Archives de l’auteur : Vincent Guibert

Mes débuts chez @Orange.fr …

Las de la mauvaise qualité de service de SFR, en adsl comme en mobile, je décide de revenir à l’opérateur historique et en profite pour sauter à pieds joints dans le 21° siècle numérique : la Fibre + la 4G.  

Vendredi 10 janvier, excédé par une nième coupure inopinée de ma box la veille au soir, je réponds à une pub orange.fr en cliquant sur le bouton « rappel instantané ». En 20 minutes l’affaire est bouclée. L’opérateur peine un peu à saisir mon adresse, dont la particularité est que le nom de ma rue est inclus dans celui de ma commune (rue de Truc à Machin-Truc). Au bout de 3 ou 4 répétitions, c’est bien noté, vérifications de compatibilité sont effectuées et rdv est pris pour installation de la fibre le 16 janvier à 17h.

J’étais sur le point de dire du bien d’Orange lorsque …

Mercredi 15 janvier 2014 à 9h17 : appel non identifié sur mon mobile.

« Bonjour Monsieur, Service client Orange à l'appareil, il y a eu un problème à la transmission de votre dossier « fibre », l'installation ne pourra pas avoir lieu demain comme convenu, vous devez contacter le 3970 pour convenir d'un nouveau rdv. »

Je lui fais répéter pour m'assurer que le problème est bien de leur fait mais que c'est dorénavant à moi de me débrouiller pour trouver un nouveau créneau d'installation. « Oui c'est bien ça, pas moyen de faire autrement » me répond l'opératrice.

9h18 : premier twitt ironique

9h19 : Je tente une première fois le 3970 : on me demande un numéro de « mobile orange », que je n'ai pas, et que je ne pensais même pas avoir vu que j'ai demandé à garder mon ancien numéro de mobile, celui que j'utilise depuis 1996 et mon premier abonnement mobile Bouygues.

9h23 : Le temps de fouiller dans les mails reçus la semaine dernière lors de la commande, je trouve un numéro de mobile. Re-3970, une minute de messages divers pour m'apprendre qu'en raison du grand nombre d'appels, l'attente sera très longue, puis ça coupe à la Giscard : « au revoir ».

9h31 : deuxième twitt, vengeur, copie Orange, Pellerin et Montebourg, ça ne sert à rien mais ça soulage.

9h32 : Je tente par internet. Plusieurs options me ramènent fissa au 3970. J'arrive finalement à en trouver une dans laquelle je dois renseigner un code d'accès. Mais je n'ai pas de code d'accès. Refarfouillage dans les mails reçus depuis la commande, j'y retrouve un lien vers la même option et hop, barrage franchi, click-click ? et on me suggère le 3970.

9h38 : Rester Zen

9h39 : Je retente par un autre chemin. Il faut disposer d'un compte-client. Tout est prévu pour les clients Orange, mais pour celui qui cherche à le devenir, ce n'est pas si simple? Ah ! Voici un masque à l'attention des migrants vers Orange. J'y renseigne mon pédigrée, coche la case comme quoi j'ai bien lu les CGV, cherche le bouton « Valider » : Pas de bouton « Valider » le seul bouton accessible est « Annuler » ? qui me ramène à la case départ.

9h48 : Sentiment de fond du trou. Une pensée pour les Agents « France Telecom » victimes de tout ce stress ces dernières années.

9h49 : Subterfuge : je décide de jouer mon va-tout au 3970 en faisant passer mon numéro de mobile SFR pour un mobile Orange. Et là miracle, le système m'aiguille sur une route peu fréquentée et en moins d'une minute, je tombe sur une première opératrice. Elle s'étonne de la nature de mon numéro et là toc, je lui sors mon numéro de « mobile orange » ce qui semble la combler d'aise. Elle me transfère au service concerné où, en une dizaine de minutes, un agent fort sympathique et tout à fait compétent prend les choses en main, confirme le bug dans l'activation de la commande, appelle le service technique et m'informe que ce dernier me rappellera dans la journée pour convenir d'un nouveau créneau.

10h02 : je me remets au travail. Effacement des twitts histoire de se monter réglo.

48h plus tard?

Vendredi 17 janvier 9h17 : j'attends toujours l'appel du service technique, la fibre qui devait être installée le 16 ne l'est pas.

En revanche, ce qui fonctionne, c’est le débit de mon compte en banque pour les premiers frais d’installation.

