Archives de l’auteur : Vincent Guibert

Pôle écologique du PS

Résolument transcourant, le pôle écologique du PS regroupe des élus et des militants socialistes de toutes générations, régions et sensibilités qui agissent pour que leur parti tire profondément dans sa rénovation les conséquences de la crise écologique et climatique sur le devenir des sociétés humaines. Parce que la question sociale et la question environnementale sont les deux faces d'une même médaille.

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Socialisme municipal

  • Les élections municipales, vues de l’intérieur.

Quelques mois avant les élections se constituent les listes qui seront soumises aux suffrages de nos concitoyens.

Au PS cette  désignation se déroule en trois temps :

1. Election de la tête de liste

2.  Validation de la liste par une commission émanant des instances dirigeantes locales

3. Ratification par l’ensemble des militants.

Ces deux dernières phases sont pour le néophyte l’occasion de contempler des comportements pour le moins insolites… La liste, avec au jeu de la proportionnelle ses places éligibles et ses places non éligibles, justement. Il y a celles et ceux :

  • qui voudraient en être et qui en sont
  • qu’on ne voit jamais et qui estiment devoir en être
  • qui n’ont rien demandé et qui râlent parcequ’ils y sont
  • qui n’ont rien demandé et qui râlent parcequ’ils n’y sont pas
  • qui voulaient en être et qui ne le veulent plus puis que le veulent puis qui …
  • qui ne voulaient pas en être et qui maintenant le veulent puis qui veulent plus puis …
  • qui veulent bien en être à condition d’être sûrs d’être élus
  • qui veulent puis qui ne veulent plus puis qui veulent puis qui ne veulent plus puis …
  • qui finalement, maintenant qu’il y sont, ne veulent plus
  • qui pensent que ça va faire de l’ombre à leur belle-fille si ils y sont, et donc qui veulent plus, puis qui finalement…
  • qui sont sur la liste mais qui votent NON lors de sa ratification
  • qui font courrir des rumeurs se voulant inquiétantes sur des sollicitations dont ils seraient l’objet par des listes concurrentes
  • qui pensent que tel petit copain parce qu’il a un CV devrait être bien plus haut placé
  • qui pensent que tel « camarade » parce qu’il a voté NON au référendum sur le traité européen devrait être bien moins haut placé
  • qui votent NON à cette liste parce que tu comprends il y a cinq ans machin il avait dit à truc que …
  • qui trouvent qu’il y a trop de verts
  • qui trouvent qu’il n’y a pas assez de verts
  • qui trouvent qu’il y a trop de communistes
  • qui trouvent qu’il n’y a pas assez de communistes
  • qui veulent y être mais qui renâclent à remplir le formulaire de déclaration

Ensuite vient la campagne et là  y a celles et ceux :

  • qui sont sur la liste et que l’on voit sur le terrain
  • qui sont sur la liste et que l’on ne voit pas, ou si peu, sur le terrain
  • qui ne sont pas sur la liste et que l’on voit sur le terrain, si si , il y en a
  • qui ne sont pas sur la liste et que l’on ne voit pas sur le terrain, si si , il y en a aussi
  • qui se mettent un nez rouge pour faire joli et ne pas être monocolor
  • qui débarquent en permanence
  • qui ne participent à rien et s’étonnent qu’on ne tienne pas compte de leur avis

Enfin viennent les résultats, l’après-campagne et là  y a celles et ceux :

  • sur la liste ou pas, sont restés invisibles et viennent nous expliquer tout ce qu’il aurait fallu faire
  • sont bien contents des résultats parce qu’il l’avaient dit qu’il fallait bien ce candidat là
  • sont bien contents des résultats parce qu’il l’avaient dit qu’il ne fallait pas ce candidat là
  • sont heureux que le candidat ait fait mieux que le candidat la fois d’avant
  • sont heureux que le candidat ait fait moins bien que le candidat la fois d’avant
  • sont désolés que le candidat ait fait mieux que le candidat la fois d’avant
  • sont désolés que le candidat ait fait moins bien que le candidat la fois d’avant
  • réécrivent déja l’histoire afin de mieux préparer leur position pour la prochaine élection

Propositions du PS pour les retraites

Le Parti socialiste milite pour une réforme négociée des retraites, fondée sur la justice sociale, la solidarité intergénérationnelle, et la confiance retrouvée des générations actuelles de quadra et quinquagénaires. Il en va du contenu et de l'authenticité de notre contrat social.

