18 mois de gestion municipale par le FN…

Le Front national a la langue bien pendue, la bouche pleine de haine et d’approximations, les lèvres secouées d’invectives et d’insultes. Le parti de la peur se réfugie encore très souvent dans le ministère de la parole. Le Front national n’aime pas trop le débat, il lui préfère le pugilat. Il déteste surtout les faits, et privilégie les fantasmes.

Animée par Sarah Proust et Elsa Di Méo, Secrétaires nationales du PS, une équipe de militants socialistes bénévoles a assuré un suivi minutieux des actions, des déclarations – et des provocations – des responsables municipaux de l’extrême droite.

Résultat de ce travail, le livre noir « 18 mois de gestion municipale par le FN. » se concentre précisément sur les faits. Cet ouvrage s’est donné pour tâche de regarder en détail ce que les maires frontistes font et défont au quotidien, sur le terrain. Factuel et précis, ce « livre noir » est une sorte de fact checking extrêmement salutaire : passer les paroles du Front national à l’épreuve des faits permet de pointer les preuves de ses méfaits…

Le livre noir « 18 mois de gestion municipale par le FN » est accessible ici.

Conseil Municipal du 10 Novembre 2015 – Question orale relative aux quartiers piétons

 

Monsieur le Maire, chers collègues,

Lors du conseil municipal du 9 octobre 2014, une question orale relative à la piétonisation du centre-ville a été posée en ces termes : « Pourriez-vous envisager la mise à l’étude de la transformation d’une partie du boulevard Jean Jaurès (entre la place Marcel Sembat et la route de la Reine) ainsi que de la Grand-Place en une zone piétonne, dans le respect des accès réservés à l’usage des riverains, des commerçants, des livraisons et des véhicules d’urgence ? »

La réponse qui nous a été apportée a rappelé l’historique et le bien-fondé de ces zones piétonnes en centre-ville, ainsi que le bon accueil réservé à la journée de la mobilité rendant le Boulevard Jean-Jaurès piéton chaque dernier samedi de septembre. A la même époque fut annoncée une deuxième journée piétonne, ce qui fut fait fin juin pour la partie sud du Boulevard Jean-Jaurès et nous vous en sommes gré.

La réponse du premier adjoint concluait par ces termes « En outre, les projets de piétonisation du boulevard Jean Jaurès et d’autres voies de la Ville s’inscrivent dans une démarche globale de réflexion que je souhaite engager sur un meilleur partage de l’espace entre les piétons, les vélos, les voitures et les activités commerciales dans le cadre des États généraux de l’espace public »

De nouveau, la fréquentation du Boulevard Jean-Jaurès redevenu piéton le 20 septembre dernier a connu un vif succès.

De l’avis de bon nombre de nos concitoyens, la circulation et le stationnement anarchique en double file rue Le Corbusier deviennent de plus en plus incommodants et nuisent considérablement à l’agrément de la Grand Place.

 

Nous sommes pleinement conscients que la voirie relève de la compétence de la communauté d’agglomérations GPSO, que le fonctionnement de celle-ci est inéluctablement impacté par son intégration prochaine dans la Métropole du Grand Paris.

Nous sommes également conscients des contraintes budgétaires qui pèsent sur l’ensemble des collectivités territoriales et qui affectent leurs capacités d’investissement, même si nous parlons là de montants qui ne se chiffrent pas en millions d’euros mais plutôt en centaines de milliers d’euros, ce qui demeure significatif, nous n’en disconvenons pas.

Et nous sommes tout aussi conscients que rien ne sera possible sans la volonté de cette assemblée.

En conséquence, et au-delà des multiples obstacles susceptibles d’entraver tout projet ambitieux, il nous importe que vous vous exprimiez publiquement sur un tel aménagement.

D’où notre question aujourd’hui :

Quelles sont vos intentions en matière d’aménagement piéton du centre-ville, à savoir : des rues Le Corbusier et de la rue de la Saussière au centre de la Grand Place, et d’une partie du Boulevard Jean-Jaurès ?

