Groupe Gascogne : Arnaud #MONTEBOURG salue l’accord de conciliation

Arnaud MONTEBOURG, Ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique, se félicite de la conclusion d’un accord de conciliation entre le groupe Gascogne, ses principaux créanciers et un consortium d’investisseurs, constitué des sociétés landaises Biolandes Technologies et Les Dérivés Résiniques et Terpéniques (DRT), auxquelles se sont associés BPIfrance et le groupe Crédit Agricole.

Cet accord, conclut sous l’égide des services du Ministère, s’appuie sur un projet industriel ambitieux préservant l’ensemble des branches d’activité du groupe Gascogne et associe renforcement des fonds propres du groupe et restructuration de sa dette. Le projet industriel prévoit d’importants investissements productifs.

Le Ministre salue enfin le volontarisme des investisseurs industriels qui permettra la préservation de cet acteur essentiel de la filière bois française et d’environ 2000 emplois.

FagorBrandt : Arnaud #MONTEBOURG se félicite d’une avancée significative sur le chemin de la reprise

Arnaud MONTEBOURG, ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique accueille avec satisfaction la décision du tribunal de commerce de Saint Sébastien (Espagne) qui ouvre la voie à la cession des marques de FAGOR-BRANDT au groupe industriel algérien CEVITAL. Cette décision permettra la levée de la condition suspensive de son offre de reprise partielle de FAGOR-BRANDT en France.
Le Gouvernement a, dès le départ, été aux côtés de FAGOR-BRANDT et, dans le cadre de sa reprise, soutiendra financièrement cette offre pour assurer la pérennité de l’outil industriel et la sauvegarde des emplois. Grâce à cette offre, ce sont en effet 1200 emplois directs qui seront préservés en France. Pour Arnaud MONTEBOURG, « le dénouement de ce dossier est la preuve que la production d’électroménager en France reste possible ».
Des offres de reprise complémentaires à celle portée par CEVITAL, qui concernent près de 200 emplois supplémentaires, seront également examinées ce jour par le tribunal de commerce de Nanterre. Le Ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique sera attentif au redémarrage des activités industrielles dans les meilleures conditions possibles et les délais les plus brefs.

J’ai cherché à devenir client fibre #Orange – Epilogue

M. le Président Stéphane Richard

Orange SA

78 Rue Olivier de Serres

75015 PARIS

Recommandé A/R

Boulogne-Billancourt, le 8 avril 2014

 

Monsieur le Président,

Depuis le 10 janvier dernier je cherche à devenir client fibre Orange, malheureusement en vain. Vous trouverez ci-joint le récit de mes péripéties ainsi que le formulaire de rétractation dument complété et l’ensemble des éléments en ma possession.

Je vous retrouve également les factures, qui elles parviennent sans encombre, et ce malgré une adresse postale incomplète, vos agents n’ayant même pas été capables de l’enregistrer dans son intégralité.

A une époque où nous luttons tous pour redresser le pays, préserver ce qu’il reste du service public, et avec la mémoire que nous avons des drames qui ont marqué votre maison ces dernières années, tant d’amateurisme, de laxisme et d’incompétence me laissent pantois.

Je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’expression de mes salutations les plus respectueuses.

 

 

Vincent Guibert

Merci !

Chers lecteurs et lectrices, chers concitoyen(ne)s, chers ami(e)s,

Ces quelques lignes pour vous remercier de nous avoir accordé votre confiance les 23 et 30 mars dernier.

Dans un climat national difficile, qui traduit l’inquiétude et le mécontentement de nombreux Français, vous êtes 5506 à avoir porté hier votre suffrage sur la liste « La ville citoyenne » et je vous en remercie.

Notre groupe d’élus comptera 4 conseillers municipaux et je suis très honoré de siéger parmi eux.

Dès maintenant il nous revient de nous mobiliser pour vous représenter, pour défendre nos idées et propositions, pour entreprendre de nouvelles initiatives, pour rebâtir la confiance dans l’action politique et dans ses élus, pour maintenir les liens établis avec la société civile que nous incarnons, et pour en tisser de nouveaux.

