Chronique de la rupture #52 – mai 2009

 

9 mai : Pour la première fois depuis bien longtemps, le Président a bien failli ne pas à la Finale de la Coupe de France de football. A noter que celle-ci oppose deux clubs bretons. Alors, envie irrépressible de passer le WE chez Belle-Maman au cap nègre, au lendemain de la cérémonie de Ste Maxime, ou peur de l’accueil du public solidaire des marins-pêcheurs, M. le Président ?

 

15 mai : La France en récession, cette fois-ci c’est officiel, plus moyen de trarfiquoter les chiffres comme à la fin de la semaine dernière. Voir billet spécial…

 

15 mai toujours : opération éclair des Enfants de Don Quichotte sur les rives de la Seine et du Rhône, en vue d’attirer l’attention sur les problèmes de non-logement qui s’éternisent. Rappelons la promesse du Président lors de son Discours de Sarkozy à Charleville-Mézières le 22 décembre 2006 où il promettait que d’ici à 2 ans : « plus personne ne soit obligé de dormir sur les trottoirs et d’y mourir de froid »

Eh bien promesse tenue : débarquement des CRS pour évacuer les quais dans la demi-heure qui suit l’installation des tentes.

 

23 mai : L’inimitable Darcos, se sentant sans toute menacé par le retour annoncé de Son Allegrissime Suffisance, décide de mettre en place des procédure quasiment aéroportuairres pour endiguer les violences à l’école. Vidéo, portiques, fouilles à l’entrée du Lycée, etc. Même pas besoin d’être au collège pour calculer le temps que cela nécessiterait (lever à 3h45 du matin pour les premiers arrivants, selon Libé !). Bref, du ridiculissime, à moins que ce soit une performance arithmétique du ministre qui, rappelons-le, panique à la vue d’une règle de trois. Quant au rétablissement possible des emplois-jeunes, des RESO, de la police de proximité, des postes supprimés, on ne l’évoque même pas.

 

25 mai : Jamais avare d’une bonne idée lorsqu’il s’agit de détourner l’attention, le porte parole de l’UMP propose un amendement visant à autoriser le télétravail durant les congés de maladie ou de maternité. Mépris aux multiples facettes du porteflingue de service, qui semble ignorer que pas mal de travailleurs en repose forcé ne sont pas les faignants que la droite se complait à décrire, et n’ont pas attendu son autorisation pour rester en contact avec le bureau ou avec l’usine. Quoiqu’il en soit, même l’UMP et le gouvernement trouve la chose indigne et l’enterrent vite fait. Petit plaisir pour NKM qui, forte de ses quelques mois de grossesse, se permet de le moucher du haut de la tribune de l’assemblée.

 

27 mai : Après plus de six mois de détention non justifiée, soupçonné de dégradations de caténaires de la SNCF, Julien Coupat retrouva la liberté. Son crime ? Il tient une épicerie bio en Corrèze…

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