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54 mesures pour la politique industrielle

Deux semaines avant les moulinets présidentiels de Marignane, le PS a proposé le 22 février dernier, dans un silence médiatique assourdissant, une série de 54 mesures pour la politique industrielle en France et en Europe, vers un modèle de production social-écologique, en résumé :


  • Créer un Pôle public d'investissement industriel (2P2I).
  • Moduler l'impôt sur les sociétés en fonction des bénéfices réinvestis ou versés sous forme de dividendes.
  • Repenser le ciblage stratégique du crédit impôt recherche et le réorienter  vers les PME.
  • Elaborer une politique de filière en sélectionnant les domaines les plus porteurs et en réglementer les relations entre donneurs d'ordre et sous-traitants
  • Favoriser une meilleure information aux consommateurs, par un étiquetage approprié des produits
  • Transformer la gouvernance des pôles de compétitivité, en donnant un vrai rôle d'orientation stratégique à l'État et aux régions.
  • Décourager les fermetures de sites pour des raisons financières.
  • Promouvoir la création d'un grand ministère européen de l'Industrie
  • Réorienter les politiques européennes pour créer un cadre macroéconomique et financier adapté au développement de l'industrie et pour lutter contre le dumping fiscal, social et environnemental au niveau européen.

L'intégralité du rapport est téléchargeable ici.

Défense de l’hôpital public

Sur le lien ci-dessous vous trouverez la pétition de défense de l’hôpital public, à faire signer et à faire suivre au plus grand nombre possible de personnes.


Quelques secondes de votre temps pour une grande cause !


Objectif du Mouvement de Défense de l’Hôpital public : dépasser le million de signatures avant la fin de la semaine.


Vous pouvez signez en cliquant ici

 

 

Vous êtes Français ? Prouvez-le !

Appel


A l'initiative de la Ligue des Droits de l’Homme et de Daniel Karlin, documentariste, un appel a été lancé, signé par de nombreuses personnalités et publié dans Libération le 18 janvier 2010 pour dénoncer les difficultés qu'ont certains citoyens à renouveler leurs papiers d'identité.


Vous pouvez signer directement en ligne cet appel sur le site de la Ligue des Droits de l’Homme.

Monsieur le Président, devenez camusien !, par Michel Onfray

Monsieur le Président, je vous fais une lettre, que vous lirez peut-être, si vous avez le temps. Vous venez de manifester votre désir d’accueillir les cendres d’Albert Camus au Panthéon, ce temple de la République au fronton duquel, chacun le sait, se trouvent inscrites ces paroles : « Aux grands hommes, la patrie reconnaissante ». Comment vous donner tort puisque, de fait, Camus fut un grand homme dans sa vie et dans son oeuvre et qu’une reconnaissance venue de la patrie honorerait la mémoire de ce boursier de l’éducation nationale susceptible de devenir modèle dans un monde désormais sans modèles.

De fait, pendant sa trop courte vie, il a traversé l’histoire sans jamais commettre d’erreurs : il n’a jamais, bien sûr, commis celle d’une proximité intellectuelle avec Vichy. Mieux : désireux de s’engager pour combattre l’occupant, mais refusé deux fois pour raisons de santé, il s’est tout de même illustré dans la Résistance, ce qui ne fut pas le cas de tous ses compagnons philosophes. De même, il ne fut pas non plus de ceux qui critiquaient la liberté à l’Ouest pour l’estimer totale à l’Est : il ne se commit jamais avec les régimes soviétiques ou avec le maoïsme.

Camus fut l’opposant de toutes les terreurs, de toutes les peines de mort, de tous les assassinats politiques, de tous les totalitarismes, et ne fit pas exception pour justifier les guillotines, les meurtres, ou les camps qui auraient servi ses idées. Pour cela, il fut bien un grand homme quand tant d’autres se révélèrent si petits.

