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Une réponse à l’appel lancé par les PDG des 98 plus importantes sociétés françaises dans le JDD.

Les PDG des 98 plus grandes entreprises françaises viennent de lancer dans le JDD un appel à François Hollande, le pressant de baisser le coût du travail. Cet appel va bien au delà des cette question de compétitivité, et pose le problème du développement des entreprises à un niveau bien plus élevé et bien plus respectable que celui du débat lancé par les pigeons  – et récupéré par l’UMP – début octobre. On ne peut que s’en réjouir.

Le gouvernement doit y répondre en mode « gagnant-gagnant ». Alors ok, jouons le jeu, chiche !

 

Compétitivité

Baisser le coût du travail et rendre l’État plus économe

1) Avec une dépense publique record de 56% du PIB, nous sommes arrivés au bout de ce qui est supportable. L’État doit réaliser 60 milliards d’euros d’économies (3 points de PIB) au cours des cinq prochaines années. 
2) Pour les entreprises, il faut baisser le coût du travail d’au moins 30 milliards d’euros sur deux ans, en réduisant les cotisations sociales qui pèsent sur les salaires moyens (2 smic et plus). Un transfert financé pour moitié par un relèvement de la TVA de 19,6% à 21% (la moyenne européenne) et l’autre moitié par une baisse des dépenses publiques. 
3) Il faut garantir aux entreprises un environnement fiscal favorable et stable en baissant notamment l’impôt sur les sociétés pour le ramener au niveau de nos voisins européens.

Chiche ! Faisons en sorte qu’en plus de la baisse des cotisations patronales, celles payées par les employés engendre une augmentation des salaires nets compensant voire dépassant une hausse éventuelle de TVA ou de CSG. 

Chiche ! Si l’IS doit baisser ici, alors il doit augmenter ailleurs pour converger vers un taux unique intra-communautaire. Halte aux paradis fiscaux belges ou irlandais. 

Emploi et formation

Intégrer les jeunes et établir un meilleur dialogue social en amont

1) À côté des contrats de génération que nous soutenons, nous voulons promouvoir une « plate-forme pour l’emploi des jeunes ». Elle favorisera les emplois d’insertion, des actions d’embauche inter-entreprises, la mise en réseau de nos centres de formation et le développement de l’apprentissage. 
2) Il est vital d’instaurer un dialogue social ouvert très en amont pour permettre aux entreprises de s’adapter aux aléas de la conjoncture. C’est l’objet de la négociation sur la sécurisation de l’emploi que nous soutenons.

Chiche ! Cessons d’employer des jeunes en tant que stagiaires à 436? par mois bien au-delà de la fin de leurs études, ou de les forcer à s’établir en auto-entrepreneurs pour leur donner du boulot au compte-gouttes. 

Chiche ! Changeons les pratiques responsables de tant de souffrances au travail. Engageons-nous partout pour la mise en place d’un Management Equitable respectueux du bien-être social autant que de la performance économique.

Innovation

Créer un véritable écosystème

1) Pour donner à notre pays toutes ses chances, il faut préserver le crédit d’impôt recherche. 
2) Garantir une offre de capitaux large et dense pour financer les projets à travers des leviers comme la Banque publique d’investissement (BPI), les investisseurs privés et les ressources du fonds d’amorçage du commissariat général à l’investissement. 
3) Continuer à nous rapprocher du monde de la recherche publique dans le cadre des pôles de compétitivité. 
4) Concentrer les moyens sur une quinzaine de secteurs d’avenir comme la santé, les sciences du vivant ou les technologies de l’efficacité énergétique.

Chiche ! Surveillons de très près le Crédit Impôt Recherche de telle sorte que des labos pharmaceutiques ne puissent plus y imputer des évènements de relations publiques par exemple. Et arrêtons de délocaliser les centres de R&D hors de France.

Chiche ! Regroupons les pôles de compétitivité, éparpillés et fractionnés sur tout le territoire.

