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Chronique de la rupture #79 "Règle d’or : Faites ce que je dis mais pas ce que j’ai fait"

2 juillet : Médiapart publie de nouvelles et troublantes révélations sur l’affaire de Karachi, où apparaît un homme d’affaires franco-libanais nommé Ziad Takieddine. Y figurent entre autres Brice Hortefeux, Jean-François Copé, Claude Guéant, etc. http://www.mediapart.fr/dossier/france/les-documents-de-takieddine Pas un mot dansles medias traditionnels, papier comme audio-visuel.

 

 

5 juillet : A Montboudif (Cantal), lors de l’hommage commémorant le centenaire de la naissance de Georges Pompidou, le Président reprend de longs extraits d’une déclaration du Général de Gaulle. Excellente inspiration sans nul doute. Suggérons-en lui un autre, datant du 28 avril 1969 à 0h10 : « Je cesse d'exercer mes fonctions de président de la République. Cette décision prend effet aujourd'hui à midi. »

 

 

7 juillet : la Cour des coptes publie un rapport relatif à l’organisation et la gestion des forces de sécurité publique. Elle y exprime, entre autres, ses doutes sur la baisse de la délinquance depuis 2002, pointe du doigt « le rôle grandissant des polices municipales » et s’interroge sur un « développement rapide mais coûteux » de la vidéosurveillance. (http://tempsreel.nouvelobs.com).

On y parle également de « fuite en avant sécuritaire montrant encore aujourd’hui son inefficacité. ».

Les syndicats confirment une baisse régulière des effectifs dans tous les services. Il est de notoriété quasiment publique que l’application aveugle de la RGPP dasn la Police et dans la Gendarmerie est la cause de nombreuses souffrances au travail, se concluant parfois dramatiquement par un suicide. Quant au ministre, il fait son job : il hurle à la manipulation et dément catégoriquement.

En bref, ici comme ailleurs, ô symbole, le sarkozysme est en train de foirer en beauté. Pourra-t-il, osera-t-il nous refaire le coup de l’insécurité en 2012, après dix ans de règne en direct sur la question ?

 

9 juillet : Au chapitre « République exemplaire », mention spéciale pour Dominique Baudis, Défenseur des Droits, ex – Président de l’Institut du Monde Arabe, épinglé par l’URSSAF pour des frais personnels non justifiés. Rappelons que le magazine Bakchich avait soulevé l’affaire une première fois en avril 2009 en publiant une copie de ses pharaoniques notes de frais. Montant estimé à 36000 Euros.

 

14 juillet : Hommage aux soldats français tués en Afghanistan, prix douloureux de l’alignement sur Bush et l’Otan depuis 2008. Cirque compassionnel du Président en prélude au défilé, tête légèrement incliné, mains jointes et yeux mi-clos. Puis descente des Champs-Elysées « dans mon range », espérons pour la dernière fois. Pas d’invité d’honneur à la tribune cette année, histoire de ne prendre aucun risque à quelque mois de l’élection, dans ce monde où les amis d’hier (Kadhafi, El Assad) deviennent subitement bien encombrants. Et toujours pas un mot sur Takieddine.

 

14 au 18 juillet : festival de réactions déplacées suite à la proposition controversée de la candidate EELV Eva Joly de supprimer le défilé militaire du 14 juillet. La palme en revient au Premier Ministre qui ne veut pas jouer les gabonais absents, et qui déclare que « Mme Joly n’a pas une culture très ancienne des traditions françaises, des valeurs françaises, de l’histoire française ». De son côté lui même ne peut se targuer d’une « culture très ancienne de la réussite au sein du gouvernement ». Match nul.

 

18 juillet : Xavier Emmanuelli démissionne avec fracas du SAMU social, qu’il avait fondé en 1993. Il invoque la réduction drastique des budgets alloués par l’état à l’hébergement d’urgence. En 2006, pendant sa campagne électorale, le candidat Sarkozy s’était engagé à ce que « d'ici 2 ans plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir. ».

 

20/21 Juillet : Sarko et Angela passent la nuit ensemble sur le dossier grec. En ressort le lendemain à Bruxelles un plan de sauvetage de 158 millions d’euros. Pour les perroquets de l’UMP, Sarkozy est ni plus ni moins que le sauveur de l’Euro, pour nombre d’observateurs, le secteur privé et en particulier les banques auraient dû être largement davantage mises à contribution.