Nous sommes à votre écoute et en reparlerons bientôt.

Bien amicalement

Vincent.

Le nouveau souffle, c’est maintenant !


Dès la rentrée 2012 nous avons constaté des premiers écarts entre la réalité de l’action gouvernementale et le programme du candidat, et avons été interpellés par le « bashing anti-Hollande », tintamarre médiatique déclenché par l’UMP dès fin août à propos de la Syrie. Nous avons émis au sein du PS des premières alertes et depuis, sans fin, nous avons sans relâche insisté sur la nécessité de tenir bon sur un certain nombre de chantiers essentiels : le non-cumul des mandats, le droit de vote pour les résidents étrangers, la poursuite post-Cahuzac des réformes fiscales, la réforme du système bancaire, le « juste échange », version officielle d’un protectionnisme européen et raisonné que nous avions défendu aux côtés d’Arnaud Montebourg durant les primaires de 2011.

Nous avons eu le sentiment d’être très peu entendus et avons assisté, impuissants, à l’effritement progressif d’une action gouvernementale alternant réformes courageuses et hallucinantes improvisations, notamment en matière de communication.

Puis sont venues les campagnes électorales. A Boulogne-Billancourt s’est tenue en septembre 2013 une élection primaire socialiste ouverte à tous les électeurs, et soigneusement ignorée des media comme de la rue de Solférino.

Au même moment de nombreuses personnes à faibles revenus ont réalisé qu’elles devenaient imposables, mécaniquement, parce que les seuils des tranches d’imposition n’avait pas été relevés. Oubli, ou attitude délibérée ?  Peu importe : ce fut une faute majeure que ni les très bonnes lois Sapin, ALUR, Consommation, Egalité, votées en cet automne-hiver 2013/2014, ni l’action de Thierry Mandon à la tête de la mission de simplification administrative, ni les résultats d’Arnaud Montebourg en matière de sauvegarde de l’emploi et de redressement industriel n’ont pu occulter. Nous nous sommes pris cette question des impôts en pleine face et nous n’en avons pas été pardonnés.

Dans le même temps, à quatre mois de l’élection municipale, le Parti socialiste organisait fin novembre 2013 un grand Forum sur « Le progrès face aux idéologies du déclin », en présence d'Harlem Désir, Premier secrétaire du Parti socialiste, d’universitaires, de chercheurs, d’entrepreneurs, de responsables associatifs. Comment, après 18 mois de pouvoir, peut-on être plus déphasé que cela ?

Deux ans après le retour de la Gauche au pouvoir le verdict est cinglant : le traité européen n’a pas été renégocié, les résidents étrangers n’ont pas pu voter aux municipales, des gens modestes payent l’impôt sur le revenu et ont de ce fait perdu des droits ou allocations, le chômage ne régresse pas, l’investissement progresse peu, la transition énergétique patine : la confiance n’y est plus.

Les forces de l’argent, confortées par une loi minimaliste sur la séparation des activités bancaires, égoïstes et obnubilées qu’elles sont par leurs tranches d’impôt à 45% ou 75% et par leur ISF, entretiennent l’image de l’échec, agitent la menace de la fuite à l’étranger et semblent se féliciter de la prétendue moindre attractivité de la France, tout en acceptant d’empocher les 20 Milliards de CICE et bientôt 10 Milliards d’allègements de cotisations famille. Avec en alliée, une presse en mal d’audience qui ne sait plus que titrer sur la désillusion des abstentionnistes, la cravate ou le scooter d’un Président, les incompétences présumées des uns ou des autres et la montée, en fait toute relative, du FN.

A cela s’ajoute un sentiment d’incapacité récurrente à faire vivre une communication structurée et cohérente entre l’Elysée, Matignon, les ministères, l’assemblée et un Parti Socialiste trop souvent aux abonnés absents, malgré le potentiel et les initiatives de quelques jeunes Secrétaires Nationaux.