 

Environnement-Énergie

Lutter contre le changement climatique sans abîmer notre compétitivité

1) Il faut se donner les moyens d’explorer et d’exploiter nos ressources nationales comme les gaz de schiste. 
2) Rester pragmatique dans la mise en ?uvre de la transition énergétique, qu’il s’agisse de réduire nos émissions de CO2 ou notre exposition à la production d’électricité d’origine nucléaire. 
3) Développer des réponses technologiques à tous ces défis où nos entreprises ont acquis un vrai savoir-faire.

Chiche ! Modulons l’Impôt sur les Sociétés en fonction du bilan GES. 

Chiche ! Instaurons la Taxe Carbone aux frontières de l’Union Européenne pour compenser le laxisme environnemental des pays à bas coût. 

Gouvernance et image des entreprises

Renforcer notre code de gouvernance

Notre code de gouvernance Afep-Medef est déjà l’un des plus stricts au monde mais nous sommes prêts à le modifier en : 
 1) soumettant les rémunérations des dirigeants à un vote consultatif des actionnaires lors de l’assemblée générale annuelle ; 
 2) créant un haut comité du gouvernement d’entreprise habilité à intervenir auprès des conseils d’administration ; 
 3) limitant à deux le nombre de mandats d’administrateurs pour les dirigeants mandataires sociaux. 

Chiche ! Respectons les sous-traitants, en réduisant la pression sur les prix et en tenant les délais de paiement.

Chiche ! Relions les rémunérations aux performances économiques, financières, environnementales et sociales réelles de l’entreprise et mettons fin aux retraites chapeaux 

 

Les conditions du succès sont simples : agir sur tous les fronts, s’inscrire dans le cadre de l’Europe et organiser les conditions d’un dialogue entre toutes parties prenantes, pouvoirs publics, partenaires sociaux et entreprises. Nous avons besoin de tous les entrepreneurs, créateurs, managers et investisseurs. Cessons d’opposer PME et grandes entreprises. Nous, dirigeants des plus grandes entreprises françaises, nous nous sentons profondément attachés à notre pays. »

Chiche ! Pouvons que la gauche et le patronat peuvent se parler et s’écouter, oeuvrer ensemble pour le bien commun, sans se taxer réciproquement d’ « abrutis » ou de « cupides ». 

 Chiche ! Discutons, remettons tout à plat, soyons prêts à des efforts, à des concessions, voire à des remises en cause idélogiques ou financières. 

 

Les pigeons ont crotté partout

En faisant passer les créateurs d'entreprises pour des individus cupides, essentiellement préoccupés par la taxation d'une hypothétique plus-value de cession, les animateurs du mouvement des pigeons ont considérablement et durablement terni l'image des entrepreneurs.

L'entreprenariat, c'est la liberté, l'autonomie, la créativité. C'est la possibilité d'innover, de proposer, de tester sans être freiné ou alourdi par des procédures internes et des besogneuses justifications économiques comme on en rencontre dans les grands groupes. C'est le droit à essayer, à se tromper, à recommencer, à persévérer. C'est filtrer le bruit de fond de celles et ceux qui du haut de leurs certitudes, pensent que ça a déjà été fait ailleurs ou que ça ne marchera jamais. C'est la crainte de devoir renoncer, c'est le risque de s'épuiser voire de perdre tout ou partie de sa mise. C'est le bonheur de créer des emplois, c'est la satisfaction de gagner des clients, c'est enfin l'espoir à terme de revenus substantiels voire d'un jackpot.

Tout cela, les pigeons en ont si peu parlé. Ou plus exactement si, les 3 ou 4 « pigeons originels » qui au détour d'un café ce 28 septembre dernier, étaient sans doute sincères et ont eu le sentiment, sans trop vérifier ce qu'il en était, que le projet de loi de finance allait les déposséder de leur bien. Ils ont réagi d'instinct, on ne saurait les en blâmer, à ce qui n'était qu'un projet, certes inachevé et ambigu sur certains points sensibles. Mais les communicants de l'UMP et du MEDEF se sont ensuite rapidement emparé du phénomène et ont littéralement « pigeonné » les 64 000 suivants, qui se sont engouffrés dans cette vague protestataires aux relents poujadistes.

Les pigeons ont crotté partout, il va nous falloir du temps pour tout nettoyer.

