Archives pour la catégorie Actualité nationale

Actualité politique, économique et sociale

Accord sur la sécurisation de l'emploi : une avancée majeure pour le monde du travail.

Le Parti Socialiste salue l'accord sur la sécurisation de l'emploi survenu le 11 janvier à l'issue d'un semestre de négociation, ainsi que l'ensemble des partenaires sociaux qui y ont pris part. Cet accord, qui est avant tout un succès du dialogue social voulu par le Président par le République, porte des avancées majeures pour le monde du travail.

Le 9 juillet dernier, ouvrant la Conférence sociale, le Président de la République appelait à « une prise de conscience, mais aussi une prise de responsabilité ». Prise de conscience que la crise n'est pas un simple aléa de la conjoncture, mais un bouleversement du monde qui impose de reconquérir notre souveraineté financière et productive, ainsi que de « faire évoluer notre modèle social pour mieux le garantir ». Prise de responsabilité de l'État et des autres acteurs pour relever ensemble ces défis d'intérêt national : « les sociétés qui connaissent les performances les plus élevées sont celles qui ont su nouer des compromis durables ».

 
Cet accord permet de mieux protéger les salariés contre le chômage en anticipant les mutations économiques et en forgeant de nouveaux droits. La prévention des licenciements économiques et le maintien dans l'emploi dans les périodes de ralentissement d'activité des entreprises seront renforcés par le recours encadré à l'activité partielle.

La précarité au travail sera réduite grâce à la surtaxation des contrats courts, l'encouragement aux CDI au profit d'exonérations de cotisations pour les employeurs, et la lutte contre le temps partiel subi. Les jalons d'une sécurité sociale professionnelle seront posés à travers la création d'un compte personnel à la formation et d'un conseil en évolution professionnelle. La couverture chômage sera renforcée et la complémentaire santé généralisée. Les salariés seront davantage associés aux décisions sur la stratégie de l'entreprise et leurs représentants siégeront dans les conseils d'administration des grandes entreprises avec pouvoirs d'administrateurs et une négociation tri-annuelle sur les plans de formation se déroulera.

Cet accord consolide la mobilisation générale pour l'emploi voulue par le chef de l'Etat et le Gouvernement. La stratégie anti-chômage, à l'heure où celui-ci frappe des millions de ménages dans notre pays, se trouve complétée et consolidée. Au soutien à la croissance au c?ur du pacte européen obtenu par la France, à l'action en faveur de l'investissement qui fonde la politique de compétitivité et la Banque publique d'investissement pour que les entreprises embauchent et innovent, à la politique active de l'emploi que concrétisent les emplois d'avenir, les contrats de génération et les moyens renforcés du Pôle emploi, s'ajoute l'indispensable levier de la sécurisation des parcours professionnels. Protéger les salariés dans la crise, c'est un impératif et une force pour les entreprises.

Enfin, cet accord est un acte de confiance dans la démocratie. La démocratie sociale bien sûr, qui avait besoin d'être encouragée après un quinquennat de stigmatisation des corps intermédiaires. La démocratie politique aussi, car les avancées obtenues traduisent des engagements forts de François Hollande auprès les Français : « je lutterai contre la précarité » (n°24), « je mettrai en place, en concertation avec les partenaires sociaux, la sécurisation des parcours professionnels » (n°35), « je permettrai la présence des représentants des salariés dans les conseils d'administration des grandes entreprise » (n°55).

Pour les salariés et l'emploi, le Parti socialiste souhaite la traduction de l'accord dans la loi, dans son esprit et dans son texte. Il tiendra toute sa place aux côtés du Gouvernement et des partenaires sociaux dans la bataille pour l'emploi, au service des salariés et de la reconquête productive du pays. Il sera force de propositions, notamment dans les trois chantiers qui ont été engagés il y a une semaine par notre Bureau national : la démocratie dans l'entreprise, la progression professionnelle tout au long de la vie, les conditions et la santé au travail. Il travaillera également à enrichir le texte de nouvelles dispositions sur les reprises de sites viables menacés de fermeture.

Communiqué du BN le 15 janvier 2013

 

Arnaud #MONTEBOURG et Fleur #PELLERIN donnent le coup d'envoi des Assises de l'entrepreneuriat

Paris, le 14 janvier 2013

Arnaud MONTEBOURG, ministre du Redressement productif et Fleur PELLERIN, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Innovation et de l’Economie numérique ont ouvert ce jour, en présence de Pierre MOSCOVICI, ministre de l’Economie et des Finances, Sylvia PINEL, ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme, Jérôme CAHUZAC, ministre délégué chargé du Budget, et Benoit HAMON, ministre délégué chargé de l’Economie sociale et solidaire, les Assises de l'entrepreneuriat, dont l'organisation était prévue par le Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi.

