Archives de l’auteur : Vincent Guibert

CM du 26/01/2017 – Question orale

Monsieur le Maire, chers collègues,

Le foyer pour travailleurs immigrés situé rue de Meudon & rue Nationale à Boulogne-Billancourt a connu, dans la nuit du 15 au 16 décembre dernier, un dramatique incendie. Cet incendie a ravagé principalement l’entrée d’un des deux bâtiments, le feu ayant pris sur les marches d’accès. Le bilan fait état d’une victime et de quatorze blessés sont deux dans un état grave.

Rappelons que ce foyer, construit il y a une quarantaine d’années, héberge des travailleurs immigrés en situation régulière, qui ont travaillé ou travaillent dans l’industrie automobile (historiquement chez Renault à Billancourt), dans le BTP, dans la restauration collective et, pour plusieurs dizaines d’entre eux, dans les services municipaux de Boulogne-Billancourt ou d’autres communes du territoire GPSO. A plusieurs reprises l’opérateur du foyer, COALLIA, a été alerté de la situation de dégradation du foyer et n’a rien entrepris pour y remédier.

La veille de l’incendie, le gérant du foyer a vidé et déménagé son bureau situé au rez-de-chaussée du foyer à deux pas du départ de l’incendie, et l’alimentation en gaz a été coupée. Une sortie habituellement ouverte était, ce soir-là, fermée. Dans les premières heures qui ont suivi l’incendie, la presse a complaisamment relayé l’hypothèse d’un règlement de comptes auquel il est difficile d’accorder du crédit, lorsqu’on connait un tant soit peu le contexte.

Dans la journée du vendredi 16 décembre, à défaut de condoléances adressées à la famille de la victime, M. Traoré, la seule communication officielle issue de la municipalité fut un communiqué de presse demandant la fermeture du foyer. Depuis l’incendie, aucun représentant de la majorité municipale n’a rendu visite au foyer.

Notre groupe d’élus vous a immédiatement demandé de proposer des solutions de relogement face à l’urgence mais aussi dans une perspective à plus long terme, en considérant la reconstruction d’un foyer à Boulogne-Billancourt avec des conditions d’habitation alliant dignité, sécurité et collégialité.

Une délégation représentative du foyer a demandé, avec l’appui de notre groupe, à ce que vous la receviez à l’issue de la manifestation pacifique qui s’est tenue le 10 janvier dernier. Notre demande n’a pas connu de réponse, nous avons trouvé portes closes et CRS disposés sur deux rangées sur le perron de l’Hotel de Ville. Cette rencontre aura enfin lieu, le 1er février prochain.

L’indifférence, les CRS, la condescendance : voilà l’impression donnée en guise de réponse, cinq semaines après l’incendie. C’est une attitude qui n’est pas digne d’une ville telle que la nôtre, qui n’honore pas la mémoire de Billancourt et qui ternit l’image de notre commune.

Notre question Monsieur le Maire : quel avenir envisagez-vous pour le foyer de travailleurs immigrés de Boulogne-Billancourt ?

Je vous remercie.

 

En guise de réponse, après avoir énuméré tout ce qu’il avait demandé sans l’obtenir, M. Le Maire n’a pas répondu clairement à la question posée. Il semblerait toutefois que lors de la réunion du 1er février, il ait indiqué son accord de principe sur un projet de reconstruction du foyer à Boulogne-Billancourt

Pour sortir de la nasse : votez #Montebourg lors des primaires !

« Le sage doit penser avec scepticisme et agir avec optimisme » disait Jean Jaurès. C’est donc avec optimisme que nous nous lançons dans cette primaire éclair. Rien n’est joué. Aux USA, au Royaume Uni, en Italie et à la droite de la France, l’année 2016 a montré que fatalités, sondages et pronostics étaient fait pour être déjoués.

Alors perpétuons ce mouvement, dépassons les fautes des gouvernements Hollande, et faisons en sorte que le deuxième tour de la présidentielle le 7 mai prochain n’oppose pas deux droites rances et réactionnaires.

