Archives pour la catégorie Initiatives

3 propositions pour lutter contre le stress et le burnout

Le harcèlement et le burnout sont des fléaux, personne n’en disconvient. Dans certains cas, des arrêts-maladie pour épuisement ou des suicides sont maintenant requalifiés en accidents du travail. Vous en avez peut-être entendu parler, il est également question que le burnout soit reconnu comme maladie professionnelle. Il apparait toutefois nécessaire et utile de poursuivre des actions autour de trois axes complémentaires  à cette reconnaissance du burnout :

  1. L’évaluation annuelle obligatoire : Pratique courante, l’évaluation annuelle des salariés permet de formaliser l’évaluation des performances de l’année passée et la détermination des objectifs de l’année à venir. Elle fournit en théorie l’occasion d’un dialogue approfondi. En pratique, elle se résume trop souvent à un exercice administratif ponctué par la signature d’un document. Et à la différence de l’entretien professionnel biennal portant sur les évolution de carrière, cet exercice d’évaluation annuel est facultatif. L’idée serait de le rendre obligatoire et d’y inclure, comme cela se pratique dans certaines branches, un temps de prévention du stress et donc du burnout portant sur les conditions de travail et l’équilibre vie privée / vie professionnelle. Bénéfice collatéral : cela obligerait l’entreprise à un pilotage régulier de des collaborateurs, à une évaluation formelle et régulière de ses performances, légitimant d’autant les promotions mais aussi les recadrages et les sanctions, voire les séparations. Cela me parait nettement plus pertinent que de plafonner aux prud’hommes les indemnités de licenciement sans cause réelle et sérieuse.
  1. La protection des lanceurs d’alerte aux RPS : bon nombre de salariés, directement objet de harcèlement ou de pressions, ou bien simples observateurs de tels agissements, craignent pour leur emploi et donc choisissent d’encaisser ou de ne pas voir ces situations dramatiques. Les IRP sont trop peu souvent sollicités, et parfois suspects d’une certaine connivence avec la direction. Il faut donc permettre à tout salarié victime ou observateur de faits stressants anormaux d’alerter des autorités extérieures à l’entreprise, tout en lui garantissant une protection totale.
  1. La pénalisation des managers harceleurs : Haro sur le pervers-narcissique ! Il faut frapper « d’interdiction de manager » tout manager condamné pour harcèlement, au même titre qu’un dirigeant en faillite frauduleuse ou un moniteur pédophile peuvent se retrouver en interdiction d’exercer. Une telle perspective en calmerait plus d’un

3 sujets sur lesquels je suis preneur de tout retour, commentaire ou témoignage.

 

L’appel de La Rochelle – 30 août 2014 : « Pour que Vive la Gauche »

L’heure n’est plus à la déception ou à l’alerte, mais à un puissant sursaut collectif.

Plusieurs crises s’additionnent et n’en finissent pas. La durée et la profondeur de la récession minent le quotidien des Français et la confiance  en un destin collectif. Privées d’une amélioration de leurs conditions de vie, les classes populaires et moyennes ont exprimé leur colère. Le vote majoritaire d’un sombre dimanche en faveur de l’extrême-droite a été le révélateur insupportable d’une société sous tension.

Nous devons retrouver notre force collective pour orienter le présent et  permettre un avenir de progrès. Il y a urgence à redonner justice et efficacité à des politiques enlisées, sans résultats ni perspectives.

La vocation de la gauche, c’est de porter l’espoir, non pas de risquer un renoncement continu, ou de s’excuser sans cesse de ce que nous sommes. A s’écarter de leurs engagements, les socialistes se divisent. A les oublier, nous nous perdrons. Les applaudissements du Medef ne seront jamais le critère de notre réussite.

Nous choisissons de ne pas subir une suite d’événements qui préparent d’amers lendemains. Nous avons une conviction bien ancrée : pour se réinventer, la France a besoin d’une gauche fière d’elle-même et de ses valeurs.