Mais, Monsieur le Président, comment justifierez-vous alors votre passion pour cet homme qui, le jour du discours de Suède, a tenu à le dédier à Louis Germain, l’instituteur qui lui permit de sortir de la pauvreté et de la misère de son milieu d’origine en devenant, par la culture, les livres, l’école, le savoir, celui que l’Académie suédoise honorait ce jour du prix Nobel ? Car, je vous le rappelle, vous avez dit le 20 décembre 2007, au palais du Latran : « Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé. » Dès lors, c’est à La Princesse de Clèves que Camus doit d’être devenu Camus, et non à la Bible.

De même, comment justifierez-vous, Monsieur le Président, vous qui incarnez la nation, que vous puissiez ostensiblement afficher tous les signes de l’américanophilie la plus ostensible ? Une fois votre tee-shirt de jogger affirmait que vous aimiez la police de New York, une autre fois, torse nu dans la baie d’une station balnéaire présentée comme très prisée par les milliardaires américains, vous preniez vos premières vacances de président aux Etats-Unis sous les objectifs des journalistes, ou d’autres fois encore, notamment celles au cours desquelles vous avez fait savoir à George Bush combien vous aimiez son Amérique.

Savez-vous qu’Albert Camus, souvent présenté par des hémiplégiques seulement comme un antimarxiste, était aussi, et c’est ce qui donnait son sens à tout son engagement, un antiaméricain forcené, non pas qu’il n’ait pas aimé le peuple américain, mais il a souvent dit sa détestation du capitalisme dans sa forme libérale, du triomphe de l’argent roi, de la religion consumériste, du marché faisant la loi partout, de l’impérialisme libéral imposé à la planète qui caractérise presque toujours les gouvernements américains. Est-ce le Camus que vous aimez ? Ou celui qui, dans Actuelles, demande « une vraie démocratie populaire et ouvrière », la« destruction impitoyable des trusts », le « bonheur des plus humbles d’entre nous » (?uvres complètes d’Albert Camus, Gallimard, « La Pléiade », tome II, p. 517) ?

Et puis, Monsieur le Président, comment expliquerez-vous que vous puissiez déclarer souriant devant les caméras de télévision en juillet 2008 que, « désormais, quand il y a une grève en France, plus personne ne s’en aperçoit », et, en même temps, vouloir honorer un penseur qui n’a cessé de célébrer le pouvoir syndical, la force du génie colérique ouvrier, la puissance de la revendication populaire ? Car, dans L’Homme révolté, dans lequel on a privilégié la critique du totalitarisme et du marxisme-léninisme en oubliant la partie positive – une perversion sartrienne bien ancrée dans l’inconscient collectif français… -, il y avait aussi un éloge des pensées anarchistes françaises, italiennes, espagnoles, une célébration de la Commune, et, surtout, un vibrant plaidoyer pour le « syndicalisme révolutionnaire » présenté comme une « pensée solaire » (t. III, p. 317).

Est-ce cet Albert Camus qui appelle à « une nouvelle révolte » libertaire (t. III, p. 322) que vous souhaitez faire entrer au Panthéon ? Celui qui souhaite remettre en cause la « forme de la propriété » dans Actuelles II (t. III, p. 393) ? Car ce Camus libertaire de 1952 n’est pas une exception, c’est le même Camus qui, en 1959, huit mois avant sa mort, répondant à une revue anarchiste brésilienne, Reconstruir, affirmait : « Le pouvoir rend fou celui qui le détient » (t. IV, p. 660). Voulez-vous donc honorer l’anarchiste, le libertaire, l’ami des syndicalistes révolutionnaires, le penseur politique affirmant que le pouvoir transforme en Caligula quiconque le détient ?

De même, Monsieur le Président, vous qui, depuis deux ans, avez reçu, parfois en grande pompe, des chefs d’Etat qui s’illustrent dans le meurtre, la dictature de masse, l’emprisonnement des opposants, le soutien au terrorisme international, la destruction physique de peuples minoritaires, vous qui aviez, lors de vos discours de candidat, annoncé la fin de la politique sans foi ni loi, en citant Camus d’ailleurs, comment pourrez-vous concilier votre pragmatisme insoucieux de morale avec le souci camusien de ne jamais séparer politique et morale ? En l’occurrence une morale soucieuse de principes, de vertus, de grandeur, de générosité, de fraternité, de solidarité.

