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Actualité politique, économique et sociale

Mon soutien à Eliott Nouaille & Paola Serafin présentés par @nouvsouffle et @nouvelle_donne #circo9209

Le Parti Socialiste ne présente pas de candidat aux élections législatives dans la 9e circonscription des Hauts-de-Seine (Boulogne-Billancourt).

Au terme d’un accord national, c’est une candidate UDE (Union des Ecologistes) qui y a reçu le soutien du PS.

La lutte contre la précarité et contre le chômage, le soutien aux TPE-PME, la lutte contre l’évasion fiscale, l’éducation, l’investissement massif dans le logement et dans la transition énergétique sont au coeur du programme de Nouvelle Donne, (parti fondé en 2013 par Pierre Larrouturou), ce qui répond au mieux, à mon sens, aux enjeux et aux urgences du moment.

Dans notre circonscription, Nouvelle Donne a investi Eliott Nouaille, fondateur du mouvement étudiant Nouveau Souffle, et Paola Serafin. Leur candidature incarne parfaitement cette gauche moderne, déterminée et réformatrice qu’il nous faut reconstruire suite à l’élection présidentielle.

En tant que citoyen engagé, j’ai toujours estimé que la cohérence et les convictions devaient l’emporter sur l’opportunisme et sur les manœuvres d’appareils, au risque de décrédibiliser durablement l’action politique.

Aussi ai-je décidé d’apporter mon soutien à Eliott Nouaille et à Nouvelle Donne. Pour la bonne règle, je me mets en congé du PS pour quelques semaines.

J’en appelle aux Boulonnaises et aux Boulonnais de gauche et les invite à considérer la candidature d’Eliott, porteuse de jeunesse, d’espoir et de progrès. http://www.eliottnouaille.fr

Vous pouvez lui apporter votre soutien en cliquant ici http://eliottnouaille.fr/nous-aider/

Venez nombreux-ses à la réunion publique de présentation de ses propositions le Mercredi 7 juin à 19h30, salle du Parchamp.

C’était ingagnable. Avec 6,4%, nous avons fait pire.

6,4% au soir du premier tour : nous savions que c’était ingagnable, nous avons réussi à faire pire, quelle humiliation.

Ce n’est pas Benoit Hamon qui a emmené le PS dans le mur comme le prétendent trop facilement certains, c’est une faillite collective dont l’origine remonte à plusieurs années. Les responsables principaux en sont depuis 2012 : Hollande, Ayrault, Macron, Moscovici, Valls, Désir, Cambadélis et la direction nationale du PS, qui sont restés insensibles à nos retours de terrains et autres motions locales depuis 2012/2013 : premières divergences de FH en regard de son programme sur le traité européen et sur Florange, politique fiscale erratique des premiers temps, CICE, pacte de responsabilité et pins de Gattaz, déchéance de nationalité et loi travail enfin.

Le tout fut sanctionné par 4 cinglantes défaites électorales en 2014/2015 et ponctué par un congrès de dupes en juin 2015.

Le gouvernement, la majorité non-frondeuse et la direction du PS sont restés sourds à ces faits et à ces signaux, ils n’ont rien fait pour infléchir une politique austéritaire socialement inefficace et politiquement désastreuse.

La plupart des électeurs, qui n’ont pas suivi tout cela en détail, et c’est bien compréhensible, assimilent le gouvernement, le PS, ses candidats et ses élus et nous ont fait payer très cher Dimanche dernier cet abandon des marqueurs de gauche, cette perte de repères et de cohérence.

Chacun de nous en porte une part de responsabilité, pour avoir laissé faire ou pour ne pas avoir été capable de se faire entendre suffisemment fort.

Parmi ces inaudibles et ces perdants il y a ceux qui, comme moi, ont joué la carte de la loyauté, au programme sur lequel Hollande et les députés de sa majorité furent élus, loyauté aux électeurs, loyauté aux primaires gravées dans les statuts du PS. Nous avons été pour cela ignominieusement qualifiés de frondeurs, et nous en sommes durement sanctionnés par ce score de 6,4%. Belle récompense.

Pendant tout ce temps, Mélenchon s’est contenté de beugler et de nous insulter, ça lui a rapporté 19%.