Maintenant, plus question d’effacer les twitts jusqu’à nouvel ordre.

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à suivre…

Nos idées et nos rêves : 10 propositions pour la démocratie municipale

La lettre NINR «Nos Idées et Nos Rêves» fait référence à l'ouvrage d'Arnaud Montebourg «Des idées et des rêves» paru en 2010 avant la campagne des Primaires et réédité fin 2013 en format de poche chez « J'ai Lu ». Elle parait le dernier lundi de chaque mois sous la responsabilité de Monique Herment et Paul Alliès, secrétaires nationaux et nationaux adjoints du Parti Socialiste.

Elle exprime donc des points de vue de responsables et militants socialistes s'inspirant de l'action et des idées d'Arnaud Montebourg sans engager pour autant le Ministre du Redressement Productif. Dans le même sens, elle fournit des informations sur l'activité de ceux qui interviennent dans les Fédérations pour la rénovation du socialisme.

 

Cette lettre N°3 expose 10 propositions pour la démocratie municipale. Tous les candidats tetes de listes socialistes ou d’union de la Gauche sont invités à en prendre connaissance et à les intégrer dans leur programme.


1 ? Non-cumul des mandats tout de suite.

2 ? Transparence tout le temps.

3 ? Ethique et déontologie pour tous.

4 ? Publicité de tout.

5 ? Indépendance garantie de la société civile.

6 ? Statut pour tous les élus.

7 ? Participation des citoyens.

8 ? Partage de l'urbanisme.

9 ? Soutien aux circuits courts et solidaires.

10 ? Démocratisation des organes de concertation et de coopération intercommunale.

 

L’intégralité de la lettre et des propositions est téléchargeable ici.

Arnaud #MONTEBOURG salue l'annonce de la réduction du plan social d'Alcatel-Lucent

Arnaud MONTEBOURG, Ministre du Redressement productif, salue l'annonce par Michel COMBES, le PDG d'Alcatel-Lucent, de la réduction du plan social de l'entreprise. Cette annonce résulte d'un processus de concertation avec les organisations syndicales que le gouvernement a fortement encouragé et soutenu.

Le rebond d'Alcatel-Lucent est une nécessité pour l'industrie française. Il passe non seulement par la solidarité entre les différents acteurs de la filière télécom, mais aussi par son renforcement d'un point de vue industriel. Le ministre du Redressement productif se réjouit donc que son appel au patriotisme économique en direction des opérateurs de télécommunication français se soit d'ores et déjà traduit par la signature de premiers partenariats, qui doivent en appeler d'autres. La solution de substitution également annoncée ce jour, pour un maintien d'activité sur le site d'Orvault, dont la montée en charge sera accompagnée par des commandes d'Alcatel-Lucent, s'inscrit quant à elle dans une dynamique de renforcement de la filière.

Arnaud MONTEBOURG rappelle néanmoins que le devenir d'autres sites reste en suspens et appelle donc la direction d'Alcatel-Lucent à poursuivre ses efforts.

Arnaud #MONTEBOURG demande à Alcatel-Lucent un effort supplémentaire pour la préservation de l'emploi

Lors de son entretien avec Michel COMBES, directeur général du groupe Alcatel-Lucent, Arnaud MONTEBOURG, ministre du Redressement Productif, a réaffirmé avec force l'exigence portée par le gouvernement du maintien en France d'un maximum d'emplois Alcatel-Lucent et d'une base industrielle performante. Les difficultés que traverse l'entreprise ont par ailleurs conduit le ministre à solliciter de l'ensemble des opérateurs de télécommunications français, l'engagement, dans un esprit de responsabilité, de venir en soutien par leurs commandes à Alcatel-Lucent. Cette mobilisation auprès des opérateurs de télécommunications a d'ores et déjà permis de déboucher sur de nouveaux partenariats avec chacun d'entre eux et sur de nouvelles perspectives de revenus pour Alcatel-Lucent. Avec le même esprit de responsabilité, il revient donc désormais à Alcatel-Lucent de faire des propositions concrètes sur le nombre de suppressions d'emplois prévues en France d'une part et d'autre part, sur la mise en place de solutions sur les sites dont l'entreprise envisage de se désengager, pour y maintenir une activité industrielle. Alcatel-Lucent a indiqué au ministre que des propositions de cette nature seront au c?ur des négociations à venir avec les représentants du personnel.

