Pour Arnaud #Montebourg, Kem One est durablement sauvé

 

Après des années de tourmente économique, neuf mois très intenses d'un travail acharné et d'une mobilisation totale des organisations syndicales, du gouvernement, des services de l'Etat, des élus locaux et des acteurs de la filière pétrochimique (Total, Arkema, Lyondell Basel, EDF), Kem One est aujourd’hui durablement sauvé.

 

Le Tribunal de Commerce de Lyon vient de délibérer et de valider l'offre de reprise de M. de KRASSNY. Pour s'assurer d'un succès durable, M. de KRASSNY a adossé son offre à la solidité financière du fonds d'investissement OpenGate.

 

Arnaud MONTEBOURG, Ministre du Redressement productif, salue avec beaucoup de satisfaction ce mariage entre un industriel et un financier qui scelle l'avenir productif de Kem One.

 

Arnaud MONTEBOURG se réjouit qu'au nom de cette entreprise et de l'avenir de ses salariés, les efforts de tous aient été au rendez-vous. Il tient tout particulièrement à remercier l'engagement du Premier ministre et de son équipe qui, dans la dernière ligne droite, ont été très impliqués apportant une aide très précieuse à cette victoire pour l'industrie, pour le Redressement productif de la France, pour les salariés de Kem One et pour les habitants des régions Rhône-Alpes et PACA.

 

Cette victoire est la preuve que l'alliance des forces productives permet d'affronter les plus grandes difficultés et est un atout majeur dans la défense de la base industrielle française.

 

Remise du rapport de Laurent GRANDGUILLAUME à Sylvia PINEL et Fleur PELLERIN sur la simplification des régimes juridiques, sociaux et fiscaux de l'entrepreneuriat individuel

Laurent GRANDGUILLAUME, député de la Côte-d'Or, a remis ce mardi 17 décembre à Sylvia PINEL, ministre de l'Artisanat, du Commerce et du Tourisme, et à Fleur PELLERIN, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, de l'Innovation et de l'Economie numérique, son rapport sur la simplification des régimes juridiques, sociaux et fiscaux de l'entrepreneuriat individuel.

Sylvia PINEL et Fleur PELLERIN saluent la qualité du travail de concertation qui a été mené ces derniers mois par le député, et qui a associé l'ensemble des représentants des entreprises concernées, mais aussi des réseaux qui les accompagnent au quotidien.

Le Gouvernement accueille avec intérêt les propositions de simplification du rapport, et partage avec le député les objectifs qui ont fondé sa réflexion : la simplicité, la lisibilité, l'équité et la fluidité du parcours de l'entrepreneur. Le Gouvernement est prêt à engager, comme le propose le rapport, la réflexion sur la création d'un statut juridique unique de l'entreprise, au travers d'un groupe de travail constitué début 2014.

Il est également prêt, s'agissant des propositions du rapport en matière de prélèvements fiscaux et sociaux, à compléter les orientations du rapport par des propositions précises et chiffrées qui donneront lieu à une large concertation auprès des différentes parties intéressées, en vue d'arrêter début 2014 le cadre fiscal et social qui serait applicable à l'avenir aux entrepreneurs individuels.

Le Gouvernement arrêtera, dans les mêmes conditions de concertation, sa position sur les autres mesures proposées par le rapport. De manière générale, le Gouvernement souhaite poursuivre et amplifier le travail de simplification engagé en faveur des entreprises, qui contribue à leur compétitivité, à la croissance et l'emploi.

Arnaud #MONTEBOURG se félicite du rachat de l'usine de pâte à papier du site d'Alizay dans l'Eure

Paris, le 17 décembre 2013  

Arnaud MONTEBOURG, ministre du Redressement productif, se félicite du rachat par le groupe industriel thaïlandais Double A de l'usine de pâte à papier du site d'Alizay dans l'Eure.

Cette opération vient compléter la reprise par le papetier, il y a un peu moins d'un an, de l'usine de production de papier et de la centrale biomasse de production d'énergie suite au retrait du Finlandais M-Real.

