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Inscription d’une Charte des Services Publics dans la Constitution.

Madame, Monsieur

 

Vous êtes déjà plus de 5000 à avoir signé la pétition en ligne pour l’inscription d’une Charte des Services Publics dans la Constitution.

 

Je tenais à vous remercier pour cet acte citoyen, pour cet engagement en faveur de nos services publics. Ils sont aujourd’hui malmenés, mais à travers eux, vous l’avez bien compris, c’est la République elle-même qu’on attaque, dès lors que nos services publics sont les instruments de réalisation de ses valeurs : la Liberté, l’Egalité, et la Fraternité.

 

C’est pour cela qu’il nous faut désormais les inscrire dans le marbre de notre Constitution.

 

Plus de 5000 signatures en une semaine, c’est un démarrage plus qu’encourageant ; mais la mobilisation doit continuer, et même s’amplifier.

 

Continuez à diffuser cette idée, en invitant vos amis, vos proches, vos réseaux, à se rendre sur le site : www.referendum-servicespublics.fr

 

C’est par une large mobilisation que nous parviendrons à défendre et à protéger notre modèle social et républicain.

 

Très cordialement,

 

Michel VAUZELLE

Député des Bouches-du-Rhône

Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur

Deux ans après son élection, ils veulent faire la fête à Sarkozy

Vu sur http://www.rue89.com/2009/05/05/deux-ans-apres-son-election-ils-veulent-faire-la-fete-a-sarkozy-0

Deux ans après son élection, ils veulent faire la fête à Sarkozy

Par Rue89 | 05/05/2009 | 22H12

 

Enseignants, internautes, ouvriers, prostituées, sans-papiers… Tous et toutes combattent la politique menée depuis l’Elysée.

 

6 mai 2007, Nicolas Sarkozy est élu par 53% des Français. 6 mai 2009, 59% des Français se déclarent mécontents d’avoir Nicolas Sarkozy comme Président, selon un sondage Ifop pour le JDD. Des mécontents de plus en plus nombreux dont Rue89 a réalisé un tour d’horizon.

A la tête de cette contestation, les fonctionnaires de tous bords (profs, chercheurs, médecins, magistrats, infirmières…), pour qui l’Elysée a entrepris un régime drastique, avec le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite chaque année d’ici 2012.

Patente également est la révolte des « sans-rien », ces sans-papiers, sans-domicile, sans-emplois… plus que les autres catégories de la population touchés pas la crise économique. Une crise que l’exécutif dit tenter d’enrayer, tout en laissant en vigueur un « paquet fiscal » en forme de cadeaux multiples pour les ménages les plus aisés.

Inquiétants enfin sont les boucliers levés tant par les acteurs de l’Education nationale que ceux de l’Enseignement supérieur. Une crise ouverte du pouvoir avec les sachants ne constitue jamais le signe d’une société en bonne santé. Décryptage.

Les chercheurs

 Le 22 janvier 2009, Nicolas Sarkozy a réussi à fédérer contre lui un corps de métier réputé discret : les enseignants-chercheurs du supérieur. Pour les mettre dans la rue et précipiter un mouvement universitaire dur (qui a la particularité d’être à l’initiative des profs et pas des étudiants), le président de la République a prononcé un discours très offensif dans lequel il mettait en doute la qualité des enseignements et le bien-fondé de certaines recherches.

Dans la foulée, Valérie Pécresse, ministre en charge du dossier, cristallisait la colère en remaniant le statut des universitaires qui se sont battus plus de deux mois contre l’évaluation des chercheurs par leur hiérarchie administrative.

Les chômeurs

Le mois de novembre dernier a constitué un tournant dans la présidence de Nicolas Sarkozy : avec 64 000 chômeurs supplémentaires, soit 2,068 millions de demandeurs d’emplois au total, jamais le chômage n’avait été aussi élevé depuis son élection. Et il fallait alors remonter à 1984 pour trouver une telle envolée du chômage. La promesse contenue dans le programme présidentielle du candidat de l’UMP paraît de plus en plus difficile à mettre en ?uvre :

« En cinq ans, nous pouvons atteindre le plein emploi, c’est-à-dire un chômage inférieur à 5% et un emploi stable à temps complet pour tous. »

Avec la crise économique, ce marasme s’accentue chaque mois. En mars, le nombre de demandeurs d’emploi a franchi en mars la barre des 2,4 millions de personnes en France avec 63 400 chômeurs supplémentaires, soit 2045 de plus chaque jour.

Les étudiants

Au début de l’année, les étudiants s’engagent aux côtés des enseignants-chercheurs, mobilisés contre un décret d’application de la loi LRU. Les étudiants réclament le retrait total de la loi, une revendication qu’ils n’avaient pas pu satisfaire lors du mouvement 2008.

Universités totalement ou partiellement bloquées, manifestations et occupations : la conjugaison des deux mouvements empêche la tenue normal des cours. Malgré une importante mobilisation et une tension grandissante dans les universités, Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur, refuse de céder aux revendications étudiantes.