Pour une réforme fiscale ! #reformefiscale

Le projet de remis à plat de la fiscalité fait encore débat. Cette note à pour intention de résumer les contours de la réforme, telle que dessinée dans le programme de François Hollande en 2012, et d’en organiser la promotion, en mettant à la portée de tous des premiers arguments, relatifs à la fiscalité individuelle. Les questions de baisse des dépenses publiques, de financement de la protection sociale et de fiscalité des entreprises, corolaires indissociables de cette réforme, seront traitées ultérieurement.

 

Une réforme nécessaire

La réforme de la fiscalité individuelle, telle que proposé par François Hollande en 2012 (voir extraits en annexe) et relancée par Jean-Marc Ayrault en novembre dernier, est nécessaire.  Son objectif est d’aller vers plus de justice dans la fiscalité, de diminuer ses coûts de collecte, d’accroître le rendement de l’impôt et donc de contribuer au redressement des finances publiques.

Les projets de réforme reposent sur 3 piliers essentiels :

  • Egale imposition des revenus du capital et du travail (en vigueur depuis 2013)
  • Disparition de multiples niches fiscales
  • Fusion de la CSG et de l’IRPP en un seul impôt progressif

En complément, le prélèvement à la source est proposé.

Les principaux opposants à cette réforme sont :

  • Les contribuables aisés dont les impôts vont effectivement augmenter : le MEDEF et le premier cercle Sarkozyste en regorgent, ils sont très influents au parlement et dans les media.
  • Les parties prenantes dans la collecte de l’impôt ou dans la gestion paritaire de la protection sociale (agents du trésor, syndicats), car en effet cette fusion affecterait directement leurs intérêts non pas en tant que contribuables, mais en tant que titulaires d’un poste ou d’une fonction, l’intérêt particulier ou corporatiste l’emportant sur l’intérêt général.
  • La presse qui a intérêt, pour des questions de tirage et d’audience, à ce que les oppositions foisonnent et se manifestent, et qui noie le poisson en parlant essentiellement de la retenue à la source ce qui n’est qu’un détail. La vraie réforme c’est la fusion IRPP/CSG en une CSG progressive, dont le mécanisme de collecte existe déjà.

Les arguments des opposants à cette réforme, UMP et autres conservateurs, tournent autour de deux ou trois mensonges qu’il convient de démanteler un à un :

  • « La classe moyenne va payer  » : faux, c’est à partir de 8000? de revenus par mois par personne que les impôts commencent à augmenter du fait de la réforme.
  • « La politique familiale est menacée  » : faux, des abattements remplacent le Quotient Familial et donc maintiennent les atténuations liées aux enfants.
  • « La retenue à la source ça ne peut pas fonctionner » : faux, ça fonctionne partout dans le monde, seule la Suisse, Singapour et la France ne le pratiquent pas.

La lecture du livre de Thomas Piketty, Camille Landais et Emmanuel Saez « Pour une révolution fiscale » ou la consultation du site http://www.revolution-fiscale.fr/ donne une très bonne idée du périmètre et de l’impact des réformes envisagées, et permet d’effectuer des simulations en ligne. Ce site est accessible à tous et ne s’adresse pas qu’aux spécialistes.

 

Une réforme défendable

  1. Une réforme votée en 2012. Cette réforme de la fiscalité fait partie du programme de François Hollande pour lequel la majorité des Français a voté il y a 18 mois.
  2. Une réforme déjà engagée. Les premières étapes de cette réforme ont été accomplies (tranche à 45%, égale imposition des revenus du travail et de ceux du capital, réduction de certaines niches fiscales, ISF). A noter que la tranche d’imposition à 75% au-dessus du million d’euros ne figurait pas dans les soixante engagements, cette proposition est apparue au cours de la campagne.
  3. Une imposition plus juste et plus efficace. L’IRPP (impôt sur le Revenu des Personnes Physiques) est devenu complexe, illisible et régressif, les plus hauts revenus étant en proportion moins imposés que les classes moyennes. Il mine l’ensemble du système fiscal français, coûte cher à collecter et rapporte peu en retour. La réforme de l’imposition individuelle instituerait un impôt unique et progressif plus juste et plus efficace, remplaçant la CSG, l’IRPP actuel, la prime pour l’emploi, le bouclier fiscal etc.

reformefiscale

Source « Pour une révolution fiscale » Camille Landais, Thomas Piketty et Emmanuel Saez (Seuil, coll. « La République des Idées »)