Autour des 18 ministères engagés dans la démarche à la demande du Premier ministre, Fleur PELLERIN a présidé la première séance du comité de pilotage des Assises à laquelle ont assisté les organisations syndicales et patronales, des réseaux d'appui à la création d'entreprises et les 12 entrepreneurs choisis pour piloter les groupes de travail des Assises.

Dès demain, neuf groupes de travail thématiques seront installés et exploreront les principales dimensions de l'entrepreneuriat autour d'une série de problématiques majeures : Comment mieux diffuser l'esprit d'entreprendre auprès des jeunes et mobiliser tous les talents pour la création d'entreprise ? Comment imaginer un cadre fiscal durable pour l'entrepreneur et faire émerger de nouvelles sources de financement ? Quelles voies explorer pour stimuler tous les formes d'innovation dans l'entreprise et offrir à l'entrepreneur un accompagnement davantage personnalisé ? Comment réussir, enfin, la projection anticipée des PME à l'international et promouvoir l'entrepreneuriat « responsable » tout en dessinant les contours de l'entreprise de demain ? Fleur PELLERIN a proposé, à cette occasion, aux entrepreneurs de sceller un véritable pacte de confiance autour de deux objectifs clés : faire de la France un pays plus accueillant pour les entrepreneurs et réconcilier l'impératif de croissance et de compétitivité avec la dimension sociale et humaine de l'entreprise.

Le Gouvernement attend une grande mobilisation pour ces Assises auxquelles prendront part près de 250 personnes dans les groupes de travail, à la tête desquels on note la présence de plusieurs personnalités du monde économique et social telles que Mme Nicole NOTAT, présidente de Vigeo, M. Franck PROVOST, président de Provalliance ou encore M. Christian NIBOUREL, président d'Accenture France. Chacun, entrepreneur, organisation professionnelle ou simplement citoyen, pourra s'exprimer et faire part de ses suggestions puisqu'un site internet (www.assises-entrepreneuriat.gouv.fr) sera mis à disposition tout au long du processus et permettra aux internautes qui le souhaitent de déposer une contribution écrite sur un ou plusieurs thèmes de travail entre le 15 janvier et le 15 février prochain. Les Assises de l'entrepreneuriat seront clôturées courant avril 2013 par une journée de restitution des travaux à l'issue de laquelle le Gouvernement présentera un programme d'action qui devra permettre de doubler le nombre de créations d'entreprises de croissance en cinq ans.

Simplification des démarches administratives #Montebourg Pellerin Moscovici Lebanchu Mandon

Réunion de concertation avec les entreprises sur le programme de simplification de leurs démarches administratives et de leur environnement réglementaire

Pierre MOSCOVICI, Ministre de l'Economie et des Finances, Arnaud MONTEBOURG, Ministre du Redressement Productif, Marylise LEBRANCHU, Ministre de la Réforme de l’Etat, de la Décentralisation et de la Fonction publique et Fleur PELLERIN, Ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et de l'Économie numérique, ont présidé, le jeudi 10 janvier 2013, en présence de M. Thierry MANDON, député de l'Essonne, une première réunion de concertation avec les entreprises sur le programme de simplification de leurs démarches administratives et de leur environnement réglementaire.

Prévu par le Pacte national pour la compétitivité, la croissance et l'emploi adopté le 6 novembre 2012 et inscrit dans les conclusions du Comité interministériel de modernisation de l'action publique (CIMAP) du 18 décembre 2012, ce programme ambitieux est un important levier d'amélioration de la compétitivité hors-coût des entreprises implantées en France. Il sera construit et mis en oeuvre en coopération étroite entre les administrations et les entreprises. Cette première réunion d'échanges et de consultation illustre cette volonté nouvelle du Gouvernement.

Sans qu'il s'agisse de remettre en cause la protection des intérêts publics justifiant les procédures et réglementations en vigueur, l'objectif de ce programme de simplification est d'en réduire les coûts de mise en oeuvre par les entreprises (et parfois les administrations). Cela passera, notamment, par l'amélioration des délais de traitement, la mise à disposition d'outils innovants et simples, la réduction de la redondance d'informations demandées aux entreprises, ou encore la réduction des incertitudes préjudiciables à l'investissement, à la croissance et à l'emploi.

