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Conseil Municipal du 9 octobre 2014 – Question orale relative aux quartiers piétonniers.

VILLE DE BOULOGNE-BILLANCOURT

CONSEIL MUNICIPAL DU 9 OCTOBRE 2014

 

Question orale posée par Vincent Guibert

Conseiller Municipal, au nom du groupe La Ville citoyenne

Monsieur le Maire

Boulogne-Billancourt est l’une des rares communes françaises de plus de 100000 habitants, si ce n’est la seule, à ne pas disposer d’une zone piétonnière en son centre-ville.

Le 20 septembre dernier, la journée de la mobilité, durant laquelle le boulevard Jean-Jaurès est réservé aux piétons, a rencontré un vif succès auprès de nos concitoyens et des commerçants riverains.

Les abords de la Grand Place sont extrêmement fréquentés en semaine comme le week-end. Mais la place elle-même se trouve coupée en 4 par la rue de la Saussière et la rue Le Corbusier, objets de fréquents encombrements et stationnements en double file.

Pourriez-vous envisager la mise à l’étude de la transformation d’une partie du boulevard Jean-Jaurès (entre la Place Marcel Sembat et la Route de la Reine) ainsi que de la Grand Place en une zone piétonne, dans le respect des accès réservés à l’usage des riverains, des commerçants, des livraisons et des véhicules d’urgence ?

3 sept 2014 : Relogement pour les quatre familles expulsées de la cité Pierre Grenier.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE :

Le Parti Socialiste de Boulogne-Billancourt demande une solution de relogement pour les quatre familles expulsées de la cité Pierre Grenier.

Par décision judiciaire, quatre familles ont vu le bail de leur logement HLM de la cité Pierre Grenier résilié pour trouble de jouissance, en raison de trafic de cannabis de la part de certains de leurs enfants. Ces derniers ont effectué leur peine de prison et quitté le domicile familial.

L’expulsion de ces quatre familles a été confirmée par le préfet des Hauts-de-Seine pour le 11 septembre. Il n’est pas admissible qu’elle soit appliquée avec brutalité tant qu’une solution de relogement n’aura pas été trouvée pour ces familles aux revenus modestes, dont plusieurs enfants sont scolarisés à Boulogne-Billancourt.

Nous demandons donc au préfet de ne pas prêter concours de la force publique à l’exécution de cette décision tant que cette solution de relogement à Boulogne-Billancourt n’aura pas été trouvée.

Nous demandons au maire de Boulogne-Billancourt de trouver cette solution en liaison avec les organismes publics ou privés possédant un patrimoine HLM dans la ville. Nous restons mobilisés dans l’attente d’une solution équitable et humaine pour ces familles, et invitons les Boulonnais à exprimer leur solidarité aux familles samedi 6 septembre à 10h30 devant la mairie.

 

18 juillet 2014 : l’opposition socialiste et écologiste de Boulogne-Billancourt dénonce les faux pas démocratiques du Maire UMP

Communiqué commun du groupe des élus « la ville citoyenne »du Parti Socialiste et du groupe local EELV de Boulogne-Billancourt

Dans son discours d’intronisation le 4 avril dernier, le Maire de Boulogne-Billancourt Pierre-Christophe Baguet (UMP) avait prôné le rassemblement, émettant le vœu que tous les conseillers municipaux œuvrent dans le sens de l’intérêt général. Or son attitude est en rupture totale par rapport à son discours, et il n’est donc pas le garant d’un fonctionnement démocratique du conseil municipal.Les socialistes (PS), les écologistes (EELV) et les citoyens qui ont fait liste commune lors du scrutin de mars dernier dénoncent les pratiques suivantes :
  • L’opposition socialiste et écologiste est exclue des instances les plus importantes, comme leConseil d’Administration de la SAEM chargé de la gestion des terrains Renault, lacommission d’appel d’offres, la commission consultative des services publics ou lacommission chargée des délégations de services publics alors que les élus d’opposition en séance avaient proposé un amendement permettant à l’opposition d’y siéger.
  • L’opposition ne siègera pas non plus à la commission d’attribution des logements, cette dernière n’ayant tout simplement pas été créée, ce qui pose un grave problème de transparence. Les socialistes et les écologistes se demandent comment sont attribués les logements sociaux de la ville depuis le mois de mars dernier.
Les socialistes et les écologistes condamnent fermement ces pratiques et ce manque de transparence et de démocratie qui caractérisent les quatre premiers mois du mandat du Maire de Boulogne-Billancourt. Les membres de la liste « la ville citoyenne » continueront à défendre leur programme pour une ville plus démocratique, écologiste et sociale www.lavillecitoyenne.fr.

