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J’ai cherché à devenir client fibre #Orange – Epilogue

M. le Président Stéphane Richard

Orange SA

78 Rue Olivier de Serres

75015 PARIS

Recommandé A/R

Boulogne-Billancourt, le 8 avril 2014

 

Monsieur le Président,

Depuis le 10 janvier dernier je cherche à devenir client fibre Orange, malheureusement en vain. Vous trouverez ci-joint le récit de mes péripéties ainsi que le formulaire de rétractation dument complété et l’ensemble des éléments en ma possession.

Je vous retrouve également les factures, qui elles parviennent sans encombre, et ce malgré une adresse postale incomplète, vos agents n’ayant même pas été capables de l’enregistrer dans son intégralité.

A une époque où nous luttons tous pour redresser le pays, préserver ce qu’il reste du service public, et avec la mémoire que nous avons des drames qui ont marqué votre maison ces dernières années, tant d’amateurisme, de laxisme et d’incompétence me laissent pantois.

Je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’expression de mes salutations les plus respectueuses.

 

 

Vincent Guibert

Le nouveau souffle, c’est maintenant !


Dès la rentrée 2012 nous avons constaté des premiers écarts entre la réalité de l’action gouvernementale et le programme du candidat, et avons été interpellés par le « bashing anti-Hollande », tintamarre médiatique déclenché par l’UMP dès fin août à propos de la Syrie. Nous avons émis au sein du PS des premières alertes et depuis, sans fin, nous avons sans relâche insisté sur la nécessité de tenir bon sur un certain nombre de chantiers essentiels : le non-cumul des mandats, le droit de vote pour les résidents étrangers, la poursuite post-Cahuzac des réformes fiscales, la réforme du système bancaire, le « juste échange », version officielle d’un protectionnisme européen et raisonné que nous avions défendu aux côtés d’Arnaud Montebourg durant les primaires de 2011.

Nous avons eu le sentiment d’être très peu entendus et avons assisté, impuissants, à l’effritement progressif d’une action gouvernementale alternant réformes courageuses et hallucinantes improvisations, notamment en matière de communication.

Puis sont venues les campagnes électorales. A Boulogne-Billancourt s’est tenue en septembre 2013 une élection primaire socialiste ouverte à tous les électeurs, et soigneusement ignorée des media comme de la rue de Solférino.

Au même moment de nombreuses personnes à faibles revenus ont réalisé qu’elles devenaient imposables, mécaniquement, parce que les seuils des tranches d’imposition n’avait pas été relevés. Oubli, ou attitude délibérée ?  Peu importe : ce fut une faute majeure que ni les très bonnes lois Sapin, ALUR, Consommation, Egalité, votées en cet automne-hiver 2013/2014, ni l’action de Thierry Mandon à la tête de la mission de simplification administrative, ni les résultats d’Arnaud Montebourg en matière de sauvegarde de l’emploi et de redressement industriel n’ont pu occulter. Nous nous sommes pris cette question des impôts en pleine face et nous n’en avons pas été pardonnés.

Dans le même temps, à quatre mois de l’élection municipale, le Parti socialiste organisait fin novembre 2013 un grand Forum sur « Le progrès face aux idéologies du déclin », en présence d'Harlem Désir, Premier secrétaire du Parti socialiste, d’universitaires, de chercheurs, d’entrepreneurs, de responsables associatifs. Comment, après 18 mois de pouvoir, peut-on être plus déphasé que cela ?

Deux ans après le retour de la Gauche au pouvoir le verdict est cinglant : le traité européen n’a pas été renégocié, les résidents étrangers n’ont pas pu voter aux municipales, des gens modestes payent l’impôt sur le revenu et ont de ce fait perdu des droits ou allocations, le chômage ne régresse pas, l’investissement progresse peu, la transition énergétique patine : la confiance n’y est plus.

Les forces de l’argent, confortées par une loi minimaliste sur la séparation des activités bancaires, égoïstes et obnubilées qu’elles sont par leurs tranches d’impôt à 45% ou 75% et par leur ISF, entretiennent l’image de l’échec, agitent la menace de la fuite à l’étranger et semblent se féliciter de la prétendue moindre attractivité de la France, tout en acceptant d’empocher les 20 Milliards de CICE et bientôt 10 Milliards d’allègements de cotisations famille. Avec en alliée, une presse en mal d’audience qui ne sait plus que titrer sur la désillusion des abstentionnistes, la cravate ou le scooter d’un Président, les incompétences présumées des uns ou des autres et la montée, en fait toute relative, du FN.

A cela s’ajoute un sentiment d’incapacité récurrente à faire vivre une communication structurée et cohérente entre l’Elysée, Matignon, les ministères, l’assemblée et un Parti Socialiste trop souvent aux abonnés absents, malgré le potentiel et les initiatives de quelques jeunes Secrétaires Nationaux.

