Archives de l’auteur : Georges Villeneuve

Dividendes en hausse +30.3% : ni investissements, ni embauches !

BJR je maintiens tous mes raisonnements, persiste et signe, malgré l’auto-censure qui règne dans ce pays autour des deux vrais moteurs de « l’économie de marché » qui accumulent des richesses par deux leviers : les spéculations immobilières et boursières : l’une alimentant l’autre ! En cela les gouvernements de F.H continuent l’oeuvre capitaliste de Sakorzy (juillet 2007 loi TEPA)

Mais un court entrefilet dans le Monde daté 20 août le prouve en chiffres (que je ne détiens pas): je cite :

« 30,3% : C’est l’augmentation des dividendes distribués par les entreprises cotées en France au deuxième trimestre 2014, période où près de 40% des versements sont effectués, selon une enquête d’Henderson Global Investors publiée lundi 18 août. La France arrive en tête des progressions en Europe, devant l’Allemagne (+9,7%) et le Royaume Uni (+3.9ù). Les dividendes ont aussi augmenté au Japon (+18,5%)et aux Etats-Unis (+13.8%) mais ont diminué dans les pays émergents (-14,6%) »

-ON COMPREND POURQUOI CES CHIFFRES NE SONT PAS PUBLICS ! —

En tant que dirigeant de SARL je suis écœuré de voir que l’argent du CICE, CIR et autres baisses de charges profitent aux sociétés cotées! Nous sommes les dindons de la farce Schmitt!

La formule de Helmut Schmidt en 1978 ne vaut plus dans la mondialisation où les grands groupes préfèrent investir dans les pays à bas salaires et surtout payés en monnaie exotique. Par conséquent ceux-ci s’enrichissent sur un plan mondial, nous laissant -nous dirigeants de PME- dans une conjoncture déprimée où il est impossible d’augmenter les prix !

Que propose-je ? Ce gouvernement devrait s’attacher au seul déficit structurel et laisser les éléments du déficit « conjoncturel » s’amortir plus lentement…mais surtout s’attaquer aux rentes publiques (notaires, pharmaciens…), dépenses inutiles (les Partenariats Public-Privé), gaspillages d’argent public rare (Rafales qui ne se défendent qu’eux-mêmes !)

et surtout installer deux taux d’impôt-société ainsi que le PS l’avait formulé avant la victoire électorale.Quant aux impôts : les réorienter vers l’immobilier et les œuvres d’art !

Salut et Fraternité.

Une erreur intellectuelle à la base du CICE ?

** « Salut et Fraternité », c’est par ces termes que l’économiste Georges Villeneuve conclut rituellement ses messages, dans lesquels il nous fait part de ses commentaires, réactions et propositions. ** 

Message adressé au courrier des lecteurs du journal « Le Monde ».

Une erreur intellectuelle est à la base du CICE « complété par le pacte de responsabilité » (pp 6/7 du 19/8)
BJR chers rédacteurs du quotidien que j’achète au kiosque -au prix fort- depuis ma classe de première B en 1975. Je trouve votre  articles : La rentrée à haut risques de François Hollande  sur deux pages superficielles et légères ET j’ai de moins en moins envie de m’abonner !

On y lit : « Non seulement les résultats font défaut – la croissance est nulle , la France compte 130000 chômeurs supplémentaires » avant de changer d’idée et diverger (?) sur la communication gouvernementale. Une liaison aurait du venir à l’esprit du rédacteur . Et s’il s’agissait là de deux conséquences de la rigueur budgétaire, entamée depuis novembre 2011 par le gouvernement Fillon qui ordonna 30 milliards d’impôts supplémentaires sur l’année fiscale 2012 ? et poursuivie par le gouvernement Ayrault sur les exercices 2013/2014  ?

Ensuite l’article laisse la confusion sur la politique de reconstitution des marges des entreprises . Rappelons que le taux de marge industrielle et commerciale c’est le rapport de l’excédent brut d’exploitation dans la valeur ajoutée -produite et non vendue- est calculé hors distribution des dividendes mais qu’il finance – théoriquement en totalité. Tout chef d’entreprise, PDG ou administrateur a donc intérêt à dire à ses actionnaires que « les marges augmentent » ; ceux seront rassurés sur le paiement futur d’un dividende au titre de l’exercice comptable. Le MEDEF doit sourire de la méconnaissance du gouvernement sur l’utilisation probable de cette marge EBE/V.A augmentée par le C.IC.E ou baisse de charges : elle servira d’abord des dividendes, ensuite des dépenses publicitaires ou investissements informatiques, dans le meilleur des cas ! Des investissement industriels ou d’emplois salariés n’existent que dans la formule désuète du chancelier Schmidt qui l’énonçait dans un marché commun protégé alors qu’il n’y avait pas de mondialisation des échanges (O.M.C 1994).