Selon l’AFP, à l’approche des partiels, une vingtaine d’universités sont encore perturbées à des degrés divers cette semaine.

Les gardiens de prison

Les derniers déçus du Président. Ou plutôt de sa politique sécuritaire qui, depuis 2002, n’a cessé de remplir les établissements pénitentiaires, sans donner tous les moyens nécessaires à son administration.

Résultat : une hausse significative des suicides de détenus en 2008 et une détérioration continue des conditions de vie. Un scandale qui dure, montré dans cette vidéo diffusée par LeMonde.fr. Ce quartier de Fleury Mérogis a depuis été fermé pour rénovation.

Ce qui n’empêche pas certains chercheurs de proposer des solutions à la surpopulation carcérale. Et de s’interroger sur l’après-Dati, car la loi pénitentiaire est le seul projet que la ministre de la Justice a laissé à son successeur.

Les infirmières et sages-femmes

Les 35 heures avaient semé la pagaille dans la profession des infirmières. Depuis, rien ne s’est arrangé, comme l’a douloureusement rappelé la mort du petit Ilyès à Saint-Vincent-de-Paul en décembre dernier. Une erreur médicale due aussi au stress qu’elles vivent toutes.

Celles qui travaillent en libéral voient désormais leur liberté d’installation encadrée afin de rééquilibrer la démographie médicale.

Par ailleurs, pour protester contre le manque de reconnaissance de leur profession, les sages-femmes manifestent également cette semaine
afin que leur cursus s’inscrive dans un parcours universitaire.

Les internautes

Si le projet de loi Création et Internet, appelé « Hadopi », divise autant les artistes que les politiques, il fait la quasi unanimité contre lui chez les internautes. A la tête de la fronde contre ce texte qui vise à sanctionner le téléchargement illégal : Le Réseau des pirates, qui revendique plus de 12 000 signataires de son Pacte pour les libertés numériques. Un pacte accompagné d’un appel qui commence par ces mots :

« Nous sommes des millions, ils font de nous des pirates. »

Autre initiative, cette fois de La Quadrature du Net : l’association demande aux internautes de « peindre leurs sites, blogs, profils, courriers, commentaires ou avatars de la couleur noire du black-out ».

Les journalistes

Les journalistes, et surtout ceux de l’audivisuel public. Pour en finir avec « l’hypocrisie » de la nomination politique en sous-main des présidents de France Télévisions et Radio France, Nicolas Sarkozy a fait inscrire dans la loi… qu’il les nommerait lui-même. Ce que le Parlement lui a bien évidemment concédé.

Manifestations immédiates de mécontentement chez les personnels de l’audiovisuel public. Un de ces mouvements d’humeur est d’ailleurs visible dans la vidéo off de Nicolas Sarkozy sur le plateau du « 19/20 » de France 3, diffusée en juillet dernier par Rue89.

Une vidéo qui a entraîné une plainte de France 3, sur pression de l’Elysée. Et par la même occasion une nouvelle ire des syndicats de France Télévisions, lorsque deux journalistes de France 3 et deux autres de Rue89 ont été convoqués par la police judiciaire le 1er avril pour cette ubuesque affaire, alors que les perquisitions et les arrestations se multiplient dans le monde journalistique (au Canard, à Libé, au Monde…).

Les lycéens

En décembre dernier, la mobilisation lycéenne avait contraint Xavier Darcos à repousser la réforme du lycée à la rentrée 2010. Malgré le recul du ministre, les lycéens redescendaient dans la rue dès janvier pour réclamer son abandon définitif et l’annulation des 13 500 suppressions de postes prévues pour rentrée 2009.

Si les différents syndicats appellent à rester mobilisé, le mouvement s’est essoufflé après la désignation de Richard Descoings, directeur de Sciences Po Paris, pour mener une concertation nationale. Ce dernier doit rendre son rapport mi-mai.

Il est cependant déjà prévu que la réforme sera testée dès la rentrée prochaine dans une centaine d’établissements. La Fidl appelle donc les lycéens à se remobiliser dès le mois de septembre prochain.

Les magistrats

Les magistrats ont au moins trois raisons d’en vouloir à Nicolas Sarkozy. La première est un symbole et s’appelle Rachida Dati. En bon soldat du Président, elle a d’emblée appliqué au pas de course des réformes impopulaires, sans réelles concertations pour ce qui concerne la carte judiciaire. L’avocat général Philippe Bilger a très vite qualifié la garde des Sceaux de « chouchou du couple présidentiel », qui « n’a pas été choisie par le Président pour sa compétence ».

La seconde raison de la colère, c’est un style brutal qui a irrité les juges, convoqués à tout crin par la Chancellerie.

Enfin, le clou a été enfoncé dans les toges lorsque fut annoncée la suppression à venir du juge d’instruction, figure tutélaire de l’indépendance de l’ordre judiciaire. Pas sûr que cette réforme arrive à terme.

