Archives pour la catégorie Vu de l’intérieur

Foutitude de gu… ?

Il y a quelques années ils étaient tous ensemble, unis, fustigeant un PS en voie de fossilisation, dénonçant la mollesse de son message d’alors, s’érigeant, avec respect et détermination, en pourfendeur d’éléphants.

Cela s’appelait le NPS, « Pour un nouveau Parti Socialiste », a donné lieu à la parution de textes remarquables dont cet ouvrage collectif « Au coeur de la Gauche » coordonné par Benoit Hamon, Arnaud Montebourg et Vincent Peillon. Oui, vous avez bien lu, ces trois là, ensemble.

Lors du dernier congrès ces trois là se sont retrouvés éparpillés dans trois motions différentes, au mépris des militants qui les avaient rejoints en 2003 à Dijon, soutenus en 2005 au Mans et encore plus récemment encouragés voire épaulés lors de la présidentielle.

Que s’est-il donc passé depuis ? Se sont-ils  moqués ouvertement de nous, militants de base ? Ne jouent-ils comme leurs ainés qu’un jeu purement personnel ? Visent-ils l’anéantissement du PS pour mieux le reconstruire après 2012 voire pour 2017 ? Vont-ils encoure nous faire croire qu’ils oeuvrent de l’intérieur pour une véritable rénovation ?

Sarko a déjà un boulevard devant lui, veut-on lui construire une autoroute ?

Oui je sais, toi, toi ou toi, tu vas encore me traiter d’idéaliste… et tu n’auras pas tort. Mais si je ne l’étais pas, à cette heure-ci, je ne serais pas là à écrire ce billet …

Il est grand temps de ramener nos amis ex rénovateurs-reconstructeurs à la raison, de leur demander de cesser de renier leurs engagement passés, de stopper cette guerre idiote des communiqués, et de travailler ensemble à la régénération du parti.

Faudra-t-il une grève totale du militantisme, avec non-paiement des cotisations en 2009, pour être entendus ?

Sévérité ou Vérité

L'on est beaucoup trop sévère avec l'extrême-gauche; ce n'est pas vrai qu'elle rate tout ce qu'elle fait. Par exemple, elle a réussi, par le bras armé d'une jeune fille de bonne famille de Neuilly et de sa complice à abattre très courageusement, en pleine rue, le fils d'un modeste employé des PTT, Georges BESSE, qui à force de travail et de talent, était parvenu à réussir le concours ?X-Mines? et au cours de sa brillante mais trop brève carrière, à redresser Pechiney et la Régie RENAULT, où il avait été nommé par le gouvernement socialiste.
Ce n'est pas le sort de ce pauvre assassiné, ni de sa famille, qui intéresse les esprits forts; c'est le confort psychologique, physique, financier, et pourquoi pas ?moral? tant qu'on y est, de ce ?quarteron? de drogués à l'idéologie, dont il convient de prévenir les caprices, de dissiper les ?embarras?, d'ausculter les états d'âme et d'aplanir toute douleur et tout stress qui seraient bien sûr intolérables.
Mr ROUILLAN refuse d'exprimer des regrets pour les crimes commis et pour lesquels les membres de la bande ont été condamnés à perpétuité. La LCR déclare ?qu'il a bien le droit à l'engagement politique?. Voilà qui me paraît très ?tendance? et du meilleur goût.

Continuons le combat!

Lettre adressée par Arnaud Montebourg, lundi 15 septembre, à Martine Aubry et Pierre Moscovici.

 

Le 15 septembre 2008,

 

Chère Martine, Cher Pierre,

 

Vous excuserez l’usage solennel de l’écrit, mais je crois que les

circonstances le justifient amplement : pendant que la droite formate le

pays selon ses valeurs de l’argent, de la religion, de l’individualisme,

nous présentons un Parti Socialiste en miettes, miné par les conflits

d’ambition, incapable de s’unir et laissant le champ libre au Modem et

au NPA.

 

Vous comprendrez pourquoi l’impératif de rassemblement n’a jamais été

plus important qu’aujourd’hui. Pour nous les Rénovateurs, la question du

congrès est d’abord celle de nos divisions en écuries multiples et en

innombrables conflits de chapelles.

 

Le premier problème à régler est celui du grand danger que représente

l’affrontement des présidentiables qui achèverait le Parti dans une

guerre épuisante de désignation. Notre Parti et toute la gauche, ne s’en

relèveraient pas. Il faut donc la conjurer en désarmant ceux qui

souhaitent faire du PS le lieu clos de l’affrontement permanent pour la

désignation du candidat.

 

Nous avons, à cet effet, cher Pierre et chère Martine, construit

ensemble, dès le 1er juin, une force d’interposition, en proposant aux

militants une offre alternative à la guerre des candidats à la

présidentielle. Nous avons imaginé cet été, et signé, je le rappelle,

tous les trois avec Marylise Lebranchu, un texte commun proposant un

leadership de travail et une mutation très importante du Parti à travers

la création d’une primaire ouverte sur la société qui règlerait plus

tard et dans un autre cadre le choix de notre candidat.