 

Et donc fin mars 2014 : « La baffe, c’est maintenant ! »

Nos électeurs ne sont pas revenus, leur abstention et leur silence sont assourdissants. A Boulogne-Billancourt pour la Gauche : 24% au premier tour de la Présidentielle, 37% au second, 14% au premier tour de la municipale, 15,5 % au second. Dans les Hauts-de-Seine, terre toujours difficile pour les socialistes, des scores divisés par deux depuis 2008, 4 villes sur perdues sur 5 où nous étions sortants.

Nous sommes bien conscients que l’exercice du pouvoir est un acte difficile, que les marges de man?uvre sont étroites et qu’un gouvernement quel qu’il soit est coincé entre plusieurs systèmes qui ne facilitent pas sa progression :

  • les contraintes de notre appartenance à l’Union Européenne et à la zone Euro ;
  • les oppositions idéologiques ou interpersonnelles au sein de la majorité présidentielle ;
  • le monde de la finance qui demeure cet adversaire sans visage, sans nom et sans parti, relayé par ses lobbies zélés et efficaces ;
  • une presse en mal de sensation ;
  • les partis politiques et les partenaires sociaux dont les leaders à tous les échelons se soucient plus de leur poste et de leur image que de l’intérêt général ;
  • une haute administration carriériste, adverse au risque et capable d’une inimaginable résistance au changement.

Nous connaissons ce contexte, nous devons faire avec et nous ne pouvons en invoquer l’excuse. La gauche dispose encore de trois années de pouvoir, mais nous n’avons plus que quelques semaines pour restaurer la crédibilité de la majorité en engager vers le succès la seconde moitié du quinquennat.

Comment rétablir la confiance et faire revenir le succès ?

C’est sur le terrain du redressement économique et de la justice sociale que se gagnera la partie, même s’il ne faut pas négliger telle ou telle réforme sociétale emblématique. Sur le fond comme sur la forme, le gouvernement doit tirer les leçons des 22 derniers mois et de sa défaite cuisante aux municipales, et se résoudre à s’y prendre différemment.

Le nouveau gouvernement devra afficher une politique nouvelle et surtout, apporter une attention extrême à sa cohérence, à sa cohésion et à sa communication. Cela se résume en six chantiers prioritaires et huit points de gouvernance à respecter.

 

Sur le fond, six grands chantiers à intensifier, à reprendre ou à engager

  1. S’affranchir de certaines contraintes européennes trop pesantes et handicapant notre consommation intérieure ;
  2. Maintenir les dispositifs de redressement productif mis en place en 2012, leur donner plus de moyens et intensifier la promotion du Made-In-France ;
  3. Lutter sans relâche contre les excès de la finance, durcir la loi de séparation des banques, reprendre les réformes fiscales, intensifier la lutte contre la fraude, l’év
    asion et l’optimisation fiscales ;
  4. Aller au bout du pacte de responsabilité en y intégrant des contreparties réelles et tangibles et en ne cédant rien au patronat financier ;
  5. Donner plus de corps et plus de visibilité à la transition énergétique, sans gaz de schiste
  6. S’atteler à la question du vote des citoyens étrangers résidant sur le territoire français.

 

Sur la forme, huit points de gouvernance à respecter

  1. Réaffirmer nos convictions, exprimer une vision sociale et économique enthousiasmante de l’Union européenne et de la France à 10 ans, sous la forme de 6 à 8 grandes lignes d’ambitions ; Reprendre les 60 engagements de 2012, en dresser un bilan honnête et complet, intégrer les évolutions conjoncturelles et les acquis de ces deux dernières années ; En publier une feuille de route dont une première étape se situe nécessairement en 2015 et une deuxième en 2017.
  2. Communiquer franchement et régulièrement sans nier les difficultés potentielles, ni occulter les craintes inavouées ou les résistances présupposées ;
  3. Impliquer le parlement, solliciter les partis politiques de tous bords, les partenaires sociaux, les associations et tous les représentants des forces sociales et économiques bien en amont des décisions, généraliser l’approche par la concertation, la négociation et la contractualisation ;
  4. Elaborer ainsi des « contrats de progrès » dans tous les domaines et les rendre publics, afin que les engagements soient clairs, connus de tous. Ainsi légitimés ils y puiseront une force supplémentaire ;
  5. Ecouter, évaluer les impacts avant de décider et d’annoncer, ne plus laisser « fuiter dans la presse pour voir si? », tester sur des périmètres réduits avant de généraliser, évaluer les actions après-coup ;
  6. Garantir une cohésion et une solidarité interministérielle sans faille ;
  7. Mettre au pas la haute administration, lui rappeler qu’elle est là pour servir le bien commun et non pour assurer le développement de carrières personnelles ;
  8. Dénoncer et sanctionner tout écart de conduite sur ces deux derniers points en les rendant publics et en démettant ceux qui s’en rendent responsables ;

Nous exigeons que le Président et le nouveau gouvernement aient le courage de ce bilan, affirment le cap à tenir et s’attellent à la réalisation de ces chantiers, par leur déclinaison minutieuse au sein des cabinets ministériels, des commissions parlementaires, de missions ou conférences ad-hoc, puis par le suivi rigoureux de leur mise en place et de leurs effets. En synthèse, nous ne demandons ni plus ni moins que ce qui se pratique régulièrement en entreprise lorsqu’est établi puis décliné un plan stratégique, avec ses inéluctables aléas, changements ou évolutions en cours de route.