L’idéal progressiste est notre ressort, comme il est celui de millions de gens. Au lendemain des élections municipales et européennes, deux défaites sans précédent, des parlementaires de notre majorité ont choisi de s’exprimer dans l’Appel des 100 et d’agir, conscients des enjeux et responsables du mandat qui leur a été confié. Nous leur apportons notre soutien pour les choix décisifs des prochaines semaines au Parlement.

Aujourd’hui, alors qu’elle dirige le pays, la gauche a une obligation de fidélité à ses engagements et un devoir d’audace pour proposer des solutions modernes. Devant les inégalités qui déstructurent la société, les chocs climatiques, les excès financiers ou les drames du chômage, nos réponses ne sont pas celles de la droite.

Nous préférons les réformes de fond, avec des choix clairs, aux audaces de surface : une réforme fiscale conforme à nos engagements, une seconde loi bancaire utile à l’économie réelle, les bases d’un nouveau modèle de développement social, écologique et numérique.

Contre la récession, nous proposons un plan d’urgence alliant un soutien ciblé aux entreprises, du pouvoir d’achat supplémentaire pour les familles et un  maintien des capacités d’investissement local. Opposer facticement l’offre et la demande est une vision dépassée. La gauche du 21ème siècle doit aider l’offre par une demande soutenue, soutenir la demande par une offre adaptée. C’est le bon chemin.

Contre l’épuisement démocratique et la colère qui s’expriment, nous devons dépasser les institutions asphyxiantes de cette Vème République corsetée. Pour permettre à la gauche de rassembler durablement une majorité sociale et politique, nous devons changer les modes de représentation et de délibération de notre pays et les adapter aux temps présents.

Ni conformismes, ni tabous, mais des principes ! La gauche se doit à sa mission de transformation, avec la justice et l’égalité comme boussoles. Face au risque de délitement, il faut recréer les conditions d’une démarche commune rassemblant la gauche, sans laquelle rien ne peut réussir.

Nous sommes socialistes. Notre parti, porté par ses militants, peut encore proposer un avenir à une gauche française orpheline de ses ambitions. Nous appelons toutes celles et tous ceux qui veulent se réapproprier l’espoir commun, à se retrouver pour agir ensemble. Et pour que vive la gauche !

Pour signature : contact@vivelagauche.fr

 

 

 

Nos idées et nos rêves : 10 propositions pour la démocratie municipale

La lettre NINR «Nos Idées et Nos Rêves» fait référence à l'ouvrage d'Arnaud Montebourg «Des idées et des rêves» paru en 2010 avant la campagne des Primaires et réédité fin 2013 en format de poche chez « J'ai Lu ». Elle parait le dernier lundi de chaque mois sous la responsabilité de Monique Herment et Paul Alliès, secrétaires nationaux et nationaux adjoints du Parti Socialiste.

Elle exprime donc des points de vue de responsables et militants socialistes s'inspirant de l'action et des idées d'Arnaud Montebourg sans engager pour autant le Ministre du Redressement Productif. Dans le même sens, elle fournit des informations sur l'activité de ceux qui interviennent dans les Fédérations pour la rénovation du socialisme.

 

Cette lettre N°3 expose 10 propositions pour la démocratie municipale. Tous les candidats tetes de listes socialistes ou d’union de la Gauche sont invités à en prendre connaissance et à les intégrer dans leur programme.


1 ? Non-cumul des mandats tout de suite.

2 ? Transparence tout le temps.

3 ? Ethique et déontologie pour tous.

4 ? Publicité de tout.

5 ? Indépendance garantie de la société civile.

6 ? Statut pour tous les élus.

7 ? Participation des citoyens.

8 ? Partage de l'urbanisme.

9 ? Soutien aux circuits courts et solidaires.

10 ? Démocratisation des organes de concertation et de coopération intercommunale.

 

L’intégralité de la lettre et des propositions est téléchargeable ici.