Mobilisons-nous en masse pour la primaire de janvier afin de redonner confiance à toutes celles et tous ceux qui désespèrent de la politique et de la gauche. Et votons pour celui qui très tôt a su dénoncer ces fautes et ses dérives, en a tiré les conséquences en quittant le gouvernement en août 2014, et qui depuis a arpenté le pays, a écouté les Françaises et les Français pour proposer un projet novateur, complet, cohérent et équilibré, un projet qui remet à l’honneur la valeur travail et le pouvoir d’achat, à savoir … [ceux qui me connaissent sauront terminer la phrase J, les autres regardez ici : www.arnaudmontebourg-2017.fr ].

Puis exerçons ensuite une pression intense sur Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron, Yannick Jadot, François Bayrou même, et sur le vainqueur de la primaire afin qu’ils fusionnent leurs ambitions et leurs projets en une candidature de raison, de progrès et d’espoir.

CM du 15/12/2016

Délibération n°15 – Attribution de subventions aux associations et établissements publics au titre de l’exercice 2017 – Reprise d’une subvention versée au titre de l’année 2016 – Versement de subventions complémentaires au titre de l’exercice 2016.

M. GUIBERT : Monsieur le Maire, mes chers collègues. Puisque l’Association Sauvegarde Boulogne-Paris-Les Princes (A.S.B.P.P.) et l’Association Quartier du Parc des Princes (A.P.P.) sont mises en exergue dans le cadre des subventions complémentaires qu’elles reçoivent, je voulais intervenir sur un point autour des travaux de Roland-Garros et de la communication menée au sujet de la prétendue démolition des serres d’Auteuil. Il n’est pas
question que les serres Formigé historiques soient détruites. Cela doit être dit. Une exposition de photos a d’ailleurs lieu en ce moment à Marmottan « en soutien à la préservation de ces magnifiques serres qui risquent d’être détruites ». Tout cela est faux. Il s’agit d’intoxication. Les serres qui seront démolies sont uniquement des serres techniques d’un mètre de haut,rouillées ou en plastique, situées sur un terrain vague, en lieu et place desquels seront construits de nouveaux courts. De plus, quatre nouvelles serres figureront sous les gradins. Elles reprendront les formes architecturales des serres Formigé déjà en place. J’aimerais donc faire une demande, puisque des subventions complémentaires sont octroyées à ces associations. Je souhaite que cette intoxication cesse et
que l’on arrête de faire croire à tout le monde que les serres d’Auteuil seront détruites. Certes, cela ne sera pas une partie de plaisir lorsqu’il s’agira de faire transiter quelques milliers de personnes des installations actuelles de Roland-Garros vers d’autres installations. Il faut donc prendre les dispositions nécessaires pour les protéger. Je vous remercie.

M. BAGUET : Je vous remercie pour cette précision, car seuls les bâtiments voisins seront effectivement détruits.
D’ailleurs, la réunion de préparation de Roland-Garros 2017 laisse entendre que la Fédération Française de Tennis (FFT) souhaitera un seul, voire deux lieux d’accès : l’un situé à la porte de Boulogne au niveau du rond-point des Anciens Combattants, et l’autre du côté de la porte d’Auteuil. Cela signifie que la FFT envisage très sérieusement de faire transiter tous les spectateurs par les serres d’Auteuil. Or, c’est là que les problèmes se posent. Je rappelle que Roland-Garros accueille 400 000 spectateurs sur quinze jours, et que l’objectif de la FFT est de passer à 600 000 personnes. Nous imaginons bien que le passage de 600 000 personnes présente un risque en termes de dégradation du site. Il n’est pas question une seule seconde de démolir les serres de Formigé, architecte aussi connu à son époque que Gustave Eiffel. Ce dernier disait même que Formigé était son maître. J’espère donc que l’on ne touchera pas à ces serres historiques, qui seront tout de même malmenées avec le passage de 600 000 personnes. De plus, cela ne sera pas une partie de plaisir pour le quartier boulonnais en question, entre la piscine Molitor – qui devait d’ailleurs être accessible aux scolaires et ne l’a finalement pas été – et le stade Jean-Bouin. De la même manière, nous savons qu’il existe aujourd’hui un projet sur le stade Géo-André. J’ai même rencontré le Président du Stade français pour valider une subvention, notamment car de nombreux Boulonnais sont adhérents. Je rappelle que l’utilisation de ce stade est en situation précaire et révocable à tout moment et que nous savons ce que cela signifie. Il faut donc rester prudents et appeler la Fédération française ainsi que la Ville de Paris à la raison. Ceci dit, je suis convaincu que ces associations feront bon usage de l’argent public que nous leur transmettons.