Voilà en substance ce que nous attendons du gouvernement remanié, et d’un Parti Socialiste qui doit l’être tout autant. C’est le minimum que nous devons à cette majorité de Françaises et de Français que nous avons convaincue de porter François Hollande au pouvoir en 2012.

Le nouveau souffle, c’est maintenant !

 

Je cherche à devenir client fibre Orange, 6° épisode #FrenchTech cc @orange_conseil @orange_france

Résumé des épisodes précédents

On va faire simple:

Depuis le 10 janvier dernier je cherche à devenir client fibre orange.

Les premières tentatives d’installation de la fibre ont échoué. La seule chose qui fonctionne dans cette galère, c’est l’émission de factures par l’opérateur historique.

A la fin de l’épisode précédent, j’attends qu’Orange me recontacte pour un nouveau rdv d’installation.

Ce n’est que le 3 mars, presque 3 semaines plus tard, qu’Orange me rappelle et rdv est pris pour le 12 mars 8h. Confirmation dès le lendemain par sms

 

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12 mars 8h00 : rien
12 mars 9h00 : rien
12 mars 10h00 : rien
12 mars 11h00 : rien

Je ne voudrais pas sombrer dans le pessimisme mais j’ai bien peur que ce ne soit pas pour aujourd’hui…

Les grands mouvements annoncés dans le monde des opérateurs téléphoniques me donneraient presque l’envie d’attendre et de voir comment vont évoluer les offres. Mais ça risque de reporter l’opération à la Saint Glin-Glin …

Amis lecteurs qui suivez ces chroniques et m’en parlez de temps à autres, sachez combien je suis sensible à votre soutien et à votre empathie.

Alors nous n’allons pas renoncer si près du but, n’est-ce pas ?

à suivre…

Je cherche à devenir client fibre Orange, 5° épisode

Résumé des épisodes précédents

On va faire simple:

Depuis le 10 janvier dernier je cherche à devenir client fibre orange.

Les premières tentatives d’installation de la fibre ont échoué. La seule chose qui fonctionne dans cette galère, c’est l’émission de factures par l’opérateur historique.

A la fin de l’épisode précédent, nous cherchons toujours où se trouve le boitier de raccordement, Orange n’étant pas en mesure de fournir à son installateur les plans de cablage.

19 février 8h, l’installateur est ponctuel, grâce à notre gardien nous savons où se situe le boitier de raccordement donc ça va être du gâteau : il suffit de trouver le fourreau qui communique entre ce local et notre appartement, et le tour est joué.
Deux heures, 9 fourreaux et 30 mêtre de cable-aiguille plus tard, nous devons renoncer. Les fourreaux (téléphone, cable-tv ou vides) sont bouchés, et ceux qui ne le sont pas débouchent nulle part.
L’installateur « voit avec son chef » qui doit me rappeler dans les jours qui suivrent. Nous conviendrons alors d’un nouveau rdv pour une installation apparente passant par l’extérieur des murs.
à suivre…

Je cherche à devenir client fibre Orange, 4° épisode

Résumé des épisodes précédents

On va faire simple:

Depuis le 10 janvier dernier je cherche à devenir client fibre orange.

Les premières tentatives d’installation de la fibre ont échoué. La seule chose qui fonctionne dans cette galère, c’est l’émission de factures par l’opérateur historique.

 

15 février, l’installateur est là à l’heure convenue, même un petit peu avant, ce qui est déja un progrès notoire par rapport aux pieds nickelés de la fois précédente.

L’installateur, pourtant mandaté par Orange qui a par ailleurs effectué les travaux de raccordement de notre immeuble au réseau fibre il y a quelques années, ne dispose d’aucun plan du cablage existant.

 

Donc nous nous en remettons à l’empirisme, à l’archéologie, pour tout dire au pifomètre voire au système D.

Nous parcourons donc les couloirs de l’immeuble à la recherche du boitier de raccordement. Peine perdue, deux placards sont fermés à clés. Selon l’installetaur, c’est nécéssairement dans l’un d’eux que se trouve le boitier de raccordement. Mais ni le gardien ni le président du conseil syndical ne sont là en ce début d’après-midi.

 

Donc chou blanc, nous remettons cela au mercredi suivant.

Dès le lundi, le gardien m’apprendra que c’est dans un troisième placard que se trouve le boitier…

 

à suivre…

La suite de ma tentative de débuts chez Orange.fr

Episode 3

Résumé des épisodes précédents : Après avoir unilatéralement annulé le rdv d’installation de la fibre à mon domicile, Orange m’envoie deux pieds nickelés qui se présentent un samedi à 18h, avec 5 heures de retard, incapables de trouver le répartiteur et d’effectue rle raccordement.