Sur les 330 emplois concernés par ce retrait, 150 avaient été sauvegardés dans le cadre de cette reprise partielle. Double A investira 50 millions d'euros supplémentaires afin de relancer la production de pâte à papier sur le site d'Alizay. Le redémarrage et la modernisation de cette ligne de production devrait créer une centaine d'emplois supplémentaires. Cette extension est une excellente nouvelle sur le front de l'emploi comme sur celui de la reconquête industrielle menée de façon exemplaire par les élus locaux dans nos territoires.

Arnaud MONTEBOURG transmet ses remerciements appuyés à l'industriel Double A qui a fait le choix de la France. Il remercie également chaleureusement le Président du Conseil général de l'Eure ainsi que le préfet de département qui ont oeuvrer avec une mobilisation sans faille pour organiser le sauvetage de ce qui est en passe de redevenir un magnifique site industriel, une très grande papeterie et un bassin d'emplois indispensable pour l'équilibre local.

Le ministre du redressement productif tient enfin à rappeler l'ambition de ce projet industriel qui se positionne sur des marchés à l'export en Europe, en Amérique, au Moyen-Orient et en Afrique.  

Arnaud #MONTEBOURG et Thierry REPENTIN se félicitent de la conclusion, ce jour, de la transaction entre Rio Tinto Alcan et le consortium Trimet-EDF,

Paris, le 16 décembre 2013 Arnaud MONTEBOURG et Thierry REPENTIN se félicitent de la conclusion, ce jour, de la transaction entre Rio Tinto Alcan et le consortium Trimet-EDF, pour les usines d'aluminium de Saint-Jean-de-Maurienne et Castelsarrasin.

 

Aujourd'hui, la transaction entre Rio Tinto Alcan, le propriétaire de l'usine centenaire d'aluminium en Savoie, berceau mondial de l'aluminium, et le consortium franco-allemand Trimet-EDF a été finalisé. Le 13 juillet dernier, le Premier Ministre, Jean-Marc AYRAULT, en présence du Ministre du Redressement productif, Arnaud MONTEBOURG, et du Ministre délégué chargé des Affaires Européennes, Thierry REPENTIN, s'était rendu en Savoie pour annoncer la signature de l'offre ferme de reprise par Trimet et EDF des usines de Saint-Jean-de-Maurienne et de Castelsarrasin. Cette offre était le résultat d'un travail acharné pendant plus d'un an, avec les salariés, leurs syndicats, les élus, Rio Tinto Alcan, Trimet et EDF. Quelques mois après, promesse tenue : les clés de l'usine ont été remises aujourd'hui à Trimet et EDF qui vont maintenant mettre en ?uvre un projet industriel ambitieux. Pour les 500 salariés de l'usine et les quelques 2000 personnes de l'écosystème aluminium de la vallée de la Maurienne dont le travail dépend de cette belle usine de Saint-Jean, le 16 décembre 2013 restera une date importante, la date où une nouvelle page de l'histoire de l'aluminium français a été écrite.

Arnaud MONTEBOURG et Thierry REPENTIN donnent rendez-vous à la nouvelle entité Trimet France, à Saint-Jean-de-Maurienne, pour la remise en route de la ligne de production qui avait été arrêtée il y a quelques années.

Alerte ! Article bidon des Echos sur le protectionnisme

Lettre ouverte à Eric Le Boucher

 

Cher Monsieur

Votre récent article « Le protectionnisme n’est pas la solution, c’est le problème ! »  me laisse pantois http://www.lesechos.fr/opinions/chroniques/0203141565550-le-protectionnisme-n-est-pas-la-solution-c-est-le-probleme-631523.php

En écrivant « Le protectionnisme doit être combattu sur le fond, comme un choix funeste. Il faut expliquer aux Français que l’avenir est moins que jamais dans la fermeture sur soi, le retour à une pseudo-souveraineté nationale », vous sous-entendez que Montebourg et Wauquiez prôneraient un protectionnisme national et étriqué.

Quiconque a suivi les primaires présidentielles ou plus généralement l'actualité politique depuis  deux ou trois ans sait que c'est un protectionnisme raisonné et EUROPEEN que ces deux ?là soutiennent.

http://www.usinenouvelle.com/article/quand-arnaud-montebourg-fait-le-point-sur-le-protectionnisme-europeen.N190328

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/12/17/04016-20111217ARTFIG00322-wauquiez-veut-un-protectionnisme-europeen.php

Cette idée fut reprise par le PS et par François Hollande dans son programme présidentiels sous les termes de « réciprocité » et de « juste échange ».

