«Le régime qu’on nous prépare est très dangereux» Les projets de révision constitutionnelle « mettent en cause tous les équilibres du régime », s’alarme l’universitaire Marie-Anne Cohendet dans un entretien au Contre Journal. «Demain, avec cette réforme, même si les parlementaires renversent le gouvernement, ils ne changeront pas le chef de l’exécutif, puisque le chef de l’excécutif sera quoi qu’il arrive le Président », juge-t-elle. Selon elle, tous les pouvoirs présidentiels risquent d’être « réinterprétés comme des pouvoirs de direction ».
Marie-Anne Cohendet est l’auteure de « Sept petits mots de trop », un texte sur les travaux du comité Balladur.
Archives de l’auteur : Vincent Guibert
Assez de divisions !
Le pays constate, amer, tous les mensonges du pouvoir… On ne gagnera pas plus même en travaillant plus. Partout, la contestation s'installe. Parmi les salariés et les retraités en difficulté avec leur pouvoir d'achat, dans les professions libérales avec la nouvelle carte judiciaire, chez les jeunes avec les étudiants, les pêcheurs, les agriculteurs, les fonctionnaires, mais aussi dans la culture sans oublier le tollé éthique à propos du recours à l'ADN pour maîtrise de l'immigration.
Dans tout le pays, on proteste, on manifeste y compris dans l'actuelle majorité !
Et c'est précisément à ce moment-là que l'on tente de faire revivre la division des socialistes et de la gauche à propos du débat européen.
La division est déjà insupportable, elle est aujourd'hui intolérable ! Nous avons nos convictions… Nous nous respectons. Nous refusons la stigmatisation ou la revanche. Nous voulons tourner la page, nous voulons l'union.
Nous lançons un appel : Assez de divisions !
Retrouvons notre devoir d'opposition et de reconstruction !
Ce texte a déjà été signé par plus de 50 parlementaires socialistes, dont :
Claude Bartolone, Pierre Bourguignon, Jean-Christophe Cambadélis, David Habib, Benoît Hamon, Danièle Hoffmann-Rispal, Marietta Karamanli, Serge Lagauche, Jean-Marie Le Guen, Philippe Martin, Sandrine Mazetier, Didier Migaud, Arnaud Montebourg, Pierre Moscovici, Christian Paul, René Rouquet, Odile Saugues, Simon Sutour, Catherine Tasca, Jean-Jacques Urvoas, Henri Weber, etc.
Appel au "devoir d’opposition"
Une cinquantaine de parlementaires socialistes ont cosigné un appel contre les divisions de leur parti et pour que celui-ci assume son « devoir d’opposition ».
« Dans tout le pays », écrivent le signataires, « on proteste, on manifeste y compris dans l’actuelle majorité ! Et c’est précisément à ce moment-là que l’on tente de faire revivre la division des socialistes et de la gauche à propos du débat européen ».
« Nous nous respectons », poursuivent-ils: « nous refusons la stigmatisation ou la revanche. Nous voulons tourner la page, nous voulons l’union. Nous lançons un appel: assez de divisions ! Retrouvons notre devoir d’opposition et de reconstruction ! ».
Ils affirment que « le pays constate, amer, tous les mensonges du pouvoir ».
« Partout, la contestation s’installe », énumèrent-ils: « parmi les salariés et les retraités en difficulté avec leur pouvoir d’achat, dans les professions libérales avec la nouvelle carte judiciaire, chez les jeunes avec les étudiants, les pêcheurs, les agriculteurs, les fonctionnaires, mais aussi dans la culture sans oublier le tollé éthique à propos du recours à l’ADN pour maîtrise de l’immigration ».
Parmi les signataires figurent notamment les députés Claude Bartolone, Philippe Martin, Jean-Christophe Cambadélis, Pierre Moscovici, Arnaud Montebourg, Christian Paul, Jean-Marie Le Guen et Sandrine Mazetier, la sénatrice Catherine Tasca et le député européen Benoît Hamon.
Quand Montebourg cogne sur Sarko …
Le Point, 1er novembre 2007
L'ancien porte parole de Ségolène Royal, qui rêve de se glisser dans le costume de premier secrétaire du PS, fustige sans détour la politique sarkozienne. Et tacle les traîtres de l'ouverture.
« Voici venu le temps des jeunes lions ! » Arnaud Montebourg n'a pas oublié sa promesse faite un soir de liesse, dans la foulée d'une courte victoire aux législatives, en juin. Plus que jamais, le trublion de Saône et Loire veut prendre le vieux parti d'Epinay. Mais l'ancien porte-parole de Ségolène Royal a changé de tactique. Le petit groupe des rénovateurs du PS, avec lequel il s'affichait à la rentrée, ne suffit plus à satisfaire ses ambitions. S'allier avec Gaëtan Gorce, Manuel Valls ou Aurélie Filippetti, c'est bien pour marquer les esprits, mais pas suffisant pour emporter le parti. Depuis quelques semaines, Arnaud Montebourg est donc passé à la vitesse supérieure. Avec d'autres de sa génération, il travaille à la constitution d'une force majoritaire pour le futur congrès du parti et s'achète une respectabilité : l'avocat au verbe haut évite les attaques personnelles contre les éléphants et travaille d'arrache-pied au sein du groupe socialiste à l'Assemblée. Une stratégie portée vers un seul but : se tailler un costume de « premier secrétariable », voire de présidentiable. « L'opposition, dit-il au Point, commence dans vos colonnes ».