Pour preuve :

En cette fin d'après-midi du 9 octobre se tenait la conférence inaugurale du salon des microentreprises. A la tribune se trouvait une brochette d'entrepreneurs, tous ayant de belles réussites à leur actif, venus pour témoigner  sur leur parcours et  leur vécu des réseaux d'affaires. Et bien sûr, certains n'ont pu s'empêcher de roucouler d'autosatisfaction à l'évocation des pigeons.

Parmi eux, Sandra Legrand (Fondatrice de CanalCE) et surtout Charles Beigbeder (Président de la commission entreprenariat du Medef, secrétaire national UMP), qui  a gratifié l'auditoire d'une « palpitante »  narration heure par heure de la chronologie des pigeons. «  À 13h38 le premier jour ils étaient 3 puis tel jour telle heure, 300 puis  3 000 puis etc?  et ce matin on en dénombrait 64 000». Jusqu'à  cette conclusion stupéfiante : « Mais la mobilisation ne va pas s'arrêter là, et il faut continuer à mettre la pression sur le gouvernement pour qu'il retire ce texte débile ». Puis il s'arrête en plein vol, sûr de son effet. Les maigres applaudissements des 2 à 300 personnes présentes dans la salle lui ont rappelé un peu durement qu'il était à un salon professionnel et non à une tribune de l'UMP?

Alain-Dominique Perrin, ex PDG de Cartier, conclura quelques instants plus tard de ces mots : « Il faudra rappeler à François Hollande de ne pas avoir honte du mot ?réussite' ». ?illades et sourires de connivence à la tribune.  

A l'élégance des propos, les deux ajouteront quelques minutes plus tard une pointe de respect et de galanterie, en quittant discrètement la salle dès le début du discours de la ministre Fleur Pellerin.  

 

Conférence : LE PROTECTIONNISME : UNE ALTERNATIVE POLITIQUE ET ECONOMIQUE A LA GLOBALISATION

Le Mouvement Rose Réséda & Arnaud Montebourg sont heureux de vous inviter à l’Université Populaire Itinérante

 

LE PROTECTIONNISME :

UNE ALTERNATIVE POLITIQUE ET ECONOMIQUE

A LA GLOBALISATION

 

 Jeudi 29 mars 2012, à 19 heures

Théâtre de l'Ecole Normale Supérieure

45, rue d'Ulm 75005 Paris

 

 

– Franck DEDIEU, Benjamin MASSE-STAMBERGER, Adrien de TRICORNOT, journalistes, auteurs de « Inévitable protectionnisme », 2012, Gallimard

– Emmanuel TODD, anthropologue, historien, auteur notamment de « Après l'Empire », 2002 et « Après la démocratie », 2008, Gallimard.

 

« Aucune logique économique ne peut s'opposer à la mondialisation, ni lui servir d'alternative. Il n'existe plus d'autres modes de développement : tous ont été engloutis part leurs impasses et leurs propres erreurs. » Alain Minc 1998.

A la veille de la crise des subprimes de 2008, les « chiens de garde » du libre-échange vantaient encore les mérites d'une globalisation irréversible.Cette idéologie a tourné court en 2008. Les conséquences désastreuses d'une mise en compétition des mains d'oeuvre, assurant des taux de profit inégalés, sont devenues évidentes. Les plans de relance adoptés à la hâte, s'ils ont réussi à rétablir les profits des banques et des multinationales, ont échoué à faire baisser le taux de chômage et empêcher l'accentuation des délocalisations.

Une autre voie est possible : celle du protectionnisme européen.

Franck Dedieu, Benjamin Masse-Stamberger et Adrien de Ticornot décriront, chiffres à l'appui, les ravages économiques de la globalisation. Ils poseront les bases d'un protectionnisme européen social, environnemental et fiscal. 

Emmanuel Todd livrera ses analyses sur les conditions d'un renversement des rapports de force en Europe.

 

Evénement Facebook https://www.facebook.com/events/389691604377116/

 

Mouvement Rose Réséda, délégation de Paris – #RoseReseda75

http://rosereseda75.tumblr.com

http://www.facebook.com/RoseReseda75

http://www.twitter.com/RoseReseda75

rosereseda75@gmail.com

 

Anticor : Nous avons besoin de votre soutien !


