Archives pour la catégorie En librairie

Les chambres du pouvoir

Népotisme : la République des épouses, des cousins et des amis d’amis

Suivant l’exemple de leur Président, qui a casé son fils au Conseil Général des Hauts de Seine, les ministres font travailler leurs proches dans leurs cabinets? C’est ce que racontent Valentine Lopez et Géraldine Woessner dans leur livre « Les Chambres du pouvoir ».

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http://www.marianne2.fr/Nepotisme-la-Republique-des-epouses,-des-cousins-et-des-amis-d-amis_a91317.html

Comment Nicolas Sarkozy écrit l’histoire de France

Dictionnaire ciritique
Sous la direction de Laurence De Cock, Fanny Madeline, Nicolas Offenstadt & Sophie Wahnich

Guy Môquet, Jaurès, les colonies, et tant d’autres… Nicolas Sarkozy en campagne, puis au début de son mandat, n’a cessé d’utiliser et de brandir des références historiques.

Cet usage immodéré a mobilisé autant de mises en scène grandiloquentes que de discours de filiation destinés à dessiner les contours d’une France mythique du candidat puis du président.

Comment voir clair dans tous ces personnages et événements sans cesse mélangés et associés les uns aux autres en dehors de tout contexte ? Comment comprendre le brouillage de références qui empruntent autant aux grandes figures de la gauche qu’à celles de la droite ? Quels sont les enjeux et les effets politiques de telles constructions ?


Une vingtaine d’historiens ont disséqué les usages que fait de l’histoire Nicolas Sarkozy, pour permettre de saisir les mécaniques à l’oeuvre dans cette vaste entreprise de reconstruction d’un roman national. Sous la forme d’un dictionnaire, un véritable parcours critique dans l’histoire de France revue et corrigée par une droite qui entend refabriquer de l' »identité nationale »…

Editions Passé-Présent
Parution : 18/04/2008
ISBN : 978-2-7489-0093-4
208 pages
12 x 19 cm
15.00 euros – 5% en cliquant ici

La Grande Manipulation

Mais bon sang ! Comment a-t-on pu en arriver là ? Nicolas Sarkozy a bâti toute son ascension, du ministère de l'Intérieur en 2002 jusqu'à l'avènement présidentiel de mai 2007, en jouant avec habileté de l'arme de la manipulation. Multipliant coups médiatiques, écrans de fumée et postures marketing, alternant séduction, débauchage, démagogie, populisme, falsification, hypocrisie et mensonge, jouant l' « opinion » en opposant systématiquement les catégories de populations entre elles : chômeurs contre travailleurs, Français contre étrangers, secteur privé contre fonctionnaires?

Cet ouvrage s'attache à démontrer méthodiquement, avec nombre d'exemples précis, le gouffre entre le discours et les faits, dévoilant ainsi les rouages d'une stratégie de l'imposture permanente. En observateur impitoyable, le journaliste Olivier Bonnet, corrosive Plume de presse de la blogosphère, brosse un tableau sans concession de la « rupture » sarkoziste. « Je ne vous mentirai pas, je ne vous trahirai pas », avait juré le candidat. De l'affaire de son appartement de l'Île de la Jatte à la libération des infirmières bulgares, de la falsification de son bilan à ses rapports avec les grands patrons et les médias, en passant par ses démêlés avec la banlieue, l'escroquerie de ses mesures économiques ou encore le constant détournement du sens des mots, opéré pour rendre plus présentable une politique antisociale décomplexée, La grande manipulation dévoile comment Nicolas Sarkozy a érigé le mensonge en véritable système de gouvernement. Et met en garde le lecteur, au-delà des coups d'esbroufe, de l'agitation permanente et des manifestations de mégalomanie galopante, contre la déconstruction sociale méthodique et généralisée que veut imposer le maître de l'Elysée.

Olivier Bonnet
Les Points sur les i

ISBN : 978-2-915640-66-3
172 Pages ? 148 X 210

17,90 ?  -5% en  cliquant ici

Ca va mal finir

« Depuis que tu es à l’Elysée je suis inquiet. »


Au cours de leur vie politique, Nicolas Sarkozy et François Léotard se sont croisés et appréciés. Mais aujourd’hui l’ancien ministre publie un texte au titre sans équivoque et dresse un réquisitoire impitoyable sur l’action du chef de l’Etat.

Pour la première fois depuis l’élection de Nicolas Sarkozy, une personnalité appartenant à la même famille politique, mais à l’écart de la vie publique depuis quelques années, prend le parti de s’opposer.