 

22 juillet : L’UMP accroît sa pression sur Jean-Louis Borloo, en refusant de verser au Parti Radical la dotation d’1 Million d’Euros à laquelle il a pourtant droit.

 

25 juillet : Sarkozy tente de piéger tout le monde et en particulier le PS à 10 mois des élections, en proposant d’inscrire dans la constitution une « Règle d’Or » imposant aux gouvernements futurs de limiter les déficits publics. Plus c’est gros, voire grossier, plus ça passerait ? Sur 150 milliards de déficit, environ 60 seraient dus à la seule politique du gouvernement Sarkozy. La détaxation des heurs supplémentaires, le bouclier fiscal, la baisse de la TVA sur la restauration… tout cela deviendrait donc interdit ?

 

Parmi les multiples réactions, celles d’Arnaud Montebourg est la plus complète et la plus cinglante :

« votre responsabilité est écrasante et historique dans l’aggravation de notre endettement national »

« Serait-ce le signe de votre incapacité à remettre en ordre les difficultés que vous avez provoquées? »

« Puisque vous réclamez l’unité nationale, voici mes propositions : interdiction d’activité pour les agences de notation anglo-saxonnes, interdiction de toute activité spéculative de la part des entités financières agissant sur le territoire national, mise sous tutelle des banques et institutions financières agissant sur le territoire national, taxation de toute transaction financière européenne à 0,001 pour cent afin de financer le remboursement des dettes souveraines des Etats membres de l’Union Européenne mutualisées dans une agence européenne de la dette, embargo de toute transaction financière en provenance ou à destination des territoires non coopératifs, surnommés paradis fiscaux. »

 

http://www.desideesetdesreves.fr/content/lettre-au-president-de-la-republique

 

26 juillet :  Au chapitre « République Exemplaire« , revenons sur une affaire que nous avons abordée à plusieurs reprises. Sihem Souid, ex-agent à la police aux frontières (PAF) et auteure du livre « Omerta dans la Police », a été exclue pour une durée de 18 mois, dont 12 mois avec sursis. Dans son livre, Sihem Souid, dénonçait entre autres  les pratiques racistes de  la PAF d’Orly. Une bien belle manière pour le pouvoir, de célébrer quasiment jour pour jour le premier anniversaire du funeste discours de Grenoble.

Bonnes vacances !

La démission du Dr Xavier Emmanuelli de ses fonctions de Président du Samu Social jette une lumière crue sur l'état de délabrement avancé et le recul de l'engagement de l'Etat po

  La tâche du SAMU Social est pourtant immense. Le nombre d'appels au 115 se fait chaque année plus importante. Entre l'hiver 2008-2009 et 2009-2010, l'augmentation du nombre d'appels a été de 64%. 18 350 personnes ont été hébergées, pour un total de 1 550 500 nuitées, soit une augmentation de 6% pour les personnes isolées et de 16% pour l'hébergement d'urgence de familles par rapport à l'année 2008. Dans le même temps, le budget du SAMU social s'est réduit comme peau de chagrin avec en point d'orgue la décision prise par l'état de diminuer les crédits alloués de 24%. Les conséquences sont immédiates : l’an dernier, ces fonds ont couvert 9 364 nuités par jour sur l’année. Avec une telle diminution, seules 7 100 nuités par jour pourraient être financées alors qu'on estime à 13 000 le nombre de places d'hébergements d'urgence manquantes pour la seule Ile-de-France. C'est sur le terrain que les conséquences de cette politique de coupes budgétaires sont les plus dramatiques. Privées d'hébergement d'urgence, sans solutions de relogement, ce sont désormais des familles entières que l'on voit arriver dans les services d'accueil des urgences des hôpitaux, notamment des jeunes, des mères isolées ou des retraités aux pensions trop faibles? Alors que notre pays peut compter sur les forces vives de nombreux acteurs associatifs très organisés et très compétents, il y a là une double trahison d'un Etat qui se repose sur ce tissu associatif pour l'action et en profite pour se désengager financièrement. Nous sommes très loin de la promesse de campagne de Nicolas Sarkozy qui, le 18 décembre 2006, dans un discours à Charleville-Mézières avait annoncé « Je veux, si je suis élu président de la République, que d'ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid. Parce que le droit à l'hébergement, je vais vous le dire, c'est une obligation humaine. » La mise en concurrence de l'hébergement d'urgence et des solutions de logements durables selon l'idée anglo-saxonne du « housing first » relève d'une idéologie dangereuse. Alors que le système d'accueil de l'urgence sociale est au bord de la rupture, une politique équilibrée doit s'appuyer sur ses deux jambes : l'hébergement d'urgence comme reprise de contact avec le système d'aide sociale avec pour perspective un logement durable le plus rapidement possible. Faire des économies sur la misère humaine est immoral et irresponsable. La situation n'est plus gérable aujourd'hui. Non seulement les plus démunis sont laissés à l'abandon, mais en plus, la politique du gouvernement met à sac le travail extraordinaire des bénévoles et professionnels de l'action sociale au service des exclus. C'est la fabrique du découragement. Comment une société peut-elle se regarder en face si elle n'est pas capable de tendre la main vers les plus démunis ? Il ne s'agit pas de promettre monts et merveilles, mais simplement de s'engager dans une politique pérenne en faveur des plus pauvres, construite sur un compromis national et menée tout au long de l'année. Les moyens doivent être assurés et l'Etat doit être le garant de la coopération des différents opérateurs privés et publics. La nation France est capable de cette solidarité élémentaire et incompressible. La balle est dans le camp du gouvernement pour que l'acte de Xavier Emmanuelli ne soit pas vain.