La fin de l'année approche, nous tenons d'ores et déjà à remercier tous ceux qui, de plus en plus nombreux, nous incitent à persévérer dans nos combats citoyens. Depuis quelques mois, ils nous ont aidés à connaître un développement comme nous n'en avions jamais connu auparavant.

Nos adhérents sur tout le territoire, mutualisant leur vigilance citoyenne, se regroupent pour créer de nouveaux groupes locaux d'Anticor (Loire-Atlantique, Moselle, Rhône, Aube, Lot-et-Garonne, Nord, Puy-de-Dôme, Gironde, Haute-Saône, Alsace, plusieurs départements des régions PACA et Ile-de-France, etc?). A l'international, nous sommes membres de la plateforme « Paradis fiscaux et Judiciaires » et de « Finance Watch », vigie citoyenne du secteur bancaire européen. Nous sommes maintenant auditionnés ou consultés régulièrement : au Parlement, au Conseil d'Etat ou par les Commissions travaillant sur des projets cherchant à promouvoir l'éthique dans l'action des élus. Nos réunions, interventions publiques ou dans les médias se multiplient. Les lecteurs de nos tribunes, articles et outils citoyens augmentent de mois en mois sur nos différents réseaux de communication.

Dans les affaires judiciaires emblématiques, qui sont en contradiction avec la défense des valeurs d'une démocratie telle que nous la concevons, nous sommes présents lorsqu'il n'y a pas de voix au nom des citoyens ? donc pas d'équilibre ? ou lorsqu'aucune enquête ne se déclenche, malgré d'évidents soupçons d'irrégularités. En tant que partie civile lors du procès Chirac, nous avons justement, en votre nom, porté la contradiction que l'on cherchait à étouffer.

Un tel développement nous amène à faire face à des frais que nous ne rencontrions pas auparavant. Malgré les bonnes volontés qui se manifestent et l'enthousiasme qui nous anime, afin de pouvoir poursuivre nos actions, nous avons besoin de tous, et que nos sympathisants franchissent le pas et nous soutiennent plus concrètement, en adhérant dès maintenant à Anticor ! A l'heure actuelle, les cotisations et les dons sont nos seules ressources.

Plus que jamais Anticor a besoin de votre soutien pour continuer à mener les combats essentiels qui sont les siens.

Vous pouvez nous aider en adhérant ou en faisant un don.

Merci !

Dès maintenant adhérez ou renouvelez votre adhésion pour 2012, ou faites un don, en cliquant sur ce lien

Journée internationale de lutte contre la corruption

?9 décembre : Journée internationale de lutte contre la corruption

 

La Convention contre la corruption, adoptée par l'assemblée générale de l'ONU, a établi de nouvelles normes et constitue une avancée considérable en matière de recouvrement des avoirs illicites envoyés à l'étranger. Elle est le résultat de 3 ans d'efforts de 129 pays pour agir contre la corruption au niveau mondial. Mais son succès exige une volonté politique et un engagement à faire le suivi de sa mise en ?uvre.

La date du 9 décembre a été récemment adoptée comme journée internationale anti-corruption par l'ONU. Nous nous réjouissons de l'instauration de cette journée mondiale permettant de mettre en avant la lutte contre la corruption, poison de la démocratie, et de valoriser les moyens et remèdes possibles pour la contrer. 

Cependant, la lutte anticorruption a besoin d'engagements concrets, pas uniquement de belles déclarations d'intention. N'est-il pas paradoxal que la France ait ratifié le projet de convention anticorruption de l'ONU dès 2000, qu'elle se trouve toujours en 2011 au peu enviable 25ème rang de l'indice de perception de la corruption de Transparency International, et que 72 % des français considèrent leurs politiciens corrompus ?

Ban Ki-moon, le Secrétaire général de l'ONU, a déclaré : « En cette Journée internationale de la lutte contre la corruption, engageons-nous à assumer notre responsabilité en prenant des mesures énergiques contre la corruption, en jetant l'opprobre sur ceux qui s'y livrent et en mettant en place une culture qui attache de la valeur aux comportements éthiques.»

