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Lettre ouverte aux rédacteurs (G. Villeneuve)

BJR chers rédacteurs du journal que je lis depuis ma classe de première B 1975….

Vos éditoriaux et articles successifs sur les finances publiques grecques sont rédigés sur un fond optimiste qui résonne bon sur la musique d’un film célébre des années disparues.

Zorba le grec est un homme fort qui doit accepter la rigueur financière propre à sauver les banques européennes qui ont surendetté son Etat, avec l’aide de spécialistes en « subprimes » et pyramides de dettes (Goldman Sachs). Comme dans le Marchand de Venise, les Shylock prédateurs exigent le prix du sang grec plutot que d’allonger la maturité de la dette.

OR, son allongement de sept ans, selon l’heureuse proposition du ministre européen W. Schauble, ne ferait que diminuer que la valeur actuarielle, pur calcul et construction intellectuelle, par la livraison d’ obligations échangeables, sans donner lieu à des barricades, ni blessés, ni disette chez La République de Platon.

CAR, Hélas ! Ces économies budgétaires publiques ne renforceront pas la production grecque des valeurs ajoutées par les entreprises commerciales grecques faute de produits innnovants ou de technologies marketables à vendre ! Donc le PIB national ne progressera plus et la dette publique du pays grimpera davantage en déclenchant de nouvelles coupes. Ceci est entièrement valable pour la République Française qui sera appellée à la rigueur après mai 2012.

ENFIN, vos articles ne font que rarement la relation avec la situation de l’Etat français, qui est lui aussi en manque de recettes fiscales après moult baisses d’impots sur le revenu depuis 1995 , toutes financées par des dettes nouvelles, comme par exemple celles du gouvernement Juppé sur 1996/2001. Récemment la droite a proposé une hausse de la T.V.A dite sociale puis de la Taxe carbone, ensuite la diminution relative des pensions , sans grands succès. Le parti de Michel Sapin propose avec la retenue de l’impôt à la source sur les salaires, simple confusion IR/CSG, une vraie réduction des salaires réels.

Nous ne voyons pas où et quand dans notre journal un début d’analyse comparée entre ces propositions a été établie pour éclairer les choix de politique fiscale et sociale.

Cordialement vôtre 

Débat le 8 juin – « Énergie : quel scénario pour 2050 ? Devra-t-on vivre autrement ? »

Venez participer mercredi 8 juin 2011 à Boulogne Billancourt au débat (entrée libre) :

 

« Énergie : quel scénario pour 2050 ? Devra-t-on vivre autrement ? »

 

En présence des ONG suivantes :    

« Negawatt », « Sauvons le Climat »,« WWF » ainsi que de l'Académie des technologies

 

 

 

In Vivo est une association boulonnaise dont l'objet est « de contribuer à la compréhension de la société contemporaine, au renouveau du débat sociétal, à la formulation de propositions portant sur des sujets civiques, culturels, économiques, sociaux, environnementaux ou politiques, locaux, nationaux ou internationaux. »

 

Pour les membres d'In vivo qui viennent d'horizons différents mais qui sont animés par la même conception exigeante du débat citoyen, il convient aujourd'hui de favoriser l'expression d'éclairages nouveaux, multiples ou contradictoires portant sur les situations actuelles, leurs trajectoires historiques et sur la complexité des enjeux liés aux changements sociaux et sociétaux à venir.

 

In Vivo considère en effet, que l'un des principaux défis du débat démocratique est la place réservée aux différents acteurs : associer experts et publics concernés, solliciter la participation de citoyens issus de la société civile apparaissent ainsi essentiels dans toute réflexion refusant a priori la facilité du prêt à penser.

 

Alors que des choix énergétiques cruciaux devront être fait dans les toutes prochaines années, notre nouveau débat, organisé le mercredi 8 juin prochain à 20h30 à l'auditorium de l'espace Landowski de Boulogne-Billancourt, aura pour thème « Énergie : quel scénario pour 2050 ? Devra-t-on vivre autrement ? ».

 

Stephan Savarese de l'ONG « Sauvons le climat ! », Jean-Philippe Denruyter de l'ONG « WWF » et Yves Marignac de l'ONG « Negawatt », experts dans les domaines de l'énergie, ainsi que Bernard Tardieu, Président de la Commission à l’académie des Technologies et expert auprès de l’OPECST (Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques), échangeront leur vision sur les réelles perspectives qui s'offrent au monde, entre sobriété, énergie renouvelables et nucléaire : quel impact futur sur notre quotidien ?

 

Animation : Jean-Louis Courleux, journaliste.

