Essais, témoignages, documents se succèdent en ce début de deuxième année de « La France d’après ». Adversaires politiques ou anciens alliés racontent et analysent la situation :
« Depuis que tu es à l’Elysée je suis inquiet. »
Au cours de leur vie politique, Nicolas Sarkozy et François Léotard se sont croisés et appréciés. Mais aujourd’hui l’ancien ministre publie un texte au titre sans équivoque et dresse un réquisitoire impitoyable sur l’action du chef de l’Etat.
Pour la première fois depuis l’élection de Nicolas Sarkozy, une personnalité appartenant à la même famille politique, mais à l’écart de la vie publique depuis quelques années, prend le parti de s’opposer.
En France, on accuse les pauvres d’être coupables de leur sort, on considère le travail comme une valeur et la culture comme un bien de consommation. L’auteur pense que le chef de l’Etat incarne le nihilisme d’une hyperclasse sans attaches et sans territoire qui voudrait oublier que l’homme est un animal social et que le lien compte plus que le bien.
« Je n’aime pas les communistes parce qu’ils sont communistes ; je n’aime pas les socialistes parce qu’ils ne sont pas socialistes ; et je n’aime pas les miens parce qu’ils aiment trop l’argent. »
Charles de Gaulle
C’est un nouveau discours de la servitude volontaire. Mais pas un Contre’un comme celui qu’écrivit La Boétie : le tableau d’une époque et un réquisitoire contre une bourgeoisie française aussi bête et borgne qu’en 1830 et en 1851.
Que se passe-t-il dans ce cher et vieux pays pour qu’on accuse les pauvres d’être coupables de leur sort, pour que le travail, ce mal nécessaire, soit tenu pour une valeur, pour que le serpent de Mai 68 se morde la queue et que la culture soit rangée au rayon des biens de consommation ? Un homme à la tête de l’État incarne aujourd’hui le nihilisme d’une hyperclasse sans attaches et sans territoire qui voudrait oublier que l’homme est un animal social et que le lien compte plus que le bien. Il ne sera pas nommé dans cet exercice de style dont la violence vise d’abord les idées : le poisson pourrit toujours par la tête. Il faut qu’il parte ne révélera aucun petit secret caché : il fera entendre le hurlement de bouledogue vivisectionné d’un écrivain non-conformiste.
Mais bon sang ! Comment a-t-on pu en arriver là ? Nicolas Sarkozy a bâti toute son ascension, du ministère de l'Intérieur en 2002 jusqu'à l'avènement présidentiel de mai 2007, en jouant avec habileté de l'arme de la manipulation. Multipliant coups médiatiques, écrans de fumée et postures marketing, alternant séduction, débauchage, démagogie, populisme, falsification, hypocrisie et mensonge, jouant l' « opinion » en opposant systématiquement les catégories de populations entre elles : chômeurs contre travailleurs, Français contre étrangers, secteur privé contre fonctionnaires?
Cet ouvrage s'attache à démontrer méthodiquement, avec nombre d'exemples précis, le gouffre entre le discours et les faits, dévoilant ainsi les rouages d'une stratégie de l'imposture permanente. En observateur impitoyable, le journaliste Olivier Bonnet, corrosive Plume de presse de la blogosphère, brosse un tableau sans concession de la « rupture » sarkoziste. « Je ne vous mentirai pas, je ne vous trahirai pas », avait juré le candidat. De l'affaire de son appartement de l'Île de la Jatte à la libération des infirmières bulgares, de la falsification de son bilan à ses rapports avec les grands patrons et les médias, en passant par ses démêlés avec la banlieue, l'escroquerie de ses mesures économiques ou encore le constant détournement du sens des mots, opéré pour rendre plus présentable une politique antisociale décomplexée, La grande manipulation dévoile comment Nicolas Sarkozy a érigé le mensonge en véritable système de gouvernement. Et met en garde le lecteur, au-delà des coups d'esbroufe, de l'agitation permanente et des manifestations de mégalomanie galopante, contre la déconstruction sociale méthodique et généralisée que veut imposer le maître de l'Elysée.