 

Et donc fin mars 2014 : « La baffe, c’est maintenant ! »

Nos électeurs ne sont pas revenus, leur abstention et leur silence sont assourdissants. A Boulogne-Billancourt pour la Gauche : 24% au premier tour de la Présidentielle, 37% au second, 14% au premier tour de la municipale, 15,5 % au second. Dans les Hauts-de-Seine, terre toujours difficile pour les socialistes, des scores divisés par deux depuis 2008, 4 villes sur perdues sur 5 où nous étions sortants.

Nous sommes bien conscients que l’exercice du pouvoir est un acte difficile, que les marges de man?uvre sont étroites et qu’un gouvernement quel qu’il soit est coincé entre plusieurs systèmes qui ne facilitent pas sa progression :

  • les contraintes de notre appartenance à l’Union Européenne et à la zone Euro ;
  • les oppositions idéologiques ou interpersonnelles au sein de la majorité présidentielle ;
  • le monde de la finance qui demeure cet adversaire sans visage, sans nom et sans parti, relayé par ses lobbies zélés et efficaces ;
  • une presse en mal de sensation ;
  • les partis politiques et les partenaires sociaux dont les leaders à tous les échelons se soucient plus de leur poste et de leur image que de l’intérêt général ;
  • une haute administration carriériste, adverse au risque et capable d’une inimaginable résistance au changement.

Nous connaissons ce contexte, nous devons faire avec et nous ne pouvons en invoquer l’excuse. La gauche dispose encore de trois années de pouvoir, mais nous n’avons plus que quelques semaines pour restaurer la crédibilité de la majorité en engager vers le succès la seconde moitié du quinquennat.

Comment rétablir la confiance et faire revenir le succès ?

C’est sur le terrain du redressement économique et de la justice sociale que se gagnera la partie, même s’il ne faut pas négliger telle ou telle réforme sociétale emblématique. Sur le fond comme sur la forme, le gouvernement doit tirer les leçons des 22 derniers mois et de sa défaite cuisante aux municipales, et se résoudre à s’y prendre différemment.

Le nouveau gouvernement devra afficher une politique nouvelle et surtout, apporter une attention extrême à sa cohérence, à sa cohésion et à sa communication. Cela se résume en six chantiers prioritaires et huit points de gouvernance à respecter.

 

Sur le fond, six grands chantiers à intensifier, à reprendre ou à engager

  1. S’affranchir de certaines contraintes européennes trop pesantes et handicapant notre consommation intérieure ;
  2. Maintenir les dispositifs de redressement productif mis en place en 2012, leur donner plus de moyens et intensifier la promotion du Made-In-France ;
  3. Lutter sans relâche contre les excès de la finance, durcir la loi de séparation des banques, reprendre les réformes fiscales, intensifier la lutte contre la fraude, l’év
    asion et l’optimisation fiscales ;
  4. Aller au bout du pacte de responsabilité en y intégrant des contreparties réelles et tangibles et en ne cédant rien au patronat financier ;
  5. Donner plus de corps et plus de visibilité à la transition énergétique, sans gaz de schiste
  6. S’atteler à la question du vote des citoyens étrangers résidant sur le territoire français.

 

