Appel au "devoir d’opposition"

Une cinquantaine de parlementaires socialistes ont cosigné un appel contre les divisions de leur parti et pour que celui-ci assume son « devoir d’opposition ».

« Dans tout le pays », écrivent le signataires, « on proteste, on manifeste y compris dans l’actuelle majorité ! Et c’est précisément à ce moment-là que l’on tente de faire revivre la division des socialistes et de la gauche à propos du débat européen ».

« Nous nous respectons », poursuivent-ils: « nous refusons la stigmatisation ou la revanche. Nous voulons tourner la page, nous voulons l’union. Nous lançons un appel: assez de divisions ! Retrouvons notre devoir d’opposition et de reconstruction ! ».

Ils affirment que « le pays constate, amer, tous les mensonges du pouvoir ».

« Partout, la contestation s’installe », énumèrent-ils: « parmi les salariés et les retraités en difficulté avec leur pouvoir d’achat, dans les professions libérales avec la nouvelle carte judiciaire, chez les jeunes avec les étudiants, les pêcheurs, les agriculteurs, les fonctionnaires, mais aussi dans la culture sans oublier le tollé éthique à propos du recours à l’ADN pour maîtrise de l’immigration ».

Parmi les signataires figurent notamment les députés Claude Bartolone, Philippe Martin, Jean-Christophe Cambadélis, Pierre Moscovici, Arnaud Montebourg, Christian Paul, Jean-Marie Le Guen et Sandrine Mazetier, la sénatrice Catherine Tasca et le député européen Benoît Hamon.

 

Quand Montebourg cogne sur Sarko …

 Le Point, 1er novembre 2007

L'ancien porte parole de Ségolène Royal, qui rêve de se glisser dans le costume de premier secrétaire du PS, fustige sans détour la politique sarkozienne. Et tacle les traîtres de l'ouverture.

« Voici venu le temps des jeunes lions ! » Arnaud Montebourg n'a pas oublié sa promesse faite un soir de liesse, dans la foulée d'une courte victoire aux législatives, en juin. Plus que jamais, le trublion de Saône et Loire veut prendre le vieux parti d'Epinay. Mais l'ancien porte-parole de Ségolène Royal a changé de tactique. Le petit groupe des rénovateurs du PS, avec lequel il s'affichait à la rentrée, ne suffit plus à satisfaire ses ambitions. S'allier avec Gaëtan Gorce, Manuel Valls ou Aurélie Filippetti, c'est bien pour marquer les esprits, mais pas suffisant pour emporter le parti. Depuis quelques semaines, Arnaud Montebourg est donc passé à la vitesse supérieure. Avec d'autres de sa génération, il travaille à la constitution d'une force majoritaire pour le futur congrès du parti et s'achète une respectabilité : l'avocat au verbe haut évite les attaques personnelles contre les éléphants et travaille d'arrache-pied au sein du groupe socialiste à l'Assemblée. Une stratégie portée vers un seul but : se tailler un costume de « premier secrétariable », voire de présidentiable. « L'opposition, dit-il au Point, commence dans vos colonnes ».

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Les sciences pour les sociétés?

Remettre en question l’ultra développement des sciences, attire les foudres de ceux qui savent et ils sont très nombreux.

Dit comme cela, la réserve est de mise. Mais en disant qu’il y a deux types de sciences, ça peut laisser un peu de répit avant le coup de tonnerre.

 

Il y a la science dont les découvertes progressives favorisent l’évolution positive pour l’épanouissement de l’espèce humaine. Pas totalement satisfaisante si elle n’est pas au service d’un épanouissement global orienté en priorité vers celui de l’environnement qui est à genoux.

 

Il y a une deuxième science. Celle commanditée par les puissants, qui inexorablement conditionne chaque individu pour un avenir de dépendance totale. Tout passe par le canal de l’argent. Il faut en avoir, et chacun sait qu’avoir de l’argent cela sous entend, avoir au préalable servi, les raquetteurs bien élevés, les maîtres du monde.

 

Notre potentiel de liberté est englouti par les mauvaises sciences, par la diffusion précoces des peurs, par l’éducation à la soumission acquise, sous la bienveillance des religions désintéressés, dans les livres, aussi sectaires que nombreuses, et par des slogans qui font rêver qu’ en travaillant plus, on gagne plus.

Notre champ de liberté est entrain de muter en parc à moutons.

 

Les savants de tous poils nous convainquent que trois pour cent de production par an c’est normal, quoi de plus naturel. A ce rythme là il faudra brûler deux fois plus de ressources dans quinze ou vingt ans. Alors que l’embrasement est sur le pas de tir.

 

Folies des mauvaises sciences, du capitalisme, des croyances, du consentement,  ?

 

Les dirigeants  vivent leur monde virtuel de la promotion et de l’excellence. Aucun rapport avec le quotidien.

Je prends l’exemple du grenelle de l’environnement. Jamais, les mots, les images, les messages n’ont été aussi convaincants. Ça donne l’impression d’y être enfin.

