Archives pour la catégorie Débats

Une réponse à l’appel lancé par les PDG des 98 plus importantes sociétés françaises dans le JDD.

Les PDG des 98 plus grandes entreprises françaises viennent de lancer dans le JDD un appel à François Hollande, le pressant de baisser le coût du travail. Cet appel va bien au delà des cette question de compétitivité, et pose le problème du développement des entreprises à un niveau bien plus élevé et bien plus respectable que celui du débat lancé par les pigeons  – et récupéré par l’UMP – début octobre. On ne peut que s’en réjouir.

Le gouvernement doit y répondre en mode « gagnant-gagnant ». Alors ok, jouons le jeu, chiche !

 

Compétitivité

Baisser le coût du travail et rendre l’État plus économe

1) Avec une dépense publique record de 56% du PIB, nous sommes arrivés au bout de ce qui est supportable. L’État doit réaliser 60 milliards d’euros d’économies (3 points de PIB) au cours des cinq prochaines années. 
2) Pour les entreprises, il faut baisser le coût du travail d’au moins 30 milliards d’euros sur deux ans, en réduisant les cotisations sociales qui pèsent sur les salaires moyens (2 smic et plus). Un transfert financé pour moitié par un relèvement de la TVA de 19,6% à 21% (la moyenne européenne) et l’autre moitié par une baisse des dépenses publiques. 
3) Il faut garantir aux entreprises un environnement fiscal favorable et stable en baissant notamment l’impôt sur les sociétés pour le ramener au niveau de nos voisins européens.

Chiche ! Faisons en sorte qu’en plus de la baisse des cotisations patronales, celles payées par les employés engendre une augmentation des salaires nets compensant voire dépassant une hausse éventuelle de TVA ou de CSG. 

Chiche ! Si l’IS doit baisser ici, alors il doit augmenter ailleurs pour converger vers un taux unique intra-communautaire. Halte aux paradis fiscaux belges ou irlandais. 

Emploi et formation

Intégrer les jeunes et établir un meilleur dialogue social en amont

1) À côté des contrats de génération que nous soutenons, nous voulons promouvoir une « plate-forme pour l’emploi des jeunes ». Elle favorisera les emplois d’insertion, des actions d’embauche inter-entreprises, la mise en réseau de nos centres de formation et le développement de l’apprentissage. 
2) Il est vital d’instaurer un dialogue social ouvert très en amont pour permettre aux entreprises de s’adapter aux aléas de la conjoncture. C’est l’objet de la négociation sur la sécurisation de l’emploi que nous soutenons.

Chiche ! Cessons d’employer des jeunes en tant que stagiaires à 436? par mois bien au-delà de la fin de leurs études, ou de les forcer à s’établir en auto-entrepreneurs pour leur donner du boulot au compte-gouttes. 

Chiche ! Changeons les pratiques responsables de tant de souffrances au travail. Engageons-nous partout pour la mise en place d’un Management Equitable respectueux du bien-être social autant que de la performance économique.

Innovation

Créer un véritable écosystème

1) Pour donner à notre pays toutes ses chances, il faut préserver le crédit d’impôt recherche. 
2) Garantir une offre de capitaux large et dense pour financer les projets à travers des leviers comme la Banque publique d’investissement (BPI), les investisseurs privés et les ressources du fonds d’amorçage du commissariat général à l’investissement. 
3) Continuer à nous rapprocher du monde de la recherche publique dans le cadre des pôles de compétitivité. 
4) Concentrer les moyens sur une quinzaine de secteurs d’avenir comme la santé, les sciences du vivant ou les technologies de l’efficacité énergétique.

Chiche ! Surveillons de très près le Crédit Impôt Recherche de telle sorte que des labos pharmaceutiques ne puissent plus y imputer des évènements de relations publiques par exemple. Et arrêtons de délocaliser les centres de R&D hors de France.

Chiche ! Regroupons les pôles de compétitivité, éparpillés et fractionnés sur tout le territoire.

 

Environnement-Énergie

Lutter contre le changement climatique sans abîmer notre compétitivité

1) Il faut se donner les moyens d’explorer et d’exploiter nos ressources nationales comme les gaz de schiste. 
2) Rester pragmatique dans la mise en ?uvre de la transition énergétique, qu’il s’agisse de réduire nos émissions de CO2 ou notre exposition à la production d’électricité d’origine nucléaire. 
3) Développer des réponses technologiques à tous ces défis où nos entreprises ont acquis un vrai savoir-faire.