Chronique de la rupture #34

* pour ne rien oublier dans les mois qui viennent, nous republions régulièrement les premières chroniques 3 ans après, telles qu’elles furent écrites depuis mai 2007 *

En route donc pour le merveilleux pays de la Sarkozye triomphante, où classe, exemplarité et efficacité se conjuguent au service du « Tout possible ».

 

6 au 14 juillet 2008

Toujours plus dans la provocation et dans le café du Commerce, Sarko déclare à des militants UMP repus et goguenards que ça change parce que « Maint'nant, en France, Quand t'ya un' grève, on l'remarqu' mem' plus »

Le Rapport Mazeau sur l'immigration choisie conclut à l'inefficacité des méthodes proposées?

Disparition des RTT pour les cadres, avec le plafonnement de Forfait à 235 jours par an. La plupart d'entre eux avaient voté Sarkozy, souvent au deuxième tour, certes, pas au premier. Eh bien les amis, comptez-vous !  Le cadre n'est plus qu'un salarié, un prolétaire, comme les autres.

Nous se sommes encore qu'une minorité de cadres et de dirigeants à voter à gauche, mais pour combien de temps encore?

14 au 20 juillet 2008

Sarko roi de l'Europe, Sarko roi de la Méditerranée en un 14 juillet des plus surréalistes. Manquait toutefois le bas des champs transformé en voie navigable pour y faire défiler le Porte-Avion Charles de Gaulle? les 3 armes en parallèle, comme aux Emirats !

Pendant ce temps là, on râle dans les villes de garnison situées dans l'Est de la France. Le fait est que les risques d'invasion allemande tendant vers zéro, il est sans doute normal d'y réduire les effectifs.  (ndlr : vous soyez bien que je ne suis pas systématiquement contre tout ce qu'il propose). Mais à cette occasion, Sarko et sa bande démontrent  une fois de plus une totale incompétence dans la conduite du changement. Même avec des militaires, par construction loyaux et obéissants, l'arrogance et la brutalité ne sauraient être de mise.

La réforme des institutions se résume à un sordide marchandage de temps de parole télévisuelle de l'opposition en retour de celui du Président. Comme si seule comptait la parole dans les media. Sur le cumul des mandats, sur la proportionnelle, sur le doit de vote des étrangers : rien.

Vote au congrès demain : suspense !

Chronique de la rupture #33

* pour ne rien oublier dans les mois qui viennent, nous republions régulièrement les premières chroniques 3 ans après, telles qu’elles furent écrites depuis mai 2007 *

En route donc pour le merveilleux pays de la Sarkozye triomphante, où classe, exemplarité et efficacité se conjuguent au service du « Tout possible ».