Emmanuel Macron, inspirateur de la politique économique qui a sabordé le PS et mis Hollande à 12% dans les sondages, est en route pour rafler la mise. Macron a été plus malin et il a bien vu l’opportunité qui se présentait. Reconnaissons-lui ce mérite politique.

Face au risque d’un péril brun et d’une honte mondiale, mais aussi parce qu’il n’est pas le diable, nous voterons pour lui le 7 mai sans enthousiasme mais sans l’ombre d’une hésitation. Et nous demeurerons ensuite vigilants.

Restera à voir la majorité législative qu’il sera en mesure de construire et la politique que celle-ci lui permettra de mener.

Restera à voir également si et comment nous pouvons reconstruire un mouvement socialiste, avec quelles forces et dans quel but.

Table ronde sur le burnout mardi 18 avril à 19h30 à Boulogne-Billancourt

Le Parti Socialiste de Boulogne-Billancourt est heureux de vous inviter, dans le cadre de la campagne présidentielle pour Benoît Hamon, à une table ronde :

Burnout(*) : comment le connaître, l’anticiper et agir ?
le mardi 18 avril à 19h30

Espace Landowski à Boulogne-Billancourt

(26 avenue Morizet, M° L9 Marcel Sembat – bus 175 ou 126 Hôtel de Ville

parking Hotel de Ville ou Centre commercial les Passages).

Les intervenants lors de cette table ronde seront :

– Dr Catherine ANDRIEU, médecin du travail
– Sandro DE GASPARO, Président de l’association Travail Santé Sociétés Territoires,
– Saïdi ICHIR, représentant CFDT d’une grande entreprise boulonnaise,
– M°Vickaël ROULET, avocat spécialisé en droit du travail,
– Vincent GUIBERT, chef d’entreprise, conseiller municipal de Boulogne-Billancourt, modérateur

Au plaisir de vous retrouver bientôt pour cette opportunité d’échanger autour de ce sujet important !

Entrée libre

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(*) La reconnaissance du burnout (syndrome d’épuisement professionnel) comme maladie professionnelle est l’une des propositions de Benoit Hamon.

Retrouvez l’ensemble de son programme sur www.benoithamon2017.fr

Les 9 fautes politiques du quinquennat Hollande

Les qualificatifs ne manquent pas pour désigner l’état du Parti Socialiste à quelques semaines du premier tour de l’élection présidentielle : émietté, fracturé, atomisé, irréconciliable, dépassé, au fond du trou, dans la nasse…

Ereintés à l’issue d’un quinquennat gâché, élus, militants et sympathisants font campagne pour le vainqueur de la primaire, Benoit Hamon, dont tous les observateurs raillent la campagne et lui donnent peu chance de l’emporter en mai prochain, alors que les défections vers le candidat Macron prétendu « anti-système » se multiplient.

 

Comment en sommes-nous arrivés là ?

Durant son quinquennat, 9 fautes politiques et souvent économiques, capitales, ont été commises par François Hollande et par ses ministres clés Jean-Marc Ayrault (Premier Ministre de mai 2012 à mars 2014), Pierre Moscovici (Directeur de campagne puis Ministre des Finances de mai 2012 à mars 2014) et Manuel Valls (Premier ministre de mars 2014 à décembre 2016), souvent sur inspiration d’Emmanuel Macron (Secrétaire Général adjoint de la Présidence de la République, puis Ministre de l’Economie) et avec la sournoise complicité d’une direction du PS tétanisée et muette, successivement incarnée par Harlem Désir, Jean-Christophe Cambadélis et leurs bureaux nationaux.

 

Ce sont bien des fautes et non des erreurs, elles ont été commises en toute conscience, par un Président intelligent, dur et déterminé, à l’inverse de l’image de mollesse et d’indécision dont on l’affuble trop facilement. Revenons sur ces neufs épisodes douloureux :

 

1.     2012 : Alors que la renégociation du traité Européen (TSCG – Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance) était à l’ordre du jour et constituait une promesse phare du candidat, le Président de la République renonce à aborder le sujet dès son premier sommet européen. A la faute politique s’ajoute une erreur économique perpétuant l’austérité budgétaire.

