Le gouvernement travaille au renouveau industriel du pays – épisode 3 : Relocalisation productive, le choix de la France

 

 

Dans le cadre de la restauration de la compétitivité de la France, Arnaud Montebourg a mis l’accent sur la relocalisation industrielle, lors de la remise du rapport Sémaphores-PIPAM, au ministère, le 14 juin 2013.

 

 

 

 

 

 

 

La relocalisation, une nouvelle tendance

La relocalisation désigne le retour dans un pays de productions qui étaient auparavant effectuées à l'étranger. L'étude de 30 cas de relocalisation par la société de conseil Sémaphores sur les plus de 100 identifiés confirme le début d'une nouvelle tendance. Le ministre a souligné ce « choix de la France », acte de confiance à l’égard des ressources humaines, économiques et institutionnelles du pays. « Rossignol, Meccano, Eminence, Loiselet, Kindy sont autant d'exemples et d'histoires singulières et passionnantes de relocalisation dans nos territoires » a-t-il mis en avant.

Le rapport

L'étude de Sémaphores et du professeur E.M. Mouhoud, réalisée à la demande de la DGCIS et la DATAR, identifie les facteurs des relocalisations d'entreprises et propose des solutions durables pour appuyer celles-ci dans le maintien ou la relocalisation de leurs activités en France.

L'étude repose sur l’analyse d'une trentaine de cas réels de relocalisations et d’une étude économétrique à partir de statistiques de l'Insee.

Trois types de relocalisation identifiés

  • les relocalisations d'arbitrage, opérées par de grands groupes par comparaison de différents sites envisageables,
  • les relocalisations de retour, consécutives à des délocalisations,
  • les relocalisations de développement compétitif, permettant l'approfondissement des positions établies sur les marchés extérieurs.

Synthèse de l’étude : relocalisations d’activités industrielles en France – DGCIS ? DATAR ? PIPAME – pdf – 564.81 Ko – 14/06/2013

Les dispositifs annoncés par le ministre

Parmi les dispositifs annoncés par Arnaud Montebourg pour consolider le mouvement de relocalisation, figurent : 

  • la mise en place d’un outil au service des PME, le logiciel en ligne Colbert 2.0, qui leur permettra de réaliser un autodiagnostic et de simplifier leurs démarches de relocalisation. En 45 minutes et 50 questions, l'entreprise aura une analyse de son potentiel de relocalisation, une proposition de parcours, une indication des aides et soutien possibles et la désignation d'un interlocuteur unique pour l'accompagner.
  • la création d’une base de données pour que l'Etat, les régions et les collectivités locales puissent valoriser les avantages de chaque territoire.
  • l’institution de 22 interlocuteurs uniques pour l'investissement dans les régions pour simplifier les démarches.
  • l'utilisation, en
    lien avec Michel Sapin, des fonds de revitalisation (50 millions d'euros) pour faciliter l'implantation d'entreprises sur des territoires industriellement sinistrés. Par le truchement de ces fonds de revitalisation, ce sont des entreprises privées quittant le territoire qui financent la localisation ou relocalisation d'autres entreprises.
  • la mobilisation des aides à la réindustrialisation (ARI) pour accompagner de manière plus souple les entreprises qui localisent ou relocalisent des productions en France.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.