Remettre en question l’ultra développement des sciences, attire les foudres de ceux qui savent et ils sont très nombreux.
Dit comme cela, la réserve est de mise. Mais en disant qu’il y a deux types de sciences, ça peut laisser un peu de répit avant le coup de tonnerre.
Il y a la science dont les découvertes progressives favorisent l’évolution positive pour l’épanouissement de l’espèce humaine. Pas totalement satisfaisante si elle n’est pas au service d’un épanouissement global orienté en priorité vers celui de l’environnement qui est à genoux.
Il y a une deuxième science. Celle commanditée par les puissants, qui inexorablement conditionne chaque individu pour un avenir de dépendance totale. Tout passe par le canal de l’argent. Il faut en avoir, et chacun sait qu’avoir de l’argent cela sous entend, avoir au préalable servi, les raquetteurs bien élevés, les maîtres du monde.
Notre potentiel de liberté est englouti par les mauvaises sciences, par la diffusion précoces des peurs, par l’éducation à la soumission acquise, sous la bienveillance des religions désintéressés, dans les livres, aussi sectaires que nombreuses, et par des slogans qui font rêver qu’ en travaillant plus, on gagne plus.
Notre champ de liberté est entrain de muter en parc à moutons.
Les savants de tous poils nous convainquent que trois pour cent de production par an c’est normal, quoi de plus naturel. A ce rythme là il faudra brûler deux fois plus de ressources dans quinze ou vingt ans. Alors que l’embrasement est sur le pas de tir.
Folies des mauvaises sciences, du capitalisme, des croyances, du consentement, ?
Les dirigeants vivent leur monde virtuel de la promotion et de l’excellence. Aucun rapport avec le quotidien.
Je prends l’exemple du grenelle de l’environnement. Jamais, les mots, les images, les messages n’ont été aussi convaincants. Ça donne l’impression d’y être enfin.
Pendant ce temps, prés de chez moi, un agriculteur équipé d’un tractopelle immense, arrache une haie en quelques jours. Large de cinq mètres et longue de trois cent mètres. (Chêne, frêne, acacias etc., tout est brûlé, anéanti.. Plus d’oiseaux, plus d’écureuil, plus de lièvre, plus de merle, plus de fleurs? etc. etc.?
Si en place du tractopelle c’était une serpe, il n’irait pas aussi vite l’agriculteur?Vive la techno !
J’ai fait part de cet insignifiant détail à notre ministre Barnier, trop occupé avec les pécheurs pour répondre. Et puis le grenelle c’était en octobre?.Il n’y aura qu’à commémorer les anniversaires pour dire qu’on y etait.