Les mal-logés

L’année 2007 a été marquée par deux événements peu flatteurs pour la France en matière de logement : pendant l’été, le parquet de Paris ordonne le retrait des dernières tentes de SDF le long du canal Saint-Martin, puis, quelques semaines plus tard, c’est au tour de mal-logés de s’installer rue de la Banque à Paris, pour alerter l’opinion et les pouvoirs publics sur leur situation.

Christine Boutin, ministre du Logement, instaure alors le droit au logement opposable, qui garantit normalement un logement décent à toute personne qui en est privée. Mais avec un parc disponible de 60 000 logements pour au moins 600 000 demandeurs, la loi est difficilement applicable.

Le DAL et les Enfants de Don Quichotte, à l’origine des deux événements de 2007, ont été condamnés par la justice à l’automne dernier pour avoir installé des tentes dans les rues de Paris.

Les médecins

Le gouvernement leur avait préparé une grande loi au nom ambitieux, « Hôpital Patients Santé Territoire ». Jugée nécessaire par tous les professionnels, la réforme de l’hôpital a pourtant réussi à faire descendre dans la rue même les plus connus des « mandarins ». Inquiets pour la médecine de proximité, redoutant la privatisation de l’hôpital public, et craignant de ne pas être associés à la nouvelle gouvernance.

Cédant à cette pression, des sénateurs ont déjà fait savoir qu’ils amenderaient le texte lors de son passage prochain devant la haute assemblée. Roselyne Bachelot laissera-t-elle son nom à une grande réforme ?

Les ouvriers

46% des ouvriers avaient voté pour Nicolas Sarkozy, boudant l’abstention, Le Pen ou la gauche. Le fameux discours sur le « travailler plus pour gagner plus » s’adressait notamment à ces électeurs contents de remplir un peu leur porte-monnaie. Deux ans après, ils déchantent.

Comme ces ouvriers de l’automobile forcés d’accepter un chômage partiel et les baisses de salaires qui les accompagnent. Comme ces salariés de Continental qui avaient cru sauver leur usine en passant à 40 heures et se voient aujourd’hui baladés par un gouvernement qui a du mal à s’engager comme arbitre face à des directions souvent absentes.

Parfois, la colère explose, des patrons sont séquestrés, chez Sony, Molex, Caterpillar, 3M… au point de faire craindre une « situation révolutionnaire ». Lors de ses différents discours de crise, Sarkozy a tenté de regagner la confiance de cette « France qui se lève tôt ». En vain.

Les parents d’élèves

Depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy, un groupe de mécontents s’est structuré et étoffé au gré des grosses manifs nationales comme le 29 janvier : les parents d’élèves. Ils descendent dans la rue contre la suppression de l’aide aux élèves en difficulté, contre les fermetures de classe ou d’école, mais aussi contre les choix pédagogiques de Xavier Darcos ou, au début du mandat présidentiel surtout, les arrestations de parents sans-papiers.

Dans les écoles, ils prennent le relais des enseignants en cas de retenues sur salaires ou de sanctions disciplinaires. Le logiciel « base élèves » et d’autres fichiers cristalisent la grogne des plus mobilisés.

Les professeurs

Depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir, les profs sont très remontés. Contre la suppression annoncée des classes pour enfants en difficulté (Rased), l’évaluation des élèves en milieu d’année, mais aussi contre la loi d’août 2008 qui impose aux municipalités d’assurer le service minimum d’accueil dans les écoles primaires lorsque les enseignants font grève.

Ministre de l’Education soutenu depuis la première heure par l’Elysée, Xavier Darcos a aussi réussi à se mettre à dos les professeurs de maternelle qui « changent des couches », les profs de sciences économiques et sociales dont il veut supprimer la filière, ou encore des directeurs d’école, qui commencent à écoper de retenues sur salaires pour avoir manifesté leur hostilité aux réformes.

Les prostituées

Novembre 2007, six mois après l’élection de Nicolas Sarkozy, les prostituées manifestent devant le Sénat à l’appel du collectif Droits et prostitution, pour réclamer l’abrogation de l’interdiction du racolage passif.

Depuis 2003 et les lois sur la sécurité intérieure dites « lois Sarkozy », le racolage est en effet devenu un délit, passible de deux mois de prison et 3750 euros d’amende. La plupart des associations reprochent aux textes ses effets pervers, notamment celui de précariser et d’isoler les prostituées, à coup de condamnations répétées.

Depuis l’adoption de ces lois, les travailleuses du sexe ne cessent d’en réclamer l’abrogation et l’obtention d’un statut légal. Au mois de mars, elles ont crée le premier syndicat du sexe, le Strass.