Chiche ! Modulons l’Impôt sur les Sociétés en fonction du bilan GES. 

Chiche ! Instaurons la Taxe Carbone aux frontières de l’Union Européenne pour compenser le laxisme environnemental des pays à bas coût. 

Gouvernance et image des entreprises

Renforcer notre code de gouvernance

Notre code de gouvernance Afep-Medef est déjà l’un des plus stricts au monde mais nous sommes prêts à le modifier en : 
 1) soumettant les rémunérations des dirigeants à un vote consultatif des actionnaires lors de l’assemblée générale annuelle ; 
 2) créant un haut comité du gouvernement d’entreprise habilité à intervenir auprès des conseils d’administration ; 
 3) limitant à deux le nombre de mandats d’administrateurs pour les dirigeants mandataires sociaux. 

Chiche ! Respectons les sous-traitants, en réduisant la pression sur les prix et en tenant les délais de paiement.

Chiche ! Relions les rémunérations aux performances économiques, financières, environnementales et sociales réelles de l’entreprise et mettons fin aux retraites chapeaux 

 

Les conditions du succès sont simples : agir sur tous les fronts, s’inscrire dans le cadre de l’Europe et organiser les conditions d’un dialogue entre toutes parties prenantes, pouvoirs publics, partenaires sociaux et entreprises. Nous avons besoin de tous les entrepreneurs, créateurs, managers et investisseurs. Cessons d’opposer PME et grandes entreprises. Nous, dirigeants des plus grandes entreprises françaises, nous nous sentons profondément attachés à notre pays. »

Chiche ! Pouvons que la gauche et le patronat peuvent se parler et s’écouter, oeuvrer ensemble pour le bien commun, sans se taxer réciproquement d’ « abrutis » ou de « cupides ». 

 Chiche ! Discutons, remettons tout à plat, soyons prêts à des efforts, à des concessions, voire à des remises en cause idélogiques ou financières. 

 

Les pigeons ont crotté partout

En faisant passer les créateurs d'entreprises pour des individus cupides, essentiellement préoccupés par la taxation d'une hypothétique plus-value de cession, les animateurs du mouvement des pigeons ont considérablement et durablement terni l'image des entrepreneurs.

L'entreprenariat, c'est la liberté, l'autonomie, la créativité. C'est la possibilité d'innover, de proposer, de tester sans être freiné ou alourdi par des procédures internes et des besogneuses justifications économiques comme on en rencontre dans les grands groupes. C'est le droit à essayer, à se tromper, à recommencer, à persévérer. C'est filtrer le bruit de fond de celles et ceux qui du haut de leurs certitudes, pensent que ça a déjà été fait ailleurs ou que ça ne marchera jamais. C'est la crainte de devoir renoncer, c'est le risque de s'épuiser voire de perdre tout ou partie de sa mise. C'est le bonheur de créer des emplois, c'est la satisfaction de gagner des clients, c'est enfin l'espoir à terme de revenus substantiels voire d'un jackpot.

Tout cela, les pigeons en ont si peu parlé. Ou plus exactement si, les 3 ou 4 « pigeons originels » qui au détour d'un café ce 28 septembre dernier, étaient sans doute sincères et ont eu le sentiment, sans trop vérifier ce qu'il en était, que le projet de loi de finance allait les déposséder de leur bien. Ils ont réagi d'instinct, on ne saurait les en blâmer, à ce qui n'était qu'un projet, certes inachevé et ambigu sur certains points sensibles. Mais les communicants de l'UMP et du MEDEF se sont ensuite rapidement emparé du phénomène et ont littéralement « pigeonné » les 64 000 suivants, qui se sont engouffrés dans cette vague protestataires aux relents poujadistes.

Les pigeons ont crotté partout, il va nous falloir du temps pour tout nettoyer.

Pour preuve :

En cette fin d'après-midi du 9 octobre se tenait la conférence inaugurale du salon des microentreprises. A la tribune se trouvait une brochette d'entrepreneurs, tous ayant de belles réussites à leur actif, venus pour témoigner  sur leur parcours et  leur vécu des réseaux d'affaires. Et bien sûr, certains n'ont pu s'empêcher de roucouler d'autosatisfaction à l'évocation des pigeons.