Donc, soit vous ne saviez pas ce qu'il en est et c'est stupéfiant d'amateurisme. Soit vous le savez et vous étayez ainsi par votre mauvaise foi votre « raisonnement » histoire de remplir du papier, et c'est encore plus grave.  

Dans les deux cas c'est indigne d'un journal tel que Les Echos.

Ne vous étonnez donc pas dans ces conditions que la presse écrite se meure, vous n'êtes qu'un de ses fossoyeurs.

Vive Mediapart, et toute la presse en ligne, libre et indépendante !

Bien cordialement

Vincent Guibert

Indicateur Global d’Avancement du Changement IGAC Evaluation #08 – Oct 2013 – 59%

 

L’IGAC, Indicateur Global d’Avancement du Changement, publié par l’Observatoire du Changement, mesure l’avancement de chacune des 195 promesses élémentaires constituant les 60 engagements du programme de François Hollande lors de l’élection présidentielle de 2012.

Pour contribuer à l’Observatoire du Changement, c’est simple, c’est gratuit… et c’est bénévole : Il suffit d’envoyer un mail non anonyme (précisant nom, ville, téléphone) à observactions@neuf.fr en indiquant les engagements de FH sur lesquels vous souhaitez exercer une surveillance particulière.  

  

7 niveaux d’évaluation de chaque promesse élémentaire ont été définis. A un niveau donné correspond un score. Le niveau global d’avancement est calculé comme la somme des évaluations élémentaires pondérées selon ces scores.

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18 mois après l’élection de François Hollande, nous en serions à … 59 % d’avancement global.

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Lorsqu’on y regarde de plus près :


JAUGESN4 201310

 

 

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L’évaluation complète est accessible en cliquant ici

 

Parmi les sources de satisfaction :

* les efforts en matière de production indistrielle avec le lancement en septembre de 34 projets innovants.

 

 

Parmi les sources d’inquiétude :

* les questions fiscales, qui expliquent d’ailleurs le recul d’un point de l’indice depuis août 2013 et le mécontentement persistant de nos concitoyens. La réforme fiscale annoncée dans le programme du candidat semble tombée aux oubliettes. En lieu et place, des nouvelles taxes surgissent ça et là ‘ »EBE », sodas, PEL/PEA, plafond du QF…) , font polémique, donnent un sentiment d’impréparation et d’improvisation.

Voir également mon récent article « ras-le-bol »

Pour preuves supplémentaires, ci-dessous le bilan des réformes fiscales engagées en regard de celles promises en 2012.

 

fiscal 2013 10

 

Ces atermoiements masquent des avancées notoires dans d’autres domaines (industrie, emploi, logement, justice, école …) et risquent de plomber durablement l’action gouvernementale. Il est grand temps que nous nous mobilisions largement pour exiger l’application de l’ensemble de ces réformes.

 

 

 

Commentaires, correctifs, précisions ou propositions seront les bienvenus ! 

Bienvenue !

embleme bbInitiatives Citoyennes pour Boulogne-Billancourt est un collectif né à la suite des élections primaires ouvertes d’octobre 2013.

S’y retrouvent des citoyens engagés, initialement rassemblés derrière la candidature de Vincent Guibert lors des primaires d’octobre 2013 puis ayant soutenu la liste « LA Ville Citoyenne » menée par de Pierre Gaborit pour les élections municipales de 2014.

Au delà de cette échéance, notre ambition est de faire vivre le débat républicain en maintenant un dialogue constant avec nos concitoyens

Pour participer à nos action ou pour toute suggestion, vous pouvez nous contacter par mail vguibert92@gmail.com ou bien directement par formulaire.

 

A bientôt !

Message d’Arnaud Montebourg : La France se réinvente.

Le 12 septembre dernier, nous avons participé à un événement inédit, le lancement à l'Elysée des 34 plans de la Nouvelle France Industrielle. C'est le fruit d'un an de travail conduit en lien avec le Conseil National de l'Industrie, les comités stratégiques de filières et les entreprises elles-mêmes pour définir nos priorités de politique industrielle et miser sur nos atouts dans la bataille mondiale pour recréer les emplois perdus.