Une déclaration du ministre M. Sapin au journal LIBERATION (18 août 2014) le confirme: « Les entreprises ont d’abord un problème de marge. Elles n’ont plus la capacité de faire face à la moindre difficulté, au moindre investissement ,de prendre le risque de l’innovation, d’attaquer des marché à l’étranger ». Le ministre aurait dû parler de CAPITAL ou FONDS PROPRES comptables et si l’on remplace le mot « marge » dans la phrase celle-ci devient alors financièrement correcte puisque c’est le CAPITAL qui doit supporter les risques d’exploitation et d’investissement. Mais si le ministre est convaincu -comme le voudraient les PDG du MEDEF- que les entreprises doivent se développer sans financement permanent à risque, apporté par les actionnaires, alors c’est la gestion financière des sociétés anonymes qu’il méconnaît. Ou que le ministère de Bercy tout entier méconnaît depuis six ans déjà : les sociétés de capitaux ne peuvent se passer d’augmentations de capital en numéraire. Les augmentations de marge, elles, servent à être annoncées aux investisseurs qui y fondent leur espoir de voir le cours de l’action progresser en Bourse des valeurs.

Salut et Fraternité

Moscovici, les réductions de déficits et de coût du travail

** « Salut et Fraternité », c’est par ces termes que l’économiste Georges Villeneuve conclut rituellement ses messages, dans lesquels il nous fait part de ses commentaires, humeurs et observations. ** 

Pierre Moscovici a-t-il « réduit les déficits et le coût du travail » ?

Article paru dans Le Monde du 4 août 2014

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/08/04/pierre-moscovici-a-t-il-reduit-les-deficits-et-le-cout-du-travail_4466493_4355770.html?xtmc=moscovici&xtcr=3

commentaires de Georges Villeneuve, économiste.

-Votre article récent tend à démonter les faiblesses de la défense faite par M. Moscovici devant les critiques d’une presse allemande si soucieuse d’un taux de change élevé pour protéger ses retraités devenus les rentiers de l’euro et de ses marchés financiers… Mais l’important n’est pas traité dans cet article car la croissance a régressé depuis la mi-2011 provoquant un premier plan de rigueur du gouvernement Fillon (nov. 2011). C’est cette régression qui se poursuit puisque les gouvernement de F.Hollande ont voulu réduire les déficits budgétaires en augmentant les impôts directs pour mieux plaire aux marchés financiers et écarter toute crise de change sur l’euro (été 2012).

-Le problème est qu’en comprimant la Demande intérieure , tout comme après mars 1983 où F.Hollande était conseiller de l’Elysée, la consommation des ménages est insuffisante à fournir des débouchés aux entreprises résidentes. Il y a un excédent d’Offre sur la Demande adressée aux entreprises, de nombreuses surcapacités de production notamment dans l’automobile ou l’immobilier d’entreprise. L’économie de l’Offre, chère à notre Président de la République, est incapable d’augmenter ses prix donc ses marges, car elle est vivement concurrencée et s’avère incapable d’offrir des biens ou services  nouveaux à des prix psychologiques .Certains secteurs étant en déflation des prix comme la téléphonie mobile ou l’hôtellerie-restauration malgré l’absence de concurrence internationale dans ces secteurs : la réduction du déficit en 2014 ne modifiera pas la structure compétitive dans ces secteurs !

-Ce sont déjà trois années d’échec de la ‘politique de l’offre’ et c’est probablement trois nouvelles années de croissance zéro+,  qui verront monter la marée noire du chômage et des drames individuels ou familiaux. Rappelons ici A. DUMAS : «  l’argent  est un bon serviteur et un mauvais maître « . Par conséquent si le taux de change de l’euro contre dollar ne revient pas vers 1.15 USD il n’y aura en France  qu’une croissance de zéro +(0.4 à 0.7%) grâce aux bons services des précédents ministres de l’économie – et la caste orthodoxo-libérale qui sévit à Bercy.

"Osons les valeurs", chronique de Georges Villeneuve.