Les sans-papiers

Avec 27 000 expulsions visées en 2009, Eric Besson maintient l’objectif de Brice Hortefeux, premier ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale, emblématique du premier mandat de Nicolas Sarkozy. Moins d’arrestations à la sortie des écoles, depuis le tollé de la rue Rampal à Paris, à la veille de l’élection présidentielle, mais de nombreuses interpellations y compris aux abords des préfectures et parmi les « aidants », même si Eric Besson nie l’existence d’un « délit de solidarité ».

Depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, les sans-papiers ont structuré leur mouvement, aidés par la vigueur de RESF. Ils sont de plus en plus nombreux à faire grève et occuper leur lieu de travail, voire les locaux de la CGT. Le sommet européen de Vichy a été le point d’orgue de la contestation de la politique d’immigration de Nicolas Sarkozy.

 

Réflexe de Pavlov

Chers amis et camarades,

Je comprends l'irritation qui nous habite à chaque fois que l'un des nôtres, pour des raisons d'opportunisme ou d'ego, ou de médiocrité, passe à l'adversaire. La liste est longue de Claude Allègre, à Michel Charasse, de Mélenchon à Besson, de Jack Lang à Kouchner, de Bockel à tel alevin de la politique, pour ?tâter l'eau? ou carrément plonger dans le grand bain!

Tout cela bien sûr pour ?sauver la République? et, accessoirement, leur carrière! Je ne traduirais pas cela en demande d'exclusion car il vaut mieux réserver nos forces pour lutter contre nos vrais adversaires que contre nos faux amis. Et on sait où nous entraîne cette illusion chromatique du rouge vif, de la ?vraie gauche?, chez Mélenchon, c'est à dire la division, l'impasse, l'échec incantatoire.

A chaque fois que Ségolène parle, le duo canin, Dominique Paillé et Frédéric Lefèvre, tire sur sa laisse et aboie de rage. Il est intéressant d'examiner la bave UMP, que les radios relaient avec complaisance; il s'y est adjoint Yves Jégo, le secrétaire d'Etat, couteau sans manche à qui il manque une lame.

Au passage, le communiqué de Benoît Hamon, que j'ai entendu ce matin, sur l'affaire Zapatero, était parfait. Il n'a pas été relayé avec beaucoup de puissance malheureusement. Un hasard, sans doute.

Rappelez vous: quand le domicile de Ségolène a été fouillé par des barbouzes, ?ils? ont dit: elle est folle, elle ne sait plus comment attirer l'attention sur elle, elle est incontrôlable.. Au lieu de s'interroger sur l'extrême gravité de ces méthodes, comme François Mitterrand qui avait eu un dispositif d'écoute dans le toit de son appartement, rue de Bièvre. Et des journaleux comme Morandini d'Europe I d'attiser les auditeurs.

Préparons nous aux échéances européennes qui sont un vrai terrain de lutte, de vrais dossiers, de vrais enjeux, beaucoup plus révélateurs et positifs pour nous que nos querelles internes.

C'est pourquoi je vous convie au passage à venir à Neuilly, le mardi 19 Mai, à partir de 20 Heures, écouter Alain RICHARD, Vice-Président du PSE, Maire de ST OUEN L'AUMONE, qui parlera du social et de l'écologie.
A la Maison des Associations, 2 bis, rue du Château (métro pont de Neuilly, ligne 1).

Vous passerez une soirée instructive et militante, à laquelle sont conviées les sections des alentours. C'est un grand PLUS de dialoguer avec Alain RICHARD, dont l'autorité, la clarté d'exposition, et l'expertise sont reconnues, ainsi que sa grande fidélité à nos idéaux.

Très amicalement à vous tous, et au plaisir de vous revoir bientôt,

Le chômage des jeunes en chiffres frelatés

Le chômage des jeunes en chiffres frelatés

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 Les idées reçues ont décidément la vie dure. L’une d’elle a fait actuellement flores. Les jeunes chômeurs seraient exceptionnellement nombreux en France. « Au mois de février, a-t-on pu lire dans Le Monde, 23% des jeunes de moins de 25 ans étaient au chômage » (1). Quant à Nicolas Sarkozy, qui annonçait vendredi sa nouvelle politique en la matière, il a présenté la même idée autrement :

« C’est structurel. La France, depuis des décennies, a un taux d’emploi des jeunes qui est l’un des plus faibles de l’OCDE : dans notre pays, 46% des jeunes ont un emploi, alors que la moyenne des jeunes qui ont un emploi dans les autres pays, c’est 63%. »

Rassurons les lecteurs du Monde et les auditeurs du Chef de l’Etat. Ce qui fait la spécificité chomeurs-parmi-les-15-24-ans-eurostat.1240638454.PNGfrançaise, ce n’est ni le chômage des jeunes ni leur réticence à l’emploi, c’est leur grande attirance pour les études. Peu d’étudiants ont un emploi. Cela n’en fait pas des chômeurs.