Je vous remercie.

Edition 2016 de l’annuaire du Made in France

L’édition 2016 de l’annuaire du Made in France désormais disponible en PDF !Au sommaire : études, analyses, dossiers thématiques, conseils, annuaire des marques, interviews…9 200 exemplaires de la version papier ont été distribués aux visiteurs du salon MIF Expo les 6, 7 et 8 Novembre 2015. Les 800 exemplaires restants seront offerts aux premiers clients de notre concept store 100% Made in France qui ouvrira ses portes dans le centre de Versailles début 2016. Ce journal de 64 pages a été imprimé en Champagne sur du papier 100% recyclé.Pour ceux qui n’ont pu se procurer le journal sur le salon, la version PDF du journal est désormais disponible en téléchargement gratuit.

Bonne lecture et à très bientôt !

La Bottin du Made in France | PréFRance.fr

 

BBI n° 440 – Réduction de la dépense publique : Halte à la démagogie !

Avec outrance, cynisme et démagogie, la couverture pleine page du dernier numéro de BBI titrait : « L’Etat prend 134 M€ à la Ville jusqu’en 2020 ».

Nous regrettons une telle annonce de la part de la majorité municipale, tant sur le fond que sur la forme, et appelons l’ensemble de nos concitoyens à faire la part des choses. Notre présente tribune tâche d’y contribuer.

Un rappel historique s’impose tout d’abord. Sous la présidence Sarkozy, la dette publique s’est accrue de 600 Milliards €. Elle atteint aujourd’hui le montant faramineux de 2 105 Milliards €, soit près de 98% du PIB.

Une telle situation ne pouvait plus durer, et ce, de l’avis de la plupart des partis politiques. Aussi, dans le cadre de la stratégie « Europe 2020 » pour une croissance économique « intelligente, durable et inclusive », ont été engagés en France le Programme de Stabilité, visant à économiser 50 Milliards € de dépenses publiques sur 3 ans, ainsi que le Pacte de Responsabilité, dont les effets sur les marges des entreprises sont désormais une réalité.

Aucun gouvernement n’avait eu le courage de lancer un tel programme de réformes ces trente dernières années. Enfin, la France commence à se désendetter ! Il est aussi mis fin à l’augmentation des dépenses publiques que l’on pensait être une fatalité. Stabilisée dans un premier temps, la dépense publique recule enfin puisque la part qu’elle représente dans le produit intérieur brut (PIB) diminue pour la première fois depuis des décennies.

Pour réussir, tous les acteurs sont mis à contribution : l’Etat et ses agences (18 Milliards €), la santé et le système social (21 Milliards €), et enfin les collectivités territoriales (11 Milliards €).

Notre ville doit, comme les autres, participer à cet effort national de redressement car l’efficience dans la gestion des deniers publics est une priorité pour assurer la durabilité de notre modèle de développement.

Pour notre part, nous tenons à souligner les efforts des services municipaux et des associations de notre commune qui n’ont eu d’autre choix que de consentir et s’adapter aux exigences posées par la municipalité : maîtrise de l’évolution des charges, baisse des subventions…

Si les leaders de la droite fustigent la dépense publique et n’ont pas de mots assez durs sur l’assistanat ou sur les fonctionnaires devant micros et caméras, nous constatons que le courage les fuit quand il s’agit d’assumer leurs responsabilités devant leurs électeurs.

BBI n° 339 : Les promesses du maire n’engagent que ceux qui les écoutent

 

Un an et demi après l’élection municipale, nous avons eu la curiosité de revisiter le programme électoral 2014 du maire. Certains des projets étaient à ce point farfelus que nul ne s’étonnera qu’aussitôt formulés ils aient disparu du paysage. Ainsi en est-il, par exemple, du serpent de mer de l’enfouissement de la RD910 du Pont-de-Sèvres à la Porte de Saint-Cloud, ou encore du « passeur en bateau » qui devait relier le mail du Maréchal Juin à l’Île de Monsieur.