BBI N° 426 – Mai 2014 – La transparence sous contrôle

Dans son discours d’intronisation le 4 Avril dernier, M. Le Maire, prônant l’apaisement et le rassemblement, a émis le vœu que tous les conseillers municipaux œuvrent avec responsabilité dans le sens de l’intérêt général. Sur le moment nous nous sommes félicités de ces propos.

Toutefois, dans les minutes qui ont suivi, seuls les membres de sa liste furent conviés sur le perron de l’Hôtel de Ville pour la traditionnelle photo de groupe. Bévue réparée dès la semaine suivante mais malencontreusement trop tard pour que la photo de l’ensemble du nouveau conseil municipal soit publiée dans le dernier numéro du BBI.

Lors du deuxième conseil municipal, le 11 avril, nous avons assisté à une application à la lettre des textes réglementaires avec une désignation strictement proportionnelle des places attribuées en Commissions d’ Appels d’Offres, en Commission des Délégations de Services Publics et en Commission Consultative des Services Publics Locaux. Cela a pour conséquence que seuls y siégeront des conseillers municipaux de droite issus soit de la majorité UMP-UDI, soit de sa dissidence se revendiquant également de l’UMP. Aucun élu PS-EELV ne pourra y prendre part.

En 2008, le même maire, nouvellement élu, avait souhaité que tous les groupes soient représentés dans ses commissions. Cédant à la facilité et privilégiant l’entre soi au sein de ces instances pourtant essentielles à la vie démocratique, il n’a pas cru bon renouveler l’expérience en 2014.

La transparence sera donc dorénavant sous bon contrôle, et nous ne serons pas en mesure de savoir sur quels critères seront approuvés et évalués les attributaires des marchés publics et les délégataires de services publics. Nous le regrettons, nous ne pouvons que souligner la force du contraste entre les premières paroles du maire réélu et ses tout premiers actes. Nous sommes déçus et inquiets de ce verrouillage.

La démocratie participative et la transparence sont au cœur de notre projet, avec notamment le droit de pétition local, la publication de déclaration d’intérêts pour l’ensemble des conseillers municipaux et la création d’une charte des droits et devoirs des élus.

Nous sommes déterminés à demeurer vigilants dans l’utilisation de l’argent public, pour des raisons de bonne gestion mais aussi pour réhabiliter l’action publique et le personnel politique aux yeux de nos concitoyens qui pour moitié ne sont pas venus voter en mars dernier.

 

20140507 Conseil municipal 7 mai 2014

Intervention relative aux délibérations 1 à 24 portant sur la composition des instances.

 

Monsieur le Maire, chers collègues,
Lors de votre discours d’investiture M. Le Maire, vous avez appelé de vos vœux un climat d’apaisement et de rassemblement. Nous y souscrivons pleinement, et entendons avant tout être constructifs dans l’exercice de notre mandat.
Aussi, dans cet esprit, nous estimons que l’opposition de gauche, que nous incarnons, doit être dument représentée dans toutes les instances au sein desquelles un nombre significatif, supérieur ou égal à 5, de représentants sont appelés à siéger.
Rappelons qu’à l’époque de la construction du nouveau centre-ville il y a une vingtaine d’années, l’opposition n’était pas représentée dans ces commissions. Il a fallu un vœu, que vous avez voté, et le dépôt d’une plainte par Pierre Gaborit pour que la SA2B soit finalement mise en liquidation, ce qui a permis le sauvetage à terme du nouveau centre-ville. Si à l’époque l’opposition avait été normalement représentée, cela n’aurait pas atteint de telles proportions.
C’est pourquoi, lors du vote des délibérations 1 à 24, nous vous demandons d’appliquer une règle dite de « proportionnelle aveugle » permettant que notre groupe « la ville citoyenne » soit représenté dans toute instance comptant 5 sièges ou plus, comme ce fut le cas dans la mandature précédente.
Tel est le cas par exemple de la délibération n° 18 relative à la dénomination des noms de rues, et de la délibération 19 relative à la sélection des futurs membres du CESEL, où 2 sièges sont réservés aux oppositions, ce dont nous nous en félicitons. Mais ce sont les seules, et nous souhaitons que ces dispositions soient appliquées partout où cela est possible.
Si vous accédez à cette demande, alors nous voterons les délibérations correspondantes et nous proposerons un candidat.
De même pour la composition des instances comptant 8 sièges ou plus, si la proportionnelle classique est appliquée, garantissant mathématiquement un siège pour l’opposition, nous voterons les délibérations correspondantes et nous proposerons un candidat.
Dans le cas contraire, nous ne voterons pas la délibération et nous ne présenterons pas de candidat.
Cela est en aucun cas un déni de démocratie et traduit notre engagement d’exercer notre mandat dans les meilleures conditions de transparence et d’efficacité.
Nous sommes certains que vous saurez nous écouter et d’avance, nous vous en remercions.