Parmi eux, Sandra Legrand (Fondatrice de CanalCE) et surtout Charles Beigbeder (Président de la commission entreprenariat du Medef, secrétaire national UMP), qui  a gratifié l'auditoire d'une « palpitante »  narration heure par heure de la chronologie des pigeons. «  À 13h38 le premier jour ils étaient 3 puis tel jour telle heure, 300 puis  3 000 puis etc?  et ce matin on en dénombrait 64 000». Jusqu'à  cette conclusion stupéfiante : « Mais la mobilisation ne va pas s'arrêter là, et il faut continuer à mettre la pression sur le gouvernement pour qu'il retire ce texte débile ». Puis il s'arrête en plein vol, sûr de son effet. Les maigres applaudissements des 2 à 300 personnes présentes dans la salle lui ont rappelé un peu durement qu'il était à un salon professionnel et non à une tribune de l'UMP?

Alain-Dominique Perrin, ex PDG de Cartier, conclura quelques instants plus tard de ces mots : « Il faudra rappeler à François Hollande de ne pas avoir honte du mot ?réussite' ». ?illades et sourires de connivence à la tribune.  

A l'élégance des propos, les deux ajouteront quelques minutes plus tard une pointe de respect et de galanterie, en quittant discrètement la salle dès le début du discours de la ministre Fleur Pellerin.  

 

Conférence : LE PROTECTIONNISME : UNE ALTERNATIVE POLITIQUE ET ECONOMIQUE A LA GLOBALISATION

Le Mouvement Rose Réséda & Arnaud Montebourg sont heureux de vous inviter à l’Université Populaire Itinérante

 

LE PROTECTIONNISME :

UNE ALTERNATIVE POLITIQUE ET ECONOMIQUE

A LA GLOBALISATION

 

 Jeudi 29 mars 2012, à 19 heures

Théâtre de l'Ecole Normale Supérieure

45, rue d'Ulm 75005 Paris

 

 

– Franck DEDIEU, Benjamin MASSE-STAMBERGER, Adrien de TRICORNOT, journalistes, auteurs de « Inévitable protectionnisme », 2012, Gallimard

– Emmanuel TODD, anthropologue, historien, auteur notamment de « Après l'Empire », 2002 et « Après la démocratie », 2008, Gallimard.

 

« Aucune logique économique ne peut s'opposer à la mondialisation, ni lui servir d'alternative. Il n'existe plus d'autres modes de développement : tous ont été engloutis part leurs impasses et leurs propres erreurs. » Alain Minc 1998.

A la veille de la crise des subprimes de 2008, les « chiens de garde » du libre-échange vantaient encore les mérites d'une globalisation irréversible.Cette idéologie a tourné court en 2008. Les conséquences désastreuses d'une mise en compétition des mains d'oeuvre, assurant des taux de profit inégalés, sont devenues évidentes. Les plans de relance adoptés à la hâte, s'ils ont réussi à rétablir les profits des banques et des multinationales, ont échoué à faire baisser le taux de chômage et empêcher l'accentuation des délocalisations.

Une autre voie est possible : celle du protectionnisme européen.

Franck Dedieu, Benjamin Masse-Stamberger et Adrien de Ticornot décriront, chiffres à l'appui, les ravages économiques de la globalisation. Ils poseront les bases d'un protectionnisme européen social, environnemental et fiscal. 

Emmanuel Todd livrera ses analyses sur les conditions d'un renversement des rapports de force en Europe.

 

Evénement Facebook https://www.facebook.com/events/389691604377116/

 

Mouvement Rose Réséda, délégation de Paris – #RoseReseda75

http://rosereseda75.tumblr.com

http://www.facebook.com/RoseReseda75

http://www.twitter.com/RoseReseda75

rosereseda75@gmail.com

 

Aéroport de Nantes : l’union de la gauche se construit … sans le PS

La construction du nouvel aéroport de Notre Dame des Landes a toujours été décriée par les Décroissants et la Confédération Paysanne. Mais aujourd’hui, ses plus fidèles opposants sont les partis politiques, des Verts au Modem, en passant par le Parti de Gauche.

