination positive » (abandonnée), la « laïcité positive » (oubliée), la « réforme de la françafrique » (même pas essayée) ?

La plupart des réformes sont embourbées dans l'inévitable embouteillage législatif. Pour aboutir finalement à des mesures le plus souvent vidées de leur substance.

 

Le contraste entre une parole politique forte et des résultats squelettiques risque de porter un coup sévère à la crédibilité du discours politique.

 

En fait de « retour du politique » revendiqué, nous avons un Président qui consomme comme aucun autre les études d'opinions qu'il commande à grands frais par le biais de ces nouveaux Mazarin que sont les sondeurs et les publicitaires de son entourage. La concentration des pouvoirs à l'Élysée, le manque de déontologie du pouvoir dans les nominations et quelques discours provocateurs, pourtant souvent non suivis d'effet, ont permis aux antisarkozystes pavloviens d'hurler à la menace contre la République ! Alain Badiou peut se demander « de quoi Sarkozy est-il le nom », ses outrances antisarkozystes apposent en réalité le sceau de la réforme à ce qui ne sont finalement que de pâles copies des promesses de révolution du candidat Sarkozy.

 

Sarkozy n'est ni le nom de la peste, ni celui de la barbarie? seulement celui de Nicolas. Il ne représente pas un danger pour la République, comme tant de commentateurs ou d'opposants aimeraient le croire, pour la simple et bonne raison que Nicolas Sarkozy n'est qu'un Président banalement de droite, un libéral pas convaincu, un pragmatique opportuniste dont le ton péremptoire n'a d'égal que sa capacité au revirement.
Nicolas Sarkozy n'est donc que le dernier Président du xxe siècle.
Une perte de temps pour la modernisation si nécessaire à la vie politique française.

 

par Thomas Legrand, journaliste politique, éditorialiste à France Inter

L’état pyromane

livre_etatpyromane.jpgDébat sur l’identité française, fermeture de la jungle de Calais, bouclier fiscal, réforme de l’Université, juge d’instruction… la présidence de Nicolas Sarkozy et son activisme ont suscité de nombreuses controverses et des débats trop vite écartés à cause du rythme des réformes.

 

L’association TerraNova a choisi de revenir en profondeur sur les principales orientations qui vont façonner la France de demain. Économistes, sociologues ou membres de l’administration, les spécialistes sollicités décryptent les politiques à l’?uvre. Véritable grille de lecture du sarkozysme, cet ouvrage engagé s’oppose et propose.

 

De nouveaux chapitres sont publiés régulièrement sur le site

www.tnova.fr


 


Le grand trucage

Un collectif de statisticiens dénonce les manipulations du gouvernement

 

Une dizaine de têtes chercheuses regroupées derrière le pseudonyme de Lorraine Data publient un brûlot sur la manipulation des statistiques par le gouvernement.

 

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  • Où l’on cache le grand flop du « travailler plus pour gagner plus »

  • Où l’on escamote des chômeurs en les transférant dans une nouvelle catégorie

  • Où l’on invente une pauvreté « à la française » qui ne peut que diminuer

  • Où l’on confond l’activité des gendarmes et celle des voleurs

 

article complet sur www.lexpansion.com

Hold-uPS, arnaques et trahisons

Présentation de l’éditeur

Moins d’un an après la lutte fratricide du congrès de Reims, le parti socialiste poursuit sa descente aux enfers. Débâcle aux européennes, direction contestée et  » bunkerisée  » et déjà, en coulisse, les couteaux qui s’aiguisent en vue de la prochaine élection présidentielle. Dans Hold-uPS, arnaques et trahisons, Antonin André et Karim Rissouli ne taisent rien des petits secrets et gros mensonges des dirigeants socialistes. Pourquoi la rivalité entre Martine Aubry et Ségolène Royal est-elle condamnée à durer ? Comment le clan Strauss-Kahn a-t-il géré l’  » affaire DSK  » et préservé les chances de son champion pour 2012 ? Pourquoi Julien Dray, dans le collimateur de la justice, a-t-il été lâché par ses camarades? Où s’arrête l’ambition des quadras du PS, Vincent Peillon, Manuel Valls et Benoît Hamon ? S’appuyant sur une enquête très fouillée, les auteurs racontent la tragédie socialiste de l’intérieur. Ils révèlent surtout la faute originelle, le complot qui a porté Martine Aubry à la tête du PS et qui n’aurait jamais dû sortir des tiroirs de la rue de Solférino.