Lundi 3 février à 14h50 : Alerté par un nième twitt ou message, le service client d’Orange m’appelle et me propose un nouveau rdv d’installation pour le lendemain, mardi 4, 13h. Je réponds à l’opératrice que malheureusement ce n’est pas possible pour moi à cette date-là en raison d’un engagement professionnel (je rappelle aux nouveaux que dans la vie, je fais autre chose que d’attendre qu’Orange vienne m’installer la fibre). L’opératrice me demande alors de contacter le 3970 en vue de ? « Hoooop, l’interrompe-je, pas question Madame, désolé, j’ai déjà donné, à vous de me proposer un créneau ». Ce qu’elle fait sans barguigner, et nous convenons d’un nouveau rendez-vous le 12 février à 13h. Histoire de lever toute ambiguïté je demande confirmation « C’est bien 13 h et non « à partir de » 13h ? » . Oui Monsieur, 13h. Merci Madame, au revoir.

Mardi 4 février à 13h06, devinez quoi : un appel sur mon portable « Bonjour M’sieur, c’est l’installateur Orange j’suis en bas d’chez vous ! ». Je réponds au brave homme que je suis au bureau et que le rdv avait été recalé au 12 à 13h, je suis désolé qu’il se soit déplacé pour rien. « C’est pas grave M’sieur on reviendra le jour convenu ».

Mercredi 12 février à 13h00. J’ai rushé pour rentrer de rdv, déjeuné avec un lance-pierres. Je suis chez moi et j’attends. 5 minutes, 10 minutes, 30 minutes. Rien, personne, pas un appel. Message désabusé à Orange Conseil via texto et twitter, puis, d’une zenitude dont je ne me soupçonnais pas capable, je repars au bureau. La fibre, ce ne sera pas encore pour aujourd’hui.

Mercredi 12 février à 15h07 : Un appel sur mon portable « Bonsoir Monsieur, je suis le responsable de la société xxx, nous sommes l’installateur mandaté par Orange pour l’installation de la fibre, je vois que dans votre dossier il y a quelques problèmes, je prends les choses en main directement, je verrai avec Orange une fois que tout cela sera réglé. » Rapidement, nous convenons d’un rdv le samedi suivant à 13h. Je luis fait confirmer 13h (!) et de lui-même il m’assure en retour qu’il m’envoie une équipe plus sérieuse que ceux de la dernière fois.

La fibre, le haut débit, la fin des pixellisations incessantes, des coupures intermittentes et des longs délais de chargement dignes des modems acoustiques, c’est donc peut-être pour samedi 15 février en milieu d’après-midi

A suivre?

La fin de mes débuts chez @Orange, à moins que ce ne soit tout simplement la fin tout court.

Résumé de l’épisode 1.

Le 10 janvier dernier, j’ai souscrit auprès d’Orange une Offre Ed Open Play 4G/H+ Fibre SIM. L’installation était programmée le 16. Le 15 au matin, je reçois un appel d’Orange m’annonçant que, en raison d’un problème informatique dans la transmission du dossier, l’installation ne pourra avoir lieu comme prévue, et qu’il me revient de contacter le service technique pour convenir d’une nouvelle date. Presque une heure plus tard, après avoir lutté contre les serveurs vocaux et avoir déjoué leurs stratégies de dissuasion, j’étais tombé sur un sympathique agent, qui m’avait promis que le service technique me rappellerait dans la journée pour convenir d’une nouvelle date d’installation.

Nous en étions restés à :

« Vendredi 17 janvier 9h17 : J'attends toujours l'appel du service technique, la fibre qui devait être installée le 16 ne l'est pas. »

Episode 2

Le lundi 20, toujours sans nouvelles, j’interpelle amicalement Orange sur twitter, qui presque instantanément via @Orange_Conseil accuse réception et m’invite à passer en DM (Direct Message, messagerie privée), afin de leur communiquer mes coordonnées.


Le Mardi 21 à 9h30 : @Orange_Conseil me répond que les services techniques sont informées et qu’ils prendront contact avec moi.


Le Lundi 27 à 14h47 : sans nouvelles depuis le 21, je relance @Orange_conseil par DM et miracle, je suis appelé quelques minutes plus tard par le service technique. RdV est pris pour le Samedi 1er Février à 13h.


Le Lundi 27 à 17h54 : je reçois un texto me confirmant le rdv entre 13 & 15h.


Le Jeudi 30 à 08h32 : je reçois un nouveau texto me confirmant le rdv entre 13 & ? 17h.


Le Vendredi 31 à 15h49 : je reçois un appel du technicien pour confirmation de l’adresse et de l’horaire. Il a une autre intervention planifiée le lendemain à Boulogne-Billancourt, il doit me rappeler avant la fin de la journée pour confirmer son horaire de passage. J’ai confirmation que l’intervention durera une heure ou deux, je lui confirme l’adresse et les codes d’accès à l’entrée de notre immeuble. J’explique que la prise du téléphone est assez loin de l’entrée de notre appartement et souhaite m’assurer que ça ne posera pas de problème de longueur de câble ou autre. Et là, nigaud que je suis, je réalise l’inanité de ma question : nous sommes au 21° siècle, la fibre c’est un réseau à part, pas besoin de l’accès aux antédiluviennes prises téléphoniques. Ce que me confirme le technicien.