Camus parlait en effet dans L’Homme révolté de la nécessité de promouvoir un « individualisme altruiste » soucieux de liberté autant que de justice. J’écris bien : « autant que ». Car, pour Camus, la liberté sans la justice, c’est la sauvagerie du plus fort, le triomphe du libéralisme, la loi des bandes, des tribus et des mafias ; la justice sans la liberté, c’est le règne des camps, des barbelés et des miradors. Disons-le autrement : la liberté sans la justice, c’est l’Amérique imposant à toute la planète le capitalisme libéral sans états d’âme ; la justice sans la liberté, c’était l’URSS faisant du camp la vérité du socialisme. Camus voulait une économie libre dans une société juste. Notre société, Monsieur le Président, celle dont vous êtes l’incarnation souveraine, n’est libre que pour les forts, elle est injuste pour les plus faibles qui incarnent aussi les plus dépourvus de liberté.

Les plus humbles, pour lesquels Camus voulait que la politique fût faite, ont nom aujourd’hui ouvriers et chômeurs, sans-papiers
et précaires, immigrés et réfugiés, sans-logis et stagiaires sans contrats, femmes dominées et minorités invisibles. Pour eux, il n’est guère question de liberté ou de justice… Ces filles et fils, frères et soeurs, descendants aujourd’hui des syndicalistes espagnols, des ouvriers venus d’Afrique du Nord, des miséreux de Kabylie, des travailleurs émigrés maghrébins jadis honorés, défendus et soutenus par Camus, ne sont guère à la fête sous votre règne. Vous êtes-vous demandé ce qu’aurait pensé Albert Camus de cette politique si peu altruiste et tellement individualiste ?

Comment allez-vous faire, Monsieur le Président, pour ne pas dire dans votre discours de réception au Panthéon, vous qui êtes allé à Gandrange dire aux ouvriers que leur usine serait sauvée, avant qu’elle ne ferme, que Camus écrivait le 13 décembre 1955 dans un article intitulé « La condition ouvrière » qu’il fallait faire« participer directement le travailleur à la gestion et à la réparation du revenu national » (t. III, p. 1059) ? Il faut la paresse des journalistes reprenant les deux plus célèbres biographes de Camus pour faire du philosophe un social-démocrate…

Car, si Camus a pu participer au jeu démocratique parlementaire de façon ponctuelle (Mendès France en 1955 pour donner en Algérie sa chance à l’intelligence contre les partisans du sang de l’armée continentale ou du sang du terrorisme nationaliste), c’était par défaut : Albert Camus n’a jamais joué la réforme contre la révolution, mais la réforme en attendant la révolution à laquelle, ces choses sont rarement dites, évidemment, il a toujours cru – pourvu qu’elle soit morale.

Comment comprendre, sinon, qu’il écrive dans L’Express, le 4 juin 1955, que l’idée de révolution, à laquelle il ne renonce pas en soi, retrouvera son sens quand elle aura cessé de soutenir le cynisme et l’opportunisme des totalitarismes du moment et qu’elle « réformera son matériel idéologique et abâtardi par un demi-siècle de compromissions et (que), pour finir, elle mettra au centre de son élan la passion irréductible de la liberté » (t. III, p. 1020) – ce qui dans L’Homme révolté prend la forme d’une opposition entre socialisme césarien, celui de Sartre, et socialisme libertaire, le sien… Or, doit-on le souligner, la critique camusienne du socialisme césarien, Monsieur le Président, n’est pas la critique de tout le socialisme, loin s’en faut ! Ce socialisme libertaire a été passé sous silence par la droite, on la comprend, mais aussi par la gauche, déjà à cette époque toute à son aspiration à l’hégémonie d’un seul.