 

1er au 5 Juillet 2008


Le mois commence bien mal, avec les suites disciplinaires du dramatique accident dans la caserne de Carcassonne. Déclarations à l'emporte pièce du Président, qui entraînent illico la démission du chef d’état-major de l’armée de terre, démission qui  révèle un malaise bien plus profond dans l'armée. La grande muette ne l'est plus.

Café du commerce dans la foulée sur France 3. Le YAKA en guise de succédané de rupture. Si le changement était aussi simple que cela, ça se saurait. Le président de France TV menace de démissionner après avoir qualifié de « stupides » les propos de Sarkozy. Sarko qui au passage, amalgame dans des propos des plus populistes Service public et prétendue prérogative du Pdt de la République à nommer le Président de France TV. Même Poutine n'y aurait pas pensé.

Armées, Hôpitaux, Tribunaux, Ecoles en complet désarroi.

Démarrage chaotique pour la Présidence française de l'Union Européenne. Le Président polonais renie sa signature du traité de Lisbonne. Le Commissaire européen Peter Mendelshon affiche son mépris pour Sarkozy en séchant la réunion parisienne du conseil des ministres.

Et puis d'un coup le mercredi 2 juillet au soir, en plein Ushuaia au c?ur de l'Amazonie, un bandeau défile au bas de l'écran : « Ingrid Betancourt est libérée ». Deux heures plus tard à la télé, en différé, le Président remercie sobrement « Tous ceux qui nous ont aidés ». Mais pourquoi ce « nous » semblant revendiquer un part de responsabilité dans cette libération ? Toutes les autres sources reportent qu'il s'agit d'une opération montée par les services secrets colombiens. Le président le reconnaitra lui-même quelque temps plus tard.

Il déclare dans la foulée que la France est prête à accueillir les membres de FARC qui rendraient les armes. Paraitrait qu'Hortefeux  a manqué d'en avaler sa zapette devant sa TV.

Le surlendemain, accueil de l'ex-otage à l'Elysée, par un Président-Présentateur TV tenant des propos d'une vulgarité sidérante. Ecoutez la video, c’est affligeant.

« Votre famille est exceptionnelle. Ils se battaient avec leurs petits bras. Ils en ont connu des déceptions, c’est à eux que nous avons apporté notre contribution » a redit le chef de l’Etat. « Il y a ceux qui ont chanté » a lancé le président qui s’est tourné vers sa femme avant de plaisanter « même avant d’être mariés! »

Sarko présentateur d'un « Perdus de Vue » nouvelle version en prime time sur TF1, dont l'objectif serait de libérer les otages politiques du monde entier, du Soldat Shalit à An Sang Su Khin, en passant par  Bernard Kouchner et Martin Hirsch ? Avec Carla tout sourire à côté ? Et pourquoi pas ? Il serait excellent, je le pense sincèrement. Ce serait une belle promotion n'est-ce pas ?

Et il déserterait le plancher de l’Elysée pour céder la place à un(e) Président(e) digne de ce nom et digne de la fonction.

 

Chronique de la rupture #32

* pour ne rien oublier dans les mois qui viennent, nous republions régulièrement les premières chroniques 3 ans après, telles qu’elles furent écrites depuis mai 2007 *

En route donc pour le merveilleux pays de la Sarkozye triomphante, où classe, exemplarité et efficacité se conjuguent au service du « Tout possible ».

 

Juin 2008
La Réforme des institutions bat de l'aile. Impossible pour le Président de trouver au congrès une majorité prête à voter ses propositions. Quelque temps plus tard, le Sénat commence à tailler en pièces le projet de réforme.

Pendant ce temps-là, le « gentil » mi-nistre mi-sinistre Xavier Bertrand continue à détricoter les 35 heures. Le mois dernier on apprenait que dorénavant  la durée du travail relèverait de la négociation  en entreprise, ce mois ci c'est au tour du taux de rémunération des heures supplémentaires. Bref, on va tout doit vers « travailler plus pour gagner moins que plus ».

A quand le smic indexé sur la cote de popularité du Président ? Même Franco, Soeharto, Mao ou Berlusco n'y ont pas pensé à celle-là !