 

** « Salut et Fraternité », c’est par ces termes que l’économiste Georges Villeneuve conclut rituellement ses messages, dans lesquels il nous fait part de ses commentaires, humeurs et observations. ** 

 

BJR chers rédacteurs du journal Le Monde, qui ne tourne plus rond, que j’achète au kiosque – au prix fort – depuis ma classe de première B en 1975. Décidément le quotidien devient de plus en plus partial et partiel ! Dois-je dire : » Libéral, pro-business, européen » – TOUT COMME « l’OPINION » du mercredi ou encore BFM BUSINESS  ???? Où est Beuve-Méry et son information objective ?

> L’éditorial : « Osons les valeurs » du 7/01/2014 est particulièrement significatif de ce triptyque que ne renierait pas BFM Business ni encore le Medef. Car c’est à tort que la journaliste croit pouvoir relever que « Dans la mondialisation,la France avec ses taux de prélèvements et ses dépenses publiques record en Europe…. ».

C’est faux ! le Danemark et la Finlande nous dépassent et ce sont deux pays qui, pacifiques, partagent avec la France le souci des valeurs et des conditions d’existence de leurs populations. Mais il y a pire : c’est le concept de prélèvements obligatoires dont le sens est faussé pour en retrancher la dimension positive. Dans ce pourcentage tant décrié par Monsieur GATTAZ les dépenses de « protection sociale » représentent environ 21% du PIB. Or il s’agit là d’UNE EPARGNE MUTUALISEE donc c’est une capacité à réaliser des économies – i.e des réserves financières – pour faire face collectivement aux risques de maladie ou de vieillesse. La sécurité Sociale est une force financière du pays puisque cette épargne reste nationale,  et non pas soumise aux milieux financiers internationaux (Newsweek), et qui échappe à l’Union Européenne qui ne cesse depuis la Commission de dénoncer cet état-providence haï par les banques et financiers.

 

> Quant aux « dépenses publiques », elles correspondent souvent à des commandes aux sociétés commerciales, notamment Dassault et ses Rafale si onéreux, Safran ou Thalès,qui sont  les vrais prédateurs du budget! Car depuis Raymond BARRE 1976-80 il s’agit de : « privatiser les profits et socialiser les pertes« , en les inscrivant le Budget de l’Etat. Celui-ci a été particulièrement impacté et fragilisé par les niches et subventions aux entreprises privées ; en 2007 elles représentaient environ 65 milliards d’euros.

Actuellement cet ensemble de niches fiscales et sociales doit avoisiner les 150 milliards d’euros après les vagues successives d’allègement de charges sociales depuis 1998. Il y a 25 milliards au seul titre des 35 heures depuis Aubry/Jospin et 20 milliards de plus au titre du Cice 2012 : Où va-t-on dans la socialisation des pertes d’exploitation que le Medef appelle « charges’ ?

 

> Le quotidien gagnerait en qualité d’information sur cette problématique de transfert des charges sur l’Etat mise à la charge de la Nation, par augmentation des taxes (gouvernements Fillon) et des impots (gouvernement Ayrault).

Selon Oscar Wilde (1856-1900) » Aujourd’hui les gens connaissent le prix de tout et la valeur de rien »

 

Salut et fraternité !

Georges Villeneuve, Boulogne-Billancourt

 

Retraites : un peu d’analyse, Messieurs du Monde !

Régulièrement, Georges Villeneuve, économiste, s’exprime « sans modération » sur ce blog :

 

Bjr chers rédacteurs du journal que j’achète chaque jour au kiosque depuis ma classe de première B en 1975 .Cela mepermet de le raturer, surcharger ou annoter pour mon plus grand plaisir !

 

Mais les directeurs et les équipes passent tandis que le contenu éditoriel s’abaisse d’année en année. J’en veux pour preuve l’éditorial du 16/06/2013 singulièrement partial et dont le titre :

 » Retraites : un peu d’audace, M.Ayrault ! » tient davantage du tract ou de la harangue qu’à du contenu rédactionnel solide.

 

 

> > D’abord il faut établir qu’avec 600 millions de dividendes par an la famille Bettencourt n’a aucun besoin de la Sécurité Sociale ni de sa branche Retraite (caisse CNAV) aux si maigres pensions. Seuls les salariés et autres précaires ont besoin de faire valoir leur droit à une pension de vieillesse . Mais là encore des chausse-trappes les attendent :Exemple récent il est impossible pour un ouvrier-imprimeur de percevoir une pension et de partir à 60 ans s’il a connu, ce qui est désormais une destinée commune , une période de chomage. La Cnav lui opposant : oui vous avez bien le nombre de trimestres validés MAIS NON COTISES donc vous devez encore attendre. On voit ce à quoi peut conduire un nouveau recul de l’age légal de départ à la retraite dans un contexte de chomage massif : l’impossibilité de percevoir une pension adéquate pour des gens très fatigués par des emplois surexploités (3/8 ou de nuit) ou usés nerveusement par des périodes de chomage.La question de l’équité est alors celle-là : comment éviter de rajouter des difficultés financières à des etres vivants qui ont déjà des difficultés de santé ? Elle dépasse largement la frontière des régimes privés contre régime public.