 

Avec le Président de la République, nous avons décidé d'investir et d'engager le pays dans 34 plans industriels qui organisent la Nation autour de projets de reconquête industrielle fondés sur l'innovation et l'industrialisation d'une offre nouvelle. La réalisation des plans a été confiée à des chefs de projet et des personnalités issues,dans la majorité des cas, du monde industriel et économique. Le travail opérationnel s'engage maintenant : constitution des équipes projets, formalisation de feuilles de route d'ici 3 à 5 mois puis mise en ?uvre.

 

La conduite des plans industriels consistera à imaginer des solutions innovantes, des partenariats nouveaux, à impliquer des PME, ETI et grands groupes, à intégrer des contributions issues du terrain, des pôles de compétitivité par exemple, et à faire les choix les plus structurants pour faire gagner le Made in France.

 

Pour mettre en ?uvre l'ambition d'une Nouvelle France Industrielle, nous avons choisi d'unir les forces productives autour d'une même ambition, d'aligner les outils de l'État pour plus d'efficacité et de mobiliser les écosystèmes locaux afin de faire naître une offre industrielle française nouvelle compétitive, capable de gagner des places sur les marchés mondiaux en croissance.

 

Ces plans ne sont pas ceux du gouvernement, ni même de l'Etat. Ils sont avant tout ceux des entreprises et ils ont vocation à devenir ceux des Français. Ces 34 plans dessinent les contours de la société qui se crée sous nos yeux et avec nos mains : de nouvelles manières de se déplacer, d'habiter, de se soigner, de produire et de consommer de l'énergie, de se nourrir, de s'habiller, de réaliser des biens manufacturés.

 

Je souhaite aujourd'hui partager notre ambition avec vous car vous êtes les acteurs de la mutation qui s'opère. Entrepreneurs, chercheurs, industriels, ingénieurs, créateurs, designers, travailleurs, étudiants, avant tout citoyen, nous avons besoin de toutes les forces productives de notre pays. C'est grâce à votre mobilisation et à votre soutien que nous construirons ensemble le nouveau visage de la France industrielle.

 

                                                                                                                                                                                                                                Arnaud MONTEBOURG

                                                                                                                                                                                                                                Ministre du Redressement productif

 

 

Les 34 plans de la Nouvelle France Industrielle :

 http://www.redressement-productif.gouv.fr/files/la-nouvelle-france-industrielle.pdf

 

 

Les chefs de projet de la Nouvelle France Industrielle :

  http://www.redressement-productif.gouv.fr/files/20131007_chefs_projet_nfi.pdf

Fleur Pellerin en visite à Boulogne-Billancourt

« Boire une vache avec… « 

 

C’est ainsi que s’intitulent les rencontres mensuelles organisées par « Michel et Augustin », le fabricant français de « petits sablés bons et ronds ».

 Fleur Pellerin, Ministre des PME, de l’économie numérique et de l’innovation, était ainsi reçue lundi 7 octobre en début de soirée à Boulogne-Billancourt. La réunion se tenait dans « La Bananeraie » centre emblématique des locaux de l’entreprise. 

Face à une assemblée de 200 entrepreneurs, La Ministre répondu pendant près de deux heures aux questions d’Augustin, de Michel et de divers chefs d’entreprise présents dans la salle. Export, financement, délais de paiements, droit au rebond, visibilité fiscale, innovations non numériques ont fait partie des thèmes abordés. Chaleureuse et précise dans ses réponses, allant jusqu’à évoquer son passé d’étudiante stagiaire chez un fabricant de cookies japonais, Fleur Pellerin a comblé ses hôtes et son auditoire.

Pierre-Christophe Baguet, Maire de Boulogne-Billancourt, est venu saluer l’invitée de la startup en fin de réunion,  puis Fleur Pellerin s’est entretenue quelques instants avec Vincent Guibert, entrepreneur boulonnais candidat aux primaires socialistes organisés à Boulogne-Billancourt les 13 & 20 oct en prélude aux élections municipales de 2014.

 

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Mon « ras-le-bol » fiscal.

Comme beaucoup de monde, j’ai reçu ma feuille d’impôts et son montant est en nette augmentation par rapport à l’année dernière.

Ce n’est pas la cause de mon ras-le-bol fiscal.

