« Il va y avoir un taux record d’absentions »
« L’offre politique est de plus en plus médiocre et décevante »
« Les Français ne croient plus en leurs femmes et hommes politiques »
« Les institutions sont à bout de souffle »
Tout le monde en convient : il faut changer la façon de faire de la politique.
L’expérience « En Marche » se voulait une opportunité de mieux intégrer la société civile dans le monde politique. Cinq ans après, force est de constater que c’est un échec cuisant, que le parti LREM ne s’est pas inscrit dans le paysage politique français, qu’aucun leader d’envergure nationale n’en a émergé, et que ses cadres sont principalement des vieux chevaux de retours issus du Parti Socialiste, du Modem ou de l’UMP devenue LR.
Et dans le même temps, les scores à l’élection présidentielle des candidats issus de ces formations dites « de gouvernement » s’annoncent cataclysmiques.
La pandémie et maintenant la guerre en Ukraine ne facilitent pas les choses mais le malaise est bien plus ancien et bien plus profond que cela. Pour preuve les participations électorales en baisse depuis des années et la crise des gilets jaunes résultant directement d’une gouvernance arrogante et « jupitérienne ».
Et ce n’est pas la suppression de l’ENA ou je ne sais quelle autre mesure gadget qui y changera quoi que ce soit. Le problème est ailleurs. Mais où ? Et quel est-il précisément ?
Vingt années de militantisme m’amènent à penser de façon un peu cynique et raccourcie que « La politique, c’est l’art de dire ce qui doit être dit dans le sens de l’intérêt général, et de faire ce qui doit être fait dans le sens de son intérêt personnel, électoraliste ».
Comment changer cela ? Comment faire de la politique « autrement » ?
Le débat est ouvert…