> > Quant aux fonctionnaires d’Etat ce dernier n’a jamais voulu les soumettre au Code de la Sécurité sociale, économisant ainsi de précieuse cotisations : les fonctionnaires ne perçoivent pas de retraite complémentaire ni d’indemnité légale de départ à la retraite ni régime de prévoyance en cas d’invalidité. On aimerait lire règulièrement ces informations vérifiables dans les comparaisons légères ou superficielles vites écrites par les rédacteurs du Monde -où elles sont simplement éludées . En fait, il n’y a pas de Caisses séparées pour les fonctionnaires à qui l’Etat verse un traitement à vie et qui constitue une rémunération (art 1 du code des pensions civiles et militaires).

> > Enfin, on peut s’interroger sur « la chute » de l’éditorial du 16 juin : « tous ceux qui sont bien à l’abri dans leurs niches sécurisées » (?) . Vous vouliez parler sans doute de la famille Mulliez ou Pinault , qui non seulement vivront de dividendes payés par les jeunes actifs mais encore de plus-values boursières auxquelles n’auront jamais accès les jeunes femmes obligées au « temps partiel contraint » de la grande distribution…Les rentiers continueraient d’etre privilégiés lors de la grande réforme globale des retraites : pas un sujet éditorial ?

> > Quant aux cadres dirigeants ils recevront de confortables indemnités légales de départ à la retraite plus l’indemnité convention collective et sont assurés de PERCOs gonflés par eux à bloc ou de »retraites chapeaux » en millions d’euros ou de surcomplémentaires exorbitantes du droit commun qu’il conviendrait de demander la suppession au gouvernement Ayrault : deux articles du Code de la Sécurité sociale seulement sont à annuler pour aller vers l’équité.

 

Salut et Fraternité, la chronique de Georges Villeneuve.

BSR chers lecteurs.

 

j’ai vu et entendu l’émission Mots croisés de Calvi .

 

On y voyait Madame Parisot user et abuser de la ficelle patronale de la baisse des marges donc de la diminution de la capacité d’autofinancement soit la réduction de l’investissement industriel d’où la difficulté de l’emploi faute de commandes . Helmut Schmitt, bundes kanzler , disait bien en 1978 : » les profits d’aujourd’hui font les investissements de demain et les profits d’après demain ». Pour Parisot la négociation  s’énonce : « ce qui est à moi reste à moi et ce qui est à toi, Thibault, est négociable »…

 

MAIS l’expérience montre que : « les difficultés financières, les chefs d’entreprises en parlent toujours avec tout le monde – même avec la standardiste ou le veilleur de nuit.-…mais l’argent lui ne se partage jamais ! La preuve réside dans le rapport Cotis de l’Insee qui a chiffré l’augmentation régulière des Dividendes pendant les années 1984-2007 plus rapidement que l’augmentation des salaires bas et moyens. Il est vrai qu’entre 1999 et mars 2008 le Medef ne détestait pas diminuer les capacités d’autofinancement par des distributions généreuses de dividendes ! Il s’agit maintenant pour lui d’attaquer les « salaires bruts chargés » pour regonfler les marges donc les profits et reprendre des taux élevés de dividendes. Afin qu’ils soient réinvestis par les actionnaires en Bourse ou dans l’immobilier mais pas d’investir industriellement en france ni recruter dans ce meme pays! Payer un salaire en euros, monnaie rare et chère, sera toujours plus couteux que de sous-traiter un fournisseur bangladais dont les salariés payés en monnaie exotique, encore dite monnaie de singe… faut-il toujours baisser le cout du travail en france ? un Coût Variable pour les employés mais fixe et élévé pour les PDG et le STAFF…. 

 


 

Refinancer l’état sans le MES…

BSR cher(e)s profanes du Tour Primaire.