  1. L’individualisation, facteur d’égalité. Dans un couple, le salaire d’une femme qui revient au travail se trouve mécaniquement pénalisé par le fait qu’il constitue un revenu marginal, imposé donc au taux de la tranche la plus élevée dans laquelle se situent les revenus de sa famille. L’individualisation de l’impôt est un facteur de justice supplémentaire car elle met sur un pied d’égalité salaire des femmes et celui des hommes. L’individualisation de l’impôt est nécessaire pour son prélèvement à la source. Cela n’affecte en rien la politique de la famille, des systèmes d’abattements pour couple marié/pacsé et pour enfants existant dans tous les pays.
  2. Le prélèvement à la source protège la confidentialité des revenus. Le prélèvement à la source portant sur l’ensemble des revenus (salaires, capitaux, immobilier etc.), il réduit les coûts de collecte et atténue l’effet psychologie du paiement différé de l’impôt. Pour les salariés, cela ne signifie pas que l’employeur aurait accès à l’ensemble des revenus, qu’il saurait par exemple que tel ou tel employé dispose de revenu locatifs et donc que cela pourrait affecter son hypothétique augmentation de salaire. En pratique, la source de prélèvements n’est pas unique et/ou les revenus non salariaux font l’objet d’ajustements annuels directement traités par l’administration fiscale, sans recours systématique au prélèvement sur le bulletin de salaire.

8 tweets à diffuser

Pour faciliter la tâche des adeptes de twitter, voici quelques tweets « prêts » à l’emploi que je vous invite à copier/coller sans modération.

#reformefiscale n’écoutez pas les bobards de la droite; avant/après en images + annexes ici http://www.revolution-fiscale.fr/annexes-livre/Annexes(Livre).pdf ? pic.twitter.com/jIYR6wUs4X

N’écoutez pas les bobards des nantis de droite sur la #reformefiscale : Simulateur ici http://www.revolution-fiscale.fr 

En supprimant l’IRPP pour une CSG progressive on met fin illico à toutes les niches fiscales. Sommaire, mais efficace. #reformefiscale

L’IRPP coute cher et rapporte peu. Une CSG progressive serait bcp + juste et son mécanisme de collecte existe déjà #reformefiscale

Selon Th Piketty l’impact de la #reformefiscale se fait sent
ir > 8000 ? /mois /pers. on est bien au-delà des classes moyennes

Ds autres pays le quotient familial est remplacé par des abattements tenant compte des enfants – halte aux bobards et vive la #reformefiscale

Fusion IRPP/CSG & prél. à la source ne sont pas « des pistes comme les autres » mais des engagements de FH pour lesquels 52% des Fr. ont voté

Tous les pays de l’UE retiennent l’impôt à la source ET tiennent compte de la situation de famille. Halte aux bobards sur la #reformefiscale

 

 

Avec  tous mes v?ux pour la nouvelle année !

 

Vincent


 

Annexe : les engagements de François Hollande

  • Engagement n°3 : Je favoriserai la production et l’emploi en France en orientant les financements, les aides publiques et les allègements fiscaux vers les entreprises qui investiront sur notre territoire?, je modulerai la fiscalité locale des entreprises en fonction des investissements réalisés?Une distinction sera faite entre les bénéfices réinvestis et ceux distribués aux actionnaires. Je mettrai en place trois taux d’imposition différents sur les sociétés : 35% pour les grandes, 30% pour les petites et moyennes, 15% pour les très petites.
  • Engagement n° 7 : Je taxerai les bénéfices des banques en augmentant leur imposition de 15%. Je proposerai la création d’une taxe sur toutes les transactions financières.
  • Engagement n°9 : Pour atteindre cet objectif, je reviendrai sur les cadeaux fiscaux et les multiples « niches fiscales » accordés depuis dix ans aux ménages les plus aisés et aux plus grosses entreprises. Cette réforme de justice permettra de dégager 29 milliards d'euros de recettes supplémentaires.
  • Engagement n° 14 : La contribution de chacun sera rendue plus équitable par une grande réforme permettant la fusion à terme de l'impôt sur le revenu et de la CSG dans le cadre d'un prélèvement simplifié sur le revenu (PSR). Une part de cet impôt sera affectée aux organismes de sécurité sociale.
  • Engagement n° 15 : Les revenus du capital seront imposés comme ceux du travail. Je ferai contribuer les plus fortunés des Français à l'effort national en créant une tranche supplémentaire de 45% pour les revenus supérieurs à 150 000 euros par part. En outre, nul ne pourra plus tirer avantage des « niches fiscales » au-delà d'une somme de 10 000 euros de diminution d'impôt par an.
  • Engagement n° 16 : Je maintiendrai toutes les ressources affectées à la politique familiale. J'augmenterai de 25% l'allocation de rentrée scolaire dès la prochaine rentrée. Je rendrai le quotient familial plus juste en baissant le plafond pour les ménages les plus aisés, ce qui concernera moins de 5% des foyers fiscaux.
  • Engagement n° 17 : Je reviendrai sur les allégements de l'impôt sur la fortune institués en 2011 par la droite, en relevant les taux d'imposition des plus gros patrimoines. L'abattement sur les successions sera ramené à 100 000 euros par enfant et l'exonération en faveur des conjoints survivants sera conservée. Je renforcerai les moyens de lutter contre la fraude fiscale.
  • Page 41 du livret « Mes 60 engagements pour la France » (chapitre consacré au chiffrage du programme) : « Pour rétablir les finances publiques, j'(?) annulerai 29 milliards [d’euros de cadeaux fiscaux], équitablement répartis entre les ménages et les entreprises ».