Depuis bientôt deux ans, nous avons fait campagne pour François Hollande sur la base d’un programme à fortes composantes économiques (15 engagements sur 60). Si cette augmentation est le prix à payer pour réparer les dégâts du sarkozysme, je l’accepte.

Ce que je n’accepte pas, c’est le sort qui est réservé à la réforme fiscale tant annoncée.

Parmi nos arguments de campagne en 2012 figurait en bonne place la capacité d’un Président et d’un gouvernement socialistes à redresser la situation économique du pays, à gérer avec rigueur les finances publiques et à s’attaquer aux déficits, et ce notamment par une profonde réforme de la fiscalité.

Sur la base des recommandations de Thomas Piketty (http://www.revolution-fiscale.fr/), il était ainsi prévu :

  • Engagement n°9 : Pour atteindre cet objectif, je reviendrai sur les cadeaux fiscaux et les multiples « niches fiscales » accordés depuis dix ans aux ménages les plus aisés et aux plus grosses entreprises. Cette réforme de justice permettra de dégager 29 milliards d’euros de recettes supplémentaires.
  • Engagement n° 14 : La contribution de chacun sera rendue plus équitable par une grande réforme permettant la fusion à terme de l’impôt sur le revenu et de la CSG dans le cadre d’un prélèvement simplifié sur le revenu (PSR). Une part de cet impôt sera affectée aux organismes de sécurité sociale.
  • Engagement n° 15 : Les revenus du capital seront imposés comme ceux du travail. Je ferai contribuer les plus fortunés des Français à l’effort national en créant une tranche supplémentaire de 45% pour les revenus supérieurs à 150 000 euros par part. En outre, nul ne pourra plus tirer avantage des « niches fiscales » au-delà d’une somme de 10 000 euros de diminution d’impôt par an.
  • Engagement n° 16 : Je maintiendrai toutes les ressources affectées à la politique familiale. J’augmenterai de 25% l’allocation de rentrée scolaire dès la prochaine rentrée. Je rendrai le quotient familial plus juste en baissant le plafond pour les ménages les plus aisés, ce qui concernera moins de 5% des foyers fiscaux.
  • Engagement n° 17 : Je reviendrai sur les allégements de l’impôt sur la fortune institués en 2011 par la droite, en relevant les taux d’imposition des plus gros patrimoines. L’abattement sur les successions sera ramené à 100 000 euros par enfant et l’exonération en faveur des conjoints survivants sera conservée. Je renforcerai les moyens de lutter contre la fraude fiscale.
  • Page 41 du livret « Mes 60 engagements pour la France »(chapitre consacré au chiffrage du programme) : « Pour rétablir les finances publiques, j'(?) annulerai 29 milliards [d’euros de cadeaux fiscaux], équitablement répartis entre les ménages et les entreprises ».
  • S’en suivait l’engagement de 20 Milliards d’Euros supplémentaires ventilés ainsi :

 

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Depuis 18 mois, à quoi avons-nous assisté en matière de fiscalité ?

Tout a bien commencé, avec l’engagement par Jérôme Cahuzac, avant son explosion en vol, de premières réformes prometteuses : alignement de l’imposition des revenus du capitale et de ceux du travail, tranche à 45%, suppression de certaines niches fiscales. Il était encore crédible en août 2012 lors de l’Université d’Eté du PS lorsque, dans un atelier consacré à la fiscalité, il nous annonçait qu’entre mai et octobre 2012, les réformes n’étaient pas toutes réalisables et que la suite (barèmisation rendant progressive la CSG, disparition d’autres niches fiscales ?) viendrait en 2013 et 2014.

Mais depuis, force est de constater que ce n’a été qu’une succession de couacs, de renoncements, d’allers-retours, donnant le sentiment d’un flottement, d’une navigation à vue, d’un manque de courage nous conduisant à cette terrible notion de « pause fiscale », affligeant symbole de tous les renoncements et de toutes les impuissances.

Ras-le-bol que la Direction du Trésor se soit fait piéger comme des débutants avec cette histoire d’impositions des plus-values de cession, et ait dû reculer, penaude, devant la fronde des pigeons il y a un an.

Ras-le-bol qu’il ait fallu renoncer à telle ou telle niche fiscale pour protéger les promoteurs immobiliers outre-mer ou les marchands d’art.