 

 

Contact :      Pour toute réponse ou demande d'information : contact@invivo-asso.fr

 

Organisateur :             http://www.invivo-asso.fr facebook: http://www.facebook.com/group.php?gid=55691627249

Invités :                       

http://www.sauvonsleclimat.org/ et http://www.wwf.fr/ et http://negawatt.org http://www.senat.fr/opecst/

 

Accès : Espace Landowski

28 Avenue André Morizet

92100 Boulogne Billancourt ? Métro Marcel Sembat (Ligne 9)

 

Entrer dans la médiathèque, puis descendre au niveau -1 (escalier ou ascenseur).

Débat le 8 juin – « Énergie : quel scénario pour 2050 ? Devra-t-on vivre autrement ? »

Venez participer mercredi 8 juin 2011 à Boulogne Billancourt au débat (entrée libre) :

 

« Énergie : quel scénario pour 2050 ? Devra-t-on vivre autrement ? »

 

En présence des ONG suivantes :    

« Negawatt », « Sauvons le Climat »,« WWF » ainsi que de l'Académie des technologies

 

 

 

In Vivo est une association boulonnaise dont l'objet est « de contribuer à la compréhension de la société contemporaine, au renouveau du débat sociétal, à la formulation de propositions portant sur des sujets civiques, culturels, économiques, sociaux, environnementaux ou politiques, locaux, nationaux ou internationaux. »

 

Pour les membres d'In vivo qui viennent d'horizons différents mais qui sont animés par la même conception exigeante du débat citoyen, il convient aujourd'hui de favoriser l'expression d'éclairages nouveaux, multiples ou contradictoires portant sur les situations actuelles, leurs trajectoires historiques et sur la complexité des enjeux liés aux changements sociaux et sociétaux à venir.

 

In Vivo considère en effet, que l'un des principaux défis du débat démocratique est la place réservée aux différents acteurs : associer experts et publics concernés, solliciter la participation de citoyens issus de la société civile apparaissent ainsi essentiels dans toute réflexion refusant a priori la facilité du prêt à penser.

 

Alors que des choix énergétiques cruciaux devront être fait dans les toutes prochaines années, notre nouveau débat, organisé le mercredi 8 juin prochain à 20h30 à l'auditorium de l'espace Landowski de Boulogne-Billancourt, aura pour thème « Énergie : quel scénario pour 2050 ? Devra-t-on vivre autrement ? ».

 

Stephan Savarese de l'ONG « Sauvons le climat ! », Jean-Philippe Denruyter de l'ONG « WWF » et Yves Marignac de l'ONG « Negawatt », experts dans les domaines de l'énergie, ainsi que Bernard Tardieu, Président de la Commission à l’académie des Technologies et expert auprès de l’OPECST (Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques), échangeront leur vision sur les réelles perspectives qui s'offrent au monde, entre sobriété, énergie renouvelables et nucléaire : quel impact futur sur notre quotidien ?

 

Animation : Jean-Louis Courleux, journaliste.

 

 

Contact :      Pour toute réponse ou demande d'information : contact@invivo-asso.fr

 

Organisateur :             http://www.invivo-asso.fr facebook: http://www.facebook.com/group.php?gid=55691627249

Invités :                       

http://www.sauvonsleclimat.org/ et http://www.wwf.fr/ et http://negawatt.org http://www.senat.fr/opecst/

 

Accès : Espace Landowski

28 Avenue André Morizet

92100 Boulogne Billancourt ? Métro Marcel Sembat (Ligne 9)

 

Entrer dans la médiathèque, puis descendre au niveau -1 (escalier ou ascenseur).

Lettre ouverte d'un électeur à tous ceux qui font de la politique à gauche

Chers camarades,

Comme disent les Chinois, il est des coups de massue qui rendent lucides : si la gauche veut remporter les élections présidentielles de 2012, elle devra aller unie au combat dès le premier tour.

Imaginer que tel ou tel candidat ou candidate évitera la dispersion des voix à gauche entre vos différents partis, provoquera le réflexe d'un vote « utile », est un pari dangereux, une illusion entretenue par des sondages dont on connaît la volatilité? et la fiabilité.

Enterrer Nicolas Sarkozy trop vite est tout aussi illusoire. C'est un redoutable adversaire en campagne électorale, chacun le sait. C'est un des rares domaines où sa compétence n'a pas encore été mise en doute.

Mais surtout, Marine Le Pen sera vraisemblablement au second tour, nul besoin de sondages pour le craindre.