11 juin : La Claque de Khadafi, qui refuse projet d’Union pour la Méditerranée voulu par Sarko , avertissant que celui-ci porterait atteinte à l’unité arabe et africaine. C'était bien la peine d'envoyer Cécilia là-bas et de le recevoir en grande pompe en décembre dernier !

Dans la France d'après, Rugby = Foot = zéro sur le plan international, même pas besoin de la lettre de Guy Môquet pour tétaniser nos bleus. Et Viva España !

Vendredi 13 : Fiasco du mini-traité. Mini-président, mini-compétence, mini-traité, maxi-intox, maxi-ballade irlandaise, « Un mini traité, sur le sol irlandais, on ne le verra jamais? ». Que l'on nous sorte enfin un vrai projet de constitution, clair, lisible, démocratique, ne portant que sur les institution, voté le même jour par tous les européens, par exemple en juin 2009 lors des élections européennes.

Fiasco confirmé pour la proposition de parrainage d'un enfant déporté. Après 4 mois d'intenses réflexions, la  commission créée en urgence fin janvier conclut que cette proposition n'est pas réalisable.

Une autre commission, dite Copé, sur la pub télévisuelle, fait des étincelles et tente de rendre ses conclusions, mais le Président lui coupe l'herbe sous le pied et annonce des mesures qui ne sont même pas dans le rapport final, comme par exemple la nomination en conseil des ministres du Pdt de France Télévision. Général,  nous revoilà ! Le bon temps de l'ORTF et du sommaire du 20h dicté depuis l'Elysée.  Avec en prime, la tête de PPDA.

Un haut fonctionnaire en service commandé, ou en mal de notoriété, tente de faire croire qu'il a eu une idée pour sauver la sécu : ne plus rembourser certains médicaments au patients atteints d'une Affection Longue Durée. Dégout, tollé général, et Dame Roselyne vient au secours du bon peuple pour annoncer que meu non meu non, il n'en sera rien. Minable. Longue durée ? P?. 4 ans, c'est long !

Et ce premier semestre se termine sur de lyriques et triomphalistes célébrations marquant le début de la présidence française dans l'Union Européenne. Kouchner a repeint la Tour Eiffel en bleu. Accrochez-vous les amis, le bling-bling s'internationalise ! Rappelons que cet évènement, si toutefois c'en est un, est automatique en vertu du calendrier tournant et n'est en rien dû au Président de la République Française.  Le faste des célébrations de ce soir nous le ferait presque oublier.

Tiens, en voyant Kouchner et Delanoë à la tribune ce soir, j'ai pensé un instant qu'il y avait eu une déchirure dans l'espace temps, que l'un était Ministre et l'autre Président?

Puis le JT a enchainé sur un agité névrotique qui était passé sur France 3 vers 19h et qui parlait de la TVA sur la restauration « promis pas d'autres », du prix des voitures sales et du prix des voitures propres, « c'est pas normal? que ça vous coute plus cher?».

Fin du rêve, mais l'image d'avant était plutôt plaisante à regarder.

4 ans moins un mois. Bertrand, Ségolène ou qui vous voulez : on y croît.

Chronique dela rupture #78 ? Juin 2011 : Rideaux de fumée

A moins d'un an de l'élection, la Sarkozye tente de se montrer sous ses meilleurs atours, et ne lésine pas en matière de propositions osées tout de suite démenties ou contredites par un autre membre du clan.

 

  • Le député Le Fur clame vouloir intégrer les ?uvres d'art dans l'assiette de l'ISF réformé. Vite retoqué.
  • Quelques députés UMP sont prêts à voter pour la proposition de loi du Parti Socialiste sur le mariage gay.
  • La démagogie continue autour du RSA, on est maintenant prêt à payer quelques heureux pour un job d'utilité collective. Rappelons que si la Révision Générale des Politiques Publiques n'avait pas aveuglément supprimé un poste de fonctionnaire retraité sur deux, il y aurait des emplois, normalement payés, accessibles aux attributaires du RSA, qui de ce fait n'en auraient plus besoin.
  • On donne d'un ton condescendant la parole à la Présidente de la Région Poitou-Charentes lors d'une réunion publique consacrée à l'agriculture. On oublie que la loi dite « de Modernisation de l'Economie » votée en 2008 a mis ces mêmes agriculteurs sur la paille en en faisant les vassaux de la grande distribution.
  • On dit le plus grand bien de la PDG d'AREVA avant de la congédier.
  • République exemplaire : un ex ministre de l'éducation, qui venait juste de se faire remarquer par des déclarations douteuses sur les moeurs d'un de ses anciens collègues, se fait épingler par son université employeuse, qui pourtant le salarie à hauteur de 4500 ? par mois, car il n'y a pas mis les pieds depuis septembre dernier.
  • On annonce le gel de la fermeture des classes en maternelle? à la rentrée 2012.