 

Réunis à Paris ce mercredi, les opposants à la construction d'un nouvel aéroport dans la région nantaise, ont annoncé la tenue d'un rassemblement « festif et militant » les 8, 9 et 10 juillet sur le site de Notre Dame des Landes. Les arguments n'ont pas changé depuis la création, en 1970, de l'Association de Défense des Exploitants Concernés par l'Aéroport (ADECA) : Nantes dispose déjà d'un aéroport loin d'être saturé ; l'installation d'un nouvel équipement aéroportuaire entrainerait la destruction de plus de 2000 hectares de terres agricoles, la délocalisation de 80 exploitations et la liquidation d'une centaine d'emplois ; le coût s'élève à 551 millions d'euros, dont près de la moitié sera financée par des fonds publics?

 

Ce qui a changé, en revanche, c'est le profil des opposants. Pionniers de la lutte contre l'aéroport de Notre Dames des Landes, les Décroissants et la Confédération Paysanne, ont été rejoints, et davantage par les partis politiques classiques. Les Décroissants n'étaient d’ailleurs même pas présents ce mercredi, sans que l’on comprenne si cette absence provient de leur volonté de rester sur le terrain ou d’un désaccord plus profond avec ce qui pourrait apparaître comme une récupération.

 

Côté gauche non socialiste, on affichait une belle convergence de points de vue. A la tribune, un arc de cercle allant des Verts au Modem, en passant par le Parti de Gauche. Même Patrick Braouzec, député ex-PCF, était de la partie. Son intervention a d'ailleurs révélé les points de fracture entre les différents participants. Alors que les prises de paroles ont toutes tourné autour de l'absurdité écologique de la construction d'un aéroport à l'heure où le pétrole se fait de plus en plus rare, le député de Seine-Saint-Denis a dénoncé un projet décidé par la mairie de Nantes sans aucune concertation avec les habitants. « Il faut demander aux habitants ce qu'ils en pensent et s'ils souhaitent cet aéroport et bien, pourquoi pas ? », a-t-il lancé sous les regards médusés du député écologiste François de Rugy et de la patronne des verts, Cécile Duflot. Les deux écolos ont eu franchement l'air d'avoir avalé de travers et n'ont repris une respiration normale qu'après le départ de l'ancien communiste?qui s'est éclipsé juste après avoir rendu la parole.

 

Le discours du président du Modem, François Bayrou, a lui aussi crée des remous. Fustigeant un projet « soutenu tant par le PS que par l'UMP », il s'est fait reprendre par Cécile Duflot, qui a tenu à préciser que « beaucoup de socialistes ont des doutes ». Ni elle, ni son collègue François de Rugy n'ont, en revanche, pas su dire qui, au PS, a pris officiellement position contre la construction d'un nouvel aéroport à Nantes? Geneviève Lebouteux, conseillère générale écologiste de Loire Atlantique, a rappelé qu'au niveau local, le Parti Socialiste est « verrouillé » par la toute-puissante armée d'amis de Jean-Marc Ayrault.

 

Au niveau national, il ne semble pas non plus facile de s'opposer au chef du groupe à l'Assemblée : si certains cadres du PS ont des doutes, ils ne les émettent qu'à voix basse. Seul Arnaud Montebourg a affirmé qu'il ferait connaître son point de vue?à l'automne. En attendant, l'Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par l'Aéroport (ACIPA) a envoyé des courriers à tous les candidats à la primaire socialiste. Réponse souhaitée avant 2012 : Cécile Duflot a fait savoir que pour les élections législatives, « le pacte de coalition avec les socialistes ne se fera pas sans accord au sujet de l'aéroport ». Voilà donc un sujet longtemps considéré comme « local » qui s'invite sur le débat national?

 

http://www.marianne2.fr/

 

 

CAFE-DEBAT « MIEUX-ETRE AU TRAVAIL »

Les Hauts-de-Seine avec Arnaud Montebourg 

 ?Bâtissons ensemble une Nouvelle France?

Organisent le MERCREDI 6 JUILLET 19h30 à Boulogne-Billancourt

un CAFE-DEBAT «  MIEUX-ETRE AU TRAVAIL »

Bistrot de la Ferme, 170 rue du Vieux Pont de Sèvres, 92100 Boulogne-Billancourt

M° Ligne 9 Billancourt

Mondialisation, financiarisation, décisions politiques ont créé au cours des 30 dernières années un contexte générateur de souffrance au travail et de troubles psycho-sociaux. 

Démondialisation, capitalisme coopératif ? : Comment le politique peut-il agir pour transformer cet environnement socioéconomique, éliminer ces causes d'instabilité externes aux entreprises, tout en renforçant leurs facteurs de compétitivité ?

