sans commentaire…
Boulogne-Billancourt – Extrait du PV du Conseil Municipal du 7 avril 2016
M. BAGUET : […] Il ne faut pas s’interdire de réfléchir dans le monde actuel. Il n’existe aucune obligation d’aboutir. En revanche, nous avons une obligation de réflexion. Nous devons aussi écouter et échanger. En outre, nous réalisons en ce moment même des études financières, juridiques et d’harmonisation fiscale. Aucune décision ne sera donc prise sans avoir consulté l’ensemble de ces documents. Bien entendu, les questions d’hommes, de couleur politique ou de nom de ville se posent. Certes, ces facteurs sont importants. Pour autant, ils ne sont pas essentiels. Le plus important est de savoir quel type de mission nous devons assumer et porter pour nos concitoyens.
Bref, la réflexion est en cours et je vous tiendrai régulièrement informé de son évolution. Je recevrais également Monsieur GABORIT et Monsieur PUIJALON (Président du groupe d’opposition PS à Issy-les-Moulineaux) pour évoquer ce regroupement. Je reste à la disposition de tous pour parler de ce sujet. Vous pouvez également commencer à y réfléchir et à en parler autour de vous, de sorte à bénéficier d’ores et déjà de retours. Certains m’ont d’ailleurs envoyé des courriels sur cette question. Voilà donc le point d’information dont je voulais vous faire part, sachant que toute réflexion est bonne à prendre. Qui souhaite intervenir sur ce sujet ?
M. GUIBERT : La loi a été faite pour favoriser les fusions de petites communes, plutôt que des grandes. Je rappelle en effet qu’il existe 36 000 communes en France et autant dans tout le reste de l’Union européenne. Ces fusions sont donc parfois nécessaires. D’autre part, vous savez que les électeurs sont très attachés aux élections municipales, bien plus qu’aux élections régionales ou départementales. J’en veux pour preuve le taux de participation aux municipales, qui se situe généralement très haut, en deuxième position après la présidentielle.
Par ailleurs, beaucoup d’entre nous travaillent en entreprise et ne sont pas forcément des professionnels de la politique. Nous devons donc nous prémunir d’une chose face à ce type d’opération : le reflexe des citoyens exposés à un fait accompli et à une décision venant « d’en haut », qui leur serait imposée. Aussi, même si le référendum est difficile – sachant que ce n’est pas forcément la meilleure solution – notre groupe insiste sur une concertation fine, profonde, durable et sincère, à l’issue de laquelle les décisions qui seront prises le seront de manière consensuelle et collaborative. En clair, nous pourrions très bien nous passer d’un référendum. Je vous remercie.
M. BAGUET : Merci, Monsieur GUIBERT. Cette question parmi d’autres fera l’objet de nos échanges à venir. Je rappelle également que nous sommes élus pour représenter nos concitoyens et que nous n’avons pas été élus avec un mandat impératif. Cela est très clair.
En revanche, il est hors de question de décider seul dans son coin, car beaucoup trop de suspicions entourent la classe politique au sens large du terme pour se risquer à prendre ce genre de décision en petit comité. C’est pour cette raison que j’en parle de façon très transparente et de manière publique. Encore une fois, nous n’avons aucune obligation d’échéance puisque nous savons très bien que nous ne pourrons pas percevoir les incitations du Gouvernement, même si elles ont été prorogées jusqu’au 30 juin 2016. Nous n’avons donc pas à courir après quelque chose auquel nous n’aurons pas droit. Cette réflexion doit avoir lieu dans l’échange et dans la concertation, de sorte à débattre tranquillement des points négatifs et positifs. Chers collègues, je vous remercie. La séance est levée.