Alerte ! Article bidon des Echos sur le protectionnisme

Lettre ouverte à Eric Le Boucher

 

Cher Monsieur

Votre récent article « Le protectionnisme n’est pas la solution, c’est le problème ! »  me laisse pantois http://www.lesechos.fr/opinions/chroniques/0203141565550-le-protectionnisme-n-est-pas-la-solution-c-est-le-probleme-631523.php

En écrivant « Le protectionnisme doit être combattu sur le fond, comme un choix funeste. Il faut expliquer aux Français que l’avenir est moins que jamais dans la fermeture sur soi, le retour à une pseudo-souveraineté nationale », vous sous-entendez que Montebourg et Wauquiez prôneraient un protectionnisme national et étriqué.

Quiconque a suivi les primaires présidentielles ou plus généralement l'actualité politique depuis  deux ou trois ans sait que c'est un protectionnisme raisonné et EUROPEEN que ces deux ?là soutiennent.

http://www.usinenouvelle.com/article/quand-arnaud-montebourg-fait-le-point-sur-le-protectionnisme-europeen.N190328

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/12/17/04016-20111217ARTFIG00322-wauquiez-veut-un-protectionnisme-europeen.php

Cette idée fut reprise par le PS et par François Hollande dans son programme présidentiels sous les termes de « réciprocité » et de « juste échange ».

Donc, soit vous ne saviez pas ce qu'il en est et c'est stupéfiant d'amateurisme. Soit vous le savez et vous étayez ainsi par votre mauvaise foi votre « raisonnement » histoire de remplir du papier, et c'est encore plus grave.  

Dans les deux cas c'est indigne d'un journal tel que Les Echos.

Ne vous étonnez donc pas dans ces conditions que la presse écrite se meure, vous n'êtes qu'un de ses fossoyeurs.

Vive Mediapart, et toute la presse en ligne, libre et indépendante !

Bien cordialement

Vincent Guibert

Le piège de la stabilité fiscale

Observateurs, experts, leaders politiques ou syndicaux prônent la stabilité fiscale sur les 4 prochaines années. C’est un piège.

On comprend que les chefs d’entreprise, investisseurs et industriels veulent avoir une forme de certitude, à savoir que ceux des leviers sur lesquels ils ne peuvent pas agir ne vont pas varier d’une façon telle qu’elle déstabiliserait leurs affaires et inhiberait toute initiative.

La stabilité fiscale n’est pas la solution.

Il est question de moduler l’IS (Impôt sur les Sociétés ) en fonction de la taille des entreprises, par exemple afin de plus taxer les bénéfices distribués et moins pénaliser les bénéfices réinvestis, ou bien encore pour récompenser les performances sociales de l’entreprise.

Comment faire sans évolution de la fiscalité ?

L’IRPP (Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques) coûte cher, rapporte peu et est loin de gommer toutes les inégalités. Il doit être fusionné avec une CSG qui elle-même deviendrait progressive. Il doit encore être mis fin à de nombreuses niches fiscales persistantes. Ce sont les engagements N° 9 et 14 du candidat François Hollande.

Comment faire sans évolution de la fiscalité ?

Il s’agit enfin de s’attaquer au fléau de la fraude fiscale qui prive l’état de dizaines de milliards d’euros chaque année.

Comment faire sans évolution de la fiscalité ?

Alors, comment mener à bien cette évolution, et ainsi réaliser les promesses du candidat ? A l’heure où la dette frise les 2000 MM?, le gouvernement ne peut renoncer et doit résister aux attaques médiatisées d’une opposition UMP par ailleurs en décomposition morale.

La fiscalité doit donc évoluer, se réformer. Mais en contrepartie, tous les acteurs économiques doivent être impliqués dans cette réforme, et tenus très au fait des évolutions prévisibles, afin de pouvoir anticiper sereinement dans la gestion de leurs affaires.

Alors comment s’y prendre ?