Or qu'avons-nous vu dans notre pays, il y a 2 jours ? Par 197 voix contre 127, l'Assemblée nationale vient de rejeter la proposition de loi sur la transparence de la vie publique et la prévention des conflits d'intérêts. Discutée le jeudi 1er décembre dernier devant un hémicycle déserté par les députés de la majorité, le texte était présenté par le député EELV François de Rugy qui avait auditionné Anticor et nous avions présenté nos propositions. ? Que des élus puissent à ce point ignorer l'exigence de transparence et d'exemplarité qui s'exprime dans la population est proprement ahurissant. Oser nous objecter le ?respect de la vie privée des élus? lorsqu'il ne s'agit que de rendre compte de l'utilisation de fonds publics qui nous sont confiés pour exercer un mandat, voilà qui en dit long sur le mélange des genres auxquels certains se résignent ? a ensuite déclaré ce dernier. Il est vrai que l'on a même entendu un député du Val d'Oise, Claude Bodin, s'opposer au vote de cette loi en déclarant : « Adopter ces textes, c'est présumer coupables les élus ». Pourtant quand ce député vote des lois prévoyant des sanctions pour tous les citoyens qui ne les respecteraient pas, est-ce qu'il présume coupables tous les français ??

Bien que rejeté à l'Assemblée, le texte ? pour lequel se sont prononcés les députés de gauche (certains députés centristes ne prenant pas part au vote) ? sera prochainement déposé, dans les mêmes termes, par la sénatrice écologiste Corinne Bouchoux au Sénat.

Dans un pays officiellement engagé avec l'ONU dans la lutte anticorruption au niveau mondial, la majorité des députés n'a donc pas encore compris qu'il est de leur propre intérêt, en France, d'être en adéquation avec les attentes de transparence et de probité tant attendues par les français.

http://www.un.org/fr/events/anticorruptionday/index.shtml


Prochaine enquête parlementaire au Sénat sur les dépenses de communication de l'Élysée et de Matignon ?

A la suite de la plainte d'Anticor dans l'affaire des sondages de l'Elysée et du refus du 7 novembre dernier de la Cour d'Appel de Paris d'en autoriser l'instruction, le groupe socialiste du Sénat vient de décider de demander la constitution d'une commission d'enquête sur les sondages de Matignon et de l'Élysée. Cette commission pourrait voir le jour avant la fin de l'année, après le vote d'une proposition de résolution en ce sens.

En effet, s'ajoutant à l'affaire des sondages de l'Elysée pour laquelle Anticor a été seul à se porter partie civile,  la Cour des Comptes a récemment dénoncé dans un rapport les dépenses de communication du gouvernement pour les sondages ou du coaching. Ces dépenses ont été engagées dans des conditions contestables indique la Cour des Comptes, sur des sujets parfois éloignés de l'action publique. L'Assemblée Nationale avait refusé une telle commission d'enquête, invoquant le principe de séparation des pouvoirs.

Ce rapport met également en cause les conditions de passation de marchés sans appels d'offres et vise notamment un bénéficiaire, la société Giacometti-Péron, dont l'un des dirigeants, Pierre Giacometti, est aussi conseiller du président de la République (comme ce fut le cas de Patrick Buisson pour les sondages de l'Elysée).

De 2006 à 2010, les dépenses en communication du gouvernement sont passées de près 95 millions d'euros par an à 133 millions d'euros, soit une hausse de 41%, d'après les données de la Cour des comptes.

Nous nous félicitons de cette initiative du Sénat et nous suivrons très attentivement les travaux et les conclusions de cette commission d'enquête que nous souhaitons efficace, parallèlement au dépôt de la plainte qu'Anticor a déjà annoncée pour ce nouveau dossier et qui sera déposée en temps utile.

Pétition "Appel de Thorens-Glières"

Le 14 mai 2011, à l’initiative de l’association Citoyens Résistants d’Hier et d’Aujourd’hui, un appel a été lancé par des grandes figures de la résistance, suivies par des « résistants d’aujourd’hui », en vue des élections présidentielles et législatives de 2012.