Sept chantiers prioritaires ont d'ores et déjà été engagés par le Gouvernement : le « Dites-le nous une seule fois » pour permettre aux entreprises de ne plus avoir à fournir à plusieurs reprises les mêmes informations à différentes administrations ; la mise en place de la déclaration sociale nominative, processus déclaratif unique pour les informations sociales des entreprises ; la simplification et l'accélération des procédures applicables à l'immobilier d'entreprise ; la mise en ligne d'un portail unique des aides publiques aux entreprises ; la lutte contre la sur-transposition du droit communautaire en droit français ; un « test » pour évaluer l'impact des nouveaux textes du

gouvernement sur les PME et TPE ; enfin, la réduction des obstacles à l'export pour les PME et les TPE.

Réunissant les principales organisations représentatives des entreprises et les représentants des administrations les plus concernées, les Ministres ont insisté sur le dialogue étroit qui leur paraît nécessaire entre les entreprises et les administrations publiques pour veiller à l'avancement opérationnel de ce chantier. Des réunions seront organisées dans ce format à un rythme trimestriel pour veiller au bon avancement du premier ensemble de sept chantiers prioritaires déjà engagés par le Gouvernement. Elles auront notamment pour objet de mettre au point de manière concertée des indicateurs de suivi, et permettront d'éclairer les décisions du Gouvernement sur les compléments à apporter au programme glissant de simplification arrêté par le CIMAP, que ce soit sur la base de propositions des entreprises elles-mêmes ou de propositions nouvelles que tous les ministères ont été invités à faire. Enfin, elles veilleront à ce que la concertation s'organise selon les meilleures formes possibles sur chacun des chantiers engagés.

De façon à ce que le dialogue entre les administrations et les entreprises soit le plus efficace et approfondi possible, M. Thierry MANDON, député de l'Essonne, est chargé par le Gouvernement d'une mission d'aide à la définition de ce programme de simplification.

 

S'engager aux côtés des PME en faveur de l'innovation

Arnaud MONTEBOURG, Ministre du Redressement productif, et Fleur PELLERIN, Ministre déléguée en charge des Petites et Moyennes Entreprises, de l'Innovation et de l'Economie numérique, ont réuni le 18 décembre 2012 les dirigeants des principales entreprises à capitaux publics, dont notamment la SNCF, GDF Suez, AREVA, France Télécom ou La Poste, pour signer une charte dans laquelle ils s'engagent à stimuler l'innovation et à soutenir les PME innovantes de leur filière. Le Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi, présenté le 6 novembre dernier par le Premier ministre, avait en effet prévu sa signature par les entreprises dont l'Etat est actionnaire afin de promouvoir l'achat innovant et exemplaire en faveur des PME. La charte s'appuie sur le référentiel des bonnes pratiques construit par l'association Pacte PME et sur les initiatives mises en place chez certaines entreprises. En donnant de la visibilité à ces démarches exemplaires, la charte a vocation à produire un effet d'entraînement. Les grands groupes français s'engagent ainsi à stimuler l'innovation dans un esprit gagnant- gagnant pour eux et pour l'ensemble de leurs fournisseurs. Ils s'engagent à aider les PME à concrétiser leurs projets d'innovation et à contribuer ainsi de manière décisive à leur développement futur. En contrepartie, ils bénéficient d'un accès à une technologie innovante et sécurisent également leur approvisionnement en renforçant des partenaires économiques. A l'heure où l'État se mobilise tous les jours pour soutenir le développement des PME et renforcer leur compétitivité, tout particulièrement via l'innovation, les entreprises ou entités à participations publiques s'engagent à ses côtés.

Les pôles de compétitivité deviennent des usines à produits d'avenir #Montebourg #Pellerin

Les pôles de compétitivité deviennent des usines à produits d'avenir Arnaud MONTEBOURG, ministre du Redressement productif, et Fleur PELLERIN, ministre déléguée chargée des petites et moyennes entreprises, de l'innovation et de l'économie numérique sont intervenus aujourd'hui lors de la onzième journée des pôles de compétitivité organisée à Bercy. Les pôles de compétitivité, participant à l'attractivité de la France, sont un des socles de la compétitivité de l’industrie française et un des outils privilégiés du redressement productif.