La loi  Fillon de 2003 a échoué. Elle n'a rien réglé sur le plan social. Elle n'a pas évité le déséquilibre financier puisque le premier déficit date de 2004, pour atteindre près de 5 milliards d'euros en 2007. La déconvenue de la réforme Fillon de 2003 s'explique par la contre-performance économique de la droite depuis 6 ans. Le pari de la croissance et du pouvoir d'achat n'est pas au rendez-vous.

 

Le pouvoir d'achat des retraites devient la question centrale ; 6 millions de personnes âgées vivent avec des pensions largement inférieures au Smic. 1 million de personnes retraitées connaissent la pauvreté. 620 000 relèvent du minimum vieillesse. On ne peut pas maintenir durablement  des millions d'hommes et de femmes de plus de 60 ans au terme de leur activité professionnelle sous le niveau du Smic ou pire sous le seuil de pauvreté.

 

La baisse du taux de remplacement, liée à la précarité salariale, génère un risque de fragilisation des mécanismes solidaires de retraite. La Loi Fillon de 2003 se révèle particulièrement dangereuse et perverse, puisqu'elle sape les fondements mêmes de la confiance, notamment des jeunes générations, dans le système par répartition.

 

Nous souhaitons une véritable négociation avec les partenaires sociaux, pour faire aboutir une vraie réforme des retraites. Les partenaires sociaux ne peuvent être des alibis. Ils doivent être respectés et entendus à l'occasion d'une authentique négociation collective.

 

Nous sommes plus que jamais favorables au maintien et donc à l'amélioration d'un système de retraite par répartition solidaire, universel, fondée sur une démarche intergénérationnelle, juste et efficace, et une politique dynamique de l'emploi durable et correctement rémunéré.

 

Nous voulons une réforme qui permette l'amélioration pérenne du pouvoir d'achat de tous les retraités et d'abord des petites retraites, en particulier par la mise au point négociée d'un mécanisme à la fois actualisé et annualisé sur le taux réel de l'inflation. C'est une question de confiance et de justice.

 

La loi Fillon n'a pas tenu ses engagements sur trois autres points essentiels : le recul de la précarité salariale n'est pas au rendez-vous. L'amélioration du taux d'activité des salariés âgés de 55 à 60 ans n'a pas eu lieu. La question de la pénibilité des métiers et son corollaire, la profonde inégalité d'espérance de vie à 60 ans n'est pas traitée. Aussi, nous récusons, en l'état actuel, tout allongement de la durée de cotisations qui réduirait encore davantage la proportion des salariés parvenant dans l'avenir, à une retraite à taux plein et donc le taux de remplacement moyen, sans procurer de recettes supplémentaires pour le régime de base.

 

Alors que l'âge moyen de cessation d'activité ne dépasse pas 58 ans et 8 mois et que plus de 60 % des salariés de plus de 55 ans sont évincés du marché du travail, nous souhaitons :

– Le maintien d'une durée de cotisation de 40 ans

– L'amélioration sensible du taux d'activité des plus de 50 ans

– La préservation de l'accès à la retraite à 60 ans, conquête sociale majeure pour des millions de salariés. Il en va de la sauvegarde du niveau des pensions.

– La poursuite active des négociations sur la question de la pénibilité des métiers conformément aux engagements de la Loi Fillon. En cas d'échec de ces négociations, nous engagerions des consultations nécessaires avec les organisations syndicales.

– La proratisation du nombre d'années de référence pour le calcul des pensions en fonction du nombre d'annuités pleines pour les carrières incomplètes.