 

Compte rendu détaillé du conseil municipal sur ebbinfo

http://e-bb.fr/conseil-municipal-du-7-mai-2014-36867 

 

20140411 Conseil municipal 11 avril 2014

En préambule au compte rendu des décisions prises en vertu de la délégation donnée au Maire.

Monsieur le Maire, chers collègues,

Je tenais à prendre la parole au nom du Groupe « La Ville citoyenne » mené par Pierre Gaborit, pour rendre hommage à Dominique Baudis qui, comme vous le savez, est décédé hier. Pierre en tant que représentant de la Halde dans notre département, puis en tant que défenseur des droits, a travaillé longuement avec dominique Baudis. Il en parlait souvent et il tenait à lui rendre cet hommage, ainsi qu’à ses proches et à sa famille politique. Monsieur le Maire, nous nous souvenons d’ailleurs que cette famille fut la vôtre. Comme nous tous, vous êtes donc certainement considérablement touché par sa disparition brutale.

 

 

Suite aux premières nominations dans les commissions et à la demande de Judith Shan de procéder à un vote formel des délibérations nommant les différents représentants.

Monsieur le Maire, chers collègues, Je voulais vous expliquer notre position. Notre groupe n’étant pas représenté dans ces commissions, il aurait peut-être été préférable de retenir un autre mode de désignation que la simple proportionnelle, afin d’assurer une représentation équilibrée et harmonieuse du groupe majoritaire et de ses deux oppositions.

Pour ces raisons, nous voterons contre ces délibérations.

Chers collègues, je voulais simplement observer que nous avons poursuivi l’examen de l’ordre du jour, dans l’attente des résultats des votes. Nous ne remettons donc nullement en cause le processus démocratique.

FagorBrandt : Arnaud #MONTEBOURG se félicite d’une avancée significative sur le chemin de la reprise

Arnaud MONTEBOURG, ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique accueille avec satisfaction la décision du tribunal de commerce de Saint Sébastien (Espagne) qui ouvre la voie à la cession des marques de FAGOR-BRANDT au groupe industriel algérien CEVITAL. Cette décision permettra la levée de la condition suspensive de son offre de reprise partielle de FAGOR-BRANDT en France.
Le Gouvernement a, dès le départ, été aux côtés de FAGOR-BRANDT et, dans le cadre de sa reprise, soutiendra financièrement cette offre pour assurer la pérennité de l’outil industriel et la sauvegarde des emplois. Grâce à cette offre, ce sont en effet 1200 emplois directs qui seront préservés en France. Pour Arnaud MONTEBOURG, « le dénouement de ce dossier est la preuve que la production d’électroménager en France reste possible ».
Des offres de reprise complémentaires à celle portée par CEVITAL, qui concernent près de 200 emplois supplémentaires, seront également examinées ce jour par le tribunal de commerce de Nanterre. Le Ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique sera attentif au redémarrage des activités industrielles dans les meilleures conditions possibles et les délais les plus brefs.

Merci !

Chers lecteurs et lectrices, chers concitoyen(ne)s, chers ami(e)s,

Ces quelques lignes pour vous remercier de nous avoir accordé votre confiance les 23 et 30 mars dernier.

Dans un climat national difficile, qui traduit l’inquiétude et le mécontentement de nombreux Français, vous êtes 5506 à avoir porté hier votre suffrage sur la liste « La ville citoyenne » et je vous en remercie.

Notre groupe d’élus comptera 4 conseillers municipaux et je suis très honoré de siéger parmi eux.

Dès maintenant il nous revient de nous mobiliser pour vous représenter, pour défendre nos idées et propositions, pour entreprendre de nouvelles initiatives, pour rebâtir la confiance dans l’action politique et dans ses élus, pour maintenir les liens établis avec la société civile que nous incarnons, et pour en tisser de nouveaux.

Nous sommes à votre écoute et en reparlerons bientôt.