Arnaud MONTEBOURG et Fleur PELLERIN ont détaillé l'ambition assignée par le gouvernement aux pôles de compétitivité, ambition annoncée par la mesure numéro 10 du pacte pour la croissance, la compétitivité et l'emploi. La réussite des pôles de compétitivité dans le travail coopératif et l’émergence de programmes de recherche et développement doivent leur permettre d'évoluer vers la création d'usines à produits d'avenir, outils déterminants dans la compétitivité de l’industrie française.

Les pôles de compétitivité doivent maintenant focaliser leur énergie sur les retombées économiques, l'industrialisation et la diffusion des innovations dans les produits et services. Les Régions seront fortement impliquées dans la gouvernance de cette politique. Les pôles de compétitivité et en particulier les plus stratégiques d'entre eux participeront activement à l'attractivité de la France. Les acteurs de la formation et de la recherche seront mieux associés.

Arnaud MONTEBOURG a précisé que les pôles doivent s'organiser pour mieux convertir leurs projets de R&D en programmes industriels et devenir ainsi de véritables usines à produits d'avenir. Les pôles de compétitivité travailleront aussi en plus étroite collaboration avec les filières industrielles du Conseil National de l'Industrie.

Fleur PELLERIN a expliqué que les pôles de compétitivité doivent accroître leur effort d'accompagnement des PME, notamment pour l'accès au financement et l'exportation. Elle a insisté sur la mobilisation des directions des achats des grands groupes pour renforcer les collaborations dans le tissu industriel français. Renforçant la solidarité et les coopérations au sein du tissu économique français pour favoriser l'innovation, les pôles de compétitivité, avec cette nouvelle phase, sont amenés à devenir les fers de lance du redressement productif de notre économie.

 

Communiqué du Ministère du Redressement Productif

www.redressement-productif.gouv.fr

Résister à la tentation : Pourquoi #Montebourg ne doit pas démissionner.

La plupart de nos concitoyens ne connaissent Montebourg que par l’image qu’en donnent les media. Celle-ci accorde une grande place à la forme et bien peu au fond, à l’idéologie et à la cohérence dont il fait preuve depuis 10 ans et+.

Alors bien sûr à l’issue d’une telle séquence la tentation de démissionner est grande et procurerait un intense soulagement à l’issue d’un bien cruel automne. Mais il ne saurait offrir ce plaisir à ses détracteurs, à tous ceux qui râlent pour faire de l’audience, vendre du papier ou simplement pour exister au café du commerce.

Et au delà, il doit rester, pour peser, pour lutter contre l’influence des ex copains de DSK qui tirent le parti et le gouvernement bien trop vers le centre, qui ont peur des marchés et qui sont en panne d’imagination. A quoi servirait de claquer la porte, de se rapprocher du FdG, de participer au concert de lamentations, d’hurler avec les autres à la trahison en attendant les débâcles auto-prophétiques annoncées pour 2014, 2015 et 2017 ?

Plus que jamais notre devoir est de lutter pour que les 60 propositions de FH soient appliquées, pour la réindustrialisation de nos territoires, pour que le système bancaire soit réformé, pour une réforme fiscale révolutionnaire, pour mettre fin aux abus de toutes sortes dans les grandes et petites entreprises, pour réformer l’état et ses institutions, pour la transition énergétique, pour le droit au logement, pour réduire la dette publique. 

 

Moscovici: la dégradation par Moody’s sanctionne "la gestion du passé"

AFP ? 20/11/2012

 

Le ministre des Finances Pierre Moscovici a déclaré lundi soir à l’AFP que la dégradation de la note de la France par Moody’s était une « sanction de la gestion du passé » qui incitait le gouvernement à « mettre en ?uvre rapidement » ses réformes.

 

L’agence d’évaluation financière a abaissé lundi d’un cran la note de la France, qui perd son précieux Aaa désormais remplacé par la note Aa1, assortie d’une perspective négative.

La France « est encore bien notée« , a réagi Pierre Moscovici en marge d’un déplacement à Grenoble. Selon le ministre, « cette décision concerne la situation laissée par nos prédécesseurs: perte de compétitivité, faible croissance, déficit croissant« . « C’est une sanction de la gestion du passé qui nous incite à mettre en ?uvre rapidement nos réformes« , a-t-il insisté, appelant à « prendre ça avec calme« .

« Moody’s met à notre actif les réformes que nous avons engagées: le pacte de compétitivité, notre agenda de réforme, le redressement des comptes publics« , assure Pierre Moscovici.

