Sachons tirer les enseignements des erreurs du passé. Pour gagner en 2012, les sympathisants progressistes, socialistes, démocrates, écologistes devront se rassembler derrière un/une candidat(e) et un projet.
Il serait illusoire, naïf et contre-productif de penser que « seul compte le projet » , et que le/la gagnant(e) des primaires se rangera d’emblée au service d’un projet livré « clés-en-mains », et encore moins d’un projet 100% PS. Nous l’avons douloureusement vécu en 2007.
Il s'agirait donc de parler explicitement d'avant-projets portés par les candidats à la candidature.
Cela suppose bien évidemment que les primaires se tiennent au-delà du PS, selon une formule proche de celle décrite dans le livre de Montebourg/Ferrand. On n'oserait imaginer qu'il puisse en être autrement, et que de telles primaires se limitent à désigner tardivement, au sein du seul PS, un/une candidate devenant l'otage d'un projet 100% PS.
Afin de nous positionner d’emblée sur une trajectoire gagnante, ma proposition est de parler explicitement d'avant projets, que devront porter les candidats aux primaires. Il serait demandé à chaque candidat de proposer une plate-forme, constituée de valeurs fortes, de grandes lignes, de priorités, où rien n’est figé, et qui ne soit pas (trop) prétexte à des clivages ou des regroupements comme le sont les motions du PS.
Au-delà de la sémantique, cette notion d'avant projet revêt un caractère symbolique. Cela permettrait de créer et d'entretenir une vraie dynamique d'ouverture, de participation, de rassemblement.
Charge ensuite à le/la candidat(e) élue, sur la base de son avant-projet, d’en faire un projet fédérateur et rassembleur
Pour résumer : les avant-projets, puis la primaire et le/la candidat(e), puis le projet.