Décédée mardi dernier à 87 ans, Danielle Mitterrand, veuve du seul président socialiste de la Vème république, laisse au « peuple de gauche » le souvenir précieux d’une vie toute de convictions assumées et de promesses tenues. Issue d’une famille progressiste très engagée, elle rencontre un jeune résistant, Morland, François Mitterrand de son vrai nom, qu’elle épouse en 1944. Présente dans toutes les étapes de l’épopée politique de son mari, notamment dans les 2 septennants, puis veuve à partir de 1996, elle adoptera toujours une position originale qui lui a permis de mener, jusqu’à son dernier souffle, ses combats tiers-mondistes puis altermondialistes aux côtés des défenseurs des droits de l’homme, particulièrement à travers l’oeuvre de sa vie, la fondation France-Libertés, créée en 1986. Les militants socialistes des Hauts de Seine saluent respectueusement cette militante absolue que fut Danielle Mitterrand. Pascal Buchet (1er secrétaire de la Fédération socialiste des Hauts de Seine) Philippe Babé (délégué Hauts de Seine des Amis de l’Institut François Mitterrand)