Décédée mardi dernier à 87 ans, Danielle Mitterrand, veuve du seul président socialiste de la Vème république, laisse au « peuple de gauche » le souvenir précieux d’une vie toute de convictions assumées et de promesses tenues. Issue d’une famille progressiste très engagée, elle rencontre un jeune résistant, Morland, François Mitterrand de son vrai nom, qu’elle épouse en 1944. Présente dans toutes les étapes de l’épopée politique de son mari, notamment dans les 2 septennants, puis veuve à partir de 1996, elle adoptera toujours une position originale qui lui a permis de mener, jusqu’à son dernier souffle, ses combats tiers-mondistes puis altermondialistes aux côtés des défenseurs des droits de l’homme, particulièrement à travers l’oeuvre de sa vie, la fondation France-Libertés, créée en 1986. Les militants socialistes des Hauts de Seine saluent respectueusement cette militante absolue que fut Danielle Mitterrand. Pascal Buchet (1er secrétaire de la Fédération socialiste des Hauts de Seine) Philippe Babé (délégué Hauts de Seine des Amis de l’Institut François Mitterrand)
Prochaine enquête parlementaire au Sénat sur les dépenses de communication de l'Élysée et de Matignon ?
A la suite de la plainte d'Anticor dans l'affaire des sondages de l'Elysée et du refus du 7 novembre dernier de la Cour d'Appel de Paris d'en autoriser l'instruction, le groupe socialiste du Sénat vient de décider de demander la constitution d'une commission d'enquête sur les sondages de Matignon et de l'Élysée. Cette commission pourrait voir le jour avant la fin de l'année, après le vote d'une proposition de résolution en ce sens.
En effet, s'ajoutant à l'affaire des sondages de l'Elysée pour laquelle Anticor a été seul à se porter partie civile, la Cour des Comptes a récemment dénoncé dans un rapport les dépenses de communication du gouvernement pour les sondages ou du coaching. Ces dépenses ont été engagées dans des conditions contestables indique la Cour des Comptes, sur des sujets parfois éloignés de l'action publique. L'Assemblée Nationale avait refusé une telle commission d'enquête, invoquant le principe de séparation des pouvoirs.
Ce rapport met également en cause les conditions de passation de marchés sans appels d'offres et vise notamment un bénéficiaire, la société Giacometti-Péron, dont l'un des dirigeants, Pierre Giacometti, est aussi conseiller du président de la République (comme ce fut le cas de Patrick Buisson pour les sondages de l'Elysée).
De 2006 à 2010, les dépenses en communication du gouvernement sont passées de près 95 millions d'euros par an à 133 millions d'euros, soit une hausse de 41%, d'après les données de la Cour des comptes.
Nous nous félicitons de cette initiative du Sénat et nous suivrons très attentivement les travaux et les conclusions de cette commission d'enquête que nous souhaitons efficace, parallèlement au dépôt de la plainte qu'Anticor a déjà annoncée pour ce nouveau dossier et qui sera déposée en temps utile.
Pétition "Appel de Thorens-Glières"
Le 14 mai 2011, à l’initiative de l’association Citoyens Résistants d’Hier et d’Aujourd’hui, un appel a été lancé par des grandes figures de la résistance, suivies par des « résistants d’aujourd’hui », en vue des élections présidentielles et législatives de 2012.
Cet Appel de Thorens-Glières vise à remettre dans le débat politique les principes toujours actuels du Conseil National de la Résistance qui permettraient de mettre réellement en application la devise républicaine :
« LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ »
Rejoignez les premiers signataires de l’Appel de Thorens-Glières en cliquant ici
Chronique de la rupture #41
* pour que ne rien ne soit oublié dans les mois qui viennent, nous republions régulièrement les premières chroniques, 3 ans après, telles qu’elles furent écrites depuis mai 2007 *
En route donc pour le merveilleux pays de la Sarkozye triomphante, où classe, exemplarité et efficacité se conjuguent au service du « Tout possible ».
2007 : « Mais on ne peut tout de même pas empêcher quelqu’un de travailler plus si ça lui permet de gagner plus ! » dit le gentil mi-nistre mi-sinistre du travail.
Et c’est ainsi que l’on vota l’abolition des 35 heures
2008 : « Mais on ne peut tout de même pas empêcher quelqu’un de travailler le dimanche si ça lui permet de gagner plus ! » dit le gentil mi-nistre mi-sinistre du travail.
Et c’est ainsi que l’on vota l’abolition du jour hebdomadaire de congés
2008 : « Mais on ne peut tout de même pas empêcher quelqu’un de travailler au-delà de 65 ans si ça lui permet de gagner plus ! » dit le gentil mi-nistre mi-sinistre du travail.