 

Assises de l'Entrepreneuriat : la majorité au rendez-vous des annonces du 29 avril 2013

 

Fleur PELLERIN se félicite de la mise en ?uvre des mesures annoncées par le Président de la République le 29 avril 2013 à l'occasion de la clôture des Assises de l'Entrepreneuriat.

 

Les Assises de l’Entrepreneuriat ont mobilisé pendant quatre mois plus de 500 personnes au sein de neuf groupes de travail, conjuguant acteurs de l'écosystème entrepreneurial, organisations syndicales et professionnelles, parlementaires, élus locaux et représentants des ministères concernés.

 

Cette démarche originale de « co-construction » entre société civile et sphère publique a conduit à l’adoption de dix-huit mesures fortes en faveur de la création d'entreprises en France.

 

Dans son discours du 29 avril 2013, le Président de la République avait indiqué : « la cause que les entrepreneurs représentent n'est pas une cause catégorielle, c'est une cause nationale (…) Le dynamisme d'une économie dépend de la vitalité des entreprises, ce qui suppose que notre société puisse davantage reconnaître la réussite, sous toutes ses formes, le talent quel que soit son domaine et la performance, quelle que soit la taille de l'entreprise ou même la nature de l'entreprise (…) Notre premier devoir, c'est de stimuler l'esprit d'entreprise, l'initiative, dans tous les domaines. »

 

 

Parmi ces dix-huit mesures, plusieurs viennent d'être définitivement adoptées par le Parlement au travers de la Loi de finances pour 2014 et de la Loi de finances rectificative :

 

–  l'allègement et la simplification du régime des plus-values de cessions de valeurs mobilières, afin d’inciter à la prise de risque et à l’investissement sur le long terme dans les PME ;

 

–  la création d'un PEA-PME, qui permettra de drainer, grâce à un régime fiscal incitatif et dans le plafond de 75 000?, une partie de l'épargne des Français vers le financement des PME ;

 

– la création d'un amortissement fiscal sur cinq ans pour les prises de participations minoritaires d'entreprises au capital des entreprises innovantes (« corporate-venture »), afin d’inciter les grands groupes à travailler avec leur écosystème, selon une logique d’innovation « ouverte » (cf. le plan « une nouvelle donne pour l’innovation » annoncé par le Premier ministre Jean-Marc AYRAULT le 4 novembre dernier) ;

 

– l’extension de l’exonération de charges sociales dont bénéficient les Jeunes Entreprises Innovantes (JEI) aux emplois dédiés à l'innovation (ex : prototypage, design) et non plus seulement à la recherche, afin d’inciter à la mise sur le marché de nouveaux produits et services ;

 

– la suppression de la dégressivité, qui avait été brutalement décidée par le Gouvernement précédent, dans l'exonération des cotisations sociales dont bénéficient les JEI.