Sur la forme, huit points de gouvernance à respecter

  1. Réaffirmer nos convictions, exprimer une vision sociale et économique enthousiasmante de l’Union européenne et de la France à 10 ans, sous la forme de 6 à 8 grandes lignes d’ambitions ; Reprendre les 60 engagements de 2012, en dresser un bilan honnête et complet, intégrer les évolutions conjoncturelles et les acquis de ces deux dernières années ; En publier une feuille de route dont une première étape se situe nécessairement en 2015 et une deuxième en 2017.
  2. Communiquer franchement et régulièrement sans nier les difficultés potentielles, ni occulter les craintes inavouées ou les résistances présupposées ;
  3. Impliquer le parlement, solliciter les partis politiques de tous bords, les partenaires sociaux, les associations et tous les représentants des forces sociales et économiques bien en amont des décisions, généraliser l’approche par la concertation, la négociation et la contractualisation ;
  4. Elaborer ainsi des « contrats de progrès » dans tous les domaines et les rendre publics, afin que les engagements soient clairs, connus de tous. Ainsi légitimés ils y puiseront une force supplémentaire ;
  5. Ecouter, évaluer les impacts avant de décider et d’annoncer, ne plus laisser « fuiter dans la presse pour voir si? », tester sur des périmètres réduits avant de généraliser, évaluer les actions après-coup ;
  6. Garantir une cohésion et une solidarité interministérielle sans faille ;
  7. Mettre au pas la haute administration, lui rappeler qu’elle est là pour servir le bien commun et non pour assurer le développement de carrières personnelles ;
  8. Dénoncer et sanctionner tout écart de conduite sur ces deux derniers points en les rendant publics et en démettant ceux qui s’en rendent responsables ;

Nous exigeons que le Président et le nouveau gouvernement aient le courage de ce bilan, affirment le cap à tenir et s’attellent à la réalisation de ces chantiers, par leur déclinaison minutieuse au sein des cabinets ministériels, des commissions parlementaires, de missions ou conférences ad-hoc, puis par le suivi rigoureux de leur mise en place et de leurs effets. En synthèse, nous ne demandons ni plus ni moins que ce qui se pratique régulièrement en entreprise lorsqu’est établi puis décliné un plan stratégique, avec ses inéluctables aléas, changements ou évolutions en cours de route.

Voilà en substance ce que nous attendons du gouvernement remanié, et d’un Parti Socialiste qui doit l’être tout autant. C’est le minimum que nous devons à cette majorité de Françaises et de Français que nous avons convaincue de porter François Hollande au pouvoir en 2012.

Le nouveau souffle, c’est maintenant !

 

Je cherche à devenir client fibre Orange, 6° épisode #FrenchTech cc @orange_conseil @orange_france

Résumé des épisodes précédents

On va faire simple:

Depuis le 10 janvier dernier je cherche à devenir client fibre orange.

Les premières tentatives d’installation de la fibre ont échoué. La seule chose qui fonctionne dans cette galère, c’est l’émission de factures par l’opérateur historique.

A la fin de l’épisode précédent, j’attends qu’Orange me recontacte pour un nouveau rdv d’installation.

Ce n’est que le 3 mars, presque 3 semaines plus tard, qu’Orange me rappelle et rdv est pris pour le 12 mars 8h. Confirmation dès le lendemain par sms

 

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12 mars 8h00 : rien
12 mars 9h00 : rien
12 mars 10h00 : rien
12 mars 11h00 : rien

Je ne voudrais pas sombrer dans le pessimisme mais j’ai bien peur que ce ne soit pas pour aujourd’hui…

Les grands mouvements annoncés dans le monde des opérateurs téléphoniques me donneraient presque l’envie d’attendre et de voir comment vont évoluer les offres. Mais ça risque de reporter l’opération à la Saint Glin-Glin …

Amis lecteurs qui suivez ces chroniques et m’en parlez de temps à autres, sachez combien je suis sensible à votre soutien et à votre empathie.

Alors nous n’allons pas renoncer si près du but, n’est-ce pas ?

à suivre…

Je cherche à devenir client fibre Orange, 5° épisode

Résumé des épisodes précédents

On va faire simple:

Depuis le 10 janvier dernier je cherche à devenir client fibre orange.

Les premières tentatives d’installation de la fibre ont échoué. La seule chose qui fonctionne dans cette galère, c’est l’émission de factures par l’opérateur historique.

A la fin de l’épisode précédent, nous cherchons toujours où se trouve le boitier de raccordement, Orange n’étant pas en mesure de fournir à son installateur les plans de cablage.