 

 

Accordons du crédit à cette dernière mesure ! Mais pourquoi donc ?

Le Président a tout simplement compris qu'à la rentrée 2012 il ne sera plus en fonction, et que le gouvernement socialiste qui lui aura succédé aura déjà agi en faveur de l'Education Nationale, et de bien d'autres secteurs, soyons-en certains.

 

De « DRH » du PS, Sarkozy s’en serait-il auto-promu « Directeur de Campagne » ?

L’UMP et les primaires

A tous les adhérents Chers camarades, L'UMP a lancé une grande campagne médiatique visant à décrédibiliser notre processus de désignation démocratique de notre candidat(e) à l'élection présidentielle par un système de Primaires. Notre Primaire serait illégale, servirait à ficher les électeurs de gauche et du Parti Socialiste, voire servirait à faire influence sur des employés municipaux dans les villes que nous gérons. Evidemment ces éléments sont totalement infondés et nos Primaires sont parfaitement encadrées légalement. Toutes les listes électorales seront, pour exemple, détruites sous contrôle d'huissier, après le processus de ratification et de validation des votes. Mais pour rassurer chacun et vous permettre de communiquer utilement si vous êtes interpellé sur ces sujets, vous trouverez ci-joint la circulaire du Ministre de l'intérieur, une note sur la légalité des primaires ainsi qu'un communiqué de presse de François Lamy. Pour votre information, vous trouverez en pièce jointe le Règlement intérieur de la Haute Autorité des primaires, adopté aujourd’hui. Amitiés socialistes Pascal BUCHET Premier secrétaire fédéral Benoît MARQUAILLE Premier secrétaire fédéral adjoint « Animation et Rénovation »

L’INSEE dément les propos du Ministre de l’Intérieur

 

 

Suite aux différents échanges qui ont eu lieu par voie de presse à ce sujet, l'Insee souhaite rappeler les statistiques publiées en 2005 sur le parcours scolaire des enfants d'immigrés.

 

Ces statistiques figurent dans l'ouvrage Les immigrés en France (collection Insee- Références, édition 2005, pages 98 et 99) et portent sur la scolarité dans l'enseignement secondaire des élèves entrés en sixième en 1995.

 

Dans cette étude, les proportions d'élèves sortis sans qualification de l'enseignement secondaire sont ainsi de :

– 10,7 % parmi les enfants de familles immigrées1 ;

– 6,6 % parmi les enfants de familles « mixtes »2 ;

– 6,1 % parmi les enfants de familles non immigrées.

 

Il est, de plus, indiqué dans la présentation qui accompagne ces statistiques, qu'à la rentrée 1995, près d'un entrant en sixième sur 10 appartient à une famille immigrée et que 6 % des élèves vivent dans une famille « mixte ».

 

Compte tenu de ces éléments, la proportion d'enfants d'immigrés parmi les élèves sortis sans qualification de l'enseignement secondaire peut être estimée à environ 16 % pour les enfants de familles immigrées. Si on y ajoute les enfants de familles « mixtes », cette proportion passe à environ 22 %.

 

Les statistiques sur lesquelles s'appuie cette estimation sont disponibles depuis leur parution en 2005 sur le site internet de l'Insee à l'adresse :

 

http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ref/immfra05f.PDF

Le coin de Madame Dugenou

Un des candidats à la primaire du PS a déclaré vouloir « convaincre Mme Dugenou ».

Après la Corrèze et le « Haro, Tulle ! » quoi de plus normal ?

 

Mais que souhaite Madame Dugenou pour elle, pour ses proches, pour son pays ?

Permettons-lui de s’exprimer en toute indépendance et en votre nom à tous, en postant simplement des commentaires à la suite de ce billet.