 

2.     2012 : Là où une nationalisation temporaire des hauts-fourneaux de Florange s’impose, devant le refus des dirigeants d’ArcelorMittal de tenir leurs engagements de développement, le Président et son Premier Ministre laissent Mittal décider de l’avenir de la filière liquide. 6 mois après la visite du candidat, le symbole est dévastateur.

 

3.     2012-2014 : Une timide réforme fiscale s’amorce avec l’alignement de la taxation des revenus du capital sur ceux du travail puis l’apparition d’une tranche à 45%. Au-delà du scandale Cahuzac, la suite n’est qu’une succession d’errances fiscales (taxation des plus-values de cession d’entreprise et misérable affaire des « pigeons », non anticipation de la suppression effective de la demi part des veuves, non relèvement des tranches d’impositions, minoration du quotient familial, allers-retours sur la tva à 5,5 %, abandon du projet de fusion IR/CSG pourtant inscrite en bonne place dans le projet du candidat. etc.), le tout sous la houlette du ministre des finances de l’époque. Cynisme, lâcheté, imprévoyance, incompétence, sabotage attribuable à des sarkozystes restés en postes en haut lieu à Bercy ? On ne le saura jamais. Quoiqu’il en soit, il s’agit là d’une faute politique et économique capitale, qui a entraîné dans l’impôt sur le revenu plus de deux millions de personnes aux revenus modestes, et qui jamais ne sera pardonnée.

 

4.     2013 : Promulgation d’une loi minimaliste de séparation bancaire bien loin du discours du Bourget et de la fameuse déclaration « Cet adversaire… c’est le monde de la Finance » (NB : A sa décharge, le candidat n’a jamais dit « Mon ennemi c’est la finance », comme se plaisent à le répéter des observateurs approximatifs, la tirade était beaucoup plus subtile que cela). LE ministre des Finances ne saura résister au chantâge à l’emploi du lobby bancaire

 

5.     2013-2014 : CICE et Pacte de Responsabilité concoctés par le Président, son secrétaire général adjoint, Emmanuel Macron, le Premier Ministre, Manuel Valls, et un Ministre des Finances,Pierre Moscovici, qui a déjà la tête à Bruxelles, 40 MM€ rendus aux entreprises sans contreparties et quelle que soit leur exposition à la concurrence internationale, des allègements financés par les hausses d’impôts sur les particuliers. Effets économiques ténus, effets politiques nuls voire négatifs, la gauche étant défavorable ou silencieuse, la droite et le patronat n’en exprimant aucune reconnaissance.

 

6.     2014 : Plan National de Réformes (50 MM€ de réduction de dépenses publiques sur 3 ans) matérialisant une politique austéritaire affectant trop brutalement les dépenses de santé & les dotations aux collectivités territoriales, vaillamment défendue par un Premier Ministre fraîchement nommé.

 

7.     2015-2016 : Tentative, abandonnée, d’introduction de la Déchéance de nationalité dans la constitution suite aux attentats de Novembre, par un Président humainement atteint et déstabilisé par les attentats.

 

8.     2016 : Promulgation d’une Loi Travail imposée par Manuel Valls et par Emmanuel Macron sans concertation avec les partenaires sociaux, globalement défavorable aux salariés malgré quelques avancées, et calamiteusement votée en force via l’article 49.3 de la constitution.

 

9.     2016 : Publication d’un livre de confessions « Un Président ne doit pas dire ça » révélant une facette peu glorieuse du Président.

 

Certains sauront identifier d’autres erreurs ou d’autres fautes, mais celles-ci, par leur enchaînement, leur obstination à aller droit dans le mur, à l’encontre des promesses électorales de 2012 et de certaines de nos valeurs fondamentales, illustrent dramatiquement le gâchis dont nous avons été d’impuissants témoins depuis 2012.

