Mai 2008
On se regarde libéralement le nombril, on fait voter une réforme bidon des statuts histoire de faire rentrer quelques cotisations (Ndlr1 : pour voter, il faut être à jour de ta cotisation, camarade. Ndlr2 : c'est ça le truc pour faire rentrer les sous : un vote par an), sans ce soucier le moins du monde de revoir la façon dont fonctionnent les sections.
Le vrai courage, au lieu de procalmer une gentillette déclaration de principe, d’enfoncer des portes ouvertes ou de ne se préoccuper que des instances nationales ou fédérales, c’eut été par exemple de :
- Se poser la question de la pertinence d’un échelon fédéral départemental à l’heure où l’on se questionne de plus en plus sur la pertinence des départements eux-mêmes, en y substituant par exemple un niveau intercommunal. Au passage, on aurait ainsi grandement réduit la capacité d’insrtumentalisation de ces fameuses fédérations qui pèsent tant parfois
- Ne pas accepter le renouvellement de cotisation, et/ou rendre pour un temps inéligibles ou ininvestissables, des « camarades » qui se sont sciemment mis en dehors des campagnes électorales parce que la tête du candidat ou de la candidate ne leur revenait pas
- Soumettre une fois par an un rapport moral et un rapport financier à la section locale, comme dans une association loi 1901, avec vote d’un quitus et destitution des instances locales si elles n’obtiennent pas le quitus