 

 

 

 

François Léotard

Grasset

  • Prix public : 10,00 EUR
  • Prix eyrolles.com : 9,50 EUR (62,32 FRF)
  • Réduction : -5% en cliquant ici

Le Roi est nu

Monsieur le président,

Souffrez que je commette une impertinence : celle de définir votre règne. Il ne suffit plus, en effet, de dénoncer votre méthode de gouvernement. C’est devenu un sport national. Non, il faut maintenant en saisir le sens global. Qu’est-ce que le sarkozysme ? Voilà la question que nos concitoyens se posent, avec curiosité à l’origine, avec angoisse aujourd’hui. Source d’amusement dans les premiers mois, vos écarts sont devenus si étranges qu’ils jettent un doute général sur la présidence. Une hypothèse court dans toutes les têtes : le sarkozysme est peut-être un vaste malentendu, une erreur originelle, un couac de distribution.

Le but de ce livre est de démontrer que votre mouvement d’ensemble n’est pas douteux. Vos convictions, maintes fois affirmées dans vos livres et vos innombrables discours, forment un noyau idéologique bien identifié. Fondé sur les valeurs les plus anciennes de la centralisation politique et de la solidarité avec le capital, le sarkozysme est avant tout un autoritarisme droitier inédit en France depuis des lustres. La rupture dont vous vous réclamez, c’est la rupture avec le progressisme relatif qui animait la classe politique depuis la Libération, même au sein du camp conservateur. Quoique né dans le parti du Général, vous en avez oublié les principes pour les troquer contre un néo-conservatisme qui nous renvoie aux double héritage de Louis-Philippe, pour la fascination de la richesse, et des Bonaparte pour la méthode d’exercice du pouvoir. Je crains maintenant que vous vous entêtiez dans cette voie néfaste. Il est donc temps de le dire avec éclat : le roi va régner encore pour quatre ans. Mais le roi est nu.

Laurent Joffrin

Robert Laffont

  • Prix public : 14,00 EUR
  • Prix eyrolles.com : 13,30 EUR (87,24 FRF)
  • Réduction : -5% en cliquant ici

 

Le Liquidateur

Un des principaux dirigeants du Parti socialiste français dénonce la dimension people de la vie politique, la complicité avec l’argent et les lobbies et la personnalisation du pouvoir de la présidence de Nicolas Sarkozy.

« La présidence de Nicolas Sarkozy est déjà un naufrage. Il avait promis une politique de civilisation, c’est à une liquidation qu’on assiste. Le chef de l’État se balade avec sans-gêne et vulgarité dans la République, jusqu’à en saper les fondements, dont il est supposé être le gardien. Pipolisation de la vie politique, complicité avec l’argent et les lobbies, personnalisation du pouvoir à un degré indécent, ces trois piliers du sarkozisme dessinent une démagogie cathodique qui peut être efficace pour conquérir le pouvoir, mais qui s’avère néfaste au traitement de fond des problèmes de la France. Car les résultats ne sont pas là, au contraire : pouvoir d’achat oublié, fonction présidentielle abaissée, valeurs républicaines méprisées, indépendance de la justice piétinée, laïcité attaquée, libertés menacées, image de la France à l’étranger dégradée, relation franco-allemande abîmée. Tout cela relève plus de la fuite en avant bonapartiste que de la rupture salutaire. »

Prix public : 18,00 EUR
Prix eyrolles.com : 17,10 EUR (112,17 FRF)

Réduction : -5% en cliquant ici

Il faut qu’il parte

En France, on accuse les pauvres d’être coupables de leur sort, on considère le travail comme une valeur et la culture comme un bien de consommation. L’auteur pense que le chef de l’Etat incarne le nihilisme d’une hyperclasse sans attaches et sans territoire qui voudrait oublier que l’homme est un animal social et que le lien compte plus que le bien.

« Je n’aime pas les communistes parce qu’ils sont communistes ; je n’aime pas les socialistes parce qu’ils ne sont pas socialistes ; et je n’aime pas les miens parce qu’ils aiment trop l’argent. »
Charles de Gaulle

C’est un nouveau discours de la servitude volontaire. Mais pas un Contre’un comme celui qu’écrivit La Boétie : le tableau d’une époque et un réquisitoire contre une bourgeoisie française aussi bête et borgne qu’en 1830 et en 1851.

Que se passe-t-il dans ce cher et vieux pays pour qu’on accuse les pauvres d’être coupables de leur sort, pour que le travail, ce mal nécessaire, soit tenu pour une valeur, pour que le serpent de Mai 68 se morde la queue et que la culture soit rangée au rayon des biens de consommation ? Un homme à la tête de l’État incarne aujourd’hui le nihilisme d’une hyperclasse sans attaches et sans territoire qui voudrait oublier que l’homme est un animal social et que le lien compte plus que le bien. Il ne sera pas nommé dans cet exercice de style dont la violence vise d’abord les idées : le poisson pourrit toujours par la tête. Il faut qu’il parte ne révélera aucun petit secret caché : il fera entendre le hurlement de bouledogue vivisectionné d’un écrivain non-conformiste.

 

Sébastien Lapaque

Stock

  • Prix public : 12,00 EUR
  • Prix eyrolles.com : 11,40 EUR (74,78 FRF)
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