La réponse n’est pas compliquée : il suffit de ne pas confondre stabilité avec immobilisme, de ne pas confondre stabilité avec (manque de) visibilité.

Ce dont nous avons besoin, c’est de visibilité à moyen/long terme, c’est d’une feuille de route, pluriannuelle, qui indique clairement par quelles étapes la fiscalité évouera, une feuille de route qui lèvera les doutes et les incertitudes, qui fournira les repères nécessaire pour élaborer des stratégies et mener ses affaires en toute connaissance de cause.

Le courage c’est maintenant !

la ténacité, c’est maintenant !

le changement, c’est maintenant !

 

Une dégénérescence oligarchique. Un appel de la Convention pour la 6° République

Le mensonge le plus symbolique de Jérôme Cahuzac restera celui proféré devant l'Assemblée Nationale en séance publique le 5 décembre 2012. Il est celui d'un ministre régalien devant une institution qui, ravalée en dernière position derrière le président de la République et le gouvernement dans le texte de la Constitution de la V° République, ne compte plus dans la pratique de celle-ci et dans l'esprit de celui-là.

Une République dont la tradition scandaleuse ouverte par l'affairisme immobilier, date de ses origines en 1958. En effet, s'il y a des aspects circonstanciels dans la dernière affaire en cause, il y a un vice caché dans le détail de ce régime : celui de l'irresponsabilité qu'il organise à tous les niveaux, de la présidence de la République aux pouvoirs locaux. Obsédés par leur volonté d'installer un « exécutif fort », les pères fondateurs de notre loi fondamentale ont abaissé tous ce qui pouvait faire ?uvre de contre-pouvoir. La bipolarisation a si bien fonctionné que les alternances consécutives à une élection présidentielle se sont avérées incapables de produire une alternative politique significative : les méthodes de gouvernement, les systèmes d'arbitrage, le personnel de décision et finalement les m?urs, restent les mêmes. Il y a bien une lente dégénérescence  oligarchique qui explique aussi le scandale Cahuzac.

Le résultat est dans ces chiffres accablants tels qu'ils ressortent des enquêtes d'opinion : 72% des Français « ne font pas confiance aux responsables politiques » (Harris, mars 2013) et autant jugent que « le système démocratique fonctionne plutôt mal en France » (Ipsos, janvier 2013).

Aucune réforme depuis l'élection de François Hollande n'est venu combattre cette tendance. Depuis le renvoi aux calendes grecques de l'interdiction du cumul des mandats pourtant si populaire (82% des Français interrogés, par ailleurs  favorables à la limitation à deux mandats consécutifs) jusqu'à l'enterrement de la réforme territoriale, rien n'est venu améliorer le renouvellement du personnel comme de la vie politique. Les dispositions du rapport Jospin notamment celles  sur le renforcement du pluralisme à l'Assemblée nationale (la proportionnelle), la fin de l'inviolabilité du président de la République ou la prévention des conflits d'intérêts n'ont pas été retenues. Si bien que les propositions faites ce 3 avril par François Hollande apparaissent comme singulièrement inadaptées     (y compris celle concernant l'indépendance de la justice).

La raison de cet immobilisme tient sans doute au fait que les révisions constitutionnelles successives (en particulier celle de 21 juillet 2008) se sont enlisées dans le renforcement du présidentialisme. Si la gauche ne veut pas être emportée par celui-ci, il lui faut faire preuve d'audace démocratique et engager une réforme d'ampleur. Les projets et les propositions surabondent et font l'objet de plus de consensus qu'il ne semble. Ils trouveraient facilement le soutien de l'opinion. L'Elysée ne veut pas ? Que des parlementaires se saisissent des opportunités de l'article 89 de la Constitution selon lequel « l'initiative de la révision appartient concurremment au président de la République et aux membres du Parlement ». Si des députés ou des sénateurs le veulent, un débat peut s'ouvrir sur la possibilité d'une autre République. Ce serait un début de réponse courageuse à la décomposition qui menace cette majorité.