Et c’est ainsi que l’on vota l’abolition de l’âge de la retraite
2009 : « Mais on ne peut tout de même pas empêcher quelqu’un de travailler en juillet et en août si ça lui permet de gagner plus ! » dit le gentil mi-nistre mi-sinistre du travail.
Et c’est ainsi que l’on vota l’abolition des congés payés
2010 : « Mais on ne peut tout de même pas empêcher un enfant de travailler avant ou après la classe si ça lui permet de gagner plus ! » dit le gentil mi-nistre mi-sinistre du travail, devenu secrétaire de l’UMP
Et c’est ainsi que l’on vota l’abolition de l’âge légal du travail
2011 : « Mais on ne peut tout de même pas empêcher quelqu’un de travailler le premier mai, le 1′ juillet ou le 25 décembre si ça lui permet de gagner plus ! » dit le gentil ex-mi-nistre mi-sinistre du travail ex- secrétaire de l’UMP redevenu mi-nistre mi-sinistre du travail et de la santé
Et c’est ainsi que l’on vota l’abolition des derniers jours chômés fériés
2012 : « Mais on ne peut tout de même pas empêcher les travailleurs de virer avec pertes et fracas un système qui ne pense qu’à faire gagner son clan ! » dit le gentil mi-nistre mi-sinistre du travail et de la santé.
Et c’est ainsi que l’on vota l’abolition du sarkozysme !
Chronique de la rupture #82 – Octobre 2011 : Le temps des perroquets primaires
République exemplaire
Jean-Louis Borloo se dégonfle et annonce qu'il ne sera pas candidat à la présidentielle. Décision personnelle et murement réfléchie, prise sans qu'aucune pression n'ait été exercée sur lui. Désespoir de Rama Yade, Dominique Paillé ou Yves Jégo qui voyaient en sa candidature une belle occasion de se venger d'humiliations passées. Un souffle d'espoir envahit le pays : serait-ce l'heure d'Hervé Morin ?
A Lille, ce sont des responsables de la police locale, ainsi que des chefs d'entreprise voire des politiciens, qui sont mis en cause dans une sordide histoire de proxénétisme.
Soucieux de l'intérêt Général, le premier ministre annonce qu'il laissera son siège de député sarthois à un nouvel arrivant. Effectivement, il veut se faire parachuter à Paris en vue des municipales de 2014, et dispute à Rachid Dati « sa » circonscription du VII° arrondissement, où l'on sait que la bataille sera âpre. Dépitée putative tant appâtée par la députation, Rachida rue dans les brancards et balance à tout vat sur France Info. Ambiance.
Putéolienne : rien à voir avec une péripatéticienne qui brasserait du vent pour produire de l'électricité. C'est tout simplement ainsi que l'on nomme les habitantes de Puteaux (Hauts-de-Seine) et donc la première d'entre elles, Madame La Maire, issue d'une longue lignée d'élus, ex-suppléante du conseiller général Sarkozy. Cette brave dame a fait une bonne action pour le presse écrite, en faisant acheter le 19 octobre tous les exemplaires du Canard enchaîné en vente dans sa commune. Il convient de préciser que « le Volatile » l'y mettait en cause pour une sombre affaire de millions planqués en suisse.
Ecoute de journalistes : Le directeur général de la police nationale est entendu par une juge d’instruction mais ans être mis en examen.
Primaires Citoyennes du PS et du PRG
Trois millions de personnes se déplacent pour aller choisir le futur candidat du PS, mais Sarkozy et son entourage affichent un mépris confondant. Il déclare à qui veut l'entendre que « La Ve République ne peut être l’otage des partis « ou bien encore que « Les socialistes s’occupent des socialistes, nous devons nous occuper de l’ensemble des Français ».
Quelques ministres se hasardent à confier que ces primaires ne sont pas une mauvaise chose pour la démocratie, voire qu'elles sont un « processus moderne » ou encore « un succès ». Ils savent qu'en cas de primaire interne à l'UMP, le sortant serait sorti et que leurs chances seraient grandes d'être investis. Mais, faute de primaire à droite, de nombreux déçus du Sarkozysme viennent s'exprimer ces deux dimanches d'octobre, et pour la première fois de leur vie vont voter socialiste. En nous disant bien que ce n'est sans doute pas la dernière. Rendez-vous en Avril et Mai prochain.