 

Cet Appel de Thorens-Glières vise à remettre dans le débat politique les principes toujours actuels du Conseil National de la Résistance qui permettraient de mettre réellement en application la devise républicaine :

« LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ »

 

Rejoignez les premiers signataires de l’Appel de Thorens-Glières en cliquant ici 

 

Aéroport de Nantes : l’union de la gauche se construit … sans le PS

La construction du nouvel aéroport de Notre Dame des Landes a toujours été décriée par les Décroissants et la Confédération Paysanne. Mais aujourd’hui, ses plus fidèles opposants sont les partis politiques, des Verts au Modem, en passant par le Parti de Gauche.

 

Réunis à Paris ce mercredi, les opposants à la construction d'un nouvel aéroport dans la région nantaise, ont annoncé la tenue d'un rassemblement « festif et militant » les 8, 9 et 10 juillet sur le site de Notre Dame des Landes. Les arguments n'ont pas changé depuis la création, en 1970, de l'Association de Défense des Exploitants Concernés par l'Aéroport (ADECA) : Nantes dispose déjà d'un aéroport loin d'être saturé ; l'installation d'un nouvel équipement aéroportuaire entrainerait la destruction de plus de 2000 hectares de terres agricoles, la délocalisation de 80 exploitations et la liquidation d'une centaine d'emplois ; le coût s'élève à 551 millions d'euros, dont près de la moitié sera financée par des fonds publics?

 

Ce qui a changé, en revanche, c'est le profil des opposants. Pionniers de la lutte contre l'aéroport de Notre Dames des Landes, les Décroissants et la Confédération Paysanne, ont été rejoints, et davantage par les partis politiques classiques. Les Décroissants n'étaient d’ailleurs même pas présents ce mercredi, sans que l’on comprenne si cette absence provient de leur volonté de rester sur le terrain ou d’un désaccord plus profond avec ce qui pourrait apparaître comme une récupération.

 

Côté gauche non socialiste, on affichait une belle convergence de points de vue. A la tribune, un arc de cercle allant des Verts au Modem, en passant par le Parti de Gauche. Même Patrick Braouzec, député ex-PCF, était de la partie. Son intervention a d'ailleurs révélé les points de fracture entre les différents participants. Alors que les prises de paroles ont toutes tourné autour de l'absurdité écologique de la construction d'un aéroport à l'heure où le pétrole se fait de plus en plus rare, le député de Seine-Saint-Denis a dénoncé un projet décidé par la mairie de Nantes sans aucune concertation avec les habitants. « Il faut demander aux habitants ce qu'ils en pensent et s'ils souhaitent cet aéroport et bien, pourquoi pas ? », a-t-il lancé sous les regards médusés du député écologiste François de Rugy et de la patronne des verts, Cécile Duflot. Les deux écolos ont eu franchement l'air d'avoir avalé de travers et n'ont repris une respiration normale qu'après le départ de l'ancien communiste?qui s'est éclipsé juste après avoir rendu la parole.

 

Le discours du président du Modem, François Bayrou, a lui aussi crée des remous. Fustigeant un projet « soutenu tant par le PS que par l'UMP », il s'est fait reprendre par Cécile Duflot, qui a tenu à préciser que « beaucoup de socialistes ont des doutes ». Ni elle, ni son collègue François de Rugy n'ont, en revanche, pas su dire qui, au PS, a pris officiellement position contre la construction d'un nouvel aéroport à Nantes? Geneviève Lebouteux, conseillère générale écologiste de Loire Atlantique, a rappelé qu'au niveau local, le Parti Socialiste est « verrouillé » par la toute-puissante armée d'amis de Jean-Marc Ayrault.

 

Au niveau national, il ne semble pas non plus facile de s'opposer au chef du groupe à l'Assemblée : si certains cadres du PS ont des doutes, ils ne les émettent qu'à voix basse. Seul Arnaud Montebourg a affirmé qu'il ferait connaître son point de vue?à l'automne. En attendant, l'Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par l'Aéroport (ACIPA) a envoyé des courriers à tous les candidats à la primaire socialiste. Réponse souhaitée avant 2012 : Cécile Duflot a fait savoir que pour les élections législatives, « le pacte de coalition avec les socialistes ne se fera pas sans accord au sujet de l'aéroport ». Voilà donc un sujet longtemps considéré comme « local » qui s'invite sur le débat national?