Olivier Bonnet
Les Points sur les i
ISBN : 978-2-915640-66-3
172 Pages ? 148 X 210
17,90 ? -5% en cliquant ici
Un des principaux dirigeants du Parti socialiste français dénonce la dimension people de la vie politique, la complicité avec l’argent et les lobbies et la personnalisation du pouvoir de la présidence de Nicolas Sarkozy.
« La présidence de Nicolas Sarkozy est déjà un naufrage. Il avait promis une politique de civilisation, c’est à une liquidation qu’on assiste. Le chef de l’État se balade avec sans-gêne et vulgarité dans la République, jusqu’à en saper les fondements, dont il est supposé être le gardien. Pipolisation de la vie politique, complicité avec l’argent et les lobbies, personnalisation du pouvoir à un degré indécent, ces trois piliers du sarkozisme dessinent une démagogie cathodique qui peut être efficace pour conquérir le pouvoir, mais qui s’avère néfaste au traitement de fond des problèmes de la France. Car les résultats ne sont pas là, au contraire : pouvoir d’achat oublié, fonction présidentielle abaissée, valeurs républicaines méprisées, indépendance de la justice piétinée, laïcité attaquée, libertés menacées, image de la France à l’étranger dégradée, relation franco-allemande abîmée. Tout cela relève plus de la fuite en avant bonapartiste que de la rupture salutaire. »
Prix public : 18,00 EUR
Prix eyrolles.com : 17,10 EUR (112,17 FRF)Réduction : -5% en cliquant ici
Monsieur le président,
Souffrez que je commette une impertinence : celle de définir votre règne. Il ne suffit plus, en effet, de dénoncer votre méthode de gouvernement. C’est devenu un sport national. Non, il faut maintenant en saisir le sens global. Qu’est-ce que le sarkozysme ? Voilà la question que nos concitoyens se posent, avec curiosité à l’origine, avec angoisse aujourd’hui. Source d’amusement dans les premiers mois, vos écarts sont devenus si étranges qu’ils jettent un doute général sur la présidence. Une hypothèse court dans toutes les têtes : le sarkozysme est peut-être un vaste malentendu, une erreur originelle, un couac de distribution.
Le but de ce livre est de démontrer que votre mouvement d’ensemble n’est pas douteux. Vos convictions, maintes fois affirmées dans vos livres et vos innombrables discours, forment un noyau idéologique bien identifié. Fondé sur les valeurs les plus anciennes de la centralisation politique et de la solidarité avec le capital, le sarkozysme est avant tout un autoritarisme droitier inédit en France depuis des lustres. La rupture dont vous vous réclamez, c’est la rupture avec le progressisme relatif qui animait la classe politique depuis la Libération, même au sein du camp conservateur. Quoique né dans le parti du Général, vous en avez oublié les principes pour les troquer contre un néo-conservatisme qui nous renvoie aux double héritage de Louis-Philippe, pour la fascination de la richesse, et des Bonaparte pour la méthode d’exercice du pouvoir. Je crains maintenant que vous vous entêtiez dans cette voie néfaste. Il est donc temps de le dire avec éclat : le roi va régner encore pour quatre ans. Mais le roi est nu.
Résolument transcourant, le pôle écologique du PS regroupe des élus et des militants socialistes de toutes générations, régions et sensibilités qui agissent pour que leur parti tire profondément dans sa rénovation les conséquences de la crise écologique et climatique sur le devenir des sociétés humaines. Parce que la question sociale et la question environnementale sont les deux faces d'une même médaille.
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Quelques mois avant les élections se constituent les listes qui seront soumises aux suffrages de nos concitoyens.
Au PS cette désignation se déroule en trois temps :
1. Election de la tête de liste
2. Validation de la liste par une commission émanant des instances dirigeantes locales
3. Ratification par l’ensemble des militants.
Ces deux dernières phases sont pour le néophyte l’occasion de contempler des comportements pour le moins insolites… La liste, avec au jeu de la proportionnelle ses places éligibles et ses places non éligibles, justement. Il y a celles et ceux :
Ensuite vient la campagne et là y a celles et ceux :
Enfin viennent les résultats, l’après-campagne et là y a celles et ceux :
Les socialistes augmentent les prélèvements obligatoires.
Les socialistes creusent la dette …
Quel est l’impact du paquet fiscal sur la dette publique ?