Au lendemain du premier tour des primaires, les perroquets de l'UMP sont pris « le bec dans la mangeoire aux éléments de langage ». En effet, le journal « Le monde » s'est procuré l'argumentaire distribué la veille du premier tour aux cadres de l'UMP, qui se répandent dès le Dimanche soir sur les plateaux TV pour « commenter » les résultants. Cruel, Jean-François Khan pousse en direct sur France2 le papier sous les yeux d'une Nadine Morano médusée, qui en reste coite pendant quelques secondes. Faire taire Morano, même quelques secondes, quel exploit. Une suggestion à nos amis journalistes : la prochaine fois, diffusez les argumentaires avant les émissions TV, et organisons le premier karaoké politique géant !
Le mardi, en mal de temps d'antenne, l'UMP organise à la va-vite une convention consacrée du projet du PS. La Chaine Parlementaire retransmet en toute confidentialité cette pitoyable pantomime à laquelle participent rien moins que 16 ministres en service commandé, défilant au pupitre pour y ânonner chiffres et commentaire.
Deux coups de barre bien à droite pour tenter de sauver le qui peut l'être :
L'éducation Nationale annonce la mise en place d'une évaluation des élèves dès l'âge de 5 ans en vue d'identifier les sujets « à risque »
Un décret va permettre l'augmentation de 20% des épandages d'azote, pour le plus grand bonheur des agriculteurs? et des algues vertes.
Les chiffres qui font mal
Sous couvert de RGPP (Révision Générale de Politiques Publiques), qui se traduit par le non-remplacement d'un fonctionnaire partant sur deux, l’Etat a supprimé depuis 2007 120 000 postes de fonctionnaires mais, du fait de surcoûts résultant de l'emploi d'intérimaires ou de vacataires externes, la masse salariale a augmenté d' 1% par an. Bande de clowns.
Le chômage s'est accru en septembre de 0,9%, les jeunes et les seniors étant particulièrement touchés. Fin observateur, le Ministre du travail (« et du chômage » ajoutait toujours à l'Assemblée le regretté Patrick Roy) impute cette hausse à un « ralentissement de l'activité ».
Toujours prêt à gratter quelques centaines millions ici et là pour c
ompenser les 75 Milliards d'euros de cadeaux fiscaux consentis depuis 2007, le gouvernement déborde d'imagination.
Doublement de la taxe sur les boissons sucrées et édulcorées, tentative de réduction de 6% des indemnités maladies etc. Il reste heureusement quelques députés UMP suffisamment dignes, ou désespérés, pour s'opposer à quelques-unes de ces mesures.
Zorro est arrivé? à faire un flop
Alors qu'un de des ex-amis finit piteusement sa vie à la sortie d'une canalisation d'égout libyen, et pendant que Madame donne naissance à son quatrième rejeton, notre Président est très affairé à sauver l'Euro. Visites éclair à Mâme Merckel, coups de gueule envers Cameron, sourires compassionnels à Papandreou, c'est une nouvelle page d'histoire qui s'écrit sous nos yeux. Mais ses propositions à la chancelière allemande ont fait un flop, et l'agence de notation Moody's menace la France de perdre son AAA.
Un ex- toujours fringant
Lors d'un entretien accordé à RTL, l'ex-Président Valéry Giscard d'Estaing estime qu'on exagère la gravité de la crise. « Nous avons une monnaie unique. Aujourd’hui qu’est-ce qu’elle fait ? Elle monte. Elle n’est pas en crise. Donc, dans toute cette affaire, je suis frappé par le fait qu’elle est traitée dans l’agitation et avec un niveau de compétence relativement faible ».
Chuivez chon regâââârd… Plop !
Face à la crise
Le peuple est inquiet, le Président va lui parler.
En toute spontanéité donc, l'émission « Face à la Crise » est donc programmée, retransmise à la fois sur TF1 et sur France2, le représentant de la chaîne privée est toujours le même, alors qu'un nouveau laquais, qui fut pourtant un interviewer de talent, a remplacé l'ancien sur le service public.
« Face à la crise », Mais quelle crise finalement ? la crise économique et financière, ultime avatar du régime néo-libéral que Sarkozy voulait importer en France, ou bien crise du Sarkozysme, miné par la baisse du pouvoir d'achat, la dégradation des service publics, le non-recul de l'insécurité et les affaires politico-financières ?
Dénis, réponse à des questions par d'autres questions, attaque obsessionnelle des 35heures, des fonctionnaires ou de l'assistanat, doigts entrecroisés crispés au point que les articulations en sont blanchies lorsque l'on évoque l'affaire Karachi, on assiste à un discours qui se veut pédagogique et rassurant, mais qui ne surprend ni ne convainc quasiment plus personne.