Jusqu’en 2014, Vincent Peillon, Benoît Hamon, Arnaud Montebourg, Cécile Duflot, Fleur Pellerin, Christiane Taubira, Michel Sapin, Jean-Yves Le Drian et d’autres qu’on me pardonnera de ne pas citer ont fait du bon voire de l’excellent travail à l’Education, à l’Economie, au Logement, à la Justice, au Travail, à la Défense, à l’Environnement avec l’accord de Paris lors de la COP21. Le Président de la République a toujours su garder un ton digne et courtois vis-à-vis de ses interlocuteurs (journalistes, partenaires sociaux, citoyens), la justice est passée sans entrave, ce qui a contrasté en bien avec la vulgarité et l’affairisme de son prédécesseur. De même le gouvernement a été irréprochable lors des douloureux attentats qui à plusieurs reprises ont endeuillé notre pays depuis janvier 2015. Mais toute cette dignité, toutes ces avancées, toutes ces réussites ont été occultées par ces 9 fautes et en particulier par les inconséquences économiques et fiscales de la bande des 4+2 précédemment citée, l’un d’entre eux ayant même eu l’abjecte audace de parler d’un « ras-le-bol fiscal » dont il était pourtant le principal responsable.

Après 2014, tout parlementaire, tout élu local, tout militant toujours soucieux de la réussite du projet, rappelant le Président à ses engagements de 2012, inquiet de la précarité et du chômage persistants, concerné par la désillusion de l’électorat traditionnel de la gauche, sera immanquablement et irrespectueusement traité de « frondeur » et ostracisé dans son propre parti. Ensuite et malgré plusieurs catastrophes électorales, ce ne sera qu’une longue et pénible descente à l’issue de laquelle François Hollande a pris une sage décision le 1er décembre dernier.

Emmanuel Macron tente aujourd’hui d’incarner le renouveau et y parvient en étant devenu le favori de la présidentielle. Il faut pourtant garder en tête qu’il a été l’un des principaux inspirateurs du président, de sa politique économique et fiscale qui a échoué et qui l’a amené a renoncer à se représenter. Macron est donc, bien plus que les « frondeurs », l’un des principaux responsables de l’échec du quinquennat. Hollande a renoncé alors qu’il était tombé à 12% dans les sondages, Emmanuel Macron, son digne successeur, est aujourd’hui à 26 %.

Les Français ont-il déjà oublié tout ce qui s’est passé depuis 2012, et qui a joué quel rôle ?

La primaire de janvier a sanctionné cette politique en désignant Benoit Hamon comme candidat socialiste à l’élection présidentielle. Lui seul peut incarner le renouveau et le progressisme.

#Macron, un vote si utile que ça ?

A l’heure où quelques vieux éléphants en fin de carrière annoncent leur ralliement à la candidature d’Emmanuel Macron, la question vaut d’être posée.

On peut tout à fait comprendre l’argument du moment, qui consiste à inciter au vote utile « Macron » dès le premier tour pour faire barrage à Le Pen. Mais au-delà ?

Macron est jeune, intelligent, sympathique, courtois, sans doute honnête, ce qui déjà le distingue en bien de ses concurrents de droite ou d’extrême-droite minés par la corruption. Mais au-delà ?

Revenons quelques instants sur l’histoire du quinquennat qui s’achève.

En 2012, François Hollande a été élu sur la base du discours du Bourget et des 60 engagements qui s’en sont suivis. Très rapidement, en 18 mois, il a méthodiquement tourné le dos aux engagements clés de son programme :

  • En renonçant à renégocier le TSCG (Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance) avec Angela Merkel dès juillet 2012, maintenant de fait une politique d’austérité budgétaire,
  • En cédant 6 mois plus tard face à Mittal à Florange,
  • En optant fin 2012 pour le Crédit Impôt Compétitivité Emploi puis début 2014 pour le Pacte de Responsabilité, réduisant sans contreparties les charges de entreprises de 40 MM €. Ces baisses de charges ont été financées par des hausses d’impôts sur le revenu, par une réduction des dépenses de santé et par une réduction des dotations aux collectivités territoriales. Cette politique fiscale a précipité dès la rentrée 2013, en pleine campagne des municipales, un million de ménages modeste dans l’impôt, accroissant d’autant leur pauvreté, leur désarroi et leur précarité. Voir Mon ras-le-bol fiscal

Qui était aux commandes à l’époque ? une « dream team » composée de François Hollande (Président de la République), Jean-Marc Ayrault (1er ministre), Pierre Moscovici (Ministre des Finances) … et Emmanuel Macron (Secrétaire général adjoint de la présidence de la République, en charge des questions économiques).

Emmanuel Macron est le principal inspirateur du revirement consenti de François Hollande. Ce revirement est la cause principale de nos quatre cuisantes défaites électorales de 2014/2015 et du basculement vers le FN des électeurs les plus modestes votant autrefois PS ou PC.