Bien amicalement

Vincent.

« Le dieu du carnage »; version boulo-billancourtoise

 Historique des alliances de la droite boulonnaise au XXI° siècle.

 

Cohérence des prises de positions, des alliances et des soutiens, dans le plus grand respect de l’électeur. Les initiés reconnaitront les protagonistes, la bande des 4 (PCB, JPF, TSO, PMD) qui depuis vingt ans tient la droite locale. Un glossaire en fin d’article permet à tous d’y voir un peu plus clair.

 

1995-1999 : JPF Sénateur-Maire et PCB son Premier Adjoint, tous deux UDF, sont alliés. PMD et TSO ne sont pas encore sur le devant de la scène. Tous les liens sont au vert.

1999-2000 : PCB s’oppose au PLU proposé par JPF. Il perd sa délégation de Premier Adjoint. La relation JPF ? PCB passe au rouge.

2001 : PCB s’éloigne de l’UDF nationale et de François Bayrou en refusant de voter la censure budgétaire à l’assemblée. Il y gagne une investiture RPR/UMP aux législatives de 2002. La relation JPF ? PCB reste au rouge, idem de fait pour la relation PMD ? PCB.

2004 : Cantonales nord-ouest : PCB et TSO, autre adjoint de JPF, s’affrontent au premier tour. La relation PCB ? TSO passe au rouge.

2006 : TSO est brutalement démis de sa délégation de Maire-Adjoint par JPF : La relation JPF ? TSO vire au rouge

2007 : JPF cède le fauteuil de Maire à PMD ainsi intronisé dauphin en vue des municipales de 2008

2007 : législatives : DPI soutenue par JPF (UDF/MODEM/NC) opposée à PCB (UMP) au premier tour. TSO soutient PCB, la relation PCB ? TSO repasse au vert.

2007 : C’est PCB soutenu par TSO, et non PMD, qui reçoit l’investiture UMP pour les municipales ; La relation PMD ? TSO passe au rouge

2008 : Municipales, la liste JPF soutenue par PMD est dissidente de la liste UMP menée par PCB & TSO. La relation PCB ? TSO re-passe au vert. PCB élu Maire prend TSO comme premier adjoint mais se retrouve avec deux oppositions : Gauche et JPF

2009-2010 : Quelques conseillers de « l’opposition » JPF rejoignent la majorité « PCB »

2011 : Clash au CM, TSO crée la 3° opposition à PCB ? La relation PCB ? TSO re-passe au rouge

2011 : TSO et PMD, tous deux opposés au projet PCB pour l’Ile Seguin, s’affichent ensemble dans les journaux et sur des tracts. La relation PMD ? TSO repasse au vert.

2012 avant le 6 mai : R
estait une combinaison à tester, grâce à CGU c’est chose faite et donc chez les leaders UMP locaux c’est : Tous contre Solère ! PSB-PMD repasse au vert, JPF-PCB repasse au vert, et PMD-TSO vire au rouge. L’UMP locale, les militants, sont plutôt acquis à TSO.

2012 après le 6 mai : JPF et PMD soutiennent TSO aux législatives contre CGU, et de ce fait TSO, l’ami de Jean Sarkozy, est exclu de l’UMP. L’enjeu de tout cela est un arc anti-PCB pour les municipales de 2014. PMD faisant également les yeux doux aux Verts et à certains PS.

2012 novembre : L’UMP se déchire lors de l’élection de son nouveau Président. PCB soutient Fillon; TSO soutient Copé, le même Copé que celui qui l’a exclu de l’UMP 6 mois auparavant. TSO dénonce la parodie de referendum organisé par la majorité municipale pour le projet « Ile Seguin »

2013 : A l’approche des municipales JPF comme TSO soutiennent PMD et c’est PCB qui se retrouve seul. Seul? Pas tout à fait puisque l’UDF, pardon, l’UDI, annonce son retour, alors qui sait ? Deux années de stabilité dans les alliances à droite? mais soudain le 11 avril 2013, un nouvel adjoint prend ses distances et se détache de la majorité.

En 2014, à l’approche des élections municipales, tout semble stable. Mais pour combien de temps ?

 

Glossaire

BB : Boulogne-Billancourt

PCB : Pierre-Christophe Baguet, Député-Maire, ex-adjoint UDF de JP Fourcade et démissionnaire en 2000, investi par le RPR en 2002 puis par l’UMP en 2007 & 2008

JPF : Jean-Pierre Fourcade, ex-Sénateur Maire, actuellement leader du groupe d’opposition municipale Centre Droite « Unis pour BB »

PMD : Pierre-Mathieu Duhamel : Ephémère maire en 2007/2008; « en réserve » pour 2014

CGU : Claude Guéant, ex Ministre de l’Intérieur.