CM du 22/09/2016

Délibération n°3 – Révision générale du Plan Local d’Urbanisme – Débat sur le Projet d’Aménagement et de Développement Durable

 

Monsieur le Maire, Monsieur le Premier-adjoint, mes chers collègues, bonsoir. Merci pour cet exposé très complet, qui, même si nous sommes un peu en avance sur la saison, ressemble quand même à la liste du Père Noël. Monsieur GABORIT y reviendra dans quelques instants. Pour ma part, je me concentrerai sur un seul point. Nous notons, avec une certaine satisfaction, la référence faite aux zones de rencontres. Toutefois, le PADD mentionne page 16 « vouloir interroger la place qu’occupe le stationnement sur l’espace public. Le piéton pourrait davantage trouver sa place. ». Cela signifie donc que le piéton est une alternative au stationnement. Nous sommes heureux de l’apprendre. Or, ce PADD ne fait aucune référence à des zones piétonnes dédiées. Nous ferons d’ailleurs observer que ce n’est pas tant le stationnement qui cause des nuisances atmosphériques ou sonores, mais bien la circulation.
Par conséquent, nous avons une proposition à vous faire, et ce dans un état d’esprit constructif. Nous suggérons de compléter le PADD par un chapitre numéroté 2.4.4, qui s’intitulerait « valoriser l’espace urbain à travers la création de zones piétonnes dédiées ». Le premier alinéa consisterait à étudier la restructuration complète de la place Marcel Sembat – au-delà de ce qui est déjà mentionné sur le point concernant les abords des gares. Le deuxième aliéna viserait à « accroître la sécurisation et l’attractivité du coeur de ville, par la piétonisation intégrale et permanente de la Grand place et de la portion du boulevard Jean Jaurès, située entre la place Marcel Sembat et la route de la Reine ». En effet, la page 17 ne demande qu’à être complétée par ces propositions. Je vous remercie.

« 1699 jours en Sarkozye » en téléchargement gratuit #SarkoNoReturn

Le Sarko circus tente son retour, malgré des comptes de campagne 2012 invalidés, des affaires type « Bygmalion » et autres. Nous sommes nombreux à en être excédés et à ne pas vouloir que vulgarité, invectives, affairisme et laxisme économique reviennent au premier plan.

Pour celles et ceux qui veulent nous rejoindre dans ce combat, ou dont la mémoire aurait besoin d’être rafraîchie, mon livre « 1699 jours en Sarkozye » qui retrace au jour la jour le quinquennat 2007 – 2012, est dorénavant en téléchargement gratuit.

Egalement disponible en version brochée sur papier (192 pages – 12€ ) en cliquant ici

 

Du 7 mai 2007 au 31 décembre 2011, 1699 jours se sont écoulés. Du Fouquet’s à Gandrange en passant par St-Jean de Latran, l’EPAD, les affaires politico-financières et les multiples atermoiements d’un gouvernement tentant d’imposer la fameuse « rupture »,  1699 jours en Sarkozye (Chroniques de la rupture) retrace ces presque 5 années de sarkozysme, semaine après semaine, mois après mois, sous forme d’articles très courts écrits à chaud et publiés au fil de l’eau sur le blog de l’auteur.

« J’ai voulu bien modestement contribuer à ce que, le jour venu, la mémoire collective ne soit pas une fois encore balayée par de nouveaux discours et d’improbables promesses, mais je dois avouer en toute humilité que je n’en attendais pas tant ….» admet l’auteur, qui ne revendique pas l’objectivité.