Emmanuel Macron est l’inspirateur du projet de Loi Travail qui, voté en force au 49-3 en 2016, a détourné une nouvelle vague d’anciens électeurs socialistes vers les extrêmes Mélenchon ou Le Pen.

Cela, nous ne l’avons pas inventé, nous l’avons constaté lors de chaque élection, nous l’avons entendu sur les marchés, lors de conversations informelles ou lors des porte-à-porte.

Elire Emmanuel Macron maintenant nous évitera Le Pen en 2017. Notons qu’élire Benoit Hamon en 2017 nous évitera également Le Pen, et Fillon ! Mais compte tenu de la déliquescence annoncée de l’UDI et de LR, élire Macron risque de précipiter ses opposants de droite vers le FN lors des échéances électorales en 2019, 2020 et 2022.

La seule alternative est une candidature unitaire de Benoit Hamon. Cela suppose entre autres que JL Mélenchon arrête son opération destructrice et se rallie, comme le demandent d’ailleurs les militants communistes. C’est à cela que nous devons travailler dans les jours et dans les semaines qui viennent, et ce d’autant plus que Mélenchon ne dispose pas encore de tous ses parrainages pour être candidat.

Le programme de Benoit Hamon est un programme progressiste, écologique et social, bien plus que celui d’Emmanuel Macron, bien loin de ce qu’en disent ses détracteurs qui le taxent d’utopisme, d’irréalisme ou qui se complaisent à le positionner « gauche de la gauche ».

Lisez-le, écoutez-le demain soir 9 mars sur France2, et on en reparle !

 

Pour sortir de la nasse : votez #Montebourg lors des primaires !

« Le sage doit penser avec scepticisme et agir avec optimisme » disait Jean Jaurès. C’est donc avec optimisme que nous nous lançons dans cette primaire éclair. Rien n’est joué. Aux USA, au Royaume Uni, en Italie et à la droite de la France, l’année 2016 a montré que fatalités, sondages et pronostics étaient fait pour être déjoués.

Alors perpétuons ce mouvement, dépassons les fautes des gouvernements Hollande, et faisons en sorte que le deuxième tour de la présidentielle le 7 mai prochain n’oppose pas deux droites rances et réactionnaires.

Mobilisons-nous en masse pour la primaire de janvier afin de redonner confiance à toutes celles et tous ceux qui désespèrent de la politique et de la gauche. Et votons pour celui qui très tôt a su dénoncer ces fautes et ses dérives, en a tiré les conséquences en quittant le gouvernement en août 2014, et qui depuis a arpenté le pays, a écouté les Françaises et les Français pour proposer un projet novateur, complet, cohérent et équilibré, un projet qui remet à l’honneur la valeur travail et le pouvoir d’achat, à savoir … [ceux qui me connaissent sauront terminer la phrase J, les autres regardez ici : www.arnaudmontebourg-2017.fr ].

Puis exerçons ensuite une pression intense sur Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron, Yannick Jadot, François Bayrou même, et sur le vainqueur de la primaire afin qu’ils fusionnent leurs ambitions et leurs projets en une candidature de raison, de progrès et d’espoir.

30 propositions pour les TPE-PME #LoiTravail

Le GSE (Groupe Socialiste d’Entreprise) TPE-PME rassemble des militants socialistes, entrepreneurs ou salariés de TPE & de PME et formule régulièrement des avis et propositions.

Une TPE ou une PME n’embauche que lorsque son niveau d’activité le justifie. Rappelons que 75 % des salariés de notre pays travaillent dans des entreprises de moins de 200 personnes. La baisse du chômage passe donc d’abord par le soutien de l’activité des TPE / PME.

Bon nombre d’observateurs et de chefs d’entreprise, dont nous sommes, soulignent que l’embauche en TPE-PME dépend avant tout du carnet de commandes, puis de la volonté effective des entrepreneurs de développer et de faire croître leurs sociétés et seulement ensuite du contexte législatif et fiscal.