Dès lors, Monsieur le Président de la République, vous avez raison, Albert Camus mérite le Panthéon, même si le Panthéon est loin, très loin de Tipaza – la seule tombe qu’il aurait probablement échangée contre celle de Lourmarin… Mais si vous voulez que nous puissions croire à la sincérité de votre conversion à la grandeur de Camus, à l’efficacité de son exemplarité (n’est-ce pas la fonction républicaine du Panthéon ?), il vous faudra commencer par vous.

Donnez-nous en effet l’exemple en nous montrant que, comme le Camus qui mérite le Panthéon, vous préférez les instituteurs aux prêtres pour enseigner les valeurs ; que, comme Camus, vous ne croyez pas aux valeurs du marché faisant la loi ; que, comme Camus, vous ne méprisez ni les syndicalistes, ni le syndicalisme, ni les grèves, mais qu’au contraire vous comptez sur le syndicalisme pour incarner la vérité du politique ; que, comme Camus, vous n’entendez pas mener une politique d’ordre insoucieuse de justice et de liberté ; que, comme Camus, vous destinez l’action politique à l’amélioration des conditions de vie des plus petits, des humbles, des pauvres, des démunis, des oubliés, des sans-grade, des sans-voix ; que, comme Camus, vous inscrivez votre combat dans la logique du socialisme libertaire…

A défaut, excusez-moi, Monsieur le Président de la République, mais je ne croirai, avec cette annonce d’un Camus au Panthéon, qu’à un nouveau plan de communication de vos conseillers en image. Camus ne mérite pas ça. Montrez-nous donc que votre lecture du philosophe n’aura pas été opportuniste, autrement dit, qu’elle aura produit des effets dans votre vie, donc dans la nôtre. Si vous aimez autant Camus que ça, devenez camusien. Je vous certifie, Monsieur le Président, qu’en agissant de la sorte vous vous trouveriez à l’origine d’une authentique révolution qui nous dispenserait d’en souhaiter une autre.

Veuillez croire, Monsieur le Président de la République, à mes sentiments respectueux et néanmoins libertaires.

Politique fiscale 2002-2009 : la contre réforme

Daniel Vasseur, économiste, et Thomas Chalumeau, coordinateur du pôle « économie et finances » de Terra Nova dressent ici le bilan de la politique fiscale menée depuis 2002 par la droite au pouvoir. Elle se caractérise par une politique systématique de «redistribution à l'envers» : 20 milliards d'euros par an, plus d'un point de la richesse nationale, sont pris aux classes moyennes pour être redistribués aux ménages les plus aisés. Qui plus est, cette politique favorise la rente contre le travail. Elle vient se greffer sur un système fiscal français structurellement peu redistributif. Il est grand temps que les progressistes s'attaquent à une réforme fiscale de grande ampleur. Telle sera l'ambition de Terra Nova dans les mois qui viennent.

 

 

Lire la note dans son intégralité sur le site de Terra Nova

 

 

 

L’anti-sarkozysme, ça marche !

Depuis une semaine, les media à a botte nous serinent la même rengaine : « victoire de l’UMP, défaite de l’antisarkozysme ». Examinons les chiffres :

Elections européennes du 7 juin, en France :
LISTE UMP-NC PRO-SARKO :  28%
AUTRES LISTES, ANTI-SARKO : 72%

dont listes de centre-gauche-ecologie : 57% et listes de droite non-UMP 15%

Et il parait que c’est une défaite de l’anti-sarkozysme ?
Et il parait que l’anti-sarkozysme primaire, ça ne marche pas ?

Non mais de qui se moque-t-on ?
Certes, vu du PS et de ses 16% de suffrages, on ne saurait parler de victoire, mais en prenant un peu de recul et en s’en remettant simplement à l’arithmétique, seuls 28% des 40%, soit 11% des inscrits, ont voté en faveur du parti unique du président, alors que le 6 mai 2007, 53% de 84%, soit 44% des inscrits, avaient voté Sarkozy.