Avec la présence de :


Claude Réjon,  Consultante en management,  Vice-Présidente de l AFRAME, Association Française du Management Equitable.
www.aframe.fr

Jean-Philippe Denis, Professeur de Management à l’Université Paris Ouest Nanterre la Défense, auteur de « Mémoires de Crise »

Pierre-Eric Sutter, Psychologue du Travail, Fondateur de l’OVAT – Observatoire de la Vie Au Travail
Directeur du cabinet M@RS-Lab; www.mars-lab.com

Contacts Ile de France
Maya Akkari 06 73 21 36 49
Sylvain Mulard 06 75 82 84 37
———————————————————
RÉFÉRENT Hauts-de-Seine
Vincent Guibert 06 60 69 00 13

Lettre ouverte aux rédacteurs (G. Villeneuve)

BJR chers rédacteurs du journal que je lis depuis ma classe de première B 1975….

Vos éditoriaux et articles successifs sur les finances publiques grecques sont rédigés sur un fond optimiste qui résonne bon sur la musique d’un film célébre des années disparues.

Zorba le grec est un homme fort qui doit accepter la rigueur financière propre à sauver les banques européennes qui ont surendetté son Etat, avec l’aide de spécialistes en « subprimes » et pyramides de dettes (Goldman Sachs). Comme dans le Marchand de Venise, les Shylock prédateurs exigent le prix du sang grec plutot que d’allonger la maturité de la dette.

OR, son allongement de sept ans, selon l’heureuse proposition du ministre européen W. Schauble, ne ferait que diminuer que la valeur actuarielle, pur calcul et construction intellectuelle, par la livraison d’ obligations échangeables, sans donner lieu à des barricades, ni blessés, ni disette chez La République de Platon.

CAR, Hélas ! Ces économies budgétaires publiques ne renforceront pas la production grecque des valeurs ajoutées par les entreprises commerciales grecques faute de produits innnovants ou de technologies marketables à vendre ! Donc le PIB national ne progressera plus et la dette publique du pays grimpera davantage en déclenchant de nouvelles coupes. Ceci est entièrement valable pour la République Française qui sera appellée à la rigueur après mai 2012.

ENFIN, vos articles ne font que rarement la relation avec la situation de l’Etat français, qui est lui aussi en manque de recettes fiscales après moult baisses d’impots sur le revenu depuis 1995 , toutes financées par des dettes nouvelles, comme par exemple celles du gouvernement Juppé sur 1996/2001. Récemment la droite a proposé une hausse de la T.V.A dite sociale puis de la Taxe carbone, ensuite la diminution relative des pensions , sans grands succès. Le parti de Michel Sapin propose avec la retenue de l’impôt à la source sur les salaires, simple confusion IR/CSG, une vraie réduction des salaires réels.

Nous ne voyons pas où et quand dans notre journal un début d’analyse comparée entre ces propositions a été établie pour éclairer les choix de politique fiscale et sociale.

Cordialement vôtre 

Débat le 8 juin – « Énergie : quel scénario pour 2050 ? Devra-t-on vivre autrement ? »

Venez participer mercredi 8 juin 2011 à Boulogne Billancourt au débat (entrée libre) :

 

« Énergie : quel scénario pour 2050 ? Devra-t-on vivre autrement ? »

 

En présence des ONG suivantes :    

« Negawatt », « Sauvons le Climat »,« WWF » ainsi que de l'Académie des technologies

 

 

 

In Vivo est une association boulonnaise dont l'objet est « de contribuer à la compréhension de la société contemporaine, au renouveau du débat sociétal, à la formulation de propositions portant sur des sujets civiques, culturels, économiques, sociaux, environnementaux ou politiques, locaux, nationaux ou internationaux. »

 

Pour les membres d'In vivo qui viennent d'horizons différents mais qui sont animés par la même conception exigeante du débat citoyen, il convient aujourd'hui de favoriser l'expression d'éclairages nouveaux, multiples ou contradictoires portant sur les situations actuelles, leurs trajectoires historiques et sur la complexité des enjeux liés aux changements sociaux et sociétaux à venir.

 

In Vivo considère en effet, que l'un des principaux défis du débat démocratique est la place réservée aux différents acteurs : associer experts et publics concernés, solliciter la participation de citoyens issus de la société civile apparaissent ainsi essentiels dans toute réflexion refusant a priori la facilité du prêt à penser.