19 février 8h, l’installateur est ponctuel, grâce à notre gardien nous savons où se situe le boitier de raccordement donc ça va être du gâteau : il suffit de trouver le fourreau qui communique entre ce local et notre appartement, et le tour est joué.
Deux heures, 9 fourreaux et 30 mêtre de cable-aiguille plus tard, nous devons renoncer. Les fourreaux (téléphone, cable-tv ou vides) sont bouchés, et ceux qui ne le sont pas débouchent nulle part.
L’installateur « voit avec son chef » qui doit me rappeler dans les jours qui suivrent. Nous conviendrons alors d’un nouveau rdv pour une installation apparente passant par l’extérieur des murs.
à suivre…

Je cherche à devenir client fibre Orange, 4° épisode

Résumé des épisodes précédents

On va faire simple:

Depuis le 10 janvier dernier je cherche à devenir client fibre orange.

Les premières tentatives d’installation de la fibre ont échoué. La seule chose qui fonctionne dans cette galère, c’est l’émission de factures par l’opérateur historique.

 

15 février, l’installateur est là à l’heure convenue, même un petit peu avant, ce qui est déja un progrès notoire par rapport aux pieds nickelés de la fois précédente.

L’installateur, pourtant mandaté par Orange qui a par ailleurs effectué les travaux de raccordement de notre immeuble au réseau fibre il y a quelques années, ne dispose d’aucun plan du cablage existant.

 

Donc nous nous en remettons à l’empirisme, à l’archéologie, pour tout dire au pifomètre voire au système D.

Nous parcourons donc les couloirs de l’immeuble à la recherche du boitier de raccordement. Peine perdue, deux placards sont fermés à clés. Selon l’installetaur, c’est nécéssairement dans l’un d’eux que se trouve le boitier de raccordement. Mais ni le gardien ni le président du conseil syndical ne sont là en ce début d’après-midi.

 

Donc chou blanc, nous remettons cela au mercredi suivant.

Dès le lundi, le gardien m’apprendra que c’est dans un troisième placard que se trouve le boitier…

 

à suivre…

La suite de ma tentative de débuts chez Orange.fr

Episode 3

Résumé des épisodes précédents : Après avoir unilatéralement annulé le rdv d’installation de la fibre à mon domicile, Orange m’envoie deux pieds nickelés qui se présentent un samedi à 18h, avec 5 heures de retard, incapables de trouver le répartiteur et d’effectue rle raccordement.

Lundi 3 février à 14h50 : Alerté par un nième twitt ou message, le service client d’Orange m’appelle et me propose un nouveau rdv d’installation pour le lendemain, mardi 4, 13h. Je réponds à l’opératrice que malheureusement ce n’est pas possible pour moi à cette date-là en raison d’un engagement professionnel (je rappelle aux nouveaux que dans la vie, je fais autre chose que d’attendre qu’Orange vienne m’installer la fibre). L’opératrice me demande alors de contacter le 3970 en vue de ? « Hoooop, l’interrompe-je, pas question Madame, désolé, j’ai déjà donné, à vous de me proposer un créneau ». Ce qu’elle fait sans barguigner, et nous convenons d’un nouveau rendez-vous le 12 février à 13h. Histoire de lever toute ambiguïté je demande confirmation « C’est bien 13 h et non « à partir de » 13h ? » . Oui Monsieur, 13h. Merci Madame, au revoir.

Mardi 4 février à 13h06, devinez quoi : un appel sur mon portable « Bonjour M’sieur, c’est l’installateur Orange j’suis en bas d’chez vous ! ». Je réponds au brave homme que je suis au bureau et que le rdv avait été recalé au 12 à 13h, je suis désolé qu’il se soit déplacé pour rien. « C’est pas grave M’sieur on reviendra le jour convenu ».

Mercredi 12 février à 13h00. J’ai rushé pour rentrer de rdv, déjeuné avec un lance-pierres. Je suis chez moi et j’attends. 5 minutes, 10 minutes, 30 minutes. Rien, personne, pas un appel. Message désabusé à Orange Conseil via texto et twitter, puis, d’une zenitude dont je ne me soupçonnais pas capable, je repars au bureau. La fibre, ce ne sera pas encore pour aujourd’hui.