repartition-des-jeunes.1240639496.PNGEn réalité, la proportion des jeunes de moins de 25 ans au chômage ne dépassait pas 7,3% en 2007, selon Eurostat. C’est un taux très proche de la moyenne européenne (voir le graphique 1). Les 23% dont parle Le Monde, c’est le taux de chômage des jeunes : le nombre des chômeurs recensés de moins de 25 ans rapporté à la population active de la tranche d’âge (employés plus chômeurs). Un ratio dénué de pertinence, où le dénominateur joue le plus grand rôle.

ocde-taux-demploi-des-15-24-ans.1240638718.PNGImaginons que tous les jeunes Français soient inscrits à l’Université, sauf un, qui serait demandeur d’emploi. Le taux de chômage serait de 100%. Le Monde écrirait-il que la totalité des jeunes sont au chômage ? Et Nicolas Sarkozy se plaindrait-il d’un taux d’emploi de 1/7.600.000 ? Le graphique 2, en dépit de chiffres approximatifs, donne une idée beaucoup plus juste de la répartition des jeunes entre les étudiants, les employés et les chômeurs.

Quant aux chiffres avancés par Nicolas Sarkozy – un taux d’emploi des jeunes de 46% en France et 63% ailleurs -, on ne sait d’où ils sortent. Selon l’OCDE (graphique 3), le taux d’emploi des jeunes Français atteint 31,7%, contre 37,7% en moyenne dans les autres pays d’Europe membres de l’organisation. Cela exclut l’erreur de frappe.

Le Président de la République avait cependant une bonne raison de présenter un tableau très noir… et, comme il le dit, « structurel ». chomage-des-jeunes-et-des-adultes-04-09.1240638848.PNGIl lui fallait faire oublier que toute sa politique depuis l’été 2007 a consisté à freiner l’embauche des jeunes, que le papy-boom impliquait.

Heures supplémentaires subventionnées pour ceux qui ont déjà un emploi, recul de l’âge de la retraite, immigration choisie… Le résultat est visible. En six mois, de janvier à juin 2008, le chomeurs-jeunes-et-adultes-97-09-dares.1240638999.PNGchômage des jeunes s’est remis à croître tandis que le chômage des adultes a continué de diminuer : 37.200 chômeurs de moins chez les adultes; 15.800 de plus chez les jeunes (graphique 4). Jamais, depuis 1997, on n’avait observé une telle divergence entre les deux courbes, au détriment des jeunes (graphique 5).

« Qu’est-ce qu’y se passe ? », s’est demandé le Président. C’était la bonne question.

(1)    Le Monde du 24 avril 2009, page 15

 

source : http://dechiffrages.blog.lemonde.fr/2009/04/25/le-chomage-des-jeunes-en-chiffres-frelates/

 

Pétition : heures supplémentaires, il faut arrêter les frais

Bonjour,

Un mot pour vous informer qu’Alternatives Economiques a lancé une pétition contre les exonérations sociales et fiscales dont bénéficient les heures supplémentaires au détriment de l'emploi. Cette initiative est soutenue par l'hebdomadaire Marianne. Parmi les premiers signataires (voir ci-dessous) figurent les principaux dirigeants syndicaux du pays, de nombreux experts de l'emploi et du marché du travail ainsi que de nombreux acteurs de l'insertion par l'activité économique.

Si vous souhaitez soutenir cette initiative, la pétition peut être signée à l’adresse suivante : www.alternatives-economiques.fr/petition.

Et n’hésitez pas, bien sûr, à relayer cet appel autour de vous si vous le jugez pertinent…

La France d’après, c’est aussi…

Souvenons-nous, pendant la campagne de 2007, il promettait une « France d’après »…

Rugby, automne 2007 : un équipe de France tétanisée rate son match d’ouverture, l’entraineur n’ayant rien trouvé de mieux que de faire lire la lettre de guy Môquet à ses joururs deux heures avant le match.

Foot, Printemps 2008 : un Euro calamiteux, les bleus ne passent pas le premier tour.

Printemps 2009 :

Tennis féminin : La France éliminée dès le premier tour de la fed cup
Tennis masculin : La France éliminée dès le premier tour de la coupe Davis

Foot : plus un club français en Champion’s league
Rugby :  plus un club français en Coupe d’Europe

et enfin ce jour, en rugby, déroute face à l’Angleterre.

Alors bien sûr, vous allez penser que je vais trop loin et qu’il n’y a pas de relation de cause à effet.

Simplement deux questions, dont la réponse met en perspective les notions de copinage et de performance :

Qui est Secrétaire d’état aux Sports ?
Qui a monté un sorte de Fédé privée de Tennis ?

Certes il y a bien un skieur ou un pilote de Rallye ici ou là, mais convenons qu’il y a malaise…

L’APPEL DE LA COLLINE (source Médiapart)

 

« POUR UNE PRESSE LIBRE ET INDEPENDANTE ! »

Lundi 24 novembre – Paris, Théâtre National de la Colline


SIGNEZ ET FAITES SIGNER LA PETITION

Mediapart et Reporters sans frontières ont décidé d’organiser le lundi 24 novembre, une soirée consacrée à la défense de la presse libre et indépendante. L’événement qui a réuni plus de 700 au Théâtre National de la Colline, à Paris, s’est conclu sur cet Appel de la Colline.