 

Mais il y avait plus sérieux, avec : La Fabrique, espace de nouveaux services pour les entreprises, la Pépinière d’entreprises, le Conseil consultatif permanent des familles, les « veilleurs de proximité », le Conseil local de la santé mentale, la police verte, le Projet éducatif local, les états généraux de l’espace public, la démocratie énergétique, la Fondation Territoriale pour les projets associatifs innovants et même un jardin suspendu sur la Seine, au niveau du Trapèze.

 

En avez-vous entendu parler depuis l’élection ? Nous en avons vainement cherché la trace et le seul fait nouveau depuis l’élection, c’est la disparition du TOP sacrifié par le maire et sa majorité.

 

L’art de la politique serait-il de faire rêver les électeurs au moment des élections ? Sans doute, mais pas sur des chimères.

 

L’Île Seguin serait-elle l’occasion de nous faire rêver ? Pour l’équipe Baguet en 2014, « la SAEM qui réalise les travaux de l’Île Seguin présente une excellente santé financière et enregistre fin 2013 un excédent de trésorerie de 28 millions € ». Puis, « l’Île Seguin, ce sera prochainement le prestige international à proximité, sans financement des Boulonnais. »

 

Malheureusement, c’est l’inverse qui est vrai. Nous avons démontré au Conseil municipal que l’opération débouchera sur un déficit d’au moins 100 M€ et que la Ville a d’ores et déjà avancé sur son budget une somme de 140 M€ pour les équipements publics, qui devrait lui être remboursée mais qui ne le sera jamais.

 

Il faut sortir de ce scénario cauchemardesque et les moyens d’y parvenir existent. Nous les avons déclinés à maintes reprises et il suffirait que l’on nous écoute pour sortir de ce marasme.

 

Mais nous devons aussi veiller à ce que naissent des projets de proximité, importants pour le bien-être des citoyens, comme la reconquête des berges de la Seine et la création d’un skate park qui figuraient dans le programme de la Ville citoyenne et dont le second a fait l’objet d’un vœu voté à l’unanimité par le Conseil municipal.

 

Mais aussitôt voté, aussitôt oublié. Il ne suffit pas de voter les projets, il faut aussi se donner les moyens de les mener à bien. C’est cela la bonne politique au service des citoyens.

 

Conseil Municipal du 24 septembre 2015 – Question orale

Monsieur le Maire, chers collègues,

Question posée au nom de Mme Judith Shan

Le 17 juin dernier, vous avez conclu votre réponse à mon interpellation sur le devenir du Théâtre de l’Ouest parisien par la phrase suivante :

 

« S’il est vrai que des personnalités artistiques de qualité ont spontanément approché la Ville depuis l’annonce par Monsieur Olivier MEYER de son départ, nulle procédure officielle n’a encore été engagée. Le sujet mérite encore quelques semaines de réflexion. Nous vous tiendrons informé le moment venu ».

 

La presse a par ailleurs annoncé « qu’une nouvelle délégation de service public sera lancée pour les saisons 2016-2021 ».

 

Un peu plus de trois mois après ces annonces, pouvez-vous faire l’état de la réflexion, notamment quant au type de contrat qui sera mis en place et à la programmation envisagée ? Je vous remercie. »

 

Réponse de Madame MISSOFFE 

 

« Lors du Conseil municipal du 17 juin dernier, les circonstances dans lesquelles M. Olivier MEYER mettait fin à sa collaboration avec la Ville, refusant la proposition de signature d’un avenant qui lui aurait permis de diriger le TOP une année supplémentaire, nous conduisaient à rappeler en séance l’historique de ce dossier.

 

Depuis, le Théâtre a effectivement fermé ses portes, la DSP s’achevant, réglementairement, malgré la volonté de la Commune, au 30 juin 2015.