Mercredi 12 février à 15h07 : Un appel sur mon portable « Bonsoir Monsieur, je suis le responsable de la société xxx, nous sommes l’installateur mandaté par Orange pour l’installation de la fibre, je vois que dans votre dossier il y a quelques problèmes, je prends les choses en main directement, je verrai avec Orange une fois que tout cela sera réglé. » Rapidement, nous convenons d’un rdv le samedi suivant à 13h. Je luis fait confirmer 13h (!) et de lui-même il m’assure en retour qu’il m’envoie une équipe plus sérieuse que ceux de la dernière fois.

La fibre, le haut débit, la fin des pixellisations incessantes, des coupures intermittentes et des longs délais de chargement dignes des modems acoustiques, c’est donc peut-être pour samedi 15 février en milieu d’après-midi

A suivre?

La fin de mes débuts chez @Orange, à moins que ce ne soit tout simplement la fin tout court.

Résumé de l’épisode 1.

Le 10 janvier dernier, j’ai souscrit auprès d’Orange une Offre Ed Open Play 4G/H+ Fibre SIM. L’installation était programmée le 16. Le 15 au matin, je reçois un appel d’Orange m’annonçant que, en raison d’un problème informatique dans la transmission du dossier, l’installation ne pourra avoir lieu comme prévue, et qu’il me revient de contacter le service technique pour convenir d’une nouvelle date. Presque une heure plus tard, après avoir lutté contre les serveurs vocaux et avoir déjoué leurs stratégies de dissuasion, j’étais tombé sur un sympathique agent, qui m’avait promis que le service technique me rappellerait dans la journée pour convenir d’une nouvelle date d’installation.

Nous en étions restés à :

« Vendredi 17 janvier 9h17 : J'attends toujours l'appel du service technique, la fibre qui devait être installée le 16 ne l'est pas. »

Episode 2

Le lundi 20, toujours sans nouvelles, j’interpelle amicalement Orange sur twitter, qui presque instantanément via @Orange_Conseil accuse réception et m’invite à passer en DM (Direct Message, messagerie privée), afin de leur communiquer mes coordonnées.


Le Mardi 21 à 9h30 : @Orange_Conseil me répond que les services techniques sont informées et qu’ils prendront contact avec moi.


Le Lundi 27 à 14h47 : sans nouvelles depuis le 21, je relance @Orange_conseil par DM et miracle, je suis appelé quelques minutes plus tard par le service technique. RdV est pris pour le Samedi 1er Février à 13h.


Le Lundi 27 à 17h54 : je reçois un texto me confirmant le rdv entre 13 & 15h.


Le Jeudi 30 à 08h32 : je reçois un nouveau texto me confirmant le rdv entre 13 & ? 17h.


Le Vendredi 31 à 15h49 : je reçois un appel du technicien pour confirmation de l’adresse et de l’horaire. Il a une autre intervention planifiée le lendemain à Boulogne-Billancourt, il doit me rappeler avant la fin de la journée pour confirmer son horaire de passage. J’ai confirmation que l’intervention durera une heure ou deux, je lui confirme l’adresse et les codes d’accès à l’entrée de notre immeuble. J’explique que la prise du téléphone est assez loin de l’entrée de notre appartement et souhaite m’assurer que ça ne posera pas de problème de longueur de câble ou autre. Et là, nigaud que je suis, je réalise l’inanité de ma question : nous sommes au 21° siècle, la fibre c’est un réseau à part, pas besoin de l’accès aux antédiluviennes prises téléphoniques. Ce que me confirme le technicien.


Le Samedi 1er à 13h12 : le technicien m’appelle pour m’informer qu’il sera là vers 16h. Des amis viennent voir le France-Angleterre de rugby à la maison, coup d’envoi à 18h, puis resteront dîner. Je commence à être vaguement inquiet mais demeure stoïque. J’ai foi en ces telecom que le monde entier nous envie.