Biographie de l’auteur
Antonin André, 35 ans, a commencé sa carrière à LCI au sein des services de politique étrangère puis de politique intérieure. Il a ensuite suivi la campagne de l’élection présidentielle de 2007 pour M6 avant de rejoindre Europe 1 en tant que journaliste politique chargé de couvrir l’actualité du PS. Karim Rissouli, 28 ans, est grand reporter à la rédaction de l’émission Dimanche + sur Canal +. Il a commencé sa carrière à Europe 1 puis intégré le service politique en 2006. Il suit l’actualité du PS depuis la campagne pour l’élection présidentielle de 2007.

Primaire : comment sauver la gauche ?

Primaire : Comment sauver la gauche, est un livre à vocation pédagogique co-écrit par Olivier FERRAND, Président de Terra Nova, et Arnaud MONTEBOURG, député de Saône-et-Loire et secrétaire national à la rénovation du Parti Socialiste. Il vise à alimenter le débat actuel sur la primaire en vue de la consultation militante du PS du 1er octobre prochain.

Quatrième de couverture :

« La Gauche sombre chaque jour davantage dans les querelles intestines et les égoïsmes de clocher. Pour surmonter ces divisions, rien ne sert de condamner les ambitions personnelles ou d’appeler à la vertu : la compétition pour le pouvoir n’est pas une anomalie de la vie politique, mais son moteur ordinaire. Le tout est de l’organiser démocratiquement pour qu’elle ne tourne pas à la guerre permanente de tous contre tous.
Une procédure simple et ouverte s’impose aujourd’hui pour sortir de cette impasse : la primaire. Elle permettra aux hommes et femmes de gauche de désigner directement leur candidat à la prochaine élection présidentielle, sur la base du projet politique qu’il défend. Elle portera avec elle un profond renouveau démocratique. »

Les réformes ratées du Président Sarkozy

Présentation de l’éditeur
Le 6 mai 2007, Nicolas Sarkozy était élu président de la République. Son programme promettait le changement à une France réputée irréformable. Deux ans plus tard, des domaines aussi sensibles que les retraites, le contrat de travail, la représentativité syndicale ont fait l’objet de lois, ou de protocoles d’accord, sans anicroche notable. Nicolas Sarkozy serait-il en train de réussir là où ses prédécesseurs ont échoué? Un examen minutieux des réformes entreprises prouve que la réalité est tout autre. Tout commence en octobre 2007 avec la réforme des régimes spéciaux de retraite de la SNCF, d’EDF et de la RATP. Le gouvernement négocie sous le manteau, octroyant de substantiels avantages contre un allongement de la durée de cotisation, sans publier un seul document permettant d’évaluer les économies réalisées. Peu importe, le « succès » a pu être affiché ! Une mécanique infernale s’enclenche alors, tant il est clair que le nouveau Président est prêt à concéder beaucoup pour que ses réformes se « réalisent ». En janvier 2008, les partenaires sociaux « modernisent » le marché du travail, mais permettent en réalité le départ en préretraite à 57 ans. En mai 2008, le gouvernement accroît les avantages des taxis aux dépens des usagers. En août 2008, ce sont les principales enseignes de la grande distribution qui se frottent les mains, constatant que leur monopole s’est encore affirmé au détriment des consommateurs. Quant à la défiscalisation des heures supplémentaires, dont le dispositif rappelle par son absurdité celui de l’impôt sur les portes et fenêtres institué par le Directoire, elle prive l’Etat de plusieurs milliards d’euros de rentrées fiscales sans qu’aucun effet sur l’activité ne soit avéré. En retraçant le cheminement tortueux qui mène des intentions aux résultats, cet ouvrage effectue une plongée salutaire dans les failles de notre système politique et permet de comprendre pourquoi la méthode choisie par Nicolas Sarkozy, mêlant conciliation et volonté d’étouffement, a échoué.

Biographie de l’auteur

Pierre Cahuc est professeur à l’Ecole Polytechnique, chercheur au CREST et membre du Conseil d’analyse économique. André Zylberberg est directeur de recherches au CNRS, membre du Centre d’économie de la Sorbonne et de l’Ecole d’économie de Paris. Ensemble, ils ont écrit Le Chômage, fatalité ou nécessité? (Champs-Flammarion, 2005) qui a été récompensé par de nombreux prix.