La participation au 2° tour des élections régionales de 2015 est plus basse qu’aux élections de 2012 et légèrement en hausse par rapport aux municipales de 2014.
Entre le premier tour de la présidentielle de 2012 et le premier tour des régionales de 2015, les partis traditionnels (UMP/LR et alliés, PS) ont chacun perdu un peu plus de 40% de leurs électeurs. Guerres des chefs à tous les échelons et affaires politico-financières nationales à droite, divergences par rapport au programme présidentiel de 2012, dont une politique fiscale erratique à gauche, et absence de résultats sur le chômage expliquent amplement ce phénomène, proche du discrédit de chaque côté. Il suffit de parler avec des militants ou sympathisants de tout bord pour en avoir confirmation.
En nombre de voix le FN est stable (environ 3500 aux premiers tours, 2400 aux deuxièmes tours), sa progression en valeur relative n’est due qu’à l’abstention et à la désaffection des électeurs pour les partis traditionnels. Notre ville se distingue du reste du pays sur se plan.
En 18 mois, entre le premier tour des municipales de 2014 et le premier tour des régionales de 2015, le PS+EELV progressent d’environ 80%, et de 114% entre les deuxièmes tours des mêmes élections, face à une droite divisée aux municipales et unie aux régionales. Le score de la gauche unie au deuxième tour des régionales est des deux tiers de celui de l’ensemble des partis de gauche au premier tour de la présidentielle.
La désaffection de nos électeurs est durable et il nous reste un long chemin de reconquête à parcourir.