Le Samedi 1er à 13h12 : le technicien m’appelle pour m’informer qu’il sera là vers 16h. Des amis viennent voir le France-Angleterre de rugby à la maison, coup d’envoi à 18h, puis resteront dîner. Je commence à être vaguement inquiet mais demeure stoïque. J’ai foi en ces telecom que le monde entier nous envie.


Le Samedi 1er à 17h07le technicien (qui, rappelons-le, devait être là à 16h), m’appelle pour me dire qu’il sera là « dans 20 minutes ».


Le Samedi 1er à 17h56 : le technicien (qui, rappelons-le, aurait pu être là sur le coup de 17h27), m’appelle pour me dire qu’il est devant l’immeuble mais qu’il n’a plus les codes d’accès. Je les lui redonne et viens à sa rencontre. Ils sont deux, grand gaillards sympathiques et plutôt cool, les bras chargés de boites orange et de caisses à outils. Un petit air de Noeël high-tech après l’heure. Ils s’excusent pour leur retard, et m’expliquent que l’intervention précédente a duré plus longtemps que prévue. On s’en doutait.


Le Samedi 1er à 18h00 : nous sommes dans l’appartement, j’ai raté le coup d’envoi et ne peux voir que du coin de l’?il le premier essai du XV de France.


L’un des techniciens part explorer le couloir de l’immeuble, à la recherche du placard dans lequel arrive la fibre depuis l’armoire centrale située dans le parking.


L’autre me demande, à mon grand étonnement, où se trouve la prise du téléphone. Cette prise est située dans un espace d’une vingtaine de centimètres séparant un grand meuble du coin du séjour. « Faudrait pouvoir déplacer le meuble j’ai besoin d’un bon mètre, me dit-il, on peut peut-être passer par la gaine ». « Ah bon, lui réponds-je, j’avais cru comprendre que la fibre était installée indépendamment du réseau téléphonique. Quoiqu’il en soit ça ne va pas être possible, il y en a pour plusieurs heures s’il faut vider et le déplacer ce meuble, nous avons du monde ce soir donc c’est inenvisageable ». Regard vague du technicien, qui me dit « ok, attendez » et part à la recherche de son collègue dans le couloir.


Quelques minutes passent, qui me permettent de voir le deuxième essai des bleus. N’entendant plus aucun bruit dans le couloir, je pars à la recherche des deux techniciens, je les retrouve dans le hall de l’immeuble, ils avaient à nouveau égaré le code. Nous retournons à mon étage. Ils avisent sur le pallier un placard fermé à clé, m’affirment que le boitier de répartition est dedans, ce que je veux bien croire. Ils me demandent alors où est la clé, si j’ai bien l’autorisation du syndic et si je peux faire ouvrir le pla
card.


Je leur réponds que j’ignorais qu’il fallait une telle autorisation, que je ne vais déranger ni le syndic ni le gardien un samedi à 18h20.

Sur ce arrivent mes premiers invités.

Le Samedi 1er à 18h25 : nous sommes de retour à l’appartement. Les deux techniciens sont très embarrassés par la configuration des lieux, par la distance qui sépare ce placard de l’entrée de notre appartement, et par l’emplacement de la prise téléphonique. Que faire ?


J’en conclus qu’il est grand temps pour eux de rentrer à la maison et leur demande de partir. Ils semblent surpris de la soudaineté de ma décision mais l’acceptent sans rechigner et en s’excusant encore. Je les autorise à indiquer dans leur compte rendu de visite que j’ai mis fin leur intervention.


Tant d’amateurisme, de légèreté et d’incompétence me laissent pantois. Cette situation n’est agréable pour personne, ni pour le client que je tente de devenir, ni pour les techniciens qui partent avec un sentiment de travail mal fait.

Au point où nous en sommes, deux options de présentent :

  • Je me rétracte, réexpédie le tout à Orange, et reste avec mon installation SFR chaotique.
  • Je persévère, mais comment, et auprès de qui ?

 

Le Samedi 1er à 18h30 : Il est clair que ce n’est pas ce soir que serons raccordés à la fibre.

Il est clair que ce ne sera peut-être jamais.

Mes débuts chez @Orange.fr …

Las de la mauvaise qualité de service de SFR, en adsl comme en mobile, je décide de revenir à l’opérateur historique et en profite pour sauter à pieds joints dans le 21° siècle numérique : la Fibre + la 4G.  