Il cite, pour la suite, « trois choses fondamentales« , à savoir « obtenir la stabilité de la zone euro« , mettre en ?uvre le « pacte de compétitivité » présenté début novembre par le gouvernement et réussir « la négociation sur le marché du travail« . « Cela renforce la nécessité absolue de les mettre en ?uvre« , a-t-il plaidé.

Selon lui, pour échapper à une dégradation, « il aurait fallu une inversion de la courbe » de la dette publique de la France, « ce qui était impossible« .

Le gouvernement socialiste au pouvoir depuis mai mise sur 2014 pour voir un début de reflux de la dette publique, qui devrait atteindre l’an prochain le niveau record de 91,3% du produit intérieur brut (PIB).

Dans un communiqué publié dans la soirée par Bercy, Pierre Moscovici « prend acte de la décision de Moody’s » et « réaffirme la qualité de la signature de l’Etat français« . Il « rappelle les réformes engagées résolument par le gouvernement qui visent précisément à redresser notre économie: maîtrise des comptes publics, pacte national pour la compétitivité, la croissance et l’emploi ainsi que la négociation en cours sur le marché du travail« .

« L’économie française est large et diversifiée » et « la dette française demeure parmi les plus liquides et les plus sûres de la zone euro« , insiste-t-il.

 

Chine : #Montebourg demande à l’UE d’être moins naïve

AFP ? 16/11/2012

 

Le ministre français du Redressement productif, Arnaud Montebourg, s’est félicité vendredi à Limoges des mesures de taxation prises par l’UE à l’égard de la Chine concernant le secteur de la porcelaine et a demandé que de nouvelles mesures soient prises pour d’autres secteurs, estimant qu’il est temps de mettre fin à la « naïveté » de l’Europe face à ses concurrents.

 

« Je me félicite que la Commission européenne, c’est le cas en matière de porcelaine, ait pris la décision de ces taxations douanières sur les importations d’un certain nombre de produits en provenance notamment de la Chine« , a-t-il déclaré, mentionnant les panneaux photovoltaïques ou les briquets comme autres produits sur lesquels le gouvernement français a demandé des mesures de protection.

« Nous ne pouvons pas rester une sorte de vaste marché ouvert naïvement aux grands vents de la mondialisation déloyale alors que tous nos concurrents utilisent le protectionnisme, la manipulation de la monnaie, cassent les prix, ne respectent pas leurs travailleurs, ne respectent pas les lois internationales en matière environnementale et sociale, viennent nous faire concurrence et détruisent nos capacités de production« , a déclaré le ministre à l’issue d’une visite de l’usine de costumes français Smuggler, à Limoges.

« La seule qui ne pratique pas le protectionnisme c’est l’Union européenne. Expliquez-nous pourquoi nous sommes les naïfs du village global ? Nous ne sommes pas dans une économie de +Bisounours+ », s’est exclamé M. Montebourg.

« Nous ne sommes pas naïfs » mais « dans la bataille économique mondiale, sur le champ de bataille industriel, nous ne pouvons pas nous permettre d’y aller sans être armés« , a-t-il encore ajouté, estimant que « la mondialisation déloyale sans contrepartie qui s’est ouverte notamment avec l’arrivée de la Chinea produit beaucoup de défaillances, de faillites et de délocalisations d’activité« .

 

L’Union européenne imposera à partir de vendredi et pour une période de six mois des mesures anti-dumping sur de nombreux articles importés de vaisselle chinoise en céramique, sous forme de droits de douane additionnels.

La Commission européenne a agi à la suite d’une plainte de producteurs européens de vaisselle en porcelaine et en faïence déposée le 3 janvier 2012, qui comportait des éléments de preuve de pratiques de dumping portant préjudice au secteur en Europe.

 

Ils quittent un à un l’UMP

Un titre trouvé par le Canard Enchaîné, en hommage à Jean Ferrat.

 

Il quittent un à un l’UMP

Et ne vont même plus voter

Pour le parti de Sarkozy

Depuis longtemps ils avaient fuit

La loi TEPA et la rupture

Et la libérale aventure

A droite ça n’était pas original

Quand l’un ressassait machinal

Qu’c était à cause des socialos

Mais ils savaient tous à propos

Radoter, tels un troupeau d’chèvres

Et citer Frédéric Lefèvre

 

Pourtant que la mandale est bel-leeuh

Comment peut-on s’imaginer

En voyant à Gauche ce bordel-euh

Que ce p’tit ch’lem vient d’arriver ?