La liberté de la presse n’est pas un privilège des journalistes, mais un droit des citoyens.


Le droit à l’information, à la libre expression et à la libre critique, ainsi qu’à la diversité des opinions est une liberté fondamentale de tout être humain. Sans information libre sur la réalité, ambitieuse dans ses moyens et pluraliste dans ses fins, il ne saurait y avoir d’authentique délibération démocratique. Régime de tous les citoyens, sans privilège de naissance, de diplôme ou de fortune, une véritable démocratie suppose que tous soient pareillement informés pour être libres dans leurs choix et autonomes dans leurs décisions.


De ce droit du public à connaître les faits et les opinions procède l’ensemble des devoirs et des droits des journalistes. Leur première obligation est à l’égard de la vérité des faits. Leur première discipline est la recherche d’informations vérifiées, sourcées et contextualisées. Leur première loyauté est envers les citoyens et prime toute autre responsabilité, en particulier à l’égard de leurs employeurs et des pouvoirs publics.


Défendre et promouvoir cet idéal suppose l’indépendance, la transparence et le pluralisme.


L’indépendance, c’est-à-dire:

– le respect général du droit moral des journalistes sur leur travail, afin de garantir que l’information ne soit pas réduite à une marchandise ;

– le refus impératif du mélange des intérêts industriels et médiatiques, afin de garantir que les opérateurs économiques n’aient pas d’autre objectif que l’information ;

– la préservation absolue de l’intégrité du service public de l’audiovisuel, afin de garantir que ni ses informations ni ses programmes ne soient contrôlés par le pouvoir exécutif.


La transparence, c’est-à-dire:

– un véritable accès, rapide et facile, à toutes les sources documentaires d’intérêt public pour la vie démocratique et le sort des citoyens, à l’image du Freedom of Information Act en vigueur aux Etats-Unis depuis 1967;

– une large protection des sources des journalistes, assurant le droit des citoyens à les alerter et à les informer, inspirée de l’excellente loi belge en vigueur depuis 2005;

– une publicité étendue sur tous les actes du pouvoir exécutif ayant une incidence directe sur notre vie publique, de façon à permettre l’interpellation libre et le questionnement contradictoire des gouvernants par les journalistes.


Le pluralisme, c’est-à-dire:

– une concentration limitée et régulée, de façon à éviter tout monopole de fait ou tout abus de position dominante ;

– une égalité de traitement de la presse numérique et de la presse imprimée, de façon à éviter toute discrimination stigmatisante d’Internet ;

– une reconnaissance à part entière de la place des lecteurs en tant que commentateurs, contributeurs et blogeurs, de façon à accroître la diffusion et le partage démocratiques des informations et des opinions.


Toute voie qui s’éloignerait de ces principes serait une régression.

Une proposition pour favoriser l’investissement, l’innovation, l’emploi et la croissance dans les PME & TPE.

Il existe une multitude de contrats aidés sensés faciliter le retour à l’emploi tout en proposant des allégements de charge pour l’employeur.

Dans la pratique, ces contrats sont difficiles à mettre en ?uvre dans une TPE (< 50 personnes), pourquoi ?

1/ l’accès à l’information et le décryptage des différentes formules proposées est difficile : CIE, CAE, CI-RMA, CTP, Contrats d’avenir, entreprises « gazelles », etc. tous susceptibles de changer à partir de juin 2009 avec l’avènement du RSA

2/ leur mise en place suppose la signature de conventions bi ou tripartites, paperasserie chronophage que le dirigeant de PME abhorre en général.

3/ des conditions d’applicabilités portant sur le secteur économique, le profil de l’entreprise recruteuse le profil et la situation sociale du collaborateur recruté, le type de contrat proposé telles que bien souvent l’entrepreneur constate qu’il ne pourra bénéficier de rien, et  au final renonce.

4/ en supposant que l’on parvienne à identifier une formule applicable, les allègements correspondants représentent en général une fraction du SMIC pour des contrats plus ou moins précaires, largement insuffisant pour compenser le coût d’un emploi très qualifié ou d’un jeune ingénieur.

Bref, pas grand-chose d’incitatif.

Une proposition pour favoriser l’investissement, l’innovation, l’emploi et la croissance dans les PME & TPE.

Les activités de services (aux entreprises + aux particuliers) représentent environ 20% de la valeur ajoutée et 25% de l’emploi en France (6,5 millions de personnes).

Que peut bien signifier « investir » dans le monde des services ? Comment s’y matérialise un investissement ? Grosso modo, un investissement, c’est une dépense visant à assurer la croissance et la profitabilité future de l’entreprise. On investit pour vendre plus, ou pour dépenser moins en vendant autant, ou les deux.

Cas simple : comment vendre plus (sans croissance externe c’est-à-dire sans acquérir une autre société) ?