 

C’était là ton exigence, cher Pierre, et c’est là une idée à laquelle tu

t’es ralliée, chère Martine.

 

Voilà donc un point fondamental qui nous réunit et qui nous emmènera, si

nous le réalisons ensemble, vers un nouveau Parti Socialiste.

 

Le deuxième problème qui est à régler est celui de l’orientation

nouvelle de notre futur nouveau Parti. L’issue du congrès ne peut nous

faire déboucher ni vers une gauche centriste, apeurée d’elle-même,

soumise aux thèses de la droite, ni vers une radicalité sans débouché

crédible.

 

C’est donc une nouvelle synthèse qu’il faut fabriquer ensemble à partir

des problèmes nouveaux que la société place sous nos pas.

 

On peut construire cette nouvelle orientation avec tous ceux qui sont

prêts à faire évoluer le Parti et dépasser les anciens désaccords

(première et deuxième gauche, le oui et le non, notamment).

 

C’est le sens de nos rapprochements de l’été. Ainsi, les Rénovateurs et

moi-même avons décidé de fusionner notre courant « Rénover Maintenant »

avec « Socialisme & Démocratie ». Nous aurions pu ajouter une division

et une ambition supplémentaire ! Au contraire, nous avons choisi

d’accomplir courageusement un premier effort de rassemblement pour en

préparer d’autres encore plus larges. Nous avons, vous avez, cher Pierre

et chère Martine, signé ce texte de rassemblement plus large dès le

début du mois d’août. Ce protocole préfigurait des perspectives

importantes de mutation du Parti et l’équipe que vous pouviez former

ensemble était magnifiquement complémentaire.

 

Il ne reste donc à régler que la question de savoir qui sera Premier

secrétaire. Franchement, c’est une question dont personnellement, comme

des milliers de militants, nous nous sommes lassés. Réunissez-vous !

Déjeunez ou dînez ensemble ! Et faites une équipe comme dans les sports

collectifs ! Mettez-vous d’accord et nous vous entourerons et vous

aiderons à réussir.

 

La seule question qui nous importe est celle de savoir si nous pouvons

sauver le Parti Socialiste et s’il sera encore possible de militer en

son sein.

 

Des dizaines de milliers de militants vous regardent. Des millions de

Français attendent. Vous êtes responsables de la suite.

 

Je compte sur vous.

 

Affectueusement à tous deux.

 

Arnaud MONTEBOURG

Hit the road, Jack !

Un homme de culture, exemplaire directeur de la Scala de Milan
Créateur de la fête de la musique
Défenseur du prix du livre, de la création artistique et d’une éducation nationale de qualité.
Loyal supporter de Ségolène en 2007.

OK mais… 1 voix qui a tout changé, une voix qui s’est décrédibilisée, une voix et une voie à ne plus suivre

Alors désolé Jack, ça nous fend le coeur mais : Carton Rouge.

Des députés de l’étranger…

En 2006, dans un bouquin rose que François Hollande portait haut et fort, il y a écrit :
L’Assemblée Nationale sera rendue plus représentative par l’introduction d’une dose de proportionnelle et l’élection au suffrage universel direct de députés représentant les Français de l’étranger.
(Page 22 du Projet Reussir ensemble le changement.)
http://projet.parti-socialiste.fr/tag/le-texte-du-projet/partie-iii-refonder-la-republique

En 2008, un certain gouvernement a écrit cet article 9 dans les reformes de la constitution.

L’article 24 de la Constitution est ainsi rédigé :
« Art. 24. – Le Parlement vote la loi et contrôle l’action du Gouvernement. Il concourt à l’évaluation des politiques publiques.
« Il comprend l’Assemblée nationale et le Sénat.
« Les députés à l’Assemblée nationale, dont le nombre ne peut excéder cinq cent soixante-dix-sept, sont élus au suffrage direct.
« Le Sénat est élu au suffrage indirect. Il assure la représentation des collectivités territoriales de la République en tenant compte de leur population.
« Les Français établis hors de France sont représentés à l’Assemblée nationale et au Sénat. »

Le 8 juillet 2008, le groupe socialiste proposa ce simple ammendement : supprimer les mots : « à l’Assemblée nationale et »

L’Amendement N° 240 présenté par M. Montebourg, M. Lambert, M. Valls, M. Caresche, M. Urvoas, M. Vallini, M. Roman, M. Le Bouillonnec, M. Le Roux, M. Derosier, Mme Guigou, Mme Karamanli et les membres du groupe Socialiste, radical, citoyen et divers gauche

dit :

ARTICLE 9
Dans l’alinéa 6 de cet article, supprimer les mots : « à l’Assemblée nationale et ».

EXPOSÉ SOMMAIRE
Il s’agit ici de maintenir la Constitution dans son texte actuel, en refusant la création des députés représentant les Français établis à l’étranger, dont la représentativité sera plus que douteuse. Les auteurs du présent amendement rappellent que les députés représentent la Nation toute entière, et non des territoires. Une telle catégorie viole le principe d’unité nationale et d’unicité de la représentation nationale.

