Archives pour la catégorie Vu de l’intérieur

Le pilotage, c’est maintenant

Nous avons soutenu Arnaud Montebourg lors des primaires.

Nous avons soutenu, pour ma part très clairement, son choix en faveur de François Hollande.

Nous avons ensuite soutenu François Hollande puis le programme socialiste aux législatives.

 

Nous sommes donc solidairement responsables de la mise en ?uvre de ce programme et de ses bienfaits potentiels.

 

Il s’agit maintenant de réussir ces changements, pour redresser le pays et dans l’intérêt de tous, pour aussi ne rien regretter à terme.

 

Nous ne voulons pas dans cinq ans nous dire « nous aurions pu?, nous d’avons pas pu parce que? », comme ce fut le cas par exemple sous Mitterrand avec le vote des étrangers, ou sous Jospin avec les retraites.

 

Il s’agit donc de nous assurer que non seulement les « 60 engagements » sont effectivement mis en ?uvre, mais qu’ils produisent durablement les effets escomptés.

 

Et, presque accessoirement tant nous avons été abreuvés de communication et d’effets d’annonce durant le dernier quinquennat, que cela se sait pendant et après coup. 

Quelles sont les priorités ? Qui se charge de quoi ? quels sont les indicateurs de mesure de l’avancement puis des effets ? En entreprise cela relève du « pilotage stratégique » du changement, différent de la « planification stratégique » usuelle en cela qu’on y est autant évaluatif que prospectif.

 

A ma connaissance, ce serait une première en matière gouvernementale, très dans l'esprit de transparence et d’ « open data » de la VI° République.

 

L’étoffe des Ayrault

Laurent Fabius nommé ministre des Affaires étrangères
Vincent Peillon nommé ministre de l’Education nationale 
Christine Taubira nommée Garde des Sceaux, ministre de la Justice
Pierre Moscovici nommé ministre de l’Economie, des Finances et du Commerce extérieur
Marisol Touraine nommée ministre des Affaires sociales et de la Santé
Manuel Valls nommé ministre de l’Intérieur
Cécile Duflot nommée ministre de l’Egalité des territoires et du Logement 
Jean-Yves Le Drian
 nommé ministre de la Défense

Nicole Bricq nommée ministre de l’Ecologie
Aurélie Filippetti nommée ministre de la Culture et de la Communication 
Stéphane Le Foll nommé ministre de l’Agriculture
Geneviève Fioraso nommée ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
Arnaud Montebourg nommé ministre du Redressement productif 
Michel Sapin nommé ministre du Travail, de l’Emploi et du dialogue social 
Marylise Lebranchu nommée ministre de la Réforme de l’Etat, décentralisaiton et de la fonction publique
Victorin Lurel nommé ministre des Outremer
Jérôme Cahuzac nommé ministre délégué au Budget 
Valérie Fourneyron nommée ministre des Sports
Najat Vallaud-Belkacem nommée ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement
François Lamy nommé ministre délégué chargé de la Ville
George Pau-Langevin nommée ministre déléguée à la réussite éducative
Delphine Batho nommée ministre déléguée auprès de la Garde des Sceaux
Benoît Hamon 
ministre délégué chargé de l’Economie sociale et solidaire

Bernard Cazeneuve nommé ministre délégué chargé des Affaires européennes
Kader Arif, ministre délégué chargé des Anciens combattants
Yamina Benguigui nommée ministre déléguée des Français de l’étranger
Fleur Pellerin ministre déléguée chargée des PME, de l’innovation et de l’économie numérique

Toutes nos félicitations et nos voeux de réussite aux membres du nouveau gouvernement.

 
Ce soir, l’audace et l’imagination sont au pouvoir, les idées et les rêves vont devenir réalité !



AFFAIRE WOERTH : MISES EN EXAMEN D’UN MINISTRE DE LA "RÉPUBLIQUE IRRÉPROCHABLE"

Eric Woerth, ancien Ministre du Budget de la « République irréprochable » qu’avait promis Nicolas Sarkozy en 2007, ancien Trésorier de l’UMP, a été mis en examen avant-hier pour trafic d’influence passif, et hier pour recel d’une somme de 150 000 ? en liquide, qui aurait pu servir au financement illicite de la campagne du Président de la République en 2007 selon l’ex-comptable de Liliane Bettencourt.