 

Alors que des choix énergétiques cruciaux devront être fait dans les toutes prochaines années, notre nouveau débat, organisé le mercredi 8 juin prochain à 20h30 à l'auditorium de l'espace Landowski de Boulogne-Billancourt, aura pour thème « Énergie : quel scénario pour 2050 ? Devra-t-on vivre autrement ? ».

 

Stephan Savarese de l'ONG « Sauvons le climat ! », Jean-Philippe Denruyter de l'ONG « WWF » et Yves Marignac de l'ONG « Negawatt », experts dans les domaines de l'énergie, ainsi que Bernard Tardieu, Président de la Commission à l’académie des Technologies et expert auprès de l’OPECST (Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques), échangeront leur vision sur les réelles perspectives qui s'offrent au monde, entre sobriété, énergie renouvelables et nucléaire : quel impact futur sur notre quotidien ?

 

Animation : Jean-Louis Courleux, journaliste.

 

 

Contact :      Pour toute réponse ou demande d'information : contact@invivo-asso.fr

 

Organisateur :             http://www.invivo-asso.fr facebook: http://www.facebook.com/group.php?gid=55691627249

Invités :                       

http://www.sauvonsleclimat.org/ et http://www.wwf.fr/ et http://negawatt.org http://www.senat.fr/opecst/

 

Accès : Espace Landowski

28 Avenue André Morizet

92100 Boulogne Billancourt ? Métro Marcel Sembat (Ligne 9)

 

Entrer dans la médiathèque, puis descendre au niveau -1 (escalier ou ascenseur).

Débat le 8 juin – « Énergie : quel scénario pour 2050 ? Devra-t-on vivre autrement ? »

Venez participer mercredi 8 juin 2011 à Boulogne Billancourt au débat (entrée libre) :

 

« Énergie : quel scénario pour 2050 ? Devra-t-on vivre autrement ? »

 

En présence des ONG suivantes :    

« Negawatt », « Sauvons le Climat »,« WWF » ainsi que de l'Académie des technologies

 

 

 

In Vivo est une association boulonnaise dont l'objet est « de contribuer à la compréhension de la société contemporaine, au renouveau du débat sociétal, à la formulation de propositions portant sur des sujets civiques, culturels, économiques, sociaux, environnementaux ou politiques, locaux, nationaux ou internationaux. »

 

Pour les membres d'In vivo qui viennent d'horizons différents mais qui sont animés par la même conception exigeante du débat citoyen, il convient aujourd'hui de favoriser l'expression d'éclairages nouveaux, multiples ou contradictoires portant sur les situations actuelles, leurs trajectoires historiques et sur la complexité des enjeux liés aux changements sociaux et sociétaux à venir.

 

In Vivo considère en effet, que l'un des principaux défis du débat démocratique est la place réservée aux différents acteurs : associer experts et publics concernés, solliciter la participation de citoyens issus de la société civile apparaissent ainsi essentiels dans toute réflexion refusant a priori la facilité du prêt à penser.

 

Alors que des choix énergétiques cruciaux devront être fait dans les toutes prochaines années, notre nouveau débat, organisé le mercredi 8 juin prochain à 20h30 à l'auditorium de l'espace Landowski de Boulogne-Billancourt, aura pour thème « Énergie : quel scénario pour 2050 ? Devra-t-on vivre autrement ? ».

 

Stephan Savarese de l'ONG « Sauvons le climat ! », Jean-Philippe Denruyter de l'ONG « WWF » et Yves Marignac de l'ONG « Negawatt », experts dans les domaines de l'énergie, ainsi que Bernard Tardieu, Président de la Commission à l’académie des Technologies et expert auprès de l’OPECST (Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques), échangeront leur vision sur les réelles perspectives qui s'offrent au monde, entre sobriété, énergie renouvelables et nucléaire : quel impact futur sur notre quotidien ?

 

Animation : Jean-Louis Courleux, journaliste.

 

 

Contact :      Pour toute réponse ou demande d'information : contact@invivo-asso.fr

 

Organisateur :             http://www.invivo-asso.fr facebook: http://www.facebook.com/group.php?gid=55691627249

Invités :                       

http://www.sauvonsleclimat.org/ et http://www.wwf.fr/ et http://negawatt.org http://www.senat.fr/opecst/

 

Accès : Espace Landowski

28 Avenue André Morizet

92100 Boulogne Billancourt ? Métro Marcel Sembat (Ligne 9)

 

Entrer dans la médiathèque, puis descendre au niveau -1 (escalier ou ascenseur).