Idée reçue #2 : Les socialistes augmentent les prélèvements obligatoires
Les socialistes augmentent les prélèvements obligatoires.
Idée reçue #1 : Les socialistes creusent la dette
Les socialistes creusent la dette …
Quel est l’impact du paquet fiscal sur la dette publique ?
Les sciences pour les sociétés?
Remettre en question l’ultra développement des sciences, attire les foudres de ceux qui savent et ils sont très nombreux.
Dit comme cela, la réserve est de mise. Mais en disant qu’il y a deux types de sciences, ça peut laisser un peu de répit avant le coup de tonnerre.
Il y a la science dont les découvertes progressives favorisent l’évolution positive pour l’épanouissement de l’espèce humaine. Pas totalement satisfaisante si elle n’est pas au service d’un épanouissement global orienté en priorité vers celui de l’environnement qui est à genoux.
Il y a une deuxième science. Celle commanditée par les puissants, qui inexorablement conditionne chaque individu pour un avenir de dépendance totale. Tout passe par le canal de l’argent. Il faut en avoir, et chacun sait qu’avoir de l’argent cela sous entend, avoir au préalable servi, les raquetteurs bien élevés, les maîtres du monde.
Notre potentiel de liberté est englouti par les mauvaises sciences, par la diffusion précoces des peurs, par l’éducation à la soumission acquise, sous la bienveillance des religions désintéressés, dans les livres, aussi sectaires que nombreuses, et par des slogans qui font rêver qu’ en travaillant plus, on gagne plus.
Notre champ de liberté est entrain de muter en parc à moutons.
Les savants de tous poils nous convainquent que trois pour cent de production par an c’est normal, quoi de plus naturel. A ce rythme là il faudra brûler deux fois plus de ressources dans quinze ou vingt ans. Alors que l’embrasement est sur le pas de tir.
Folies des mauvaises sciences, du capitalisme, des croyances, du consentement, ?
Les dirigeants vivent leur monde virtuel de la promotion et de l’excellence. Aucun rapport avec le quotidien.
Je prends l’exemple du grenelle de l’environnement. Jamais, les mots, les images, les messages n’ont été aussi convaincants. Ça donne l’impression d’y être enfin.
Pendant ce temps, prés de chez moi, un agriculteur équipé d’un tractopelle immense, arrache une haie en quelques jours. Large de cinq mètres et longue de trois cent mètres. (Chêne, frêne, acacias etc., tout est brûlé, anéanti.. Plus d’oiseaux, plus d’écureuil, plus de lièvre, plus de merle, plus de fleurs? etc. etc.?
Si en place du tractopelle c’était une serpe, il n’irait pas aussi vite l’agriculteur?Vive la techno !
J’ai fait part de cet insignifiant détail à notre ministre Barnier, trop occupé avec les pécheurs pour répondre. Et puis le grenelle c’était en octobre?.Il n’y aura qu’à commémorer les anniversaires pour dire qu’on y etait.
Pétition
Le ministère de l’identité nationale prend une mesure pour distinguer les individus en fonction de leur couleur de peau, en fonction de leur religion et en fonction de leur origine : la statistique ethnique…
Cette disposition de la loi hortefeux a fait l’objet d’un recours devant le conseil constitutionnel.
Une mobilisation massive est necessaire pour empécher une telle pratique.
Signez la pétition sur www.fichepasmonpote.com
Merci !
mythique
Travailler plus pour gagner plus, un slogan de campagne déjà dans l'impasse
A peine entré en vigueur, le dispositif d'exonération d'impôt sur le revenu et de cotisations sociales sur les heures supplémentaires fait déjà mentir le slogan de campagne « travailler plus pour gagner plus » de Nicolas Sarkozy.Une majorité de salariés est totalement exclue du dispositif, soit parce que leur entreprise ne propose pas d'heures supplémentaires (deux tiers des salariés), soit parce que leur temps de travail est modulé sur le mois ou annualisé.Le dispositif, fondé sur une incitation des entreprises à augmenter le recours aux heures supplémentaires, est tellement complexe que les entrepreneurs eux-mêmes sont à le mettre en oeuvre. La mesure-phare sur l'emploi de Monsieur Sarkozy est en réalité une usine à gaz.
Moins de cinq mois après l'élection présidentielle, la proposition emblématique de la droite sur le pouvoir d'achat a déjà fait la preuve de son caractère inopérant.
l’Hebdo