 

Je rappellerai ainsi pour attester de notre position sans ambiguïté, l’inscription dans notre BP 2015 d’un crédit de 1,3 million d’euros destiné à couvrir des dépenses de fonctionnement au titre de l’intégralité de l’exercice civil 2015.

 

Dans le respect du contrat signé, la SARL Olivier MEYER a donc perçu au moment de son départ un montant de 867 850 euros, correspondant au deuxième semestre de la saison culturelle 2014-2015.

 

Le samedi 3 octobre prochain, nous ouvrirons la saison artistique 2015-2016 du Carré Belle-Feuille en compagnie de l’immense acteur Michel Bouquet avec la pièce « A tort et à raison ».

 

Sept autres pièces de théâtre suivront au fil des mois.

 

Si j’en crois les résultats de billetterie déjà communiqués, il semblerait que nous ne nous soyons pas trompés ; la proportion de spectateurs boulonnais paraissant même bien supérieure à celle qu’enregistraient les représentations programmées au TOP.

 

Concernant désormais le devenir du Théâtre de l’Ouest parisien, je vous préciserai que, dans un premier temps, nous avons mis en place sur site un gardien, dans le souci non seulement de sécuriser les lieux, mais également afin de garantir le maintien en correct état de fonctionnement des installations.

 

Saisissant l’opportunité d’une disponibilité des espaces, nous pourrions être amenés dans les semaines à venir à y accueillir certaines programmations, voire à procéder à quelques locations ponctuelles, en ces temps difficile où toute recette de fonctionnement est bonne à prendre !

 

Enfin, dans la période d’incertitude institutionnelle et financière que chacun connaît dans cette assemblée, nous poursuivons notre réflexion. ».

BBI n° 338 – Une première année de vigilance et de propositions

 

Une centaine de nos concitoyens ont assisté jeudi 25 juin à la réunion de bilan de la première année de mandat de notre groupe « La Ville Citoyenne ».

 

Chloé Jaillard a présenté une synthèse de la situation financière de la ville qui, n’en déplaise à la majorité, n’est pas si florissante : si la dette de la seule commune est en légère diminution, celles résultant de la participation de la ville dans la Société d’Economie Mixte d’aménagement des terrains Renault (SAEM) et dans la communauté d’Agglomérations GPSO sont en forte hausse.

 

Pierre Gaborit a rappelé le long et douloureux cheminement de l’aménagement de l’ile Seguin depuis 20 ans. Le résultat : aucun projet abouti n’a vu le jour et l’avenir est très inquiétant. Il a présenté une simulation en 3 Dimensions du projet « La Ville Citoyenne » qui allie équipements publics (grand jardin central, Cité Musicale, »R4″, piscine) et logements en bois en quantité raisonnable. Les récentes concertations menées entre le Maire et les associations valident cette stratégie, avec hauteurs et constructibilité limitées.

 

Judith Shan a rappelé notre ambition de « faire la ville » en matière d’utilisation de l’espace urbain, en rappelant nos propositions pour pacifier et sécuriser la Place Marcel-Sembat et l’axe Pont-de-Sèvres / Porte-de-Saint-Cloud et en matière de mixité sociale par l’évolution de la carte scolaire et par la construction de logements.

 

Vincent Guibert a convié des représentants d’associations à présenter leurs activités : 100 Raisons Apparentes (café associatif), secours populaire (solidarité), InVivo (culture) et Resseo (réinsertion professionnelle). Il a résumé les préoccupations exprimées par les participants de la réunion dont l’évolution de la dette consolidée par habitant ; la nature et le financement des projets envisagés sur l’Ile Seguin ; la place de la commune au sein de GPSO ; l’état de la voirie et des trottoirs et l’absence de zone piétonne en centre-ville.