Appel à la responsabilité morale des conseillers municipaux de Boulogne-Billancourt

Intervention au conseil municipal exceptionnel du 9 juillet 2016

Monsieur le Maire, mes chers collègues,

En préambule je voulais vous donner acte Monsieur le Maire, de proposer cette phase de concertation, comme vous vous y étiez engagé à l’issu du Conseil Municipal du 7 avril dernier.

Discipline majoritaire ou convictions ?

La question est posée.

Tout élu, tout militant est un jour confronté à de telles circonstances : soutenir ou pas une mesure qui ne figurait pas dans le programme, ou avec laquelle on n’est pas en accord, voire les deux, ou bien s’en remettre au devoir, à la discipline partisane et, en bon soldat, voter comme l’exige le principe de loyauté.

C’est un vrai dilemme, chacune de ces deux attitudes est honorable et légitime en soi, en regard de la logique, des priorités et des ambitions qui animent chacun d’entre nous.

Mes chers collègues toutefois, si vous entériniez un jour ce projet de fusion, chacune, chacun d’entre vous porterait, à jamais la lourde responsabilité de la disparition de la commune à la tête de laquelle il a été élu il y a deux ans. Cette équipe municipale serait celle qui aurait fait disparaître Boulogne-Billancourt. A vos militants, à vos électeurs, à vos voisins, à vos amis, à vos enfants, vous devriez expliquer que « passionnément boulonnais » en 2014, « défendre les boulonnais » au printemps 2015, « j’aime ma commune » à l’automne 2015 cela signifie « devenir isséeno-quelque-chose » en 2018. C’est une tâche ardue !

Certains d’entre vous, en off, nous ont confié le scepticisme qui est le leur en regard de ce projet, et le sentiment de malaise qu’ils ressentent devant cette situation de fait accompli, ayant également appris dans Paris Match la tenue du conseil municipal ce jour.

Quant à nos concitoyens, ils sont tout simplement stupéfaits à l’idée d’une telle perspective.

En conclusion, vous avez le choix : le choix entre, d’une part discipline, docilité, et d’autre part lucidité, courage et fidélité à vos convictions. Les moments qui viennent seront les vôtres, individuellement, ils vous donnent une opportunité de ne pas entrer dans l’histoire communale par un soupirail, sachez- vous en saisir !

Nous encourageons solennellement et en toute sympathie chacune et chacun à être soi-même et, en femme libre ou en homme libre, à se prononcer en son âme et conscience lorsque les circonstances nous en serons données dans les semaines et les mois qui viennent, en commençant par voter en faveur de l’amendement que Judith Shan va vous exposer dans un instant.

Je vous remercie

 

 

Un CDI à flexibilité contrôlée

Instituer un Contrat à Durée Indéterminée à Flexibilité Contrôlée dont le sort, sur une période donnée (3 à 5 ans), serait lié à celui de la réalité des performances de l’individu et de l’entreprise, et à la réalisation de son projet multiannuel.

 

87% des emplois actuels sont sous CDI. En revanche 90 % des embauches se font sous forme de CDD, de plus en plus courts, ce qui montre bien les craintes qui entourent le CDI. L’incertitude concernant l’évolution du chiffre d’affaires de l’entreprise en est la cause. Ce besoin de souplesse face aux aléas du marché est légitime.

C’est pourquoi il nous semble utile d’aider les entreprises à « gérer » cette incertitude au niveau des contrats de travail eux-mêmes. Des expérimentations sociales pourraient être faites pour voir leurs effets sur la création d’emplois.

Par exemple, établir un contrat quasi-unique, à durée indéterminée et à flexibilité contrôlée permettrait de rompre avec notre système actuel qui oppose deux catégories de salariés, les CDI et les précaires. Le CDD resterait alors strictement réservé aux remplacements temporaires ou aux emplois saisonniers et intermittents. Les jeunes y seraient sensibles. D’autres  pistes de réflexion sont aussi sur la table : citons l’extension de l’actuel compte personnel d’activité à tous les droits sociaux acquis au cours de sa vie professionnelle. Cela pourrait favoriser les évolutions de carrières. Expérimentons quelques pistes et regardons leur effet sur l’emploi.