Pendant ce temps, prés de chez moi, un agriculteur équipé d’un tractopelle immense, arrache une haie en quelques jours. Large de cinq mètres et longue de trois cent mètres. (Chêne, frêne, acacias etc., tout est brûlé, anéanti.. Plus d’oiseaux, plus d’écureuil, plus de lièvre, plus de merle, plus de fleurs? etc. etc.?

Si en place du tractopelle c’était une serpe, il n’irait pas aussi vite l’agriculteur?Vive la techno !

J’ai fait part de cet insignifiant détail à notre ministre Barnier, trop occupé avec les pécheurs pour répondre. Et puis le grenelle c’était en octobre?.Il n’y aura qu’à commémorer les anniversaires pour dire qu’on y etait.

 



Pétition

Le ministère de l’identité nationale prend une mesure pour distinguer les individus en fonction de leur couleur de peau, en fonction de leur religion et en fonction de leur origine : la statistique ethnique…
Cette disposition de la loi hortefeux a fait l’objet d’un recours devant le conseil constitutionnel.
Une mobilisation massive est necessaire pour empécher une telle pratique.

Signez la pétition sur www.fichepasmonpote.com

Merci !

Travailler plus pour gagner plus, un slogan de campagne déjà dans l'impasse

A peine entré en vigueur, le dispositif d'exonération d'impôt sur le revenu et de cotisations sociales sur les heures supplémentaires fait déjà mentir le slogan de campagne « travailler plus pour gagner plus » de Nicolas Sarkozy.Une majorité de salariés est totalement exclue du dispositif, soit parce que leur entreprise ne propose pas d'heures supplémentaires (deux tiers des salariés), soit parce que leur temps de travail est modulé sur le mois ou annualisé.Le dispositif, fondé sur une incitation des entreprises à augmenter le recours aux heures supplémentaires, est tellement complexe que les entrepreneurs eux-mêmes sont à le mettre en oeuvre. La mesure-phare sur l'emploi de Monsieur Sarkozy est en réalité une usine à gaz.

Moins de cinq mois après l'élection présidentielle, la proposition emblématique de la droite sur le pouvoir d'achat a déjà fait la preuve de son caractère inopérant.

l’Hebdo

Une grève illégale

De notre envoyée spéciale sur place relayée par l’AFP :

2007-10-26T063049Z-01-NOOTR-RTRIDSP-2-OFRTP-FRANCE-AIR-FRANCE-GREVE-20071026.jpgSelon la direction, le protocole de la veille sociale n’a pas été respecté. Plusieurs millions d’euros sont réclamés aux organisations syndicales en « réparation du préjudice matériel ».

La direction d’Air France a décidé d’assigner en justice les syndicats d’hôtesses et stewards en grève pour obtenir réparation du préjudice matériel dû à la grève, a-t-on appris, vendredi 26 octobre, auprès des syndicats et de la direction de la compagnie.

Les syndicats ont annoncé en assemblée générale en début d’après-midi qu’ils avaient été assignés par la direction d’Air France pour « non-respect du protocole de la veille sociale », qui oblige syndicats et direction à négocier pendant un préavis de grève.

Plusieurs millions d’euros réclamés aux syndicats

L’assignation a été confirmée par la direction à l’AFP. Selon elle, le protocole « relatif aux conditions et modalités de la négociation portant sur l’exercice du droit syndical à Air France » a été signé le 19 juin 2007 par les syndicats.

Air France, selon les syndicats, demande notamment à Force Ouvrière 14 millions d’euros, au SNPNC 15 millions d’euros et à l’Unsa 14 millions d’euros en « réparation du préjudice matériel » dû à la grève et un euro à chacun au titre du préjudice commercial.

Vincent G.

?L'Etat semble être frappé d'amnésie quant à ses engagements?

Exemples concrets à l'appui, Claudy Lebreton, président de l'Assemblée des départements de France, dénonce le désengagement de l'État, qui a transféré des compétences aux collectivités locales, notamment dans le secteur social, sans faire suivre les financements correspondants. Le président du conseil général des Côtes-d'Armor, qui rappelle que la fiscalité est « une valeur de gauche », plaide également pour une réforme en profondeur de la fiscalité locale.

La dernière étape de la décentralisation, la loi du 13 août 2004,a soulevé le problème des transferts de financement. Quel est le bilan de cette loi ?

Nous avions alors évalué le montant des transferts de compétence à plus de 12 milliards d'euros et le compte est loin d'y être ; il doit manquer au bas mot 5 à 7 milliards d'euros dans la balance. Prenons un exemple concret : en transférant aux départements le versement du RMI, l'État n'a pas fait suivre les financements correspondants. À l'heure actuelle, l'État doit 2,3 milliards aux conseils généraux rien que pour cette prestation. Les collectivités territoriales ont puisé dans leurs fonds propres pour assurer le versement de ce « minimum vital » pour des milliers de citoyens. On retrouve des situations semblables sur le versement de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA), sur le transfert des routes nationales et du transport ferré régional? et j'en passe ! L'État semble être frappé d'amnésie quant à ses engagements.

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