Salut et Fraternité, la chronique de Georges Villeneuve.

BSR chers lecteurs.

 

j’ai vu et entendu l’émission Mots croisés de Calvi .

 

On y voyait Madame Parisot user et abuser de la ficelle patronale de la baisse des marges donc de la diminution de la capacité d’autofinancement soit la réduction de l’investissement industriel d’où la difficulté de l’emploi faute de commandes . Helmut Schmitt, bundes kanzler , disait bien en 1978 : » les profits d’aujourd’hui font les investissements de demain et les profits d’après demain ». Pour Parisot la négociation  s’énonce : « ce qui est à moi reste à moi et ce qui est à toi, Thibault, est négociable »…

 

MAIS l’expérience montre que : « les difficultés financières, les chefs d’entreprises en parlent toujours avec tout le monde – même avec la standardiste ou le veilleur de nuit.-…mais l’argent lui ne se partage jamais ! La preuve réside dans le rapport Cotis de l’Insee qui a chiffré l’augmentation régulière des Dividendes pendant les années 1984-2007 plus rapidement que l’augmentation des salaires bas et moyens. Il est vrai qu’entre 1999 et mars 2008 le Medef ne détestait pas diminuer les capacités d’autofinancement par des distributions généreuses de dividendes ! Il s’agit maintenant pour lui d’attaquer les « salaires bruts chargés » pour regonfler les marges donc les profits et reprendre des taux élevés de dividendes. Afin qu’ils soient réinvestis par les actionnaires en Bourse ou dans l’immobilier mais pas d’investir industriellement en france ni recruter dans ce meme pays! Payer un salaire en euros, monnaie rare et chère, sera toujours plus couteux que de sous-traiter un fournisseur bangladais dont les salariés payés en monnaie exotique, encore dite monnaie de singe… faut-il toujours baisser le cout du travail en france ? un Coût Variable pour les employés mais fixe et élévé pour les PDG et le STAFF…. 

 


 

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