Paraphrasant je ne sais plus qui, et il voudra bien me le pardonner, j'écrirai volontiers que « Tant qu'il lui restera un lecteur militant UMP, le Figaro tentera de lui faire croire que Sarkozy fut un grand président ».
Plus que 6 chroniques avant le changement, mais restons vigilants.
Chronique de la rupture #40
* pour que ne rien ne soit oublié dans les mois qui viennent, nous republions régulièrement les premières chroniques, 3 ans après, telles qu’elles furent écrites depuis mai 2007 *
En route donc pour le merveilleux pays de la Sarkozye triomphante, où classe, exemplarité et efficacité se conjuguent au service du « Tout possible ».
Petits cafouillages entre amis
Pendant la crise, le cynisme et l’amateurisme continuent :
- La mère Boutin tente de modifier la loi SRU en proposant de comptabiliser l’accession sociale à la propriété dans les 20% de logements sociaux : désavouée par la majorité et l’opposition au sénat.
- Les députés tentent de faire passer une taxe écologique de 0,15? sur les sacs plastiques dans les supermarchés. Le ministre Borloo est obligé de rappeler que ça ne figure pas dans le Grenelle de l’environnement.
- Des députées UMP votent en douce, lors d’une réunion de la commission sociale, la suppression de la prime transport ; Le Premier Ministre est obligé de les rappeler à l’ordre.
Grands discours et petits effets
Entre deux voyages, le Président-de-l-Europe-intronisé-Roi-du-Monde-par-une-presse-béate-et-inféodée se fend d’un discours économique dans une usine d’Annecy. Comme toujours dans ces cas là, grandes envolées lyriques, keynésianisme de bon aloi, il cite Alstom où il est intervenu en tant que ministre des finances en 2004/2005.
Mesure phare : Exonération de taxe professionnelle sur les nouveaux investissements « à partir de ce jour et jusqu’au premier janvier 2010 ». Frissonnement dans l’assistance medefisée.
A y regarder de plus près, qu’est-ce que cela signifie ?
1/ Seuls les investissements matériels (machines outils, ordinateurs, bâtiments) comptent. Pour les sociétés de service quelles qu’elles soient, qui investissent dans le capital humain en recrutement, formation, accompagnement de leur personnel : rien, si ce n’est epsilon lié à l’achat de quelques ordinateurs portables. Pour une PME se services de 50 personnes, cela représente quelques centaines d’euros par an, tout au plus un ou deux milliers ! La belle affaire.
2/ Les conséquences de cette exonération ne se manifesteront à plein régime qu’à partir de 2011. Combien de PME se seront effondrées d’ici là ?
3/ Ce sont les collectivités territoriales, destinatrices de la taxe pro, qui vont souffrir du manque à gagner correspondant.
C’est donc de la poudre aux yeux.
Autre mesure à la limite du ridicule de la Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le B?uf : des fonds souverains qui fleurent bon le patriotisme ringard.
Mais sur les vrais facteurs de régulation, sur les niches fiscales, sur l’imposition des parachutes dorés, sur les stock-options, sur le bouclier fiscal, sur la modulation de L’Impôt sur les sociétés, sur des allègements de charges à court terme qui permettraient de soutenir réellement l’emploi et de créer rapidement une croissance durable : rien.
Rendez-vous sur ce blog le 30 octobre pour des premières propostions.
En réunion avec Montebourg
Un témoignage d’une blogueuse militante :
« Blogexperience » http://monblogessai.wordpress.com/
J’approuve Ce Message : Arnaud Montebourg : "Je Voterai Pour Hollande".
Chers amis,
Vous avez certainement vu la dépêche ou lu lemonde.fr Arnaud Montebourg : « Je voterai pour Hollande ».
Arnaud y indique les raisons de son choix et ne donne pas de consigne de vote. Il ne nous revient donc pas d’en donner.
Chacun est libre de son choix Dimanche prochain, libre également de le communiquer ou non. En ce qui me concerne sachez que je voterai Hollande, décision que j’avais prise dans la semaine et communiquée sur twitter ainsi qu’en réunion de section hier soir, au cas où la question du suivisme serait posée.
Le seul point sur lequel je me permets d’attirer votre attention est celui d’une absention ou d’un vote blanc/nul qui se voudrait significatif. A mon avis il sera exploité par l’UMP et par ses perroquets comme un vote de défiance envers le/la futur(e) candidat(e), comme un signe de fracture du PS ou des soutiens d’Arnaud, et de ce fait nous renforcera en rien.