TSO : Thierry Solère, Conseiller Général, Adjoint répudié de JPF en 2006, puis de PCB en 2011, leader de la deuxième opposition de droite, candidat dissident UMP contre CGU. Temporairement exclu de l’UMP pour 3 ans depuis février 2012. N’habiterait plus BB (à vérifier). Son groupe d’opposition aurait fusionné avec celui de Fourcade.

DPI : Dorothée Pineau, ex-maire-adjointe de JPF, conseillère municipale « d’opposition » dans le groupe de JPF, candidate « Alliance centriste » aux législatives ; a fait moins de 10% aux législatives sous étiquette MoDem, sa suppléante ayant soutenu la candidate du PS au deuxième tour en 2012.

Arnaud #MONTEBOURG, Ministre du Redressement productif, s'est rendu ce jour à la deuxième conférence ministérielle européenne des Amis de l'industrie à Rome

Arnaud MONTEBOURG, Ministre du Redressement Productif, était ce jour à Rome pour la deuxième rencontre des Amis de l’Industrie, après une première réunion à Paris le 23 octobre 2013. Le ministre se félicite de « la dynamique évidente qui est désormais à l’?uvre en Europe au niveau politique, autour de l’objectif partagé d’une reconquête industrielle au sein de l’Union Européenne ». Il estime également qu' « avec 8 pays signataires de plus qu’en octobre dernier, et des points d’accord très solides, la réunion des amis de l’industrie est maintenant une instance politique qui va compter sur le front de la réorientation de l’Europe ». Veuillez trouver le communiqué de presse commun sur lequel 17 des membres de l’Union Européenne se sont mis d’accord. Communiqué conjoint de M. Arnaud MONTEBOURG, Ministre du Redressement productif, France M. Flavio ZANONATO, Ministre du Développement économique, Italie M. José MANUEL SORIA, Ministre de l'Industrie, du Tourisme et de l'Innovation, Espagne M. Kostis HATZIDAKIS, Ministre du Développement et de la Compétitivité, Grèce Mme Sabina SKRTIC, Vice-Ministre de l'Economie, Croatie M. Andrei Dominic GEREA, Ministre de l'Economie, Roumanie M. Dragomir STOYNEV, Ministre de l'Economie et de l'Energie, Bulgarie M. Petr BURIANEK, Ambassadeur de la République Tchèque Mme Zaiga LIEPINA, Vice-Secrétaire d'Etat au Ministère de l'Economie, Lettonie M. Etienne SCHNEIDER, Ministre de l'Economie et du Commerce extérieur, Luxembourg M. Jean-Claude MARCOURT, Ministre de l'Economie, Belgique Mme Andreja KERT, Secrétaire d'Etat au Ministère du Développement économique, Slovénie M. Pedro GONCALVES, Secrétaire d'Etat au Ministère de l'Economie, Portugal M. Pavol PAVLIS, Secrétaire d'Etat au Ministère de l'Economie, République Slovaque M. Evaldas GUSTAS, Ministre de l'Economie, Lituanie M. Leonidas MARKIDES, Ambassadeur de Chypre M. Christian CARDONA, Ministre de l'Economie, de l'Investissement et des PME, République de Malte À la lumière des résultats obtenus lors de la première conférence ministérielle européenne des Amis de l'industrie, qui s'est tenue à Paris le 23 octobre 2013, nous réaffirmons notre espoir que le prochain Conseil européen adopte un programme ambitieux pour l'industrie européenne. La crise actuelle justifie encore davantage que l'on continue à mettre en ?uvre des politiques visant à inverser la tendance au déclin et à préparer la reprise économique et le renouveau industriel européen. L'Europe doit s'appuyer sur sa base industrielle, qui demeure un élément central de son économie, et l'adapter aux nouveaux défis sociétaux auxquels elle est confrontée pour en faire un véritable moteur de la croissance et de la création d'emplois à long terme. L'objectif politique visant à porter à 20 % la part de l'industrie dans le PIB européen d'ici à 2020 doit être maintenu et assumé à tous les niveaux de décision. Pour ce faire, nous convenons qu'il est nécessaire d'améliorer la gouvernance en donnant plus d'importance au volet industriel du Conseil compétitivité, notamment en renforçant le rôle du Groupe de haut niveau sur la compétitivité et la croissance pour soutenir l'économie réelle et les secteurs industriels ayant le plus souffert de la crise. Des mesures concrètes et nouvelles doivent être prises en faveur d'une stratégie ambitieuse et renouvelée pour la compétitivité, plaçant l'industrie au c?ur du processus de décision européen. En vertu de l'article 173 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, l'action de l'Union européenne et de nos pays doit viser à accélérer l'adaptation de l'industrie aux