L’enjeu est donc là, et la bataille contre le chômage se situe dans ces entreprises. Les TPE et les PME souffrent de 3 causes majeures de déséquilibre :

  1. Une demande atone, des cycles commerciaux qui s’allongent et qui se complexifient, des clauses contractuelles de plus en plus contraignantes,
  2. Des ressources humaines sur le fil du rasoir, surchargées, contraintes d’effectuer des tâches relevant d’une qualification moindre faute de personnel qualifié en place ; cela se combine avec une difficulté à recruter des ressources spécialisées alors même que des fonds ont été levés.
  3. Des finances fragiles, des fonds propres insuffisamment élevés et une trésorerie affaiblie par des délais de paiements encore trop longs.

D’où les propositions que nous formulons  et qui sont issues :

  • Du Livre Blanc publié par le GSE TPE PME en 2015,
  • De considérations nouvelles faisant suite aux annonces de janvier 2016 (plan d’urgence pour l’emploi) et de février 2016 (avant-projet de loi travail),
  • D’échanges permanents et informels avec des entrepreneurs,
  • D’auditions menées par le GSE TPE PME durant l’année 2015, ayant porté sur les opportunités et perspectives d’implantation ou de réimplantation d’activités industrielles sur le territoire français.

Leur synthèse est téléchargeable en cliquant sur ce lien.

Leur détail est disponible dans le cadre d’entretiens de présentations plus approfondies.

COMMUNIQUE DE PRESSE – Des socialistes appellent à la tenue d’une primaire à gauche, conformément aux statuts de leur parti

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 COMMUNIQUE DE PRESSE

Paris, le 18 janvier 2016

 POUR UNE PRIMAIRE DE GAUCHE

Des socialistes appellent à la tenue d’une primaire à gauche, conformément aux statuts de leur parti

Des militants socialistes rénovateurs interpellent  le Bureau National du PS et son Premier Secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, pour :

  • convoquer un Conseil National d’ici le 28 Février
  • arrêter une date pour des primaires citoyennes d’ici la fin de l’année 2016
  • déterminer les modalités des candidatures et de scrutin

Ils rappellent que le Parti Socialiste a inscrit dans ses statuts (point 5.3.1) la tenue obligatoire des primaires citoyennes pour la désignation de son candidat à la présidence de la République et que  tout candidat qui n’aurait pas été désigné selon cette modalité statutaire ne pourrait obtenir l’investiture du Parti.

Ces militants sont inquiets de voir leur Parti ne rien décider alors que l’élection présidentielle a lieu dans moins de 500 jours.

Pour cela, ils appellent militants et sympathisants à signer la pétition en ligne :

https://www.change.org/p/le-parti-socialiste-pour-une-primaire-%C3%A0-gauche-en-2016

 

Contact :

Vincent Guibert – 06 60 69 00 13

renovateurs2017@gmail.com

Compte Twitter : @renovateurs2017

Compte Facebook : https://www.facebook.com/renovateurs2017/

« Les Rénovateurs » est un collectif rassemblant des militantes et militants socialistes, de l’ensemble du territoire et d’horizons divers – élus, employés du privé, fonctionnaires, associatifs…

Ils entendent privilégier des pratiques politiques rénovées laissant une large place à la démocratie participative, aux militants et à la société civile.

 

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Emmanuel MACRON et Alain VIDALIES réunissent la filière ferroviaire

Emmanuel MACRON, ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, et Alain VIDALIES, secrétaire d’État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, ont présidé le 20 juillet la seconde réunion plénière du Comité stratégique de la filière ferroviaire (CS2F) depuis l’adoption du contrat de filière en janvier 2013.

La filière ferroviaire française est une filière d’excellence qui occupe la 3ème place mondiale avec plus de 4 Md€ de chiffre d’affaires dont un tiers réalisé à l’export. Elle emploie directement plus de 21 000 personnes et induit près de 84 000 emplois sur le territoire national. Toutefois, si le marché mondial affiche une croissance significative pour les années à venir, le marché européen des matériels roulants, notamment en France, est marqué par un ralentissement des commandes, après une période de forte activité.

Assurer la pérennité de la filière et soutenir ses efforts

En réponse aux inquiétudes exprimées par les industriels, les ministres ont rappelé l’engagement total du Gouvernement pour assurer la pérennité de la filière et accompagner ses efforts, notamment pour renforcer l’innovation, se déployer à l’exportation et conforter des savoir-faire qui font sa force. La mise en œuvre de la réforme ferroviaire, avec l’ambition d’un service public modernisé, pourra y contribuer.