 
En termes de financement, nous préconisons :

  • Le réabondement régulier du fonds de réserve, à travers la rétrocession par l'État d'une partie des dividendes des entreprises publiques, et le versement du produit des pénalités financières exigées des entreprises qui ne jouent pas le jeu de l'emploi des seniors. Le fonds de réserve des retraites fait partie du contrat social. Son renforcement est indispensable. Il pourrait l'être en particulier à travers les cessions d'actifs de l'État et des cessions du patrimoine immobilier de l'État.
  • La sollicitation des revenus financiers et des niches sociales dans le financement des retraites, ce qui peut dégager au moins 3 milliards.
  • L'analyse critique du montant des exonérations des cotisations sociales, et le remboursement scrupuleux des sommes dûes par l'Etat au régime général ; le seul remboursement régulier représente un gain potentiel de 3 milliards.
  • L'annulation d'une partie du paquet fiscal, notamment celle relative à l'exonération des grosses successions pour un montant de 2 milliards environ.
  • Un transfert éventuel d'un ou deux points de cotisation Unedic sur l'assurance vieillesse.

LES FRANCHISES SUR LES SOINS NE SONT PAS UNE FATALITE

Les franchises sur les soins sont entrées en application le 1er janvier 2008.

Malgré l'appel lancé sur Internet dès le mois de Mars 2007, malgré le relai pris par un collectif d'organisations contre les franchises*, malgré le travail militant pour expliquer et dénoncer cette mesure, les franchises sur les soins que Nicolas Sarkozy appelait de ses v?ux depuis de nombreuses années sont entrées en vigueur après que le principe en ait été voté le 26 octobre à l'Assemblée par les députés UMP, qui choisirent ainsi de « responsabiliser » les cancéreux, les dialysés, les diabétiques et les accidentés du travail.

Tout juste notera t'on que le projet initial de franchise sèche sur les 50 ou 100 premiers euros de dépenses annuelles, qui aurait exclu de tout remboursement 27% des assurés sociaux ( les plus jeunes, les moins malades ) avait été finalement abandonné par Nicolas Sarkozy, au grand dam des assureurs privés** qui attendaient ce signal pour fragiliser encore vis-à-vis de ce public le système solidaire.

Le principe des franchises : une retenue de 50 centimes d'euros sur chaque boîte de médicaments, sur chaque acte infirmier ou de kinésithérapie, sur chaque prise de sang, et une retenue de 2 euros sur chaque transport sanitaire, à concurrence de 50 euros par an, pour l'instant***. ( en supplément des forfaits de 50 euros par an sur les consultations médicales,  déjà en vigueur depuis la réforme Douste-Blazy de 2005)

Au prétexte de « responsabiliser » les malades, puis de financer l'Alzheimer ( en taxant en priorité les patients les plus fragiles et dépendants), le gouvernement a choisi de mettre à mal encore une fois le principe d'assurance-maladie solidaire hérité du pacte de 1945.

Pourtant, au moment où cette mesure entre en application, le réel se rappelle au bon souvenir du Président. Des patients fragilisés découvrent au jour le jour la réalité des franchises. Contrairement à ce qui a longtemps été claironné par le Ministère de la Santé, les pauvres paient les franchises sur les soins. Le seuil de pauvreté en France est de 817 euros, et seuls sont exemptés ( hormis les femmes enceintes et les enfants), les personnes subsistant avec moins de 610 euros par mois.
Dans ce contexte de détresse et de colère, la grève de soins de Bruno-Pascal Chevalier****, travailleur social de 45 ans, atteint du SIDA, représente hélas l'aboutissement inéluctable d'une logique purement financière, d'une lubie présidentielle. Les médias se tournent alors vers lui en masse, s'intéressent à la question des franchises, certains pour la première fois. Et de nombreux Français découvrent aujourd'hui, bien tardivement, la question des franchises sur les soins, qui met en difficulté de nombreuses personnes âgées, invalides, atteintes d’affections de longue durée, mais aussi de plus en plus de personnes et de familles à faibles revenus qui ne peuvent déjà plus faire face aux dépenses de santé et ne se soignent plus qu’en repoussant à plus tard leurs démarches de soins.