 

http://www.marianne2.fr/

 

 

CAFE-DEBAT « MIEUX-ETRE AU TRAVAIL »

Les Hauts-de-Seine avec Arnaud Montebourg 

 ?Bâtissons ensemble une Nouvelle France?

Organisent le MERCREDI 6 JUILLET 19h30 à Boulogne-Billancourt

un CAFE-DEBAT «  MIEUX-ETRE AU TRAVAIL »

Bistrot de la Ferme, 170 rue du Vieux Pont de Sèvres, 92100 Boulogne-Billancourt

M° Ligne 9 Billancourt

Mondialisation, financiarisation, décisions politiques ont créé au cours des 30 dernières années un contexte générateur de souffrance au travail et de troubles psycho-sociaux. 

Démondialisation, capitalisme coopératif ? : Comment le politique peut-il agir pour transformer cet environnement socioéconomique, éliminer ces causes d'instabilité externes aux entreprises, tout en renforçant leurs facteurs de compétitivité ?

Avec la présence de :


Claude Réjon,  Consultante en management,  Vice-Présidente de l AFRAME, Association Française du Management Equitable.
www.aframe.fr

Jean-Philippe Denis, Professeur de Management à l’Université Paris Ouest Nanterre la Défense, auteur de « Mémoires de Crise »

Pierre-Eric Sutter, Psychologue du Travail, Fondateur de l’OVAT – Observatoire de la Vie Au Travail
Directeur du cabinet M@RS-Lab; www.mars-lab.com

Contacts Ile de France
Maya Akkari 06 73 21 36 49
Sylvain Mulard 06 75 82 84 37
———————————————————
RÉFÉRENT Hauts-de-Seine
Vincent Guibert 06 60 69 00 13

Lettre ouverte aux rédacteurs (G. Villeneuve)

BJR chers rédacteurs du journal que je lis depuis ma classe de première B 1975….

Vos éditoriaux et articles successifs sur les finances publiques grecques sont rédigés sur un fond optimiste qui résonne bon sur la musique d’un film célébre des années disparues.

Zorba le grec est un homme fort qui doit accepter la rigueur financière propre à sauver les banques européennes qui ont surendetté son Etat, avec l’aide de spécialistes en « subprimes » et pyramides de dettes (Goldman Sachs). Comme dans le Marchand de Venise, les Shylock prédateurs exigent le prix du sang grec plutot que d’allonger la maturité de la dette.

OR, son allongement de sept ans, selon l’heureuse proposition du ministre européen W. Schauble, ne ferait que diminuer que la valeur actuarielle, pur calcul et construction intellectuelle, par la livraison d’ obligations échangeables, sans donner lieu à des barricades, ni blessés, ni disette chez La République de Platon.

CAR, Hélas ! Ces économies budgétaires publiques ne renforceront pas la production grecque des valeurs ajoutées par les entreprises commerciales grecques faute de produits innnovants ou de technologies marketables à vendre ! Donc le PIB national ne progressera plus et la dette publique du pays grimpera davantage en déclenchant de nouvelles coupes. Ceci est entièrement valable pour la République Française qui sera appellée à la rigueur après mai 2012.

ENFIN, vos articles ne font que rarement la relation avec la situation de l’Etat français, qui est lui aussi en manque de recettes fiscales après moult baisses d’impots sur le revenu depuis 1995 , toutes financées par des dettes nouvelles, comme par exemple celles du gouvernement Juppé sur 1996/2001. Récemment la droite a proposé une hausse de la T.V.A dite sociale puis de la Taxe carbone, ensuite la diminution relative des pensions , sans grands succès. Le parti de Michel Sapin propose avec la retenue de l’impôt à la source sur les salaires, simple confusion IR/CSG, une vraie réduction des salaires réels.

Nous ne voyons pas où et quand dans notre journal un début d’analyse comparée entre ces propositions a été établie pour éclairer les choix de politique fiscale et sociale.

Cordialement vôtre