Réflexe de Pavlov

Chers amis et camarades,

Je comprends l'irritation qui nous habite à chaque fois que l'un des nôtres, pour des raisons d'opportunisme ou d'ego, ou de médiocrité, passe à l'adversaire. La liste est longue de Claude Allègre, à Michel Charasse, de Mélenchon à Besson, de Jack Lang à Kouchner, de Bockel à tel alevin de la politique, pour ?tâter l'eau? ou carrément plonger dans le grand bain!

Tout cela bien sûr pour ?sauver la République? et, accessoirement, leur carrière! Je ne traduirais pas cela en demande d'exclusion car il vaut mieux réserver nos forces pour lutter contre nos vrais adversaires que contre nos faux amis. Et on sait où nous entraîne cette illusion chromatique du rouge vif, de la ?vraie gauche?, chez Mélenchon, c'est à dire la division, l'impasse, l'échec incantatoire.

A chaque fois que Ségolène parle, le duo canin, Dominique Paillé et Frédéric Lefèvre, tire sur sa laisse et aboie de rage. Il est intéressant d'examiner la bave UMP, que les radios relaient avec complaisance; il s'y est adjoint Yves Jégo, le secrétaire d'Etat, couteau sans manche à qui il manque une lame.

Au passage, le communiqué de Benoît Hamon, que j'ai entendu ce matin, sur l'affaire Zapatero, était parfait. Il n'a pas été relayé avec beaucoup de puissance malheureusement. Un hasard, sans doute.

Rappelez vous: quand le domicile de Ségolène a été fouillé par des barbouzes, ?ils? ont dit: elle est folle, elle ne sait plus comment attirer l'attention sur elle, elle est incontrôlable.. Au lieu de s'interroger sur l'extrême gravité de ces méthodes, comme François Mitterrand qui avait eu un dispositif d'écoute dans le toit de son appartement, rue de Bièvre. Et des journaleux comme Morandini d'Europe I d'attiser les auditeurs.

Préparons nous aux échéances européennes qui sont un vrai terrain de lutte, de vrais dossiers, de vrais enjeux, beaucoup plus révélateurs et positifs pour nous que nos querelles internes.

C'est pourquoi je vous convie au passage à venir à Neuilly, le mardi 19 Mai, à partir de 20 Heures, écouter Alain RICHARD, Vice-Président du PSE, Maire de ST OUEN L'AUMONE, qui parlera du social et de l'écologie.
A la Maison des Associations, 2 bis, rue du Château (métro pont de Neuilly, ligne 1).

Vous passerez une soirée instructive et militante, à laquelle sont conviées les sections des alentours. C'est un grand PLUS de dialoguer avec Alain RICHARD, dont l'autorité, la clarté d'exposition, et l'expertise sont reconnues, ainsi que sa grande fidélité à nos idéaux.

Très amicalement à vous tous, et au plaisir de vous revoir bientôt,

Comment commenter un silence ?

Quand on a entendu du Sarko, le silence qui suit est encore du Sarko. Mais en l’occurence on ne l’a même pas entendu. Le capitalisme néo-libéral s’écroule, la pseudo-modernité des as de l’ingénierie financière se révèle n’être que sordides turpitudes et spéculations. Et le Président est silencieux. 

Les croyances des thuriféraires d’Adam Smith s’effondrent autant que le cours de leurs actions. En l’occurence la main invisible est celle de Dobleiou renflouant Fannie, Freddie, AIG etc. Et le Président est silencieux.

Mais rassure-toi bon peuple, le Président va parler, à Toulon, le jeudi 25 septembre prochain. Il parait aussi qu’il y évoquerait un deuxième mandat. F. Fillon, JF Coppé et X. Bertrand sont aux anges.

Mais pourquoi ce délai ? Le temps de relire Keynes ? Non, le temps d’un voyage à NewYork en compagnie de … son Ministre de l’éducation. The boullettes of Darcos in English ? Watch this space !

Mais que va-t-il faire là-bas ? La promo de Carla? Renconter W ? Il n’irait pas aux ordres tout de même ?

The little telegraphist, the return ?