L'appel contre la franchise a ainsi engrangé au courant du mois de Janvier plus de 5000 signatures en une après-midi après un sujet au Journal télévisé de France 2, pour atteindre 116.000 signatures sur le site, et 36.000 signatures papier récoltées par Bruno-Pascal Chevalier.

L'appel contre la franchise, ainsi que les initiatives locales et nationales, restent d'actualité. Signez la pétition, faites la signer.

Les franchises sur les soins ne sont pas une fatalité.

Inutiles économiquement, dangereuses médicalement, injustes moralement, elles témoignent d'une étrange politique de civilisation, qu'il nous revient de combattre, et de sanctionner.

 

Christian Lehmann
www.appelcontrelafranchise.org

 

* Un collectif national regroupant partis politiques, associations, syndicats, s'est créé pour amplifier le mouvement initié par la pétition, à l'adresse : www.contre-les-franchises.org
** « Sarkozy a tué l'idée de mettre en place une vraie franchise, qui aurait consisté à ne pas prendre en charge du tout les 50 ou 100 premiers euros de dépense, puis à faire varier ce seuil en fonction des besoins de financement de la Sécu. A présent, la grogne est telle que cette mesure ne verra jamais le jour » soupire un courageux expert  anonyme, artisan de ces réformes. L'Expansion, Novembre 2007, Stéphanie Benz.
*** Seul le principe des franchises a été voté par les parlementaires. Le montant en a été fixé par décret, et peut être révisé à tout moment par le fait du Prince. Comme le disait Nicolas Sarkozy en Juin 2006 : « Si les dépenses augmentent, et donc le déficit augmente, on pourrait alors augmenter le montant de la franchise. »

**** www.grevedesoins.fr

NOTE IMPORTANTE AU NIVEAU DES LISTES DE SIGNATAIRES ET DES PETITIONS PAPIER :

1-Toutes les signatures sont comptabilisées. Beaucoup aimeraient pouvoir retrouver facilement leur nom sur la liste mais le nombre de signataires rend ceci très difficile.
2-Sur ce site, vous trouverez un modèle de pétition papier à signer. Il n'existe pas d'adresse postale où envoyer cette liste? pour une bonne raison. Nous n'avons pas les moyens matériels d'entrer à la main des milliers de signatures. Nous vous demandons donc d'aller au bout de votre geste militant et d'intégrer ces signatures à la liste, en notant éventuellement *.* si vous n'avez pas l'adresse mail du signataire. Vous pouvez aussi adresser les pétitions papier à :
Bruno-Pascal CHEVALIER
17 Résidence Bois-Pommier
91390 Morsang-sur-Orge

 

Pour les initiateurs de l'Appel contre la Franchise
Christian Lehmann et Martin Winckler

 

Pour une vigilance républicaine

Les soussignés se réclament de sensibilités très diverses, et ils ont sur un certain nombre de sujets importants des positions très différentes, mais ils ont malgré tout en commun un certain nombre de convictions et de valeurs qu’ils entendent réaffirmer.

– Leur attachement au principe républicain et, en conséquence, leur refus de toute dérive vers une forme de pouvoir purement personnel confinant à la monarchie élective.

– Leur attachement aux fondamentaux d’une laïcité ferme et tolérante, gage de la paix civile.

– Leur attachement à l’indépendance de la presse et au pluralisme de l’information.

– Leur attachement aux grandes options qui ont guidé, depuis cinquante ans, au-delà des clivages partisans, une politique étrangère digne, attachée à la défense du droit des peuples et soucieuse de préserver l’indépendance nationale et de construire une Europe propre à relever les défis du XXI° siècle.

Au-delà de leurs divergences, les soussignés tiennent à rappeler leur engagement à défendre, séparément ou ensemble, ces impératifs, comme toujours cela fut fait au cours de l’Histoire de la République.