Vendredi 10 janvier, excédé par une nième coupure inopinée de ma box la veille au soir, je réponds à une pub orange.fr en cliquant sur le bouton « rappel instantané ». En 20 minutes l’affaire est bouclée. L’opérateur peine un peu à saisir mon adresse, dont la particularité est que le nom de ma rue est inclus dans celui de ma commune (rue de Truc à Machin-Truc). Au bout de 3 ou 4 répétitions, c’est bien noté, vérifications de compatibilité sont effectuées et rdv est pris pour installation de la fibre le 16 janvier à 17h.

J’étais sur le point de dire du bien d’Orange lorsque …

Mercredi 15 janvier 2014 à 9h17 : appel non identifié sur mon mobile.

« Bonjour Monsieur, Service client Orange à l'appareil, il y a eu un problème à la transmission de votre dossier « fibre », l'installation ne pourra pas avoir lieu demain comme convenu, vous devez contacter le 3970 pour convenir d'un nouveau rdv. »

Je lui fais répéter pour m'assurer que le problème est bien de leur fait mais que c'est dorénavant à moi de me débrouiller pour trouver un nouveau créneau d'installation. « Oui c'est bien ça, pas moyen de faire autrement » me répond l'opératrice.

9h18 : premier twitt ironique

9h19 : Je tente une première fois le 3970 : on me demande un numéro de « mobile orange », que je n'ai pas, et que je ne pensais même pas avoir vu que j'ai demandé à garder mon ancien numéro de mobile, celui que j'utilise depuis 1996 et mon premier abonnement mobile Bouygues.

9h23 : Le temps de fouiller dans les mails reçus la semaine dernière lors de la commande, je trouve un numéro de mobile. Re-3970, une minute de messages divers pour m'apprendre qu'en raison du grand nombre d'appels, l'attente sera très longue, puis ça coupe à la Giscard : « au revoir ».

9h31 : deuxième twitt, vengeur, copie Orange, Pellerin et Montebourg, ça ne sert à rien mais ça soulage.

9h32 : Je tente par internet. Plusieurs options me ramènent fissa au 3970. J'arrive finalement à en trouver une dans laquelle je dois renseigner un code d'accès. Mais je n'ai pas de code d'accès. Refarfouillage dans les mails reçus depuis la commande, j'y retrouve un lien vers la même option et hop, barrage franchi, click-click ? et on me suggère le 3970.

9h38 : Rester Zen

9h39 : Je retente par un autre chemin. Il faut disposer d'un compte-client. Tout est prévu pour les clients Orange, mais pour celui qui cherche à le devenir, ce n'est pas si simple? Ah ! Voici un masque à l'attention des migrants vers Orange. J'y renseigne mon pédigrée, coche la case comme quoi j'ai bien lu les CGV, cherche le bouton « Valider » : Pas de bouton « Valider » le seul bouton accessible est « Annuler » ? qui me ramène à la case départ.

9h48 : Sentiment de fond du trou. Une pensée pour les Agents « France Telecom » victimes de tout ce stress ces dernières années.

9h49 : Subterfuge : je décide de jouer mon va-tout au 3970 en faisant passer mon numéro de mobile SFR pour un mobile Orange. Et là miracle, le système m'aiguille sur une route peu fréquentée et en moins d'une minute, je tombe sur une première opératrice. Elle s'étonne de la nature de mon numéro et là toc, je lui sors mon numéro de « mobile orange » ce qui semble la combler d'aise. Elle me transfère au service concerné où, en une dizaine de minutes, un agent fort sympathique et tout à fait compétent prend les choses en main, confirme le bug dans l'activation de la commande, appelle le service technique et m'informe que ce dernier me rappellera dans la journée pour convenir d'un nouveau créneau.

10h02 : je me remets au travail. Effacement des twitts histoire de se monter réglo.

48h plus tard?

Vendredi 17 janvier 9h17 : j'attends toujours l'appel du service technique, la fibre qui devait être installée le 16 ne l'est pas.

En revanche, ce qui fonctionne, c’est le débit de mon compte en banque pour les premiers frais d’installation.

Maintenant, plus question d’effacer les twitts jusqu’à nouvel ordre.

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à suivre…

Indicateur Global d’Avancement du Changement IGAC Evaluation #08 – Oct 2013 – 59%

 

L’IGAC, Indicateur Global d’Avancement du Changement, publié par l’Observatoire du Changement, mesure l’avancement de chacune des 195 promesses élémentaires constituant les 60 engagements du programme de François Hollande lors de l’élection présidentielle de 2012.

Pour contribuer à l’Observatoire du Changement, c’est simple, c’est gratuit… et c’est bénévole : Il suffit d’envoyer un mail non anonyme (précisant nom, ville, téléphone) à observactions@neuf.fr en indiquant les engagements de FH sur lesquels vous souhaitez exercer une surveillance particulière.  

  

7 niveaux d’évaluation de chaque promesse élémentaire ont été définis. A un niveau donné correspond un score. Le niveau global d’avancement est calculé comme la somme des évaluations élémentaires pondérées selon ces scores.

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18 mois après l’élection de François Hollande, nous en serions à … 59 % d’avancement global.