Un nouveau contrat de travail : le CDI à flexibilité contrôlée (CFC)

L’objectif est de concilier la sécurité dont a besoin chaque individu (2° niveau de base de la pyramide de Maslow), avec la flexibilité dont ont besoin les entreprises pour assurer leur pérennité.

Le principe est celui d’un contrat à durée indéterminée lié à des objectifs de performance collectifs et individuels régulièrement évalués sur la durée d’un projet global d’entité :

  • Contrat à durée indéterminé unique avec un modèle par branche (prop Badinter – LyonCaen)
  • Conclu dans le cadre d’hypothèses économiques et d’un Projet d’entreprise ou d’entité validé par les partenaires sociaux et enregistré auprès d’une autorité donnée
  • Obligatoirement piloté par la ligne hiérarchique opérationnelle
  • Interruptible selon rupture conventionnelle durant la durée du Projet (typiquement 3 ans) en fonction des performances réelles de l’individu et de l’entreprise
  • Automatiquement converti en CDI classique en fin de période convenue au Projet

Bénéfices collatéraux :

  • Ce CFC et sa phase préalable liée au projet d’entreprise dispense de fait du recours à de multiples CDD renouvelables, et allège d’autant la charge administrative de l’entreprise.
  • Un pilotage régulier des collaborateurs prévient le stress et le burnout, et accroit leurs chances de réussite.

Dans quel contexte appliquer ce nouveau CFC ?

Seules seraient éligibles au CFC les entreprises acceptant le dépôt de leur plan multiannuel et s’engageant, preuves à l’appui, à un pilotage traçable de leurs salariés, le tout sous confidentialité.

Le nouveau CFC s’appliquerait par essence aux nouveaux emplois d’investissement et aux nouveaux emplois de production. Reste à déterminer dans quelle mesure il pourrait également s’appliquer aux emplois de substitution mais a priori rien ne s’y oppose.

Reste également à évaluer si les dispositions de ce nouveau CDI pourraient s’appliquer rétroactivement aux emplois existants mais cela parait difficile dans la mesure où cela reviendrait à modifier unilatéralement les conditions d’un contrat de travail.

Il convient enfin de lier l’introduction de ce nouveau contrat au contexte de flex-sécurité que les pouvoirs publics cherchent à mettre en place depuis des années. A mi-chemin entre une politique purement libérale et un politique arc-boutée sur les situations acquises, une troisième voie se dessine via une politique de répartition dans laquelle la puissance publique incite et finance la croissance d’effectifs, la formation professionnelle, les investissements, les reconversions et les relocalisations des entreprises. Ce financement serait assuré par des ressources fiscales et mis en œuvre sous forme de prêts ou de subventions accordées par les Régions et par BPIFrance.

Café-débat « L’ALTERNATIVE MONTEBOURG » MERCREDI 22 JUIN à 19H30 à BILLANCOURT

Café-débat
« L’ALTERNATIVE MONTEBOURG »
en présence de l’auteur Antonio Rodriguez
le MERCREDI 22 JUIN A 19H30

A BILLANCOURT

BRASSERIE DE L’AVENUE, 94 Avenue du Général Leclerc
92100-BOULOGNE-BILLANCOURT
Métro LIGNE 9 station BILLANCOURT sortie en tête de train

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Il s’est battu contre les multinationales. Il a défendu le « Made in France » et en a fait son héritage. Il a combattu l’austérité, s’est heurté à François Hollande et à Bruxelles. À Bercy, Arnaud Montebourg a montré une autre voie pour la sortie de crise. En vain. Il a prêché dans le désert.

De l’échec de la nationalisation de Florange aux succès du redressement productif, le livre l’Alternative Arnaud Montebourg, écrit par Antonio Rodriguez, journaliste à l’AFP, dresse le bilan de son action au gouvernement.

Depuis qu’il a quitté son ministère, Arnaud Montebourg poursuit son combat. Il se pose désormais en alternative à la politique économique menée ces dix dernières années, qu’il désigne comme le « sarkhollandisme » et qu’il rend responsable de la hausse du Front National.

