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Communiqué de Presse : Claude Guéant vient de perdre les législatives à Boulogne-Billancourt


Pour le PS à Boulogne-Billancourt, Claude Guéant vient de perdre les législatives.

 

 

Boulogne-Billancourt, le 7 février 2012.

 

Pour l'UMP, Boulogne-Billancourt constitue un terrain de jeu sans risque. On peut y voir des maires désavoués par leur propre majorité, des adjoints limogés puis remis en selle à la faveur d'un retournement d'alliances, tout cela au détriment de la ville.

 

Mais les récents propos de Claude Guéant, ministre-candidat habitué des polémiques, sont la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Les Boulonnais ont toujours refusé leurs voix au Front national. Ils ne peuvent accepter d'être représentés à l'assemblée nationale par une personne qui semble tout ignorer de l'histoire du monde et de son pays et pour qui la fin justifie tous les moyens. Ils ne peuvent accepter d'être associés dans la mémoire collective à des propos déshonorants. Ce ne sera donc pas l'honneur perdu de Boulogne-Billancourt.

 

Claude Guéant ne sera pas notre député.

 

Martine EVEN

Candidate socialiste aux élections législatives dans la IX° Circonscription des Hauts-de-Seine (Boulogne-Billancourt)


COMMUNIQUE de Pierre GABORIT, porte parole de la campagne de François HOLLANDE dans les Hauts-de-Seine

Philippe COURROYE ne doit pas rester procureur de Nanterre

 

La mise en examen de Philippe Courroye, Procureur de la République de Nanterre, par la Juge Sylvia Zimmermann, est révélatrice de la tentative de main mise de Nicolas Sarkozy sur la justice.

Notoirement proche de Nicolas Sarkozy, nommé Procureur de Nanterre contre l'avis du Conseil Supérieur de la Magistrature, Philippe Courroye s'est très rapidement illustré par son goût immodéré pour les procédures expéditives et pour les conflits.

Ignorant ostensiblement les Juges d'instruction, alors qu'il a exercé lui-même cette fonction pendant des années il a manifesté une grande propension à contourner la procédure de l'instruction par le moyen d'enquêtes préliminaires confiées au parquet et instruites uniquement à charge. Il préfigurait ainsi de ce qu'aurait été la procédure pénale si le projet de suppression des Juges d'instruction, voulu par Nicolas Sarkozy, n'avait pas été retiré sous la pression de la gauche et des magistrats.

Il ne s'est pas privé non plus de tenter d'étouffer les affaires sensibles, surtout lorsqu'elles touchaient le pouvoir en place.

L'affaire Bettencourt est le point culminant de cette dérive judiciaire. Ainsi n'a-t-il pas hésité à faire mettre sur écoute des journalistes du « Monde », soit disant pour déceler des fuites venant d'un cabinet ministériel, mais visant en fait à dessaisir la Juge Isabelle Prévost Desprez qui allait évoquer cette affaire devant la Chambre qu'elle préside à Nanterre. Mais il n'a pas réussi à étouffer cette affaire qui, dépaysée à Bordeaux par la Cour de cassation, délivre chaque jour son lot de mises en accusation.

Après Monsieur Squarcini, Chef de la Direction centrale du renseignement intérieur, Monsieur Courroye est mis en examen dans l'affaire dite des « fadettes » pour « collecte illicite de données à caractère personnel par un moyen frauduleux déloyal et illicite » et pour « violation du secret des correspondances ».

La justice suivra son cours mais il paraît difficile que Monsieur Courroye soit maintenu à son poste dans le département sensible des Hauts de Seine qu'a longtemps dirigé Nicolas Sarkozy.

 

 

 


 

COMMUNIQUÉ DE PIERRE GABORIT, à la suite de la décision du bureau national du 19 juillet qui a décidé d'investir Philippe Kaltenbach en tête de la liste sénatoriale

Ceci est ma dernière déclaration sur les élections sénatoriales Si l'on pense que dans un parti politique seuls les dirigeants ont de l'importance ; Si l'on pense que ces dirigeants ont le droit de mépriser un vote des militants et d'ignorer une décision prise par l'organe décisionnel d'une fédération départementale ; Si l'on pense qu'il n'y a rien à redire au fait de désigner à une responsabilité de sénateur quelqu'un qui n'a même pas soumis sa candidature au vote des militants ; ALORS IL FAUT APPROUVER LA DECISION DU BUREAU NATIONAL. Si l'on pense que la politique se réduit aux petites combinaisons entre amis ; Si l'on pense que les capacités personnelles et le dévouement militant ne comptent  pour rien ; ALORS IL FAUT APPROUVER LA DECISION DU BUREAU NATIONAL. Si l'on pense qu'il est indifférent de se préoccuper du rassemblement des grands électeurs pour gagner pour la gauche un troisième siège pour les Hauts-de-Seine et la majorité au Sénat ; Si l'on pense que les logiques de motion doivent prévaloir sur les valeurs d'un parti politique ; Si l'on considère que les discours vertueux sur le non cumul des mandats n'engagent que ceux qui les écoutent ; ALORS IL FAUT APPROUVER LA DECISION DU BUREAU NATIONAL. BOULOGNE Billancourt , le 20 juillet