L'élection présidentielle de 2012 se gagnera donc au premier tour. Autrement dit, celui des deux candidats, de gauche ou de droite, qui aura le plus rassemblé son camp avant le scrutin présidentiel aura de fortes chances de l'emporter, soit parce qu'il sera face à Marine Le Pen, scénario hélas le plus probable, soit parce qu'il aura obtenu un score élevé au premier tour et aura donc créé une dynamique suffisante pour gagner le second.

C'est le bête et implacable raisonnement arithmétique qu'impose notre scrutin majoritaire à deux tours. On peut regretter qu'il en soit ainsi, qu'il ne nous soit plus permis de faire un « choix de coeur » au premier tour. Mais c'est comme ça.

Cette réalité électorale doit conduire les politiques que vous êtes à agir en conséquence, c'est à dire à vous battre pour que ce soit bien le candidat de gauche qui rassemble le plus efficacement son camp dès le premier tour, et non celui de droite, Nicolas Sarkozy.

Inutile d'attendre le dernier moment pour bâcler un marchandage de circonstance, purement politicien, ou le programme et les idées passeront à la trappe. Inutile encore de compter sur un accord entre les deux tours, vite fait bien fait, entre les partis de gauche au cas où ce serait l'un des leurs qui accède au second tour. Dans le premier cas, face à Le Pen, pourquoi le candidat s'embarrasserait-il d'une négociation avec ses amis politiques alors qu'il est pratiquement certain d'être élu ? Dans le second cas, face à Sarkozy, redoutable candidat, le spectacle de chefs de partis de gauche se rabibochant opportunément après une campagne qui les aura durement opposés sera d'un effet déplorable et ne peut que favoriser le candidat de la droite.

Avez-vous le droit d'envisager cette défaite ? N'avez-vous pas, au nom de la confiance et des mandats que vous ont confié le peuple, des obligations, dont celle de gagner pour mettre un terme à la politique désastreuse menée par Nicolas Sarkozy ?

Chers camarades, il est temps d'atterrir. D'arrêter d'avancer en ordre dispersé, avec des candidatures tactiques, « providentielles » ou fantaisistes. Bref, il est temps de prendre la mesure de cette nouvelle donne électorale et d'en tirer les conséquences. Dès que possible, vos partis doivent travailler ensemble à une plateforme commune et à la désignation d'un candidat unique pour toute la gauche. Après tout, les primaires ont bien été imaginées pour cela, non ?

Rappelez-vous : n'avaient-elles pas vocation, à l'origine, à sortir des logiques partisanes en s'adressant à tous ceux qui « partagent les valeurs de la gauche », qu'ils soient roses, verts ou rouges ? Imaginez la dimension que prendraient ces primaires si elles mobilisaient tous les partis ! Elles donneraient un autre souffle à la campagne et un autre poids au candidat ainsi désigné. Et avouons-le, elles seraient sûrement prises beaucoup plus au sérieux qu'aujourd'hui.

Pour vous, responsables politiques, ce ne sera pas facile de dépasser les clivages et les rivalités d'appareils, on l'imagine. Certains d'entre vous ne souhaiteront peut-être pas monter dans le train de l'unité. Mais l'enjeu est à la hauteur de l'effort : pour que la gauche remporte ce scrutin présidentiel, l'unité et les concessions qu'elle implique, sont le prix à payer et, soyons plus positifs, le défi à relever.

D'ailleurs pensez-vous sérieusement qu'un programme qui rassemble tous les partis de gauche soit un défi aussi insurmontable ? Nous partageons tous un socle de valeurs communes : écologie, services publics, société solidaire, emploi pour tous, fiscalité redistributive, laïcité, régulation de la finance, éducation, innovation, recherche, et bien sûr, l'ambition d'une France forte, généreuse et influente sur la scène mondiale.

Chers camarades, quelle tâche plus stimulante qu'un programme unitaire pour ceux qui aiment la politique et veulent changer les choses ! Ce n'est pas une utopie, c'est une nécessité. Les électeurs le sentent et multiplient les appels dans la presse et sur le Net. Nous sommes à un an de l'échéance, vous avez encore le temps de vous y mettre. N'attendez pas.

Un programme, un candidat? la victoire en 2012 !