En toute logique, ces mises en examen aurait dû être décidées par le Procureur Philippe Courroye mi-2010, au début de l’affaire. Mais nous sommes là au coeur du débat sur l’indépendance du Parquet vis-à-vis du pouvoir en place, surtout lorsqu’il s’agit de la mise en cause de membres de ce pouvoir. Après moultes péripéties dont les suites sont encore en cours, cette affaire a due être dépaysée de Nanterre à Bordeaux en novembre 2010. Et ce sont finalement des juges d’instruction, juges indépendants, qui ont prononcé cette semaine ces mises en examen, plus d’un an et demi après la révélation de l’affaire. Rappelons au passage que le Président de la République avait annoncé début 2009 qu’il comptait supprimer cette fonction de juge d’instruction. Et rappelons également que suite aux réactions provoquées à l’époque, il s’était engagé en juillet 2010 à légiférer sur les conflits d’intérêt avant la fin de la mandature, ce qui n’aura finalement pas lieu (cliquer ici pour lire notre article à ce sujet ).

Mais depuis novembre 2010, le volet financement illicite de parti politique et trafic d’influence de cette affaire Woerth-Bettencourt semblait rester au point mort. C’est pourquoi le Conseil d’administration d’Anticor avait décidé en décembre dernier de déposer ce mois-ci une plainte avec constitution de partie civile à ce sujet, afin de jouer le rôle de l’aiguillon citoyen qui semblait manquer à cette partie de l’enquête. Or il se trouve que depuis la toute récente décision de la Cour de cassation, qui permet définitivement d’utiliser les enregistrements « pirates » de conversations au domicile de Liliane Bettencourt comme éléments de preuve, cette information judiciaire démarre réellement sans perdre de temps, avec une certaine intensité et de façon clairement indépendante. Il est donc vraisemblable que nous n’ayons finalement pas ? sauf mauvaise surprise ? à nous porter partie civile dans cette affaire, en application de nos principes d’intervention en justice que rappelait Eric Halphen, notre Président d’Honneur, lors de notre assemblée générale du 28 janvier dernier (voir vidéo sur la page d’accueil de notre site ).

Il semble que  semble que la qualification de « recel » retenue par les juges permette d’éviter l’écueil de la prescription, qui aurait pu être opposée à celle de financement illicite de parti politique. A ce stade, le respect de la présomption d’innocence s’impose pour Eric Woerth, sachant qu’on ne fait référence à la présomption d’innocence que lorsqu’il y a suspicion de culpabilité. 

Mais encore une fois, la démonstration est faite qu’en France actuellement, seule une justice indépendante peut éclaircir les zones d’ombres des affaires politico-financières, sans suspiscion de pression du pouvoir en place. A méditer pour tous les projets présidentiels se mettant en place actuellement?

 (Si vous souhaitez soutenir Anticor et ses actions, ré-adhérez pour 2012 si vous ne l’avez pas encore fait ou faites un don en ligne sur le site d’Anticor) 

Montebourg chez Lejaby critique un gouvernement qui n’a "rien fait"

Yssingeaux (Haute-Loire), 20 jan 2012 (AFP) Le socialiste Arnaud Montebourg, envoyé vendredi par François Hollande auprès des ouvrières de Lejaby en Haute-Loire, dont l’usine ferme, a critiqué un gouvernement qui, a-t-il dit, n’a « rien fait » pour empêcher la « désindustrialisation » du pays. « Nous avons perdu en cinq ans 750.000 emplois industriels, nous avons vu fermer en trois ans 900 usines. Les dégâts sont considérables, le gouvernement n’a rien voulu faire », a-t-il dénoncé devant la presse, après la visite de l’atelier d’Yssingeaux, qui était le dernier du fabricant de lingerie en France. « Le président de la République est allé dans les usines il y a cinq ans, il a pris les voix des ouvriers et a fait la politique des banques », a-t-il poursuivi, déplorant que le pays se soit « désindustrialisé ». Le PS propose de « mieux se protéger contre la concurrence mondiale déloyale, mieux se protéger contre les +patrons voyous+, contre les prédateurs qui reprennent des entreprises pour obtenir des marques et disparaissent pour aller produire ailleurs ». M. Montebourg, élu de Saône-et-Loire, visait le repreneur de Lejaby, Alain Prost, désigné mercredi par le tribunal de commerce de Lyon, qui garde 194 des 450 salariés en France, au siège à Rillieux (Rhône), et va produire à l’étranger. « On a trouvé beaucoup d’argent pour financer le système financier en déroute. On ne trouve jamais d’argent pour financer la réindustrialisation de notre pays », a regretté le candidat aux primaires du PS, chantre de la démondialisation, entouré des quelque 90 salariés de l’atelier qui l’ont vivement acclamé.