Le 16 mai dernier il a lancé au Mont Beuvray le « Projet France ». En quelques clics sur www.leprojetfrance.fr , vous pouvez voter pour des propositions, soumettre au vote vos propres suggestions et ainsi contribuer à un grand projet fédérateur pour notre pays.

L’Alternative, le Projet France, mais aussi les Primaires : nous en débattrons ensemble le 22 juin en présence d’Antonio Rodriguez, auteur de l’Alternative Montebourg.

Entrée libre

Fusion BB Issy – vous avez dit « concertation » ?

sans commentaire…

 

Boulogne-Billancourt – Extrait du PV du Conseil Municipal du 7 avril 2016

M. BAGUET : […] Il ne faut pas s’interdire de réfléchir dans le monde actuel. Il n’existe aucune obligation d’aboutir. En revanche, nous avons une obligation de réflexion. Nous devons aussi écouter et échanger. En outre, nous réalisons en ce moment même des études financières, juridiques et d’harmonisation fiscale. Aucune décision ne sera donc prise sans avoir consulté l’ensemble de ces documents. Bien entendu, les questions d’hommes, de couleur politique ou de nom de ville se posent. Certes, ces facteurs sont importants. Pour autant, ils ne sont pas essentiels. Le plus important est de savoir quel type de mission nous devons assumer et porter pour nos concitoyens.

Bref, la réflexion est en cours et je vous tiendrai régulièrement informé de son évolution. Je recevrais également Monsieur GABORIT et Monsieur PUIJALON (Président du groupe d’opposition PS à Issy-les-Moulineaux) pour évoquer ce regroupement. Je reste à la disposition de tous pour parler de ce sujet. Vous pouvez également commencer à y réfléchir et à en parler autour de vous, de sorte à bénéficier d’ores et déjà de retours. Certains m’ont d’ailleurs envoyé des courriels sur cette question. Voilà donc le point d’information dont je voulais vous faire part, sachant que toute réflexion est bonne à prendre. Qui souhaite intervenir sur ce sujet ?

M. GUIBERT : La loi a été faite pour favoriser les fusions de petites communes, plutôt que des grandes. Je rappelle en effet qu’il existe 36 000 communes en France et autant dans tout le reste de l’Union européenne. Ces fusions sont donc parfois nécessaires. D’autre part, vous savez que les électeurs sont très attachés aux élections municipales, bien plus qu’aux élections régionales ou départementales. J’en veux pour preuve le taux de participation aux municipales, qui se situe généralement très haut, en deuxième position après la présidentielle.

Par ailleurs, beaucoup d’entre nous travaillent en entreprise et ne sont pas forcément des professionnels de la politique. Nous devons donc nous prémunir d’une chose face à ce type d’opération : le reflexe des citoyens exposés à un fait accompli et à une décision venant « d’en haut », qui leur serait imposée. Aussi, même si le référendum est difficile – sachant que ce n’est pas forcément la meilleure solution – notre groupe insiste sur une concertation fine, profonde, durable et sincère, à l’issue de laquelle les décisions qui seront prises le seront de manière consensuelle et collaborative. En clair, nous pourrions très bien nous passer d’un référendum. Je vous remercie.

M. BAGUET : Merci, Monsieur GUIBERT. Cette question parmi d’autres fera l’objet de nos échanges à venir. Je rappelle également que nous sommes élus pour représenter nos concitoyens et que nous n’avons pas été élus avec un mandat impératif. Cela est très clair.

En revanche, il est hors de question de décider seul dans son coin, car beaucoup trop de suspicions entourent la classe politique au sens large du terme pour se risquer à prendre ce genre de décision en petit comité. C’est pour cette raison que j’en parle de façon très transparente et de manière publique. Encore une fois, nous n’avons aucune obligation d’échéance puisque nous savons très bien que nous ne pourrons pas percevoir les incitations du Gouvernement, même si elles ont été prorogées jusqu’au 30 juin 2016. Nous n’avons donc pas à courir après quelque chose auquel nous n’aurons pas droit. Cette réflexion doit avoir lieu dans l’échange et dans la concertation, de sorte à débattre tranquillement des points négatifs et positifs. Chers collègues, je vous remercie. La séance est levée.