Liste des blogueurs signataires de cette lettre :

Captainhaka : Le grumeau, Custin d'Astrée : 365 mots, Cycee : bahbycc, Dominique Darcy : dominiquedarcy, Eric Citoyen : Mon Mulhouse, Gaël : De tout et de rien, Jean-Claude : Slovar ? Les nouvelles, Jean Renaud Roy : @jr_roy, Juan : SarkoFrance, Jules Praxis : @jules_praxis, Le Coucou : Le coucou de Claviers, Melclalex : A Perdre la raison, MrsClooney : La femme de George (s) , Nicolas : Partageons mon avis, Nicolas : La rénovitude, Nicolas Cadène : Débat soc
ialiste
, Rimbus : Rimbus le Blog, Romain Pigenel : Variae, Ronald : Intox2007, Jacques Rosselin : @rosselin, Seb Musset : Les jours et l'ennui de? , Stef : Une autre vie,  Sylvie Stefani : Trublyonne, Vogelsong :
Piratages, Yann Savidan Carnet de notes de?, Zeyesnidzeno : La France a peur

Arnaud Montebourg répond aux internautes sur 20minutes.fr

 

Une vision à long terme pour le pays :

 

« Je défends une transformation de notre société sur 4 plans:

d’abord la transformation du système économique qui doit remettre la finance au service du re-développement de notre économie, ce que j’appelle le renouveau productif car la France est en voie de marginalisation économique,

ensuite la mutation écologique de nos modes de vie qui est, à mes yeux un outil de relance économique,

troisièmement la naissance d’un capitalisme au service des êtres humains, ce que j’appelle le capitalisme coopératif,

enfin l’édification de la VIe république, qui transformera les conditions dans lesquelles nous prendrons les bonnes décisions ensemble. »

  

Dquestions précises, des réponses argumentées et pertinentes :


  • le capitalisme cooperatif pour redonner du sens au travail et remettre l’économie au service du bien commun
  • l’indexation des salaires sur la productivité des entreprises pour renforcer le pouvoir d’achat
  • « Il y a des services publics qui devront réembaucher: dans l’éducation, dans la police, dans la gendarmerie, dans la justice »
  • « définir avec les Français le niveau de service public qu’ils attendent et le niveau d’impôt qu’ils sont prêts à y mettre »
  • « pour une taxation universelle sur les transactions financières en contrepartie des impôts qui frappent excessivement le travail.« 

 

l’intégrale sur http://www.20minutes.fr/article/631903/chat-vous-interviewe-arnaud-montebourg-

Pour parler explicitement d’ avant-projets dans le cadre des primaires de 2012

Sachons tirer les enseignements des erreurs du passé. Pour gagner en 2012, les sympathisants progressistes, socialistes, démocrates, écologistes devront se rassembler derrière un/une candidat(e) et un projet.

 

Il serait illusoire, naïf et contre-productif de penser que « seul compte le projet » , et que le/la gagnant(e) des primaires se rangera d’emblée au service d’un projet livré « clés-en-mains », et encore moins d’un projet 100% PS. Nous l’avons douloureusement vécu en 2007.

 

Il s'agirait donc de parler explicitement d'avant-projets portés par les candidats à la candidature.

 

Cela suppose bien évidemment que les primaires se tiennent au-delà du PS, selon une formule proche de celle décrite dans le livre de Montebourg/Ferrand. On n'oserait imaginer qu'il puisse en être autrement, et que de telles primaires se limitent à désigner tardivement, au sein du seul PS, un/une candidate devenant l'otage d'un projet 100% PS.

 

Afin de nous positionner d’emblée sur une trajectoire gagnante, ma proposition est de parler explicitement d'avant projets, que devront porter les candidats aux primaires. Il serait demandé à chaque candidat de proposer une plate-forme, constituée de valeurs fortes, de grandes lignes, de priorités, où rien n’est figé, et qui ne soit pas (trop) prétexte à des clivages ou des regroupements comme le sont les motions du PS.

 

 

Au-delà de la sémantique, cette notion d'avant projet revêt un caractère symbolique. Cela permettrait de créer et d'entretenir une vraie dynamique d'ouverture, de participation, de rassemblement.

 

Charge ensuite à le/la candidat(e) élue, sur la base de son avant-projet, d’en faire un projet fédérateur et rassembleur

 

Pour résumer : les avant-projets, puis la primaire et le/la candidat(e), puis le projet.