Pierre Lefranc, ancien chef de cabinet du Général de Gaulle
Dominique de Villepin, ancien Premier ministre
Ségolène Royal, ancien ministre, Présidente de la région Poitou-Charentes
François Bayrou, ancien ministre, député des Pyrénées-Atmantiques
Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre
Corinne Lepage, ancienne ministre
Nicolas Dupont-AIgnan, député de l’Essonne
Bertrand Delanoë, maire de Paris
Maurice Leroy, député de Loir-et-Cher
Nöel Mamère, député de la Gironde
Jean-Christophe Lagarde, député de la Seine-Saint-Denis
Marielle de Sarnez, conseillère de Paris
André Gérin, député du Rhône
Arnaud Montebourg, député de la Saône-et-Loire
Jacqueline Gourault, sénatrice du Loir-et-Loire
Jean-Pierre Brard, député de la Seine-Saint-Denis
Jean-Paul Bled, président des Cercles universitaires d’études et de recherches gauliennes

http://www.marianne2.fr/L-Appel-republicain-de-Marianne_a83903.html

Sécurité Sociale

 

Sécurité Sociale : 50  secondes de lecture pour une info à couper le souffle

Dorénavant, sur une consultation médicale, nous allons devoir verser un Euro non remboursé de notre poche 
> Nous allons être hyper contrôlés lors de nos arrêts maladie,
> Nous allons devoir consulter un généraliste avant de voir un spécialiste,
> Pour tout traitement de plus de 91 ?, nous en serons de 18 ? de notre poche 

Toutes ces mesures (et d’autres à venir) ont été élaborées par nos têtes pensantes (ou présumées telles) afin de réduire le prétendu « trou de la Sécu » 

Ce fameux trou de 11 milliards d’Euro existe-t-il vraiment ?

Ce qui suit peut en faire douter :

Une partie des taxes sur le tabac, destinée à la Sécurité Sociale, n’est pas reversée :

manque à gagner pour la Sécu – 7,8 milliards

Une partie des taxes sur l’alcool, destinée à la Sécurité Sociale, n’est pas reversée :

manque à gagner pour la Sécu – 3,5 milliards

La partie des primes d’assurances automobiles destinée à la Sécurité Sociale n’est pas reversée :

manque à gagner pour la Sécu 1,6 milliards

La partie de la taxe sur les industries polluantes destinée à la Sécurité Sociale n’est pas reversée :

manque à gagner pour la Sécu  1,2 milliards

La part de TVA destinée à la Sécurité Sociale n’est pas reversée :

manque à gagner pour la Sécu 2 milliards

Retard de paiement à la Sécurité Sociale pour les contrats aidés :

manque à gagner pour la Sécu 2,1 milliards
Retard de paiement par les entreprises :
manque à gagner pour la Sécu 1,9 milliards

En effectuant une bête addition, on arrive au chiffre pharamineux de20,1 milliards d’Euro.

Conclusion, si les responsables de la Sécurité Sociale et certains hauts politiciens faisaient leur boulot efficacement, les prétendus11 milliards de trouseraient aujourd’hui9 milliards d’excédent !!!

Ces chiffres sont issus du rapport des comptes de la Sécu pour 2003 

 

 

Projets de révision constitutionnelle : un régime très dangereux

«Le régime qu’on nous prépare est très dangereux»  Les projets de révision constitutionnelle « mettent en cause tous les équilibres du régime », s’alarme l’universitaire Marie-Anne Cohendet dans un entretien au Contre Journal. «Demain, avec cette réforme, même si les parlementaires renversent le gouvernement, ils ne changeront pas le chef de l’exécutif, puisque le chef de l’excécutif sera quoi qu’il arrive le Président », juge-t-elle. Selon elle, tous les pouvoirs présidentiels risquent d’être « réinterprétés comme des pouvoirs de direction ».
Marie-Anne Cohendet est l’auteure de « Sept petits mots de trop », un texte sur les travaux du comité Balladur.

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