Ras-le-bol de ces atermoiements sur le financement de la protection sociale et de la oui-non TVA sociale alors que depuis 10 ans dans ses congrès comme dans ses écrits, le Parti Socialiste et ceux qui maintenant sont ministres prônaient un basculement du financement de certains risques vers un financement universel, à savoir la CSG, en lieu et place d’une assise sur les seuls salaires.

Ras-le-bol que la Direction du Trésor n’ait pas vu, ou ait cyniquement laissé faire, le fait que la baisse du plafond du quotient familial sur le revenu allait mécaniquement affecter des ménages très modestes, privant en outre certains des aides réservées au non-imposables.

Ras-le-bol d’entendre et de laisser l’UMP et la presse nous culpabiliser sur des augmentations d’impôts résultant essentiellement de décisions prises par le gouvernement Fillon-Sarkozy en 2011.

Ras-le-bol d’un Premier Ministre qui « assume » bravement alors que gouverner c’est prévoir.

Ras-le-bol de s’entendre dire que les socialistes sont défavorables à la famille parce que certains allègements d’impôts concernant les enfants scolarisés disparaitraient.

Ras-le-bol que l’on ait inventé en toute précipitation avant de la retirer cette taxe sur l’EBE, tout en annonçant la disparition puis le retour de l’IFA (Imposition Forfaitaire Annuelle pour les grandes entreprises) et de la C3S (Contribution Sociale de Solidarité des Sociétés touchant toute entreprise de plus de 760 000 ? de CA)

Ras-le-bol qu’on tourne en rond sur la chasse à la fraude et à l’évasion fiscale alors que tant le livre d’Antoine Peillon (Ces 600 Milliards qui manquent à la France) que le rapport du député Pierre-Alain Muet sur l’optimisation fiscale des entreprises dans un contexte international indiquent clairement les actions à engager et les mesures à prendre.

Mais qu’est-ce que c’est que ce beans ?

La pause fiscale, c’est le renoncement,

La pause fiscale, c’est l’immobilisme,

La pause fiscale, ce n’est pas le changement

La pause fiscale, ce n’est pas maintenant.

Le gouvernement s’en sort plutôt bien sur pas mal de fronts : rentrée scolaire (Peillon), industrie (Montebourg), PME et innovation (Pellerin), sécurisation de l’emploi et retraites (Sapin), retours de moyens dans la Police et dans la Justice (Valls et Taubira), Economie Sociale et Solidaire (Hamon), Logement (Duflot) etc.

Il n’y a quasiment qu’en matière de fiscalité que Bercy donne l’impression de se prendre les pieds dans le tapis chaque fois que c’est possible, voire de relever et recourber le tapis pour être bien certain de trébucher en toute occasion et ainsi de ne rien faire.

La stabilité fiscale n’est pas la solution, comme je l’écrivais la semaine dernière « Le piège de la stabilité fiscale »

Alors n’y a-t-il pas moyen, une fois pour toutes, d’effectuer un état des lieux serein, de mettre en avant nos valeurs de justice sociale pour engager cette réforme fiscale, en formulant et en partageant avant décision des options basées sur des scenarios de croissance plus ou moins optimistes, et en conséquence de fixer un cap ?

  • Fusion IRPP et CSG en un seul impôt progressif préservant familles et bas revenus
  • Disparition de la plupart des niches fiscales et même de celles des journalistes
  • Evolution de la fiscalité des entreprises en fonction de leur notation sociale ou du degré de réinvestissement des bénéfices
  • Basculement vers la CSG du financement d’une partie de la protection sociale

Il est nécessaire de rationaliser l’impôt, de le rendre plus juste, plus redistributif, et moins coûteux à collecter. Pour cela, faut-il changer des têtes à Bercy et à la Direction du Trésor ? Je ne veux pas le savoir, la question n’est pas là.

Mais ce que j’exige, à double titre, en tant que contribuable et en tant que militant, c’est que les engagements que nous avons portés soient tenus, et que les candidats que nous avons soutenus y soient fidèles.

La fin du ras-le-bol, c’est maintenant !

La loyauté, c’est maintenant !

Le courage, c’est maintenant !

La réforme, c’est maintenant !