Lundi 8 octobre : un haut commissaire, ça ne démissionne pas et ça ne ferme pas sa gueule
Faisant mentir notre « Che » national, Martin Hirsh s’insurge contre une disposition de la loi Hortefeux visant à interdire l’accès des centres d’hébergement d’urgence aux SdF sans papier.
Mardi 9 octobre : une secrétaire d’état, ça ne démissionne pas et ça ne ferme pas sa gueule non plus
Dans la foulée, Fadela Amara s’élève à sont tour contre cette même loi Hortefeux et son infâmant amendement Mariani. Un « c’est dégueulasse » qui tranche dans la politiquement correct ambiant.
Mercredi 10 octobre : un ministre, ça ferait mieux parfois de la fermer ou de démissionner
« C’est pas négociable ». C’est ainsi que notre Ministre de la Santé attaque les négociations sur les régimes spéciaux.
Jeudi 11 octobre : une ministre, ça peut démissionner afin de pouvoir continuer à l’ouvrir
La réforme de la carte judiciaire démarre dans le même esprit de dialogue et de concertation. Des décisions prises et annoncées en guise d’entrée en matière, aucune concertation. Le fond est peut-être justifié mais quand comprendront-ils qu’il ne suffit pas de faire « joli » ou « juste » pour que cela soit accepté. C’est le b-a-ba de la conduite du changement. Sont ils naïfs, innocents, arrogants, aveugles, sourds, incompétents, ou tout cela à la fois ? Si elle ne peut s’empêcher de parler pour montrer à tout le monde ce dont elle est capable, eh bien qu’elle parte et qu’elle devienne choniqueuse à la radio ou à la télé.
Vendredi 12 octobre : vous avez dit « rupture »?
La rumeur enfle : bravo les suisses
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