Le Samedi 1er à 17h07le technicien (qui, rappelons-le, devait être là à 16h), m’appelle pour me dire qu’il sera là « dans 20 minutes ».


Le Samedi 1er à 17h56 : le technicien (qui, rappelons-le, aurait pu être là sur le coup de 17h27), m’appelle pour me dire qu’il est devant l’immeuble mais qu’il n’a plus les codes d’accès. Je les lui redonne et viens à sa rencontre. Ils sont deux, grand gaillards sympathiques et plutôt cool, les bras chargés de boites orange et de caisses à outils. Un petit air de Noeël high-tech après l’heure. Ils s’excusent pour leur retard, et m’expliquent que l’intervention précédente a duré plus longtemps que prévue. On s’en doutait.


Le Samedi 1er à 18h00 : nous sommes dans l’appartement, j’ai raté le coup d’envoi et ne peux voir que du coin de l’?il le premier essai du XV de France.


L’un des techniciens part explorer le couloir de l’immeuble, à la recherche du placard dans lequel arrive la fibre depuis l’armoire centrale située dans le parking.


L’autre me demande, à mon grand étonnement, où se trouve la prise du téléphone. Cette prise est située dans un espace d’une vingtaine de centimètres séparant un grand meuble du coin du séjour. « Faudrait pouvoir déplacer le meuble j’ai besoin d’un bon mètre, me dit-il, on peut peut-être passer par la gaine ». « Ah bon, lui réponds-je, j’avais cru comprendre que la fibre était installée indépendamment du réseau téléphonique. Quoiqu’il en soit ça ne va pas être possible, il y en a pour plusieurs heures s’il faut vider et le déplacer ce meuble, nous avons du monde ce soir donc c’est inenvisageable ». Regard vague du technicien, qui me dit « ok, attendez » et part à la recherche de son collègue dans le couloir.


Quelques minutes passent, qui me permettent de voir le deuxième essai des bleus. N’entendant plus aucun bruit dans le couloir, je pars à la recherche des deux techniciens, je les retrouve dans le hall de l’immeuble, ils avaient à nouveau égaré le code. Nous retournons à mon étage. Ils avisent sur le pallier un placard fermé à clé, m’affirment que le boitier de répartition est dedans, ce que je veux bien croire. Ils me demandent alors où est la clé, si j’ai bien l’autorisation du syndic et si je peux faire ouvrir le pla
card.


Je leur réponds que j’ignorais qu’il fallait une telle autorisation, que je ne vais déranger ni le syndic ni le gardien un samedi à 18h20.

Sur ce arrivent mes premiers invités.

Le Samedi 1er à 18h25 : nous sommes de retour à l’appartement. Les deux techniciens sont très embarrassés par la configuration des lieux, par la distance qui sépare ce placard de l’entrée de notre appartement, et par l’emplacement de la prise téléphonique. Que faire ?


J’en conclus qu’il est grand temps pour eux de rentrer à la maison et leur demande de partir. Ils semblent surpris de la soudaineté de ma décision mais l’acceptent sans rechigner et en s’excusant encore. Je les autorise à indiquer dans leur compte rendu de visite que j’ai mis fin leur intervention.


Tant d’amateurisme, de légèreté et d’incompétence me laissent pantois. Cette situation n’est agréable pour personne, ni pour le client que je tente de devenir, ni pour les techniciens qui partent avec un sentiment de travail mal fait.

Au point où nous en sommes, deux options de présentent :

  • Je me rétracte, réexpédie le tout à Orange, et reste avec mon installation SFR chaotique.
  • Je persévère, mais comment, et auprès de qui ?

 

Le Samedi 1er à 18h30 : Il est clair que ce n’est pas ce soir que serons raccordés à la fibre.

Il est clair que ce ne sera peut-être jamais.