Sarkozy plus souvent partisan que président, pour le CSA

30 décembre 2011 | Par Mathilde Mathieu et Michaël Hajdenberg La question vaut son pesant d’or: lorsque Nicolas Sarkozy discourt à Toulon devant 5.000 sympathisants, le 1er décembre, est-il chef de l’État ou candidat? Aux yeux des socialistes, c’est un pur «meeting» électoral, dont le coût doit être supporté par l’intéressé, non par le contribuable. Mais pour l’Élysée, Nicolas Sarkozy n’est toujours pas entré en campagne et ne fait là que son métier: «présider». Pourquoi lui faire payer la note? Pour sa part, le Conseil supérieur de l’audiovisuel a tranché la question du caractère partisan -ou non- d’un tel déplacement. D’après des chiffres inédits communiqués à Mediapart, l’autorité administrative indépendante chargée de contrôler la répartition des temps de parole entre l’opposition et la majorité dans les médias, a considéré que la plupart des propos tenus par Nicolas Sarkozy à Toulon relevaient du pur «débat politique», et qu’une minorité correspondait aux fonctions régaliennes du chef de l’État: 30 minutes d’un côté, 21 minutes de l’autre. De quoi alimenter les critiques socialistes sur les dépenses d’aménagement du Zénith, payées rubis sur l’ongle par l’Élysée. Meeting de Toulon, devant 5.000 personnes, le 1er décembre.© (dr) Depuis le 1er septembre 2009, en effet, le CSA décortique tous les propos télévisés de Nicolas Sarkozy et les classe en deux catégories: d’un côté, les phrases liées à sa fonction d’arbitre, de chef de guerre ou de garant de l’indépendance nationale, qui ne sont pas décomptées; de l’autre, les déclarations qui s’inscrivent dans le «débat politique national» et sont ajoutées au temps de parole de la majorité. Avant 2009, aucune parole présidentielle n’avait jamais été prise en compte, au motif que la Constitution place le chef de l’État au-dessus des partis. Si le CSA a mis fin à cette sorte d’?immunité verbale?, c’est sous la contrainte du conseil d’État, qui a considéré dans un arrêt d’avril 2009 que les «interventions» du chef de l’État ne pouvaient plus «être regardées comme étrangères, par principe et sans aucune distinction (…), au débat politique national». Depuis que le verbe présidentiel est ainsi placé sous surveillance, 52% des propos de Nicolas Sarkozy ont été considérés comme relevant du ?débat national?, 48% du ?régalien?, d’après des chiffres inédits communiqués par le CSA à Mediapart. En résumé, Nicolas Sarkozy s’exprime plus souvent en homme politique partisan qu’en chef de l’État neutre et impartial. Pour Christine Kelly, membre du Conseil en charge du pluralisme, «le distinguo se fait sans difficulté»: «Quand on s’assoit et qu’on écoute, la répartition saute aux yeux; c’est sans ambiguïté. D’ailleurs, les chaînes et les radios font en général le même décompte que nous, à 1 ou 2% près.» Cette statistique de 52%, les socialistes pourraient s’en emparer dès la rentrée, pour insister sur le caractère partisan des déplacements présidentiels et réclamer que leur coût soit, au moins en partie, assumé par Nicolas Sarkozy en personne plutôt que par l’Élysée. Le 19 décembre, déjà, lors d’un débat à l’Assemblée nationale sur le financement de la campagne présidentielle, ils ont encouragé la commission chargée du contrôle des comptes de campagne (la CNCCFP) à s’inspirer de l’attitude du CSA et à considérer, elle aussi, que les interventions de Nicolas Sarkozy n’étaient «pas réductibles» à ses missions d’arbitre, loin de là. À la tribune, le député Jean-Jacques Urvoas a prôné un «parallélisme des formes» entre les deux autorités. Très grossièrement: si 52% des propos de Nicolas Sarkozy sont jugés partisans, pourquoi ne pas facturer 52% du coût de ses déplacements à l’intéressé? L’«équité» à partir du 1er janvier À partir du 1er janvier, date à laquelle «l’équité» des temps de parole entre candidats à la présidentielle devra être respectée sur les radios et télés, le CSA va même considérer Nicolas Sarkozy comme un «candidat présumé» et le traiter comme ses concurrents «déclarés» ? tous les propos de ses soutiens seront comptabilisés. «Nous n’attendons pas qu’il soit officiellement dans la course, explique Christine Kelly. Pour le CSA, ça ne change rien qu’il se déclare en décembre, janvier ou mars.» La définition de «candidat présumé»? «Celui qui recueille des soutiens publics significatifs en faveur de sa candidature.» Du côté de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, chargée de contrôler les comptes des candidats une fois le scrutin terminé et de vérifier qu’ils prennent bien à leur charge l’intégralité des frais engagés pendant leur campagne, on a une tout autre vision. «En principe, c’est la déclaration publique de candidature, ou le cas échéant l’investiture par une formation politique, qui est considérée comme marquant pour un candidat le début des opérations (financières)», explique le président de la Commission dans un courrier, en réponse au PS qui accuse Nicolas Sarkozy de mener campagne aux frais de l’Élysée. Avant cela, «en principe», aucune dépense ne peut lui être imputée. La CNCCFP, tout de même, prévoit des exceptions à son principe. Certaines dépenses de Nicolas Sarkozy antérieures à sa déclaration de candidature, liées à ses multiples déplacements en province, devront ainsi être insérées dans son compte de campagne: chaque fois qu’il «est amené à exposer les éléments d’un programme». La Commission se laisse une sacrée marge d’appréciation? En 2002, elle avait réintégré une partie des coûts relatifs à cinq réunions publiques préalables à la déclaration de candidature du président Chirac. Celui-ci avait en effet ?omis? de les déclarer dans son compte ? sans doute pour s’assurer qu’il ne dépasserait pas le plafond de dépenses autorisées. La Commission, cependant, n’avait comptabilisé que quelques milliers d’euros. D’après les socialistes (qui ne disposent d’aucun chiffre fiable à ce stade), le meeting de Toulon de Nicolas Sarkozy pourrait avoir coûté plusieurs centaines de milliers d’euros.