Il divise son score par 4 en deux ans, en valeur absolue, et ce serait une victoire ?

Regardons les résultats des listes de droite chez nos voisins européens :

Allemagne (CSU-CDU) : 38 %
Italie (PdL) : 35 %
Espagne (PP) : 42 %

La liste UMP réalise entre 20 et 40% de pourcentage en moins que ses conseurs européennes, et se serait une victoire ?

ASSEZ DE CETTE SUPERCHERIE !
L’ANTI SARKOZYSME A EU UN IMPACT REEL, DEMONTRABLE ET INCONTESTABLE SUR LE SCORE DE L’UMP
.

Il nous faut donc continuer à dénoncer, sans cesse et sans relâche, les promesses non tenues, les effets d’annonce, les mesures de façade dictées par l’actualité ou l’idéologie.

Il nous faut aussi proposer, contre-proposer, communiquer, rassembler l’ensemble des forces qui n’admettent pas ces façons de faire et qui croient possible des alternatives. Sinon, en 2012, nous en reprendrons pour 5 ans.

J – 1058  : courage, vigilance et action !

La France en récession

Recul du PIB de 1,2 % au premier trimestre 2009.

 

Le mot est lâché, on ne parle plus de croissance négative ou de repli technique mais bien malheureusement de récession.

Le 14 novembre dernier, en déplacement à Montauban suite à la publication du mirifique 0,14% de croissance pour le troisième trimestre 2008 (nous savons maintenant qu’il s’agissait d’un chiffre trafiqué et que la vérité était de -0,2%), le Premier Ministre fanfaronnait avec son arrogance habituelle en ces termes :

« Toutes ces critiques que j’entends toute la journée venant de ces hommes et ces femmes de gauche qui sont extrêmement allants s’agissant de la critique mais assez peu s’agissant des propositions, eh bien ils ont là aujourd’hui le démenti cinglant des discours qu’ils tiennent. Les mesures que nous avons prises au mois de juillet, elles ont permis au troisième trimestre 2008 d’éviter à notre pays une diminution de sa croissance que beaucoup d’autres pays ont connue en Europe. »

 

Pour combien les méfaits de la loi TEPA, de ses heures supplémentaires défiscalisées, du chômage et de la précarité qu’elles engendrent indirectement en privant les chômeurs de pouvoir d’achat, contribuent-ils à cette « performance » ?

 

Pour combien le laxisme effectifs face aux délocalisations et aux fermetures sauvages, malgré les beaux discours et les coups de menton, contribuent-ils à cette « performance » ?

 

Pour combien l’attitude bornée du gouvernement dans la réforme des hôpitaux, des universités, pour combien le mépris affiché envers les chercheurs ou la magistrature, pour combien les faits du prince dans les nominations audio-visuelles affectent-ils le moral des gens, avec un impact forcément négatif sur leur productivité et sur la compétitivité des entreprise ?

 

Plus besoin de s’échiner à aller jusqu’au deuxième chiffre après la virgule. Si 0,14% de croissance signifie un « démenti cinglant », que valent et que méritent  -1,2 %, ajoutés aux -1,5 % du dernier trimestre 2008 ?

 

Mathématiquement, un démenti 19,29 fois plus cinglant. Soit au minimum : un bon coup de pied où je pense, nanti d’un « la porte ! ». En deux mots, pas un appel au Secrétaire d’état aux sports, mais une injonction a minima de dissolution, a maxima de démission, afin qu’une nouvelle politique économique et sociale puisse voir le jour.

 

Le modèle ultra-libéral que ces gens soutenaient, et dont ils se sont inspirés, a failli. Ils ne sont plus crédibles, ils sont incapables de mener la barque dans les circonstances économiques actuelles, ils n’ont ni la culture, ni les repères nécessaires pour réussir, ils doivent en tirer les conséquences.