 

Au nom des partenaires invités, Chekra Kaabi, co-responsable de EELV, a rappelé la nécessité pour la ville de participer concrètement aux efforts de réduction d’émission de gaz à effet de serre en améliorant notamment la recyclage des déchets verts de la ville actuellement incinérés à Issy les Moulineaux.

 

Nous souhaitons une excellente rentrée aux élèves, à leurs parents et au corps enseignant. Nous demeurons particulièrement vigilants sur les moyens mis en place dans le cadre des nouveaux rythmes scolaires et sur ceux accordés aux associations.

Emmanuel MACRON et Alain VIDALIES réunissent la filière ferroviaire

Emmanuel MACRON, ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, et Alain VIDALIES, secrétaire d’État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, ont présidé le 20 juillet la seconde réunion plénière du Comité stratégique de la filière ferroviaire (CS2F) depuis l’adoption du contrat de filière en janvier 2013.

La filière ferroviaire française est une filière d’excellence qui occupe la 3ème place mondiale avec plus de 4 Md€ de chiffre d’affaires dont un tiers réalisé à l’export. Elle emploie directement plus de 21 000 personnes et induit près de 84 000 emplois sur le territoire national. Toutefois, si le marché mondial affiche une croissance significative pour les années à venir, le marché européen des matériels roulants, notamment en France, est marqué par un ralentissement des commandes, après une période de forte activité.

Assurer la pérennité de la filière et soutenir ses efforts

En réponse aux inquiétudes exprimées par les industriels, les ministres ont rappelé l’engagement total du Gouvernement pour assurer la pérennité de la filière et accompagner ses efforts, notamment pour renforcer l’innovation, se déployer à l’exportation et conforter des savoir-faire qui font sa force. La mise en œuvre de la réforme ferroviaire, avec l’ambition d’un service public modernisé, pourra y contribuer.

Concernant les matériels roulants, les ministres ont rappelé les commandes récentes, dont 34 rames TET pour un montant de 510 M€, ou plus de 200 rames métros sur pneumatiques pour 2 Md€ dans le cadre du Grand Paris, qui permettent de donner de la visibilité à la filière. Le Gouvernement a également annoncé le 7 juillet qu’il consacrera 1,5 milliards d’euros à l’acquisition de nouveaux trains d’équilibre du territoire (TET).

Les ministres ont également confirmé la décision de l’Etat d’investir via l’ADEME jusqu’à 127,5 M€, dans une société commune avec Alstom afin de développer le TGV du Futur, pour répondre aux besoins français, dans le cadre de l’appel d’offres pour un partenariat d’innovation lancé par la SNCF le 4 juillet dernier, mais également aux besoins à l’export.

Pour favoriser l’innovation, ils ont également annoncé la mobilisation d’une enveloppe de 50 M€ des investissements d’avenir pour soutenir des projets de R&D portés par des entreprises de la filière. Ce dispositif sera complété à l’automne par une nouvelle édition de l’appel à projets Initiative PME, outil de financement simple, rapide et clair à destination des PME innovantes. La première édition d’Initiative PME a déjà permis de soutenir 7 projets, pour un montant de 1,4 M€.

Enfin, les ministres ont souligné l’accord intervenu le 30 juin entre le Conseil de l’Union européenne et le Parlement européen concernant le volet technique et industriel du 4° paquet ferroviaire, qui doit déboucher sur des perspectives renouvelées pour la filière française au sein de l’Union européenne.

Concernant les infrastructures, les ministres ont souligné la nécessité de maintenir à un haut niveau les investissements de renouvellement du réseau, auxquels s’ajoutent les investissements prévus dans la nouvelle génération des CPER, correspondant à un financement de l’Etat de près de 2 milliards d’euros sur la période 2015-2020. Pour faire face à ces défis, SNCF Réseau doit s’engager dans des partenariats de long terme avec les industriels, permettant une dynamique d’innovation pour réaliser davantage de travaux de manière plus efficace.