 

 

Les Assises de l'Entrepreneuriat ont également conduit à des mesures structurantes pour stimuler l'esprit d'entreprendre et la croissance des PME, notamment :

 

– la suppression de l'indicateur « 040 » par la Banque de France, indicateur qui stigmatisait inutilement les entrepreneurs ayant connu un premier échec ;

 

– le lancement d'EnterNext, bourse dédiée aux PME et ETI ;

 

–  la mise en ?uvre d’un cadre juridique favorable à la finance participative, qui fera de la France un pays pionnier en ce domaine et permettra de diversifier les sources de financement des entreprises (consultations en cours pour l’adoption d’une ordonnance début 2014) ;

 

– la mobilisation de tous les talents de la société française pour la création d’entreprises :

 

– les jeunes, avec un parcours structuré de sensibilisation à la vie de l'entreprise et à l'entrepreneuriat de la 6ème à la Terminale, qui évoluera vers une pleine inscription dans les programmes scolaires ;

 

– les étudiants, avec la généralisation des formations à l'entrepreneuriat dans tous les pôles universitaires et la création du statut d'étudiant entrepreneur ;

 

– les femmes, avec le plan « entreprendre au féminin » en cours de mise en ?uvre depuis le 9 septembre dernier ;

 

– les quartiers prioritaires de la politique de la ville, avec le « plan création quartiers » annoncé le 11 décembre dernier.

 

 

Le Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi avait acté en novembre 2012 la tenue de ces Assises de l’Entrepreneuriat.

 

Le 28 octobre dernier, le Premier ministre a annoncé qu'un nouveau rendez-vous de l'entrepreneuriat sera organisé en 2014, autour du thème de la jeunesse. Ce nouveau rendez-vous permettra de poursuivre la démarche de « co-construction » engagée en 2013. Les travaux seront lancés dans les prochaines semaines.

 

 

Pour Arnaud #Montebourg, Kem One est durablement sauvé

 

Après des années de tourmente économique, neuf mois très intenses d'un travail acharné et d'une mobilisation totale des organisations syndicales, du gouvernement, des services de l'Etat, des élus locaux et des acteurs de la filière pétrochimique (Total, Arkema, Lyondell Basel, EDF), Kem One est aujourd’hui durablement sauvé.

 

Le Tribunal de Commerce de Lyon vient de délibérer et de valider l'offre de reprise de M. de KRASSNY. Pour s'assurer d'un succès durable, M. de KRASSNY a adossé son offre à la solidité financière du fonds d'investissement OpenGate.

 

Arnaud MONTEBOURG, Ministre du Redressement productif, salue avec beaucoup de satisfaction ce mariage entre un industriel et un financier qui scelle l'avenir productif de Kem One.

 

Arnaud MONTEBOURG se réjouit qu'au nom de cette entreprise et de l'avenir de ses salariés, les efforts de tous aient été au rendez-vous. Il tient tout particulièrement à remercier l'engagement du Premier ministre et de son équipe qui, dans la dernière ligne droite, ont été très impliqués apportant une aide très précieuse à cette victoire pour l'industrie, pour le Redressement productif de la France, pour les salariés de Kem One et pour les habitants des régions Rhône-Alpes et PACA.

 

Cette victoire est la preuve que l'alliance des forces productives permet d'affronter les plus grandes difficultés et est un atout majeur dans la défense de la base industrielle française.

 

Remise du rapport de Laurent GRANDGUILLAUME à Sylvia PINEL et Fleur PELLERIN sur la simplification des régimes juridiques, sociaux et fiscaux de l'entrepreneuriat individuel

Laurent GRANDGUILLAUME, député de la Côte-d'Or, a remis ce mardi 17 décembre à Sylvia PINEL, ministre de l'Artisanat, du Commerce et du Tourisme, et à Fleur PELLERIN, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, de l'Innovation et de l'Economie numérique, son rapport sur la simplification des régimes juridiques, sociaux et fiscaux de l'entrepreneuriat individuel.

Sylvia PINEL et Fleur PELLERIN saluent la qualité du travail de concertation qui a été mené ces derniers mois par le député, et qui a associé l'ensemble des représentants des entreprises concernées, mais aussi des réseaux qui les accompagnent au quotidien.

Le Gouvernement accueille avec intérêt les propositions de simplification du rapport, et partage avec le député les objectifs qui ont fondé sa réflexion : la simplicité, la lisibilité, l'équité et la fluidité du parcours de l'entrepreneur. Le Gouvernement est prêt à engager, comme le propose le rapport, la réflexion sur la création d'un statut juridique unique de l'entreprise, au travers d'un groupe de travail constitué début 2014.