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Lorsqu’on y regarde de plus près :


JAUGESN4 201310

 

 

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L’évaluation complète est accessible en cliquant ici

 

Parmi les sources de satisfaction :

* les efforts en matière de production indistrielle avec le lancement en septembre de 34 projets innovants.

 

 

Parmi les sources d’inquiétude :

* les questions fiscales, qui expliquent d’ailleurs le recul d’un point de l’indice depuis août 2013 et le mécontentement persistant de nos concitoyens. La réforme fiscale annoncée dans le programme du candidat semble tombée aux oubliettes. En lieu et place, des nouvelles taxes surgissent ça et là ‘ »EBE », sodas, PEL/PEA, plafond du QF…) , font polémique, donnent un sentiment d’impréparation et d’improvisation.

Voir également mon récent article « ras-le-bol »

Pour preuves supplémentaires, ci-dessous le bilan des réformes fiscales engagées en regard de celles promises en 2012.

 

fiscal 2013 10

 

Ces atermoiements masquent des avancées notoires dans d’autres domaines (industrie, emploi, logement, justice, école …) et risquent de plomber durablement l’action gouvernementale. Il est grand temps que nous nous mobilisions largement pour exiger l’application de l’ensemble de ces réformes.

 

 

 

Commentaires, correctifs, précisions ou propositions seront les bienvenus ! 

Mon « ras-le-bol » fiscal.

Comme beaucoup de monde, j’ai reçu ma feuille d’impôts et son montant est en nette augmentation par rapport à l’année dernière.

Ce n’est pas la cause de mon ras-le-bol fiscal.

Depuis bientôt deux ans, nous avons fait campagne pour François Hollande sur la base d’un programme à fortes composantes économiques (15 engagements sur 60). Si cette augmentation est le prix à payer pour réparer les dégâts du sarkozysme, je l’accepte.

Ce que je n’accepte pas, c’est le sort qui est réservé à la réforme fiscale tant annoncée.

Parmi nos arguments de campagne en 2012 figurait en bonne place la capacité d’un Président et d’un gouvernement socialistes à redresser la situation économique du pays, à gérer avec rigueur les finances publiques et à s’attaquer aux déficits, et ce notamment par une profonde réforme de la fiscalité.

Sur la base des recommandations de Thomas Piketty (http://www.revolution-fiscale.fr/), il était ainsi prévu :

  • Engagement n°9 : Pour atteindre cet objectif, je reviendrai sur les cadeaux fiscaux et les multiples « niches fiscales » accordés depuis dix ans aux ménages les plus aisés et aux plus grosses entreprises. Cette réforme de justice permettra de dégager 29 milliards d’euros de recettes supplémentaires.
  • Engagement n° 14 : La contribution de chacun sera rendue plus équitable par une grande réforme permettant la fusion à terme de l’impôt sur le revenu et de la CSG dans le cadre d’un prélèvement simplifié sur le revenu (PSR). Une part de cet impôt sera affectée aux organismes de sécurité sociale.
  • Engagement n° 15 : Les revenus du capital seront imposés comme ceux du travail. Je ferai contribuer les plus fortunés des Français à l’effort national en créant une tranche supplémentaire de 45% pour les revenus supérieurs à 150 000 euros par part. En outre, nul ne pourra plus tirer avantage des « niches fiscales » au-delà d’une somme de 10 000 euros de diminution d’impôt par an.
  • Engagement n° 16 : Je maintiendrai toutes les ressources affectées à la politique familiale. J’augmenterai de 25% l’allocation de rentrée scolaire dès la prochaine rentrée. Je rendrai le quotient familial plus juste en baissant le plafond pour les ménages les plus aisés, ce qui concernera moins de 5% des foyers fiscaux.
  • Engagement n° 17 : Je reviendrai sur les allégements de l’impôt sur la fortune institués en 2011 par la droite, en relevant les taux d’imposition des plus gros patrimoines. L’abattement sur les successions sera ramené à 100 000 euros par enfant et l’exonération en faveur des conjoints survivants sera conservée. Je renforcerai les moyens de lutter contre la fraude fiscale.
  • Page 41 du livret « Mes 60 engagements pour la France »(chapitre consacré au chiffrage du programme) : « Pour rétablir les finances publiques, j'(?) annulerai 29 milliards [d’euros de cadeaux fiscaux], équitablement répartis entre les ménages et les entreprises ».
  • S’en suivait l’engagement de 20 Milliards d’Euros supplémentaires ventilés ainsi :

 

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Depuis 18 mois, à quoi avons-nous assisté en matière de fiscalité ?

Tout a bien commencé, avec l’engagement par Jérôme Cahuzac, avant son explosion en vol, de premières réformes prometteuses : alignement de l’imposition des revenus du capitale et de ceux du travail, tranche à 45%, suppression de certaines niches fiscales. Il était encore crédible en août 2012 lors de l’Université d’Eté du PS lorsque, dans un atelier consacré à la fiscalité, il nous annonçait qu’entre mai et octobre 2012, les réformes n’étaient pas toutes réalisables et que la suite (barèmisation rendant progressive la CSG, disparition d’autres niches fiscales ?) viendrait en 2013 et 2014.