changements structurels. Nous invitons par conséquent le prochain Conseil européen à partager notre analyse et à donner un mandat clair au Conseil compétitivité à cet égard. Un pacte industriel doit compléter le Pacte pour la croissance e l'emploi pour atteindre les objectifs de la stratégie « Europe 2020 ». Ce pacte devra s'appuyer sur un cadre européen des politiques énergétique et climatique à l'horizon 2030 qui soit prévisible et efficace pour le secteur industriel, notamment au regard de la prévention des « fuites de carbone ». Dans cette optique, il est important de définir une cible de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour obtenir un accord équilibré au niveau mondial en 2015. Une clause de réexamen doit être envisagée si les résultats des négociations entre l'UE et des pays tiers le justifient. En outre, il conviendrait d'adopter de nouveaux cadres au sein de l'UE visant à limiter la hausse des prix de l'énergie qui affecte la compétitivité globale de l'industrie européenne. Le renforcement des chaînes de valeur industrielles est un facteur clé pour relever le premier défi de l'industrie européenne : l'amélioration de la compétitivité. Nous avons besoin d'une politique industrielle de long terme qui tienne compte de l'interdépendance croissante de nos entreprises et qui offre à la base industrielle de l'UE une compétitivité durable tout en assurant la cohérence des cadres stratégiques et réglementaires. La question de la compétitivité industrielle devrait être prise en compte lors de la conception d'autres politiques sectorielles, de manière à garantir la cohésion entre toutes les actions conduites par l'UE. Nous reconnaissons la contribution importante du secteur manufacturier à la création de valeur ajoutée et à la réindustrialisation. Parce qu'elle recèle un fort potentiel en termes de création d'emplois qualifiés, d'innovation et de développement des exportations et de l'activité économique à l'échelle internationale, l'industrie manufacturière doit être placée au centre de notre action. Dans ce domaine, nous soutenons le choix de mesures orientées prioritairement sur les secteurs en transition et les vecteurs de développement et de croissance d'une industrie manufacturière de pointe. Cette action doit s'appuyer sur un soutien renforcé aux projets de RDI (Recherche, Développement, Innovation) et sur le déploiement des technologies clés génériques et des technologies de rupture. Par ailleurs, la prospérité de l'industrie européenne passe par l'existence d'un marché unique pleinement opérationnel, offrant aux entreprises des règles prévisibles, claires et cohérentes favorables aux échanges commerciaux et à l'innovation. Les règles européennes relatives à la concurrence et aux aides d'État devraient être réexaminées à la lumière des changements dictés par la concurrence mondiale, et l'UE devrait se doter d'un contrôle efficace des subventions octroyées par ses partenaires commerciaux, afin que les entreprises européennes ne soient pas désavantagées vis-à-vis de leurs concurrents internationaux. Il convient dans le même temps de maintenir les règles en matière de concurrence loyale entre les entreprises européennes. Les modalités de financement devraient être diversifiées afin de faciliter la création et la croissance des entreprises, en veillant surtout à développer, aux côtés de l'accès au crédit, les sources de financement non bancaire, comme le capital-risque qui joue un rôle décisif pour les PME innovantes. Parallèlement, l'Europe doit adopter une politique énergétique et climatique orientée vers des approvisionnements à la fois concurrentiels, durables et sûrs et qui prenne en compte les écarts de compétitivité avec nos concurrents, notamment en ce qui concerne les coûts énergétiques et l'évolution du risque de « fuite de carbone ». Nous devons en outre soutenir le développement des infrastructures dans le domaine des réseaux transeuro
péens des transports, de l'énergie et des télécommunications, qui revêtent une importance primordiale pour le développement de nos industries. Face aux nouveaux défis que l'industrie européenne devra relever, nous sommes à ce jour convaincus que les institutions européennes sauront s'accorder sur des actions et un programme ambitieux en matière de politique industrielle, de manière à renouer avec une croissance économique soutenue et durable sur le long terme.