Pour vendre plus, il faut embaucher du monde, les former aux démarches ou aux produits de l’entreprise, les accompagner dans les premiers temps. Cela a un coût, celui du temps à y consacrer.

Pour être efficace dans cette approche de recrutement/formation/accompagnement, pour être plus efficace aussi en clientèle, mieux vaut disposer de supports papiers ou informatiques qui vont par exemple exprimer les étapes clés d’une démarche, constituer des supports de présentation, d’entretiens, de formations. L’élaboration de ces supports demande pas mal de travail de prise de recul, de réflexion, de synthèse, d’écriture. Et cela prend du temps, également. Et pendant ce temps là, on ne vend pas, on ne produit pas.

Donc, en résumé, investir pour une société de services c’est consacrer du temps homme à

1/ capitaliser son savoir-faire

2/ le transmettre à des nouveaux arrivants, qu’il faut recruter, afin de se démultiplier

3/ prospecter, chercher de nouveaux clients


Pour financer cela, pas d’emprunt possible à la banque en général. Pas d’achat de matériel (non soumis à la taxe professionnelle !), ce qui signifie que les nouvelles mesures Sarko ne servent à rien dans le monde des services.

Reste l’augmentation de capital mais pas facile de se résoudre à être dilué s’il s’agit d’actionnaires extérieurs.

Pourtant, une solution en auto-financement serait envisageable.

Prenons le cas simple d’une TPE se services de 10 personnes pour un CA annuel de 1 200 000 Euros. Sa contribution aux ASSEDIC sera de l’ordre de 45 à 50 000 ? par an, soit environ 4 000 ? par mois.

Cette somme représente à peu près le cout chargé d’une personne à temps plein, qui pourrait se consacrer à ces tâches de documentation, ou de prospection, évoquées plus haut. Bref il s’agit d’un capital humain consacré à du développement et à de la croissance.

Si donc une telle TPE pouvait déduire, soit de ses cotisations ASSEDIC, soit de son Impôt, les sommes consacrées à ces activités « de développement », eh bien tout d’abord elle créerait un emploi, puis elle créerait de la croissance. CQFD

C’est vertigineux de signer chaque mois ou chaque trimestre un chèque de plusieurs milliers d’euros, de ce dire qu’il part dans un puits (sans fond ?) nommé UNEDIC/ANPE et bientôt « Pôle emploi », alors qu’il y aurait tant de choses à faire tout de suite.

Le problème est bien là. L’idée, pas nouvelle, serait de pouvoir mobiliser directement la trésorerie disponible pour créer de la valeur au lieu de payer des charges.

Quelques mesures, simples en apparence, inciteraient les PME à créer ces emplois « de croissance ».


L’idée serait d’étendre la notion de crédit impôt-recherche à toute activité d’étude, de capitalisation, de développement, de promotion initiale de produits ou de prestations dits « de service ».

Par exemple, pouvoir déduire de l’IS ou des charges ASSEDIC une somme correspondant à cet investissement en capital humain. Ce pourraient être les 6 premiers mois de salaire brut chargé, finançant ainsi l’effort décrit précédemment.

Pour éviter tout abus il est toutefois indispensable de réguler un tel dispositif, de bien en définir ses limites, son assiette de clacul, et de conserver une dimension de risque pour l’entreprise. Par exemple cela pourrait être plafonné à 3 ou 4 fois le plafond de la sécurité sociale, être applicable à  un accroissement de l’effectif de 10% (soit 1 nouvel emploi pour 10 existants), être remboursable toutalement ou partiellement, si le nouvel employé quitte l’entreprise trop rapidement (1 an ?) sans être remplacé, etc…


Trop simple, trop terrain pour mériter un effet d’annonce ?

Comment commenter un silence ?

Quand on a entendu du Sarko, le silence qui suit est encore du Sarko. Mais en l’occurence on ne l’a même pas entendu. Le capitalisme néo-libéral s’écroule, la pseudo-modernité des as de l’ingénierie financière se révèle n’être que sordides turpitudes et spéculations. Et le Président est silencieux. 

Les croyances des thuriféraires d’Adam Smith s’effondrent autant que le cours de leurs actions. En l’occurence la main invisible est celle de Dobleiou renflouant Fannie, Freddie, AIG etc. Et le Président est silencieux.

Mais rassure-toi bon peuple, le Président va parler, à Toulon, le jeudi 25 septembre prochain. Il parait aussi qu’il y évoquerait un deuxième mandat. F. Fillon, JF Coppé et X. Bertrand sont aux anges.

Mais pourquoi ce délai ? Le temps de relire Keynes ? Non, le temps d’un voyage à NewYork en compagnie de … son Ministre de l’éducation. The boullettes of Darcos in English ? Watch this space !

Mais que va-t-il faire là-bas ? La promo de Carla? Renconter W ? Il n’irait pas aux ordres tout de même ?