Il importe que nous soyons nombreux à voter Dimanche, quel que soit « l’impétrant » choisi, pour enforcer le message de détermination donné lors du premier tour, pour continuer à sonner le glas du sarkozysme, et redonner espoir à tous nos concitoyens.
Les rêves passent mais se renouvellent, les idées grandissent et s’affirment, nos combats continuent sans relâche.
Amitiés
Vincent
DIDR Des Ideées et des Rêves
92 Hauts-de-Seine
Chroniques de la (rupture #39) récession #1
* pour que ne rien ne soit oublié dans les mois qui viennent, nous republions régulièrement les premières chroniques, 3 ans après, telles qu’elles furent écrites depuis mai 2007 *
En route donc pour le merveilleux pays de la Sarkozye triomphante, où classe, exemplarité et efficacité se conjuguent au service du « Tout possible ».
Chroniques de la rupture #39 récession #1
Ce devait être la rupture : « Le Président du pouvoir d'achat », « Une France de Propriétaires », « Travailler plus pour gagner plus », « J'irai chercher la croissance avec les dents ».
17 mois plus tard?
- « Le Président du pouvoir d'achat », : Retour de l'inflation, chute de la consommation et pouvoir d'achat en berne
- « Une France de Propriétaires » : faillites bancaires, resserement du crédit et crise de l'immobilier
- « Travailler plus pour gagner plus » : 40000 chômeurs de plus en août
- « J'irai chercher la croissance avec les dents » : Troisième trimestre consécutif de décroissance, et non de « croissance négative » ou de « récession technique » comme l'a dit le clown du jour.
Ça s'appelle la récession, d'où ce malvenu changement du titre de ces chroniques.
Sarko et sa bande se sont plantés, de A à Z. Il se croit Zorro, il n’est que Zéro. Alors sortons-les, vite, sans tarder.
Ils ne peuvent décemment plus incriminer les 35 heures et le gouvernement Jospin (6 ans déjà?). Du coup ils prônent l'union nationale, bon prétexte pour « titriser » à leur manière leurs erreurs et leurs incompétences.
Eh bien allez jusqu'au bout, osez la cette union nationale. Et tiens, mieux que l'union nationale, disons « la demi-union-nationale-technique » : Partez, zou, à la porte, restez à Antibes. Laissez les socialistes gouverner !
1 / ça ne pourra pas être pire
2 / Ils arrêteront de se regarder le nombril
et
3/ vous pourrez ainsi entonner votre couplet préféré « c'est la faute des socialistes ».
Chroniques de la (rupture #39) récession #1
* pour que ne rien ne soit oublié dans les mois qui viennent, nous republions régulièrement les premières chroniques, 3 ans après, telles qu’elles furent écrites depuis mai 2007 *
En route donc pour le merveilleux pays de la Sarkozye triomphante, où classe, exemplarité et efficacité se conjuguent au service du « Tout possible ».
Chroniques de la rupture #39 récession #1
Ce devait être la rupture : « Le Président du pouvoir d'achat », « Une France de Propriétaires », « Travailler plus pour gagner plus », « J'irai chercher la croissance avec les dents ».
17 mois plus tard?
- « Le Président du pouvoir d'achat », : Retour de l'inflation, chute de la consommation et pouvoir d'achat en berne
- « Une France de Propriétaires » : faillites bancaires, resserement du crédit et crise de l'immobilier
- « Travailler plus pour gagner plus » : 40000 chômeurs de plus en août
- « J'irai chercher la croissance avec les dents » : Troisième trimestre consécutif de décroissance, et non de « croissance négative » ou de « récession technique » comme l'a dit le clown du jour.
Ça s'appelle la récession, d'où ce malvenu changement du titre de ces chroniques.
Sarko et sa bande se sont plantés, de A à Z. Il se croit Zorro, il n’est que Zéro. Alors sortons-les, vite, sans tarder.
Ils ne peuvent décemment plus incriminer les 35 heures et le gouvernement Jospin (6 ans déjà?). Du coup ils prônent l'union nationale, bon prétexte pour « titriser » à leur manière leurs erreurs et leurs incompétences.
Eh bien allez jusqu'au bout, osez la cette union nationale. Et tiens, mieux que l'union nationale, disons « la demi-union-nationale-technique » : Partez, zou, à la porte, restez à Antibes. Laissez les socialistes gouverner !
1 / ça ne pourra pas être pire
2 / Ils arrêteront de se regarder le nombril
et
3/ vous pourrez ainsi entonner votre couplet préféré « c'est la faute des socialistes ».