J’ai écouté le gagnant FH sur F2 et me réjouis de son énergie et de son sérieux auto-gestionnaire : des chiffres et des % , qui n’étaient pas sans intéret, notamment sur l’ISF le seul impot (gruyère) sur le capital que la gauche ait établi (RockyStar en 1988). Sa volonté de réorienter la construction européenne (enfin depuis Jospin 1997) vers la croissance, les emplois

Pourvu que ça dure et surtout qu’il se donne les moyens de négocier avec Angela sans dépendre d’un succès du SPD en octobre 2013….Car si la Germanie ne veut pas d’eurobonds, ni d’obligations émises par la Banque européenne d’investissement (BEI), ni de financements des Etats par la BCE qui n’a pas toutes les fonctions de banque centrale alors il faudra renationaliser la politique financière de l’Etat-Nation issue de 1789. Mais FH vous a-t-il jamais parlé de politique financière de l’Etat, relevant des fonctions régaliennes de celui-ci (Philppe le Bel, 1310) ?

Sachant que l’épargne française est composé de 1500 milliards d’euros en Assurance-vie et de 200 milliards en Livret A (le montant de la dette publique 1700) il suffirait à un gouvernement décidé à « réorienter l’europe » d’en mobiliser chaque année 35 milliards sous forme de rente perpétuelle pour financer ainsi les infrastructures, les universités et les énergies vertes pendant cinq ans : la croissance peut se financer ainsi.

Ensuite comme la caisse des dépots at sa filiale Oséo ont chacune une licence bancaire elles pourraient, elles, emprunter 40 milliards d’euros à la BCE lors des adjudications (c’est normal) et les re-prêter aux collectivités locales et à la sécurité sociale pour la cdc, et les PME intermédiaires pour Oséo. A-t-on la volonté politique de se mettre en mesure de financer la croissance des investissements et des emplois en France?
 
Egalement, si la Germanie continue de vouloir asphyxier les peuples du Sud par le MES, une réplique consisterait à réquisitionner 400 tonnes d’or dans les caves de la Banque de France et à suspendre le seul système de dépot d’or dans le SEBC.
Le produit de la vente des tonnes d’or servirait à gager les futurs emprunts obligataires du Trésor public (consolidation financière)

Vous voyez il est possible de refinancer l’Etat, les collectivités locales et la Sécu sans mettre le peuple à la rue et au chomage, sans aucun M.E.S ! 

Il suffirait de menacer de le faire en conférence publique pour que l’euro chute de 20% améliorant le solde de la balance commerciale et mettant la Germanie sur une position plus équilibrée et non pas « à la Bismarck »…

Salut et fraternité,

Georges  

Salut et Fraternité !

Salut et Fraternité !

 

C’est par ces termes que l’économiste Georges Villeneuve conclut rituellement ses messages, dans lesquels il nous fait part de ses commentaires, humeurs et observations.

 

Nous avons déja publié pas mal de ses billets et dorénavant ceux-ci feront l’objet d’une catégorie spéciale, précisément dénommée « Salut et Fraternité ».

 

Voici pour débuter cette série sa réponse à l’article http://la-chronique-agora.com/elements/lca/newsletter/html/120314_LCA.html

 

Ce sont les dépots d’euros (monnaie banque centrale) effectués pour un jour (overtonight) par les banques commerciales chez la BCE/franfort…Ce que je voulais signaler par cet article c’est que la BCE, qui ne finance pas les Etats donc leurs emprunts nécessaires à des Etats modernes (depuis le traité de Maastricht 1992), se préoccupe de monter « une bulle » boursière qui procurera des plus’ values de cession des titres actions ou Obligations, pour les possédants et les puissants dont les banques. Où est son « indépendance » par rapport aux possédants et puissants ?

 

Ensuite je veux signaler que ces plus-values seront probablement réinvesties dans l’immobilier faisant monter les loyers donc les prix de vente immobiliers générant de nouvelles plus-values dont une partie sera investie en achat d’actions et ainsi de suite….

Voilà les deux moteurs de la croissance selon la BCE, Mario Draghi, David Cameron et …le ministre allemand Schauble. Il n’est pas question peour eux d’augmenter les salaires ou les pensions ! Les salariés et les fonctionnaires devront se partager les dettes publiques – issues d’une consommation des ménages maintenue depuis quinze ans à grand coup de dette publiques supplémentaires (Etat, colloc,Sécu)

 

J’aimerais entendre Arnaud enfin bien entouré par deux hommes expérimentés sur des sujets complexes (le Sacré/l’International)

A voir

 

Salut et Fraternité,

Georges