Il est également prêt, s'agissant des propositions du rapport en matière de prélèvements fiscaux et sociaux, à compléter les orientations du rapport par des propositions précises et chiffrées qui donneront lieu à une large concertation auprès des différentes parties intéressées, en vue d'arrêter début 2014 le cadre fiscal et social qui serait applicable à l'avenir aux entrepreneurs individuels.

Le Gouvernement arrêtera, dans les mêmes conditions de concertation, sa position sur les autres mesures proposées par le rapport. De manière générale, le Gouvernement souhaite poursuivre et amplifier le travail de simplification engagé en faveur des entreprises, qui contribue à leur compétitivité, à la croissance et l'emploi.

Arnaud #MONTEBOURG se félicite du rachat de l'usine de pâte à papier du site d'Alizay dans l'Eure

Paris, le 17 décembre 2013  

Arnaud MONTEBOURG, ministre du Redressement productif, se félicite du rachat par le groupe industriel thaïlandais Double A de l'usine de pâte à papier du site d'Alizay dans l'Eure.

Cette opération vient compléter la reprise par le papetier, il y a un peu moins d'un an, de l'usine de production de papier et de la centrale biomasse de production d'énergie suite au retrait du Finlandais M-Real.

Sur les 330 emplois concernés par ce retrait, 150 avaient été sauvegardés dans le cadre de cette reprise partielle. Double A investira 50 millions d'euros supplémentaires afin de relancer la production de pâte à papier sur le site d'Alizay. Le redémarrage et la modernisation de cette ligne de production devrait créer une centaine d'emplois supplémentaires. Cette extension est une excellente nouvelle sur le front de l'emploi comme sur celui de la reconquête industrielle menée de façon exemplaire par les élus locaux dans nos territoires.

Arnaud MONTEBOURG transmet ses remerciements appuyés à l'industriel Double A qui a fait le choix de la France. Il remercie également chaleureusement le Président du Conseil général de l'Eure ainsi que le préfet de département qui ont oeuvrer avec une mobilisation sans faille pour organiser le sauvetage de ce qui est en passe de redevenir un magnifique site industriel, une très grande papeterie et un bassin d'emplois indispensable pour l'équilibre local.

Le ministre du redressement productif tient enfin à rappeler l'ambition de ce projet industriel qui se positionne sur des marchés à l'export en Europe, en Amérique, au Moyen-Orient et en Afrique.  

Arnaud #MONTEBOURG et Thierry REPENTIN se félicitent de la conclusion, ce jour, de la transaction entre Rio Tinto Alcan et le consortium Trimet-EDF,

Paris, le 16 décembre 2013 Arnaud MONTEBOURG et Thierry REPENTIN se félicitent de la conclusion, ce jour, de la transaction entre Rio Tinto Alcan et le consortium Trimet-EDF, pour les usines d'aluminium de Saint-Jean-de-Maurienne et Castelsarrasin.

 

Aujourd'hui, la transaction entre Rio Tinto Alcan, le propriétaire de l'usine centenaire d'aluminium en Savoie, berceau mondial de l'aluminium, et le consortium franco-allemand Trimet-EDF a été finalisé. Le 13 juillet dernier, le Premier Ministre, Jean-Marc AYRAULT, en présence du Ministre du Redressement productif, Arnaud MONTEBOURG, et du Ministre délégué chargé des Affaires Européennes, Thierry REPENTIN, s'était rendu en Savoie pour annoncer la signature de l'offre ferme de reprise par Trimet et EDF des usines de Saint-Jean-de-Maurienne et de Castelsarrasin. Cette offre était le résultat d'un travail acharné pendant plus d'un an, avec les salariés, leurs syndicats, les élus, Rio Tinto Alcan, Trimet et EDF. Quelques mois après, promesse tenue : les clés de l'usine ont été remises aujourd'hui à Trimet et EDF qui vont maintenant mettre en ?uvre un projet industriel ambitieux. Pour les 500 salariés de l'usine et les quelques 2000 personnes de l'écosystème aluminium de la vallée de la Maurienne dont le travail dépend de cette belle usine de Saint-Jean, le 16 décembre 2013 restera une date importante, la date où une nouvelle page de l'histoire de l'aluminium français a été écrite.

Arnaud MONTEBOURG et Thierry REPENTIN donnent rendez-vous à la nouvelle entité Trimet France, à Saint-Jean-de-Maurienne, pour la remise en route de la ligne de production qui avait été arrêtée il y a quelques années.