Résultats du sondage – merci à tous les participants

A l’heure du choix…. Plutôt d’accord Plutôt pas d’accord
Voter PS en raison du bon bilan d'un Président certes peu médiatique mais compétent 37% 62%
Voter PS en raison d'un programme crédible, équilibré et financé 62% 37%
Voter PS pour ne pas passer à côté de l'opportunité d'une belle raclée infligée à Sarko et à l'UMP dès le premier tour 75% 25%
Voter PS pour rappeler aux Verts qu'ils ont cogéré avec le PS depuis 6 ou 12 ans 25% 75%
Voter PS pour faire dégonfler des chevilles vertes qui commencent à enfler 25% 75%
Voter PS parce qu'untel sur la liste a réussi un sacré coup aux dernières municipales 25% 75%
Ne pas voter PS pour ne pas se (re)faire croire que 2012 sera une élection imperdable 37% 62%
Ne pas voter PS pour éloigner un peu plus les éléphants de la présidentielle de 2012 et donner toutes ses chances à la rénovation, au rassemblement 50% 50%
Ne pas voter PS pour venger Ségolène bafouée lors du congrès de 2008 25% 75%
Ne pas « ne pas voter PS pour venger Ségolène » pour donner une bonne leçon à Ségolène qui a humilié Peillon à Dijon en 2009 50% 50%
Ne pas voter PS en raison de la présence de cumulards aux premières places de la liste, alors que le referendum militant du 1er octobre dernier a entériné le principe du non-cumul (oui mais après les régionales, parait que c'était écrit en tout petit !) 75% 25%
Ne pas voter PS pour se venger des dernières municipales et des coups tordus lors du vote interne d'investiture 50% 50%
Ne pas voter PS car la Fédération s'est montrée injuste envers telle sortante lors de la constitution de la liste 50% 50%
Voter Vert, Modem ou Front de Gauche pour rappeler au PS qu'à lui seul il ne peut constituer une majorité et qu'il doit partager s'il veut gagner en 2012 37% 62%
Voter Modem ou Vert parce que certaines de leurs propositions sont originales et intéressantes 50% 50%
Voter Vert pour pousser fort parce que Dany à l'Elysée ça ne manquerait pas d'allure 50% 50%
Voter Vert car leur tête de liste dans le département est un brillant économiste 50% 50%
Ne pas voter Vert parce que lui là, non, vraiment pas 37% 62%
Voter Modem en raison de la présence d'un ami sur la liste 12% 87%
Ne pas voter Modem depuis que Dany a carbonisé Bayrou en direct sur France 2 lors des Européennes 75% 25%

Le ministère de la santé impose le silence en interdisant une conférence de presse.

ARS : Le ministère, inquiet, impose le silence en interdisant une conférence de presse.

Aujourd'hui, jeudi 11 mars 2010, la CGT organisait à 10 h, une conférence de presse au ministère portant sur la création des ARS.

Afin de donner la parole des professionnels et des usagers nous avions invité André Grimaldi (mouvement de défense de l'hôpital public), Patrick Pelloux (président de l'association des médecins urgentistes de France), Daniel Le Scornet (appel des appels), Michel Chauvière (sociologue), M. Cesbron (défense hôpitaux de proximité), Joël Henri (spécialiste des questions européennes).

Il s'agissait d'informer la presse sur les conséquences néfastes pour les usagers et l'organisation du sanitaire, du médico-social et du social de la mise en place des ARS. Nous voulions rompre le silence des médias sur cette question. Et, c'est d'ailleurs à cette fin que les différents participants avaient souhaité intervenir.

Nous avions prévenu l'administration depuis quelques jours sans que cela n'amène aucune réaction de sa part.

Or, ce matin, à notre arrivée, nous avons appris que la ministre interdisait la tenue de notre conférence !

Les vigiles, qui depuis quelques années, surveillent et contrôlent les entrées et sorties, faisaient barrage aux personnes dont le nom était porté sur une liste dressée par l'administration.

Interdire l'accès aux journalistes et aux personnalités invitées par la CGT, constitue une atteinte scandaleuse au droit syndical et la liberté d'expression et d'information, principes fondamentaux de notre République.

C'est inadmissible !

Après maints appels infructueux au cabinet de la ministre et l'entrée nous étant toujours interdite, c'est finalement sur les marches du ministère, debout et dans le froid, que nous avons tenu un point presse !!!

En agissant ainsi, le ministère montre sa très grande inquiétude de voir la véritable nature des ARS exposée au grand public.

  • Jamais ce ministère n'avait pratiqué de la sorte.
  • Jamais une conférence de presse organisée par un syndicat n'avait été interdite.
  • Jamais notre ministère n'avait interdit l'accès des personnes qualifiées dans le champ sanitaire et social.

 

C'est une régression démocratique considérable que nous n'acceptons pas. Ce serait reculer encore et encore devant la vigueur de l'attaque contre l'hôpital public et les services de l'Etat dans le domaine sanitaire et social.

Ceux qui pensaient ainsi empêcher les agents de s’exprimer et maintenir les usagers dans l’ignorance se sont trompés. Nous ne nous tairons pas.

Nous organiserons sans délai une nouvelle conférence de presse.