Mais depuis, force est de constater que ce n’a été qu’une succession de couacs, de renoncements, d’allers-retours, donnant le sentiment d’un flottement, d’une navigation à vue, d’un manque de courage nous conduisant à cette terrible notion de « pause fiscale », affligeant symbole de tous les renoncements et de toutes les impuissances.

Ras-le-bol que la Direction du Trésor se soit fait piéger comme des débutants avec cette histoire d’impositions des plus-values de cession, et ait dû reculer, penaude, devant la fronde des pigeons il y a un an.

Ras-le-bol qu’il ait fallu renoncer à telle ou telle niche fiscale pour protéger les promoteurs immobiliers outre-mer ou les marchands d’art.

Ras-le-bol de ces atermoiements sur le financement de la protection sociale et de la oui-non TVA sociale alors que depuis 10 ans dans ses congrès comme dans ses écrits, le Parti Socialiste et ceux qui maintenant sont ministres prônaient un basculement du financement de certains risques vers un financement universel, à savoir la CSG, en lieu et place d’une assise sur les seuls salaires.

Ras-le-bol que la Direction du Trésor n’ait pas vu, ou ait cyniquement laissé faire, le fait que la baisse du plafond du quotient familial sur le revenu allait mécaniquement affecter des ménages très modestes, privant en outre certains des aides réservées au non-imposables.

Ras-le-bol d’entendre et de laisser l’UMP et la presse nous culpabiliser sur des augmentations d’impôts résultant essentiellement de décisions prises par le gouvernement Fillon-Sarkozy en 2011.

Ras-le-bol d’un Premier Ministre qui « assume » bravement alors que gouverner c’est prévoir.

Ras-le-bol de s’entendre dire que les socialistes sont défavorables à la famille parce que certains allègements d’impôts concernant les enfants scolarisés disparaitraient.

Ras-le-bol que l’on ait inventé en toute précipitation avant de la retirer cette taxe sur l’EBE, tout en annonçant la disparition puis le retour de l’IFA (Imposition Forfaitaire Annuelle pour les grandes entreprises) et de la C3S (Contribution Sociale de Solidarité des Sociétés touchant toute entreprise de plus de 760 000 ? de CA)

Ras-le-bol qu’on tourne en rond sur la chasse à la fraude et à l’évasion fiscale alors que tant le livre d’Antoine Peillon (Ces 600 Milliards qui manquent à la France) que le rapport du député Pierre-Alain Muet sur l’optimisation fiscale des entreprises dans un contexte international indiquent clairement les actions à engager et les mesures à prendre.

Mais qu’est-ce que c’est que ce beans ?

La pause fiscale, c’est le renoncement,

La pause fiscale, c’est l’immobilisme,

La pause fiscale, ce n’est pas le changement

La pause fiscale, ce n’est pas maintenant.

Le gouvernement s’en sort plutôt bien sur pas mal de fronts : rentrée scolaire (Peillon), industrie (Montebourg), PME et innovation (Pellerin), sécurisation de l’emploi et retraites (Sapin), retours de moyens dans la Police et dans la Justice (Valls et Taubira), Economie Sociale et Solidaire (Hamon), Logement (Duflot) etc.

Il n’y a quasiment qu’en matière de fiscalité que Bercy donne l’impression de se prendre les pieds dans le tapis chaque fois que c’est possible, voire de relever et recourber le tapis pour être bien certain de trébucher en toute occasion et ainsi de ne rien faire.

La stabilité fiscale n’est pas la solution, comme je l’écrivais la semaine dernière « Le piège de la stabilité fiscale »

Alors n’y a-t-il pas moyen, une fois pour toutes, d’effectuer un état des lieux serein, de mettre en avant nos valeurs de justice sociale pour engager cette réforme fiscale, en formulant et en partageant avant décision des options basées sur des scenarios de croissance plus ou moins optimistes, et en conséquence de fixer un cap ?

  • Fusion IRPP et CSG en un seul impôt progressif préservant familles et bas revenus
  • Disparition de la plupart des niches fiscales et même de celles des journalistes
  • Evolution de la fiscalité des entreprises en fonction de leur notation sociale ou du degré de réinvestissement des bénéfices
  • Basculement vers la CSG du financement d’une partie de la protection sociale

Il est nécessaire de rationaliser l’impôt, de le rendre plus juste, plus redistributif, et moins coûteux à collecter. Pour cela, faut-il changer des têtes à Bercy et à la Direction du Trésor ? Je ne veux pas le savoir, la question n’est pas là.

Mais ce que j’exige, à double titre, en tant que contribuable et en tant que militant, c’est que les engagements que nous avons portés soient tenus, et que les candidats que nous avons soutenus y soient fidèles.

La fin du ras-le-bol, c’est maintenant !

La loyauté, c’est maintenant !

Le courage, c’est maintenant !

La réforme, c’est maintenant !