The little telegraphist, the return ?

Le Conseil National de la Résistance communique :

Merci à Naradamuni pour cette information qu’il convient en effet de relayer tout azimut…. pour prouver et se prouver que nous pouvons reprendre le contrôle de notre Pays.


Rien ne se fera sans cela. Avec tout le respect que l’on peut avoir ou porter encore ou pas, aux 
dires de tel ou tel élu, aux médias, aux syndicats-syndiqués, aux travailleurs, non-travailleurs, aux appareils des partis politiques (à ne pas confondre aux appareils du Pouvoir, même si ceux ci ont besoin eux aussi d’un grand ménage!), aux corporations quel qu’elles soient et leurs débats du chacun pour soi à l’indifférence de tous ; il serait peut-être temps de parler et d’agir dans le contexte d’une véritable politique citoyenne démocratique (la démocratie est par essence sociale et de gauche; ce ne sont pas les « partis » et leurs « partisans » de quel bord que se soit, droite, gauche, centre, qui sont le Pouvoir : mais l’ensemble des Citoyens de la Cité!)
De ce que nous savons, jusqu’à présent, un seul système a permis à des hommes de prendre leur quotidien en main dans l’intérêt général de tous, uniquement la démocratie originelle d’Athènes, et il y a 2500 ans ; avant d’être l’ouvrier, le boulanger, le précepteur ou autre, était citoyen et défendait les intérêts de tous comme les siens!
Nous aspirons tous à une évolution humaine au bonheur, à un mieux être, mieux vivre par et pour tous.
Un rassemblement sans une concorde de tous, autour de ce point central et commun, serait une illusion de plus; une révolution de plus, celle du mobile tournant inlassablement sur lui même et se retrouvant obsessionellement à la même place, même si le paysage à changé autour de lui!
Si les rêves ont toujours aidés à l’évolution de l’homme, ce sont les chimères qui transforment sa vie en cauchemars et le font régresser.
Rien ne se fera de bon pour les peuples sans la mobilisation permanente des citoyens eux-mêmes : chaque citoyen athénien défendait personnellement la démocratie grecque, quotidiennement, les armes à la main s’il le fallait, contre les oligarques.
De ce point de vue, l’Internet est une chance inouïe pour l’humanité, et je remercie l’initiative de « Tous Ensemble » lancée par le CNR.
Je vous y invite tou(te)s :
La démocratie à été usurpé à tous ses citoyens par une bourgeoisie qui a toujours entretenu des intérêts auprès de l’aristocratie et qui a réintroduite celle-ci à la prise du pouvoir actuel par le biais de l’économie et de la finance de leurs banques privées, vampirisant par leur prises d’intérêt imposés, toutes les structures de notre service publique et sociale, nous ramenant petit à petit avant 1789.
Organiser une marche sur paris qui partirai de tous les coins de france convergeant par la concorde, point de chute l’Elysée,pour une « grève générale illimitée » semble une idée intéressante que, au sein du CNR, nous élaborons!
Constituer, comme s’y propose certain(e)s, une liste de toutes les usines et fabriques en grève depuis l’élection de Sarkozy (et pourquoi pas avant lui ?), de tous les spoliés par ce système.
Oui, cela est du concret et fait avancer!
Il ne s’agit pas une fois de plus d’agir pour ensuite remettre la clef du Pouvoir à qui que se soit, mais d’un changement réelle de société, de son système et de ses fonctions, qui permette efficacement aux citoyens de conserver la prérogative sur le pouvoir en installant de vrai contre-pouvoirs.
Alors oui tous ensemble au même moment, mais surtout pas sans la fraternité, et au delà de toutes différences partisanes divisionnistes entretenues par les médias et leurs articles ciblés (nous le constatons à la lecture des commentaires sur beaucoup de blogs : diviser, entretenir la division epour encore mieux diviser!).
À quoi bon la vie si c'est une vie en larmes et de divisions? On voit bien que ce droit à la vie, déjà souvent reconnu et « protégé » dans les institutions (qui se disent « démocratiquement modernes »!) actuelles, ne fait pas le poids devant un droit de propriété déchaîné.
Ce droit de propriété, rendu expressément prépondérant dans les institutions et écrasant dans les rapports humains, a ouvert la boîte de Pandore d'où s'est échappé la concentration du capital qui fait les monstres que sont les multinationales, « personnes » morales psychopathes qui nous alièneront ou tueront tous (même les plus riches !) si nous les laissons faire.
Et ne cédons plus par négligence le fonctionnement des règles du pouvoir sans avoir un véritable contre pouvoir.
Ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire les règles du pouvoir.
Ceux qui instituent ces règles doivent être déclarés inéligibles aux fonctions qu’ils instituent eux-mêmes.
Ils ne doivent pas plus être juges et parties.
http://etienne.chouard.free.fr/forum
« Rien n'est plus fort qu'une idée dont l'heure est venue » V.HUGO

D’avance, merci à toutes et à tous