Concernant les matériels roulants, les ministres ont rappelé les commandes récentes, dont 34 rames TET pour un montant de 510 M€, ou plus de 200 rames métros sur pneumatiques pour 2 Md€ dans le cadre du Grand Paris, qui permettent de donner de la visibilité à la filière. Le Gouvernement a également annoncé le 7 juillet qu’il consacrera 1,5 milliards d’euros à l’acquisition de nouveaux trains d’équilibre du territoire (TET).

Les ministres ont également confirmé la décision de l’Etat d’investir via l’ADEME jusqu’à 127,5 M€, dans une société commune avec Alstom afin de développer le TGV du Futur, pour répondre aux besoins français, dans le cadre de l’appel d’offres pour un partenariat d’innovation lancé par la SNCF le 4 juillet dernier, mais également aux besoins à l’export.

Pour favoriser l’innovation, ils ont également annoncé la mobilisation d’une enveloppe de 50 M€ des investissements d’avenir pour soutenir des projets de R&D portés par des entreprises de la filière. Ce dispositif sera complété à l’automne par une nouvelle édition de l’appel à projets Initiative PME, outil de financement simple, rapide et clair à destination des PME innovantes. La première édition d’Initiative PME a déjà permis de soutenir 7 projets, pour un montant de 1,4 M€.

Enfin, les ministres ont souligné l’accord intervenu le 30 juin entre le Conseil de l’Union européenne et le Parlement européen concernant le volet technique et industriel du 4° paquet ferroviaire, qui doit déboucher sur des perspectives renouvelées pour la filière française au sein de l’Union européenne.

Concernant les infrastructures, les ministres ont souligné la nécessité de maintenir à un haut niveau les investissements de renouvellement du réseau, auxquels s’ajoutent les investissements prévus dans la nouvelle génération des CPER, correspondant à un financement de l’Etat de près de 2 milliards d’euros sur la période 2015-2020. Pour faire face à ces défis, SNCF Réseau doit s’engager dans des partenariats de long terme avec les industriels, permettant une dynamique d’innovation pour réaliser davantage de travaux de manière plus efficace.

Avec ces mesures, l’Etat soutient une filière qui se mobilise pour conforter son avenir. Le vice-président du CS2F, Louis NEGRE, président de la Fédération des Industries Ferroviaires (FIF), a notamment rappelé les efforts de structuration de la filière. Tout d’abord, l’IRT Railenium, bénéficiant d’un soutien de 80 M€ des investissements d’avenir, a accompagné ses premiers projets et fédère aujourd’hui, en collaboration avec la FIF et le pôle de compétitivité i-Trans, une candidature au programme d’innovation européen de grande ampleur Shift2Rail (doté de 920 M€ sur 7 ans). Ensuite, les écosystèmes ferroviaires dans les différents territoires s’organisent aujourd’hui autour de quatre clusters récemment créés (AIF, Mecateam, MipyRail, Neopolia) qui regroupent près de 250 entreprises.

Renforcer l’accompagnement des PME

Enfin, dans le contexte d’une filière dont l’activité est encore fortement dépendante du marché national, il importe que les PME innovantes du monde ferroviaire puissent proposer leurs produits ou services sur la scène internationale. C’est pour servir cet objectif qu’a été mis en place un plateau technique export visant à appuyer les PME dans leurs actions concrètes à l’exportation. Sous le nom de Rail-Export, il est opérationnel depuis décembre 2014.

Les ministres ont salué les efforts réalisés par la filière et ont souligné la nécessité, dans un contexte très complexe, de poursuivre et d’amplifier l’action du CS2F, avec le soutien des services de l’Etat. Le sujet de la formation constitue à cet égard une priorité, tout comme celui de l’exportation.

Les ministres ont enfin annoncé que chaque entreprise de la filière, tout notamment les PME, fera l’objet dans les mois à venir d’une prise de contact par leurs services, en particulier par les référents ferroviaire qui seront désignés d’ici septembre au sein des DIRECCTE, avec l’objectif d’anticiper les éventuelles difficultés et d’identifier les moyens mobilisables pour accompagner les initiatives.