Réaction de Ségolène Royal au discours de Toulon #2

Le candidat Sarkozy a parlé d'urgence et de peur. La peur c'est lui, parce qu'il a aggravé la crise et le chômage. L'urgence, c'est de changer de président en 2012, pour agir vraiment. Les Français n'acceptent plus les effets d'annonce et les promesses non tenues. Le candidat Sarkozy n'a tenu aucune des 10 promesses du discours de Toulon de 2008, il s'est contenté de les répéter. Depuis 2007, le candidat Sarkozy a fait 75 discours sur la crise. Pour quel résultat : une crise toujours plus grave En dénonçant la retraite à 60 ans et les 35 heures, le candidat Sarkozy annonce qu'il fera payer les retraités et les salariés et que ceux qui s'enrichissent dans la crise restent intouchables. Pour agir vraiment avec 5 solutions efficaces, que propose François Hollande : – La réforme bancaire et celle de la Banque Centrale Européenne, – La relance de l'activité économique notamment celle des PME, – La taxe sur les transactions financières, – L'éradication des Paradis fiscaux, – Le renforcement du fonds de stabilité financière.

Breaking news : Sarkozy conserve son triple H de la Honte !

Le triple H de la honte


HONTE N°1 : « La France n’a jamais cédé à la tentation totalitaire. Elle n’a jamais exterminé un peuple. Elle n’a pas inventé la solution finale, elle n’a pas commis de crime contre l’humanité, ni de génocide. » Nicolas Sarkozy en 2007, à Caen, lors d’une réunion de campagne.

 

HONTE N°2 : « Merkel, un Bismarck en jupons », article publié par Yves Thréard le 19 mai 2010 dans le Figaro, organe officiel de l’UMP. Aucun cri d’orfraie ni au gouvernement, ni chez les perroquets, ni à l’Elysée.

 

HONTE N°3 : « Les paroles qui ont été entendues déconsidèrent ceux qui les ont prononcées, à l’endroit de nos amis. Je n’ai pas d’autre commentaire à faire que cela. ». Nicolas Sarkozy le 5 décembre 2011 lors d’une conférence de Presse tenue à Berlin en compagnie d’Angela Merkel.

L’exemplarité chez Publicis !

Lu dans le Monde daté du 2/12

Le PDG de Publicis, Monsieur Lévy, renonce à son salaire fixe et se contentera en  2012 des seuls éléments variables….

Pardi ! c’est par le haut de la pyramide du personnel qu’il faut réaliser des économies salariales et non pas au niveau des jeunes ni des smicard qui consomment tout ce qu’ils gagnent et font ainsi marcher les commerces.

Rajoutons que les économies suivantes sont à faire sur l’immobilier d’entreprise (sièges sociaux ou bureaux hors de prix) et sur le parc automobile (berlines allemandes et véhicules ostentatoires).
 
Comme  aucune réduction du coût du travail depuis 1995 n’a suffit à ce jour, les économies étant parties en dividendes et Top management, ce sont là les voies de la compétitivité future des entreprises françaises.

Vous avez dit management par objectifs ?

                       

Salut et Fraterntié 

Georges