Y a t’il un mot à rajouter ?
http://ffe.parti-socialiste.fr

Amitiés,
Theo Chino,
Section de New York

NDLR : Montebourg est cohérent, cette notion de député de l’étranger ne figure pas dans le projet de constitution pour une 6° république

Volonté délibérée de déstabilisation (Message de Ségolène Royal)

Chères amies, chers amis,

Le 27 juin dernier, je n’ai pas été victime d’un cambriolage, j’ai été l’objet d’une volonté délibérée de déstabilisation. Et ce, à la veille d'un discours politique important, où je mettais en cause la mainmise du clan Sarkozy sur la France.

Ce ne sont pas des voleurs qui sont venus à mon domicile : on ne m’a même pas volé une boucle d'oreille ! La police elle-même a déclaré mercredi 11 juillet qu'il s'agissait d'une « mise à sac ».

Il fallait que les visiteurs sachent à quelle heure précise j’allais rentrer à mon domicile, à quelle heure précise il n’y avait personne dans l’appartement. C’est un travail de professionnel, maîtrisé, organisé.

Les « visiteurs » ont fouillé mon domicile. Ils ont trouvé la précédente plainte que j’avais déposée. Ils l’ont déchirée et ils l’ont laissée bien en évidence sur un meuble. C'est une mise en scène préméditée.

C’est la troisième fois que mon domicile est visité. La première c’était en août 2006, déjà à la veille d’un discours important, drôle de coïncidence.

Alors, je vous le dit, ce n’est pas d'une affaire personnelle dont je vous parle. C’est une affaire politique d’une extrême gravité. C'est un scandale dans une démocratie comme la France. Dans une démocratie on ne peut pas accepter cela, on ne peut pas le passer sous silence. De même, on ne peut pas accepter que d'autres responsables politiques – comme Olivier Besancenot – aient fait l'objet d'une surveillance. Le climat est lourd dans notre démocratie.

Volonté délibérée de déstabilisation mais volonté de qui ?

J'ai dit qu'il y avait une drôle de coïncidence, que l'on visite mon domicile à la veille d'un discours politique important. Deux choses me paraissent scandaleuses : d’abord la passivité des autorités de l'Etat, ensuite les insultes du Premier ministre et de l'UMP.

La passivité de l'Etat a été injustifiable. Vous connaissez un pays démocratique dans lequel le domicile d'un responsable de l'opposition est mis à sac trois fois ? Cela fait quinze jours que le pouvoir est parfaitement au courant de ce qui s’est passé. La police est venue et a fait un travail admirable ; le Procureur est resté jusqu’à 3 heures du matin. Le ministère de la Justice et le pouvoir sont donc parfaitement au courant. Et il y a eu des articles de presse dès le lendemain des faits.

Or que se passe-t-il ? Même pas une réaction officielle, même pas un coup de téléphone, rien. Tout se passe comme si on voulait nier ce qui s’est passé. Comme si c’était sans importance et sans gravité. Dans n’importe quelle démocratie, le pouvoir aurait condamné cette mise à sac avec force.

En moins de deux ans, il y a eu six violations de domiciles, concernant des membres de mon équipe ou moi-même. Jamais les coupables n'ont été arrêtés.

Et puis la deuxième chose qui me scandalise, c’est la réaction de la droite à mes propos. Il n'y a pas eu un seul responsable de droite pour reconnaître la gravité de cette affaire. Ils ont voulu me déstabiliser pour me faire taire.

En ce qui concerne les révélations sur les empreintes digitales d'une jeune femme retrouvées chez moi, lors de la « visite » de mon appartement en 2006, je vous renvoie au communiqué de Jean-Pierre Mignard, Président de Désirs d'avenir, que vous trouverez ci-dessous.

Sachez qu'on ne m'arrêtera pas. Je continuerai avec vous, et avec d'autres, à dénoncer la mainmise du clan Sarkozy sur tous les pouvoirs. On ne fera pas taire la gauche. Croyez-moi.

À très bientôt,



Vous êtes impatients, nous aussi !

Constat : TF1/M6 vont moins bien
Constat : l’audiovisuel public est de plus en plus critique vis à vis du pouvoir

Temps 1 : on annonce la suppression de la pub sur le service public, ainsi TF1/M6 vont récupérer la manne

Temps 2 : on asphyxie financièrement le service public et on le rend dépendant du pouvoir en place , financièrement et dans la nomination de ses dirigeants.

Temps 3 : on annonce par voie publicitaire que le pouvoir d’achat, ça va mieux.

et

Temps 4 : on multiplie par 3 ce budget pub propagande du gouvernement en 2009. Comme ce budget n’ira que vers les chaines privées, elles seront  d’autant mieux récompensées de leur servilité. Tout comme une certaine presse professionnelle qui ne tarit pas de louanges sur les produits de ses propres annonceurs. En prime, aucun risque ainsi d’y voir un éditorial critique ou un animateur subversif.


SARKO dehors : vous êtes impatients, nous aussi !