La Convention pour la 6° République  

Le 4 avril 2013, 18h

Une loi sur le non cumul des mandats – Paul Allies dans Mediapart

Comme prévisible, la révision constitutionnelle prend l’eau de tout part. A force de la vouloir consensuelle et d’en faire un fourre-tout, des réformes simples et populaires risquent d’en faire les frais alors qu’elle ne coûtent pas un Euro. C’est le cas avec le non cumul des mandats. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? On pouvait penser que les candidats socialistes aux Législatives de 2012 qui avaient signé un document par lequel ils s’engageaient à abandonner leur mandat exécutif local s’ils étaient élus, s’exécuteraient sans problème (plusieurs l’ont déjà fait). Que nenni. De rapides sondages auprès des nombreux élus cumulards renouvelables ont fait apparaître leur préférence pour le mandat local. En d’autres termes, s’ils étaient obligés de choisir lors des prochaines Municipales en mars 2014, ils garderaient leur mandat de maire et abandonneraient celui de député. En l’état actuel du droit, leurs suppléants à l’Assemblée Nationale ne pourraient pas les remplacer et il faudrait procéder à des élections partielles. Celles-ci pourraient se compter par dizaines (on a donné le chiffre d’une soixantaine). L’idée est alors venue à Claude Bartolone de modifier le régime des suppléants des députés avant le vote d’un texte sur le non-cumul. L’idée n’est pas saugrenue: pour éviter ce qui pourrait tourner à une élection législative à mi-mandat, le président de l’Assemblée Nationale fait de la réforme de la fonction des suppléants, un préalable; mais pour dire aussitôt qu’elle nécessiterait une modification de la Constitution. D’où la diversion: une loi serait bien votée avant cet été mais ne s’appliquerait qu’après les Municipales, plus précisément en 2016 puisqu’un an avant des élections législatives il n’y a pas lieu à élection partielle. En réalité, il est parfaitement possible de changer la règle sur les suppléants sans forfaiture ni enlisement constitutionnels. L’article 25, alinéa 3 de la Constitution est limpide: une loi organique (article 46) suffit pour cela. Autrement dit une majorité absolue des députés composant l’Assemblée (et pas seulement des présents en séance) doit voter le texte quand bien même le Sénat s’y opposerait (les sénateurs étant eux aussi concernés). Seuls des délais spécifiques plus longs que d’ordinaire, s’imposeraient (six semaines après le dépôt du texte devant l’Assemblée, quatre après sa transmission au Sénat). Mais le recours à la « procédure accélérée » pourrait les raccourcir. Il est donc parfaitement clair, dès lors que la Constitution renvoie expressément à une loi organique comme c’est le cas ici, qu’un accord entre la majorité et le gouvernement suffit pour le voir adopter. La Gauche et les socialistes en particulier ne peuvent différer encore une fois l’interdiction du cumul des mandats. Les adhérents du PS ont voté à une écrasante majorité, lors d’un référendum militant le 1° octobre 2009, puis dans une convention nationale le 3 juillet 2010, le principe et les règles détaillées du non-cumul d’un mandat de parlementaire avec un exécutif local. Les nouveaux statuts du parti adoptés le 11 octobre 2012 intègrent (art. 1.4.3) ces dispositions « y compris dans le temps, soit trois mandats consécutifs maximum ». Le rapport rendu par la commission Jospin en novembre dernier en a repris tous les dispositifs (si bien qu’on peut penser que six mois ont été perdus à y réfléchir en lieu et place des militants et des députés). La marche vers le mandat législatif unique est partie intégrante d’une restauration laborieuse de la confiance des Français dans leur système et personnel politiques. Le système est délabré. Le personnel n’en a que plus de responsabilités. Un manquement dans cette entreprise économe de moyens et populaire, ne lui serait pas pardonné.

