Lors du conseil municipal du 11 février dernier a été présenté le rapport sur les orientations budgétaires pour l’exercice 2016.
Un document complet, sérieux, et qui dans les trente premières de ses quarante pages dresse un bilan global de la situation nationale des collectivités.
Page 7 à 9, on y note d’ailleurs un rappel des résultats encourageants obtenus par le gouvernement ces dernières années, en matière de réduction des dépenses publiques.
Mais alors pourquoi, par deux fois, ces éruptions de démagogie et de populisme ?
- page 4 « La double peine infligée aux collectivités territoriales… »
- page 29 « Le matraquage financier frappe aussi le bloc communal… »
« La double peine », « Le matraquage financier ». Mais que viennent faire de telles expressions dans un document de gestion ? Quel aveu de faiblesse, quel sentiment de victimisation de la part de ses auteurs et de leurs commanditaires ! Et quel mépris, quel manque de respect pour celles et ceux qui font des efforts pour fonctionner à subventions ou à budgets restreints.
Aucune reconnaissance, aucune valorisation, juste une expression plaintive de la part d’une des communes les plus riches de France. On eût apprécié un peu moins d’émotion, un peu moins de populisme facile, un peu plus de valorisation et un peu plus de respect.
C’est pourquoi je suis intervenu lors du CM pour demander que ces expressions « La double peine infligée… », « Le matraquage financier frappe… » soient remplacées par « La participation de la ville à l’effort national de redressement des comptes publics se traduit par… ».
… sans avoir pour autant la cruauté de rappeler à qui notre pays doit le creusement de sa dette de 600 Milliards d’Euros entre les années 2007 et 2012.