Avec ces mesures, l’Etat soutient une filière qui se mobilise pour conforter son avenir. Le vice-président du CS2F, Louis NEGRE, président de la Fédération des Industries Ferroviaires (FIF), a notamment rappelé les efforts de structuration de la filière. Tout d’abord, l’IRT Railenium, bénéficiant d’un soutien de 80 M€ des investissements d’avenir, a accompagné ses premiers projets et fédère aujourd’hui, en collaboration avec la FIF et le pôle de compétitivité i-Trans, une candidature au programme d’innovation européen de grande ampleur Shift2Rail (doté de 920 M€ sur 7 ans). Ensuite, les écosystèmes ferroviaires dans les différents territoires s’organisent aujourd’hui autour de quatre clusters récemment créés (AIF, Mecateam, MipyRail, Neopolia) qui regroupent près de 250 entreprises.

Renforcer l’accompagnement des PME

Enfin, dans le contexte d’une filière dont l’activité est encore fortement dépendante du marché national, il importe que les PME innovantes du monde ferroviaire puissent proposer leurs produits ou services sur la scène internationale. C’est pour servir cet objectif qu’a été mis en place un plateau technique export visant à appuyer les PME dans leurs actions concrètes à l’exportation. Sous le nom de Rail-Export, il est opérationnel depuis décembre 2014.

Les ministres ont salué les efforts réalisés par la filière et ont souligné la nécessité, dans un contexte très complexe, de poursuivre et d’amplifier l’action du CS2F, avec le soutien des services de l’Etat. Le sujet de la formation constitue à cet égard une priorité, tout comme celui de l’exportation.

Les ministres ont enfin annoncé que chaque entreprise de la filière, tout notamment les PME, fera l’objet dans les mois à venir d’une prise de contact par leurs services, en particulier par les référents ferroviaire qui seront désignés d’ici septembre au sein des DIRECCTE, avec l’objectif d’anticiper les éventuelles difficultés et d’identifier les moyens mobilisables pour accompagner les initiatives.

Conseil Municipal du 17 juin 2015 – Question orale

  1. Le Maire, Chers collègues

Le secteur du bâtiment et des travaux publics concentre près de 9 % des salariés du régime général. Il représente à lui seul environ 18 % des accidents avec arrêt de travail et près de 30 % des décès.

Notre ville est émaillée de nombreux chantiers de rénovation ou de construction. Quiconque croisant l’un de ces chantiers peut y observer des ouvriers effectuant des opérations de levage de montage ou de manutention. Très fréquemment, il m’arrive, et je ne suis pas le seul, des manquements aux obligations de sécurité les plus élémentaires tels que le port d’un casque, de gants et de chaussures de sécurité, pour n’évoquer que les fondamentaux. Deux exemples récents sur la voie publique : levage d’une poutre sommairement attachée à une corde, à mains nues et sans casque ; montage d’une enseigne, juché sur un escabeau instable posé sur le trottoir, sans casque et en baskets.

Le devoir de santé et de sécurité au travail, avec obligation de résultat, relève du Maitre d’Ouvrage, de son coordinateur SPS (Sécurité et Prévention de la Santé), du Maître d’œuvre et des entreprises sous-traitantes. Quiconque observant un défaut de sécurité peut alerter l’Inspection du travail mais celle-ci ne se déplace que dans des cas d’urgence et de danger imminent d’électrocution, de chute ou d’ensevelissement.

En tant que citoyen et a fortiori en tant qu’élus, nous ne pouvons toutefois pas rester indifférents à la prise de tels risques sous nos yeux, risques concernant qui plus est du personnel précaire, bien souvent travailleurs en détachement provenant d’Europe Centrale.

D’où mes questions : Quelles actions d’information comme de répression notre municipalité ou notre communauté d’agglomérations peut-elle mener envers les MOA comme les MOE pour faire respecter la règlementation et assurer la sécurité des ouvriers intervenants sur ces chantiers ? Quelle responsabilité encourons-nous en cas d’accident ?

Je vous remercie