Ile Seguin – café-débat dimanche 9 décembre à 17h

ÎLE SEGUIN

Parce que l’objet de cette consultation ne nous satisfait ni sur la forme ni sur le fond,le Parti Socialiste de Boulogne-Billancourt appelle les électeurs à S’ABSTENIR DE VOTER

Attention : ne pas demander à être radié des listes, comme suggéré dans lecourrier envoyé par la mairie. Cela est mécaniquement destiné à augmenter lepourcentage de votants en faveur d’un projet.

Venez discuter avec nous de votre vision de l'Île Seguin lors de notre café-débat, dimanche 9 décembre à 17h au café Seguin, 39 cours de l'Ile Seguin (au pied de la tour Jean NOUVEL)

 

 

ÎLE SEGUIN : pourquoi s'abstenir de voter ?

Une fois de plus les électeurs boulonnais sont trompés !

Après avoir renié sa promesse de ramener la densité de l'île à 110 000m², le maire UMP Pierre-Christophe BAGUET souhaite recueillir un plébiscite des Boulonnais en vue des municipales de 2014.

Nous condamnons cette démarche purement électoraliste qui donne l’illusion d’un choix ? et la certitude que cela ne se fera pas !

NE PARTICIPONS PAS A CE SIMULACRE DE DEMOCRATIE !

POUR DES RAISONS DE FORME :

1. Nous voulions un véritable référendum local. Cette consultation ne permet que d'approuver l'un des

trois projets, et le maire ne sera pas tenu juridiquement de réaliser le projet choisi.

2. Nous voulions que l'ensemble des nouveaux habitants du quartier du Trapèze puissent s'exprimer.

Cette consultation est limitée aux boulonnais inscrits sur les listes électorales avant le 31/12/2011.

3. Nous voulions un calendrier plus respectueux du débat. Moins d'un mois entre la présentation du

projet aux conseillers municipaux le 21/11 et la clôture du vote le 16/12. Pourquoi tant de précipitation

quand les municipalités successives de droite nous ont déjà imposé 20 ans de tergiversations ?

? Ces raisons ont conduit vos élus socialistes à voter contre les modalités du scrutin lors du Conseil

municipal extraordinaire du 21 novembre 2012.

POUR DES RAISONS DE FOND :

1. Nous voulons plus de diversité parmi les projets proposés. Les trois projets ont été élaborés par lemême architecte : Jean NOUVEL !

2. Nous voulons des éléments probants quant à l'équilibre financier. Cela fait des années quel'ensemble de la droite boulonnaise nous entraîne dans un gouffre financier.

3. Nous voulons un consensus large sur la constructibilité. Elle est revue à la baisse par rapport au projet

NOUVEL initial (375 000 m²) mais on est encore loin des 175 000 m² demandés par les associationsboulonnaises.

4. Nous voulons des espaces dignes de ce nom pour le sport. La surface prévue pour le sport dans les

trois projets est de 4 500 m² seulement, soit la taille d'à peine plus qu'un demi-terrain de rugby.

5. Nous voulons que le patrimoine industriel de l'île soit davantage pris en compte. Nous regrettons qu'il n'ait pas été préservé.

 

 

boulogne-billancourt.parti-socialiste.fr/

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Dîner débat Mercredi 12 à Aubervilliers #DIDR

Des Idées et des Rêves 93

 L'association Des Idées et des Rêves 93 organise

un Dîner débat à Aubervilliers  

 » L’extrême-droite et les dérives populistes dans la France d’aujourd’hui »


avec Maryse Souchard,

maître de conférence

à l'université de Nantes/IUT de la Roche sur Yon

auteur de nombreux ouvrages sur les thèmes de la culture, du fascisme et de l'extrême droite.

le mercredi 12 décembre  de 19h30 à 22h

Le dîner débat a lieu au restaurant

Le Chien qui Fume, 193 Avenue Victor Hugo, 93300 Aubervilliers,

Inscription à l'adresse suivante :       desideesetdesreves93@gmail.com